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L’avenir selon les prophéties de la Bible (8)

 Dieu gouverne-t-il la terre ?
 Dieu confie la domination mondiale aux monarques païens
 L'histoire prophétique de l'Empire romain
 L'Empire romain existe-t-il encore aujourd'hui ?
 Le Seigneur Jésus est-il déjà venu sur les nuées du ciel ?
 Comment l'Empire romain se reconstituera-t-il ?
 Comment cet empire sera-t-il organisé ?
 Quelles seront les frontières de l'Empire romain reconstitué ?
 Quelle sera la religion de cet empire ?
 La dernière guerre de l'Europe occidentale
 Où aura lieu cette bataille ?


L’AVENIR DE L’EUROPE OCCIDENTALE
           

                        Dieu gouverne-t-il la terre ? 

            Lorsque nous considérons de près les Ecritures, nous constatons un phénomène frappant dans les voies de Dieu à l'égard de la terre. Parfois, Dieu se manifeste comme le Seigneur de la terre et prend lui-même la direction de l'histoire du monde en main ; d'autres fois, comme Dieu des cieux, Il se retire pour ainsi dire dans le ciel, et n'exerce ici-bas plus qu'une influence indirecte.
            Dans le jardin d'Eden, Dieu règne sur la terre de façon directe, ce qui n'est plus le cas après la chute. Tout est laissé alors entre les mains de l'homme déchu. La famille de Caïn domine. De la lignée de Seth, il nous est seulement dit qu'elle contribua à la continuation du témoignage et qu'elle exprima sa foi dans les noms donnés à ses fils. Il ne nous est rapporté aucune action de sa part qui trahisse le désir d'exercer une quelconque influence sur cette terre.
            La situation change radicalement après le déluge. Dieu conclut une alliance avec la terre et donne des instructions directes à Noé sur la façon de l'administrer. Mais lorsque l'être humain se corrompt à nouveau, que Noé s'enivre et que les hommes se lèvent massivement pour bâtir Babel en acte de rébellion contre Dieu, Dieu doit les disperser et les diviser en différents peuples ; puis nous l'entendrons appeler Abram à marcher comme un étranger ici-bas, sans exercer d'influence sur le destin du pays où il séjourne.

            Avec Israël, Dieu fait à nouveau valoir ses droits sur la terre. Il donne des instructions détaillées sur la conduite que le peuple doit suivre. Il se fait nommer en Josué 3 : 11 « le Seigneur de toute la terre », et intervient en personne dans la bataille, comme chef du peuple, en Josué 5 : 14.
            En 1 Chroniques 29 : 23, la Parole précise que le trône dressé à Jérusalem est celui de l'Eternel.

            Hélas ! Israël s'éloigne lui aussi de l'Eternel. Dieu doit d'abord faire mener en captivité les dix tribus à cause de leur idolâtrie. Et lorsque non seulement Juda, mais aussi la lignée de David se met à servir les idoles, Dieu doit également les livrer en la main de leurs ennemis pour leur faire goûter la captivité. La gloire de l'Eternel, qui habitait dans le temple entre les chérubins, abandonne Jérusalem, comme Ezéchiel 1 à 11 le décrit. Et puisque le peuple qu'Il avait introduit dans la plus grande intimité avec lui-même et qu'Il avait le plus richement béni s'était éloigné de Lui, Dieu transmet la domination à la nation qui, la toute première, s'était rebellée contre Lui : Babylone. Daniel 9 nous explique tout cela en détail.
            En Daniel 2 : 28, Dieu déclare à Nebucadnetsar qu'il lui « fait savoir... ce qui arrivera à la fin des jours ». Pour cela, Il lui montre en rêve la grande statue.

 

                              Dieu confie la domination mondiale aux monarques païens

            La tête en or de la statue représente Nebucadnetsar lui-même. Celui-ci avait reçu le pouvoir directement du Dieu des cieux (Dan. 2 : 37). Il ne s'agit pas du simple pouvoir que tant de rois avaient déjà possédé avant lui. Il est expressément question dans ces versets d'une domination mondiale. Durant le temps de son règne, comme sous les empires qui lui succéderaient, on ne trouverait sur la terre aucune autre puissance comparable.
            Le second royaume mentionné (et non pas le second roi, voir le verset 39) est inférieur à l'Empire babylonien. Représenté par la poitrine et les bras d'argent, il ne reçoit pas sa puissance directement de Dieu, mais succède simplement à l'Empire babylonien. Ce royaume est nommé au chapitre 5 : 28 : il s'agit de l'Empire médo-perse.
            Le troisième royaume, constitué d'airain, domine sur toute la terre. Son nom nous est également donné en Daniel 8 : 3-7 et 20. Il s'agit de l'Empire mondial macédonien, dont l'étendue a effectivement surpassé de beaucoup celle des royaumes précédents. Alexandre le Grand a régné de la Macédoine jusqu'à l'Indus et au Nil.

