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DEUXIEME EPITRE A TIMOTHEE (3)

 Les derniers jours (v. 1-5)
  Résistance à la vérité (v. 6-9)
  « Mais toi » (v. 10-13)
  Les Saintes Ecritures (v. 14-17)

CHAPITRE 3


                          
Les derniers jours (v. 1-5)

            A présent, l’apôtre Paul dirige l’attention de Timothée vers l’avenir. Le temps de la grâce touche bientôt à sa fin, c’est là une pensée sérieuse. Ne vivons-nous pas des temps fâcheux qui portent le caractère des « derniers jours » ?  Si nous comparons l’énumération des péchés des païens en Romains 1 : 29-31, avec les dix-huit cités ici, pratiqués par des chrétiens qui n’ont que l’apparence de la piété, nous constatons une effrayante similitude. Mais tandis que l’épître aux Romains nous décrit l’état de ceux qui ne connaissent pas Dieu, nous voyons ici le commencement de l’apostasie de ceux qui professent le christianisme.
            Les quatre premiers caractères énumérés placent  le « moi » au centre de leurs intérêts. L’égoïsme, l’amour de l’argent, la présomption et l’orgueil ne sont-ils pas considérés de nos jours, dans nos pays jadis christianisés, comme « acceptables »? Imposer ses opinions personnelles, ambitionner la prospérité à tout prix, avoir un comportement prétentieux n'est pas considéré comme un péché, mais bien souvent comme des qualités professionnelles. Mais la Parole de Dieu en juge tout autrement ! Ce qui se manifeste ici ouvertement et librement, a autrefois trouvé sa fin sous le jugement de Dieu à la croix. C’est pour de telles choses que le Fils de Dieu a dû mourir. Suivent sept caractères qui manifestent une attitude très négative à l’égard de nos semblables. Les blasphémateurs, ceux qui désobéissent à leurs parents et les ingrats ne reconnaissent ni l’autorité de Dieu ni le bien dans le prochain. Celui qui ne manifeste pas d’affection naturelle, qui est implacable et calomniateur, détruit par son comportement toute vie commune prospère dans la société humaine. Le mot grec rendu par « calomniateur » est « diabolos », un mot habituellement traduit par « diable ».
            Le terme « sans piété » révèle le vrai caractère de ces personnes. C’est le mépris de la grâce de Dieu.

            Viennent maintenant sept autres caractères, qui nous montrent le cœur naturel de l’homme dans sa malignité : « Sans frein (ou sans retenue), cruels, n’aimant pas le bien, traîtres, téméraires, enflés d’orgueil, amis des voluptés plutôt qu’amis de Dieu ». Voilà le cœur de l’homme. Mais ce qui est choquant, c’est qu’il s’agit d’hommes qui se disent chrétiens, comme le fait ressortir le dernier chaînon de cette énumération. Ils connaissent le nom de Dieu par leurs parents ou par un environnement chrétien, mais ils ne l’aiment pas, et préfèrent les divertissements du monde à la foi en Dieu.
            Le verset 5 résume alors les versets précédents : « Ayant l’apparence de la piété, mais ayant renié sa puissance ». Seul celui qui est né de nouveau par la foi en l’œuvre rédemptrice de Christ peut connaître la vraie piété. Il a reçu le Saint Esprit qui lui donne le désir et la force pour servir Dieu. L’Esprit de Dieu est obligé de dire des hommes des derniers jours, que tout en possédant une forme extérieure de piété, il leur manque la force spirituelle intérieure. Les pratiques « extérieures » comme l’appartenance à une église, le baptême, la cène du Seigneur, la prédication de la parole de Dieu existent encore, mais peuvent n’être que des formes quand la foi manque, condition préalable à une vraie piété. Là où l’attitude de ceux qui portent le nom de chrétiens suppose la vie divine, n’apparaît qu’une forme dépourvue de vie. Là où l’Esprit de Dieu devrait agir, se manifeste l’homme naturel. Pour celui qui veut suivre fidèlement le Seigneur et le servir, qui désire être un vase utile et à la gloire du maître, il n’existe qu’une seule voie, c’est de se détourner de telles personnes. Cela ne signifie pas seulement que l’on condamne intérieurement les péchés énumérés, ou que l’on adresse de sérieuses remontrances à ceux qui les commettent. Se détourner signifie qu’on n’a pas de relations avec ces personnes. Les épîtres à Timothée ont un cachet personnel et ne sont pas adressées directement à l'assemblée. Dans toute l’Ecriture nous trouvons ce principe : les associations visibles avec le mal – même si on les condamne intérieurement – rendent un homme co-responsable devant Dieu. Seule la séparation manifeste d’avec un péché connu constitue une vraie sanctification (1 Tim. 5 : 22 ; Apoc. 18 : 4).


