Il s’est abaissé lui-même
« Trouvé quant à son aspect comme un homme, il s’est abaissé lui-même, étant devenu obéissant jusqu’à la mort, et à la mort de la croix » (Phil. 2 : 8).
« Il s’est abaissé lui-même » - plus précisément peut-être : il s’est fait lui-même « bas », ou : il s’est fait lui-même « très bas ». Ce mot est employé dans les anciens manuscrits en parlant du Nil, le fleuve peu profond : « il coule bas ». Etant Dieu, Christ « s’est anéanti lui-même » (v. 7); et comme Homme, Il « s’est abaissé lui-même », Il a pris une place très basse, Il s’est fait esclave. C'est un pas supplémentaire dans ce chemin descendant, plus bas encore que d’être « trouvé quant à son aspect comme un homme ». Il aurait pu choisir d’être un empereur ou un puissant roi ; Il aurait pu vouloir les honneurs et les richesses. Mais non : Il s’est fait « bas », « Il s’est abaissé lui-même ».
Et maintenant nous arrivons à ce que nous aurions supposé être le dernier degré auquel sa descente pouvait aboutir : « obéissant jusqu’à la mort ». Il avait pris « la forme d’esclave » et la part de l’esclave est d’obéir ; le Christ Jésus a manifesté son obéissance, jusqu’à la mort même. C’était l’obéissance à la volonté de son Père, même jusqu’à la mort. « Personne n’a un amour plus grand que celui-ci : que quelqu'un laisse sa vie pour ses amis » (Jean 15 : 13). La mort de Jésus à Golgotha n’a pas seulement manifesté son amour incomparable, mais également sa sainte obéissance.
Pourrait-il y avoir un pas supplémentaire à faire dans cette descente, au-delà de la mort ? Nous ne l’aurions pas pensé ; mais le Père, qui a contemplé avec une parfaite satisfaction tout le sentier parcouru par son Fils, voit un pas de plus : non seulement Il est devenu obéissant jusqu’à la mort, mais « jusqu’à la mort de la croix ».Et maintenant nous arrivons à ce que nous aurions supposé être le dernier degré auquel sa descente pouvait aboutir : « obéissant jusqu’à la mort ». Il avait pris « la forme d’esclave » et la part de l’esclave est d’obéir ; le Christ Jésus a manifesté son obéissance, jusqu’à la mort même. C’était l’obéissance à la volonté de son Père, même jusqu’à la mort. « Personne n’a un amour plus grand que celui-ci : que quelqu'un laisse sa vie pour ses amis » (Jean 15 : 13). La mort de Jésus à Golgotha n’a pas seulement manifesté son amour incomparable, mais également sa sainte obéissance.
Nous saisissons mieux la force des mots traduisant cette dernière étape lorsque nous méditons des versets de la Parole tels que ceux-ci : « Christ crucifié, pour les Juifs occasion de chute » (1 Cor. 1 : 23) ; « le scandale de la croix » (Gal. 5 : 11) ; « Jésus… a enduré la croix, ayant méprisé la honte » (Héb. 12 : 2). C’était là le dernier degré où l’on pouvait descendre ; le Seigneur de gloire l’a atteint.
Et souvenons-nous de ce verset : « Ayez donc en vous cette pensée qui a été aussi dans le Christ Jésus » (Phil. 2 : 5). Rappelons-nous aussi les paroles de notre Seigneur : « Celui qui ne prend pas sa croix et ne vient pas après moi n’est pas digne de moi » (Matt. 10 : 38).
G. C. Willis - « Le Seigneur est proche » (16-05-2013)