La « grande maison »
« Dans une grande maison, il n’y a pas seulement des vases d’or et d’argent, mais aussi des vases de bois et de terre ; et certains à honneur, d'autres à déshonneur. Si donc quelqu’un se purifie de ceux-ci, il sera un vase à honneur, sanctifié, utile au maître, préparé pour toute bonne œuvre » (2 Tim. 2 : 20-21).
La question de savoir si ces derniers sont des personnes qui n’ont que le nom de chrétiens ou de vrais croyants provient d’une conception erronée, dans la mesure où ils ne font qu’illustrer ce fait : il y a désormais une telle confusion et une telle corruption dans l’Eglise responsable que la séparation est devenue une nécessité à l’intérieur de ses propres limites. Que les personnes soient converties ou non n’est pas la question, car tous sont vus comme professant le christianisme. S’ils ne se retirent pas de ce qui est injuste (voir v. 19), qu’ils soient convertis ou non, nous devons nous en séparer. Sinon nous deviendrons aussi des vases à déshonneur, étant contaminés par des associations ou des situations non sanctifiées.
Si donc quelqu’un se purifie de ceux-ci - des vases à déshonneur -, il sera un vase à honneur, sanctifié, utile au maître et préparé pour toute bonne œuvre. Le verset suivant fait remarquer qu’il doit y avoir aussi une séparation morale pour réaliser la communion avec ceux qui invoquent le Seigneur d’un cœur pur.
E. Dennett – « Le Seigneur est proche » (09-05-2013)
Appelée à la gloire, la foi quitte nécessairement l’Egypte ; ce n’est pas là que Dieu a placé la gloire. Etre à l’aise dans le monde n’est pas être à l’aise dans le ciel.
J. N. Darby