            Le quatrième royaume fait l'objet d'une description détaillée qui nous permet d'en saisir le caractère redoutable. Il « sera fort comme le fer. De même que le fer broie et écrase tout, et que le fer brise toutes ces choses, il broiera et brisera » (Dan. 2 : 40). Son nom nous est également révélé dans les Ecritures.

 

                              L'histoire prophétique de l'Empire romain

            Tout lecteur versé dans l'histoire des trois premiers royaumes sera rempli d'admiration devant la précision des prophéties divines données à leur sujet dans les chapitres 8, 10 et 11 de Daniel ; néanmoins nous ne poursuivons pas ici leur étude, afin de mieux nous concentrer sur l'histoire du quatrième empire.
            Ce quatrième royaume est représenté dans la statue de Daniel 2 par des jambes de fer, ainsi que des pieds en partie de fer, en partie d'argile. Ces deux jambes rappellent un peu le double caractère de l'Empire médo-perse, représenté par les deux bras rattachés à la poitrine d'argent, et qui est vu dressé sur un côté en Daniel 7 : 5. Comme son lointain prédécesseur, l'Empire romain présente un caractère bipartite, divisé qu'il est en Empire d'Orient et Empire d'Occident. Par ailleurs, son état évolue : si les jambes sont de fer uniquement, les pieds sont constitués d'un mélange de fer et d'argile. Un élément étranger s'introduit donc ; d'après le verset 43 du chapitre 2, il s'agit d'êtres humains, puisqu'il est dit qu'ils se mêlent à la semence des hommes. Indubitablement, cet argile fait penser aux grandes masses qui déferlèrent du nord de l'Europe, envahirent l'Empire romain aux quatrième et cinquième siècles de notre ère et se fondirent dans les populations locales.
            L'interprétation du songe révèle un détail qui n'est pas mentionné lors de la description de la statue : celle-ci possède des orteils. Dans son état final, le quatrième empire se présentera sous la forme de dix orteils, tout en conservant son unité : les orteils restent attachés aux pieds.

            La statue doit être frappée et broyée par une pierre qui se sera détachée sans mains et qui, après avoir anéanti la statue, deviendra une grande montagne et remplira toute la terre. Le verset 44 déclare que cette pierre représente un royaume établi par le Dieu des cieux, qui ne sera jamais détruit.
            Ces événements se produiront « dans les jours de ces rois ». De quels rois s'agit-il ?

            Cette expression ne peut faire allusion aux rois des trois premiers empires, puisque ceux-ci ont disparu, absorbés par l'Empire romain. Il devra donc exister dans les temps de la fin plusieurs rois qui appartiendront tous à l'Empire romain. Nous avons là une indication claire que les orteils mentionnés dans les versets précédents représentent ces rois. Il n'y a pas en effet d'autre élément de la statue qui puisse remplir cette fonction.
            Daniel 7 nous donne de plus amples détails encore. Ce chapitre décrit les quatre empires mondiaux sous la forme de quatre bêtes, dont la quatrième présente les mêmes traits caractéristiques que le quatrième empire de Daniel 2. « Voici une quatrième bête, effrayante et terrible et extraordinairement puissante, et elle avait de grandes dents de fer : elle dévorait et écrasait ; et ce qui restait, elle le foulait avec ses pieds. Et elle était différente de toutes les bêtes qui étaient avant elle ; et elle avait dix cornes » (Dan. 7 : 7).

            Cette bête sera détruite lorsque l'Ancien des jours, dont le vêtement est « blanc comme la neige, et les cheveux de sa tête, comme de la laine pure » viendra prendre place sur son trône. « Son trône était des flammes de feu ; les roues du trône, un feu brûlant. Un fleuve de feu coulait et sortait de devant lui. Mille milliers le servaient, et des myriades de myriades se tenaient devant lui. Le jugement s'assit, et les livres furent ouverts » (Dan. 7 : 9-10).
            Quelqu'un, semblable à un fils d'homme, s'avancera alors avec les nuées des cieux « jusqu'à l'Ancien des jours », et recevra « la domination, et l'honneur, et la royauté, pour que tous les peuples, les peuplades et les langues, le servissent. Sa domination est une domination éternelle, qui ne passera pas, et son royaume, un royaume qui ne sera pas détruit » (Dan. 7 : 13-14).

            De Matthieu 24 : 30, il ressort clairement qu'il s'agit là du Seigneur Jésus. Il déclare en effet lui-même qu'il viendra sur les nuées du ciel, avec puissance et une grande gloire, pour prendre possession de son royaume. La même prophétie se retrouve en Apocalypse 1 : 7.
            Ces passages nous montrent donc que l'Empire romain sera détruit par le Seigneur Jésus lorsqu'Il reviendra ici-bas sur les nuées du ciel. A ce moment-là, l'Empire romain aura pris une forme complexe comprenant dix parties représentées chacune par un roi.