                      Résistance à la vérité (v. 6-9)

            Nous assistons aujourd’hui à la réalisation des prophéties de l’apôtre Paul concernant les derniers jours. Une grande partie de la chrétienté se compose de personnes « spirituellement » mortes, et qui, n’ayant jamais été placées dans la lumière vivifiante de Dieu, n’ont aucune compréhension de la Parole de Dieu. Sur un tel terrain, la séduction peut facilement se développer, s’adressant toujours à la faiblesse de la chair, pour détourner l’âme de la simplicité de la foi en la Parole de Dieu.
            Lors de sa première tentation, le diable s’adressait déjà par ruse à la femme, qui, nous dit Pierre, a une « nature plus délicate » (1 Pier. 3 : 7). Déjà, Satan semait le doute dans le cœur humain à l’égard de la parole de Dieu. Mais jamais durant l’histoire du monde, la vérité n’a été autant mise en doute que de nos jours. Nos jeunes générations assistent dans la plupart des écoles à des critiques directes ou voilées contre la Bible. Sous prétexte d’ouverture scientifique ou de culture générale, ce poison leur est instillé.
            Le caractère de ceux qui sont susceptibles d’être entraînés par ces influences sournoises est donné par ces paroles : « femmelettes chargées de péchés, entraînées par des convoitises diverses ». Ce mot « femmelettes » concerne des personnes faibles, sans intelligence et sans force. Elles ne se tiennent pas dans la lumière de Dieu et sont en conséquence sur un mauvais chemin où elles apprennent sans doute toujours mais ne peuvent jamais parvenir à la connaissance de la vérité (v. 7). Par la repentance un homme peut y parvenir, tant l’incrédule qui sera sauvé par la repentance, que le croyant revenant d’un mauvais chemin par cette même repentance (1 Tim. 2 : 4 ; 2 Tim. 2 : 25). Celui qui ne s’engage pas dans cette voie, cherchera la « vérité » en vain.

            Au verset 8, l’apôtre s’adresse de nouveau aux séducteurs. Il les compare à Jannès et Jambrès, qui, selon la tradition juive, étaient des devins
égyptiens qui avaient résisté à Moïse et Aaron. Leur action consistait à imiter les miracles de ces deux hommes de Dieu. C’est un parallèle avec les hommes des derniers jours qui possèdent bien « l’apparence de la piété », mais sont privés de la force que donne une authentique vie divine. Comme Aaron, les devins de l’Egypte changent leurs verges en serpents, mais celle d’Aaron engloutit les leurs ; ils changent également l’eau en sang et font venir des grenouilles sur l’Egypte. Mais lorsqu’Aaron fait sortir des moustiques de la poussière, ils doivent reconnaître : « C’est le doigt de Dieu » (Ex. 8 : 19). Ils ne peuvent imiter l’action de Dieu que jusqu’à un certain point.
            Il en est de même de nos jours. La ruse de Satan la plus dangereuse et la plus lourde de conséquences est de rabaisser à un niveau humain les vérités divines les plus élevées et les plus insondables pour l’intelligence, les rendant par là sans prise sur l’âme. Comme Jannès et Jambrès, puissance mensongère de Satan, les instruments de l’ennemi démontrent par là leurs sentiments corrupteurs et leur inimitié contre Dieu. Privés eux-mêmes d’une foi vivante, ils résistent à la vérité, essayent par leurs intrigues d’empêcher d’autres personnes de croire et sont ainsi qualifiés de « réprouvés quant à la foi ».

            Mais des limites sont imposées à la puissance de l’Ennemi. Il peut sembler momentanément que Satan et ses serviteurs remportent la victoire. Mais « quand l’ennemi viendra comme un fleuve, l’Esprit de l’Eternel lèvera un étendard contre lui » (Es. 59 : 19). Dans le texte il est dit : « Mais ils n’iront pas plus loin » (v. 9). A l’exemple de Jannès et Jambrès, ces hommes seront empêchés de poursuivre leurs mauvaises actions, « car leur folie sera manifeste pour tous, comme le fut la folie de ceux-là ». Aussi important que puisse paraître le succès apparent des serviteurs de Satan, notre confiance en Dieu ne doit jamais être ébranlée. Nous pouvons compter sur Dieu qui mettra lui-même la vérité au jour à sa manière. C’est là la consolation de tout enfant de Dieu. Et, sous un autre angle, nous savons que toute méchanceté (ou : toute liberté d’action laissée à Satan) est entre ses mains un moyen pour nous éprouver et purifier les siens. Nous en avons un bel exemple dans l’histoire de Job.


                      « Mais toi » (v. 10-13)

            Les mots « mais toi » marquent un tournant dans ce chapitre. Nous les rencontrerons à nouveau au verset 14 et au verset 5 du chapitre 4. Dans ce premier appel, qui est instructif aussi pour nous, l’apôtre Paul place devant Timothée :
                 1. sa doctrine;
                 2. sa marche;

                 3. le Seigneur lui-même.

            Ce que Paul appelle ici « ma doctrine » n’était pas ses propres pensées. De même qu’il a écrit « mon évangile » (2 : 8), cette formulation montre que Dieu avait donné à Paul des révélations particulières avec lesquelles il s’était pleinement identifié et qui lui avaient été directement confiées. Paul n’annonçait pas seulement le pardon des péchés par la foi au Seigneur Jésus, mais également la « mise de côté » du vieil homme et le don de la vie nouvelle par la nouvelle naissance. Le Seigneur Jésus s’est donné lui-même pour nos péchés, afin de nous retirer du présent siècle mauvais (Gal. 1 : 4). Les vérités concernant l’Assemblée qui est appelée à vivre séparée du monde et à la gloire de Dieu, comme aussi les rachetés individuellement, font également partie de la doctrine de Paul.
            Mais la doctrine de Paul met aussi en lumière la corruption des derniers jours, car dans la chrétienté le vieil homme est aujourd’hui fréquemment toléré. On exige sans doute un changement de comportement « social » et de mœurs, mais sans repentance et sans foi en Christ.

            Timothée avait aussi pleinement compris la conduite de Paul. L’apôtre invitait toujours les croyants à être ses imitateurs, comme lui-même suivait Christ, son Seigneur (1 Cor. 4 : 16 ; 11 : 1 ; Phil. 3 : 17 ; 1 Thes. 1 : 6)
; il rappelle maintenant aussi à Timothée sa conduite comme fidèle esclave de Christ. Dans son inlassable service, caractéristique de la vie de l’apôtre, on pouvait voir clairement son but constant. Une foi vivante était son mobile. La foi dont l'apôtre parle ici est la confiance ferme et permanente en notre Dieu et Père dans toutes les circonstances de la vie. Timothée pouvait également constater le support qu'avait l’apôtre. L’amour divin est une chose étrange pour l’homme naturel. Chez Paul ce n’était pas seulement des mots, mais il était lui-même un exemple vivant de cet amour. La patience ne lui faisait pas non plus défaut. Combien souvent elle avait été mise à l’épreuve. Et finalement, Paul évoque ses souffrances. Timothée pouvait se souvenir des tribulations que l’apôtre avait endurées à Antioche, à Iconium et à Lystre. Il était originaire de cette contrée que Paul avait visitée lors de ses deux premiers voyages. Peut-être avait-il même assisté, au moins partiellement, à ces terribles persécutions.
            A ce rappel, Paul ajoute un post-scriptum court mais combien substantiel : « Et tous ceux qui veulent vivre pieusement dans le Christ Jésus seront persécutés » (v. 12). Si les persécutions, de quelque ordre que ce soit, nous sont inconnues, nous pouvons nous demander si nous avons vraiment le désir de mener une vie qui plaît à Dieu. Ne pensons pas uniquement à celles, parfois violentes, subies par les chrétiens. En Galates 4 :
29 nous lisons qu’Ismaël persécutait Isaac. Mais en Genèse 21 : 9 nous constatons que Sara vit rire le fils d’Agar. Le rire, la moquerie sont donc déjà une sorte de persécution.
            Remarquons que tous les chrétiens ne seront pas persécutés, mais seulement ceux qui veulent vivre pieusement. L’emphase est mise sur le « vouloir », sur le désir et la résolution sincère, ainsi que sur le fait de vouloir vivre pieusement « dans le Christ Jésus ». C’est réaliser pratiquement la nouvelle position que possède le croyant dans l’homme glorifié à la droite de Dieu (Eph. 2 : 6-10).
            Le verset 13 reprend le courant de pensées des versets 6-9. Si nous considérons que, dans notre chapitre, il n’est pas question des hommes en général, mais de la chrétienté, l’expression « les hommes méchants et imposteurs » prend une signification toute particulière. Quelle pensée de savoir que de tels hommes iront de mal en pis ! L’influence de Satan se montre évidente dans le fait que les séducteurs sont en même temps séduits. Nous avons là un signe précurseur des temps futurs qui suivront l’enlèvement de l’Assemblée. Alors l’activité du diable dans toute sa puissance aura atteint son plein développement, par toutes sortes de signes et prodiges de mensonge, et par des tromperies d'injustice. Dieu enverra à ceux qui n’auront pas reçu l’amour de la vérité pour être sauvés, une énergie d’erreur pour qu’ils croient au mensonge (2 Thes. 2 : 9-12).

                      Les Saintes Ecritures (v. 14-17) 

            A nouveau l’apôtre dit à son collaborateur : « Mais toi ». Tandis qu’au verset 10, il avait rappelé à Timothée ce qu’il avait pleinement compris, il lui demande maintenant de tenir ferme les choses apprises et de les vivre. Il est plus facile de connaître une chose que de la réaliser pratiquement. Pourtant un croyant ne peut croître spirituellement que s’il a compris une vérité exposée dans la parole de Dieu et la met en pratique par la suite. Timothée était pleinement convaincu des choses qu’il avait apprises, sachant de qui il les avait apprises. L’apôtre Paul lui-même, instrument inspiré de Dieu, avait reçu du Seigneur des communications et les avait fidèlement transmises. Timothée pouvait-il avoir quelque chose de plus sûr ?
            Les « Saintes Lettres », l’Ancien Testament, qu’il connaissait dès son enfance, étaient pour Timothée un autre terrain où il ancrait la ferme conviction de sa foi (v. 15). Le Nouveau Testament était en train de se former. Le message de l’apôtre était en parfaite harmonie avec celui de l’Ancien Testament. Le contenu du Nouveau Testament diffère beaucoup de celui de l’Ancien Testament. Mais dès les premières pages, l’Ancien Testament annonce le salut parfait et éternel de l’homme, que le Seigneur Jésus, Fils de David et Fils de Dieu, a apporté.
            L’épître aux Galates donne un exemple de la manière dont les Ecritures de l’Ancien Testament peuvent rendre sage à salut par la foi qui est dans le Christ Jésus. Par les paroles : « N’écoutez-vous pas la loi ? », Paul leur rappelle l'histoire d'Abraham, Sara et Agar, qui illustrent avec leurs fils Isaac et Ismaël, la différence entre la loi et la grâce (Gal. 4 : 21-31).

            Au verset 16, Paul s’étend sur la valeur et l’importance de l’Ecriture Sainte. A la différence du verset 15 (les Saintes Lettres), il se sert ici d’un autre mot pour « Ecritures » (grec : graphê), qui dans le Nouveau Testament désigne la Parole dans son ensemble. « Toute Ecriture est inspirée de Dieu ». L’expression « inspirée de Dieu » est en grec un seul mot (théopneustos), composé de « Dieu » et de « souffle » (racine « pneuma », souffle d’air, respiration, esprit). Dieu lui-même est l’auteur de toute l’Ecriture Sainte. Deux autres passages nous aident à saisir comment Dieu a inspiré ses paroles à ses serviteurs. En 2 Pierre 1 :
21, où il est question des écritures prophétiques de l’Ancien Testament, nous lisons : « La prophétie n’est jamais venue par la volonté de l’homme, mais de saints hommes de Dieu ont parlé, étant poussés par l’Esprit Saint ». Et Paul décrit en 1 Corinthiens 2 : 13 comment la vérité du Nouveau Testament a été annoncée : «  Nous en parlons, non selon des paroles enseignées par la sagesse humaine, mais selon des paroles enseignées de l’Esprit, communiquant des choses spirituelles par des moyens spirituels ». Nous ne possédons pas de révélation plus détaillée de la nature de l’inspiration divine de l’Ecriture Sainte. Mais les meilleures preuves de l’origine divine de la Bible sont ses effets pratiques sur la vie d’un grand nombre d’hommes, qui par elle, ont obtenu la paix avec Dieu et la vie éternelle.
            Différents passages permettent de conclure que la Personne même du Saint Esprit qui avait opéré dans les auteurs des livres de la Bible, amenait aussi les lecteurs à les reconnaître comme étant la parole de Dieu. La prophétie de Michée est citée par Jérémie au chapitre 19 de son livre, et Daniel considère les écrits de Jérémie comme la parole de Dieu (Dan. 9 : 2). Dans le Nouveau Testament, Paul cite l’évangile de Luc comme « écritures », au même titre que le Deutéronome (1 Tim. 5 : 18), et Pierre de même pour les épîtres de Paul (2 Pier. 3 : 16).

            Beaucoup de personnes de nos jours ne croient plus à l’inspiration textuelle de la Bible. Les uns rejettent complètement son origine divine, estimant qu’elle contient beaucoup de contradictions et de fautes. Pourtant, n’est-il pas remarquable qu’aucun savant n’ait encore réussi à démontrer une faute objective dans la Bible. D’autres personnes sont plus prudentes et estiment que l’inspiration ne concerne que le contenu, et non pas le texte en lui-même. Mais par là, on ôte à la parole de Dieu son autorité et on la rabaisse plus ou moins au rang d’une parole d’homme. La Bible elle-même témoigne ici : « Toute Ecriture est inspirée de Dieu ».
            L’Ecriture Sainte nous a été donnée par Dieu pour notre profit et notre bénédiction.

                  – Son premier effet est de nous enseigner ce qui concerne Dieu lui-même, l’origine et la finalité du monde et de l’existence des hommes ;
                  – Le deuxième effet est de produire la conviction de péché ;

                  – Le troisième est d’exercer une discipline corrective au sein du peuple de Dieu ;
                  – Et le quatrième l’instruction dans la justice de Dieu.

            Le but final est en pratique que « l’homme de Dieu soit accompli et parfaitement préparé pour toute bonne œuvre » (v. 17). Un homme de Dieu, c’est un chrétien qui, dans un fidèle et saint dévouement, vit pour son Dieu. Il veut nous instruire par sa précieuse Parole, pour faire de nous de tels hommes, et pour que nous soyons toujours plus conformes au modèle parfait qui est Christ. Plus haut, il est dit : « préparé pour toute bonne œuvre » (2 : 21). Il ne s’agit pas là seulement des aumônes ou de la bienfaisance, mais de tout acte qui est à la gloire de notre Dieu et Père. Au chapitre 2, nous apprenons que pour réaliser cela, le vase doit être sanctifié, et ici, à la fin du chapitre 3, qu’il doit être rempli de la connaissance de Dieu, pour être parfaitement préparé.

                                                                       D’après A. R. – extrait de « Sondez les Ecritures » (vol. 11)