            Ce que nous avions déjà vu en Daniel 2, nous le trouvons confirmé ici en Daniel 7. La quatrième bête arbore en effet dix cornes, et le verset 24 nous révèle que ces dix cornes préfigurent les rois qui surgiront du royaume.

  

                              L'Empire romain existe-t-il encore aujourd'hui ?

            Telle est la question que doivent se poser de nombreux lecteurs, puisque les livres d'histoire nous enseignent que l'Empire romain s'écroula il y a plus de mille cinq cents ans.
            Bien des commentateurs de la Bible, qui ne s'en tiennent pas exclusivement à la Parole de Dieu et qui ne jugent pas l'histoire en fonction de cette Parole, mais cherchent au contraire une interprétation des prophéties dans les ouvrages d'histoire, ont essayé de trouver un expédient pour résoudre ce problème. Ils suggèrent de voir dans le christianisme, qui aurait été responsable de la chute de l'Empire romain, le royaume éternel qui devait détruire cet empire.
            Mais si nous prenons le temps d'examiner attentivement Daniel 2 et 7, nous constatons que cette explication ne peut être correcte. En Daniel 2, la pierre devient une immense montagne seulement après avoir broyé la statue, alors que le christianisme était parvenu au pouvoir dans l'Empire romain avant sa destruction.

            Nous avons vu en outre que l'argile devait d'abord se trouver mêlée au fer avant que l'empire ne disparaisse. Alors que c'est précisément en envahissant l'empire que les tribus germaniques causèrent sa chute.

 

                              Le Seigneur Jésus est-il déjà venu sur les nuées du ciel ? 

            Qui oserait prétendre que la prophétie de Daniel 7 : 9-14 s'est déjà réalisée ? Le Seigneur Jésus n'est pas encore venu sur les nuées du ciel, puisque d'après Apocalypse 1 : 7, « tout œil le verra » à ce moment-là. Le jugement de Dieu ne s'est pas encore « assis », et les livres n'ont pas encore été ouverts. Et qui voudra soutenir qu'aujourd'hui tout peuple, peuplade ou langue L'honorent et Lui obéissent ?
            Personne n'oserait dire que des régions comme la Russie, l'Asie et l'Afrique lui rendent honneur et obéissance. Qui même le prétendrait de l'Amérique ou de l'Europe occidentale ?
            Pourtant, Daniel 7 : 14 et 27 affirme que toutes les dominations, tous les peuples, toutes les peuplades et toutes les langues Le serviront et Lui seront soumis !

            Il est ainsi clair que les événements décrits dans ces versets sont encore futurs. Il faut donc en conclure que l'Empire romain doit renaître, puisqu'il devra exister lorsque le Seigneur Jésus reviendra sur la terre.

  

                              Comment l'Empire romain se reconstituera-t-il ?

            Les chapitres 1 et 17 de l'Apocalypse parlent également de l'Empire romain. Dans les deux premiers versets du chapitre 13, nous trouvons mentionnées les mêmes bêtes qu'en Daniel 7, mais présentées dans l'ordre inverse. L'Empire romain a absorbé les trois premiers empires. Mais Jean, contemporain du quatrième empire, devait remonter le temps, tandis que pour Daniel, ces événements étaient encore à venir.
            La bête présentée dans ces versets a dix cornes et sept têtes, et sur ses cornes, dix diadèmes. Le diadème est un symbole de la dignité royale. Apocalypse 17 : 12 nous apprend que les dix cornes sont dix rois. Les sept têtes font en premier lieu allusion à la ville de Rome (la ville bâtie sur sept collines), mais aussi aux sept formes de gouvernement que Rome a successivement connues et connaîtra encore. Au moment de la rédaction de l'Apocalypse, la sixième forme était en place, selon le verset 10 du chapitre 17. Par l'histoire profane, nous savons que les six premières formes de gouvernement furent la royauté, le consulat, le décemvirat, le tribunat, la dictature, et l'empire. D'après Apocalypse 13 : 3, l'une de ces formes de gouvernement devait être « comme frappée à mort », mais la plaie mortelle serait finalement guérie. Apocalypse 17 : 8-11 nous montre qu'il s'agit de la Bête qui était, qui n'est pas et qui va monter de l'abîme et aller à la perdition ; la fin du verset 8, ainsi que le verset 10, répètent tous deux que cette Bête était, qu'elle n'est pas, et qu'elle reprendra existence.
            Nous avons dans ces versets la solution de notre énigme. La nation romaine a existé durant un bon millénaire, avant de disparaître ; mais elle resurgira bientôt de l'abîme et s'en ira à la perdition. Actuellement, elle se trouve comme frappée à mort sous sa sixième forme, l'empire ; personne ne pense qu'elle s'en remettra jamais. Pourtant, la plaie mortelle sera guérie et la nation romaine rétablie. Tombée en décadence sous le régime impérial, elle reprendra vie avec cette même forme de gouvernement. En effet, c’est bien la tête frappée à mort qui sera rétablie selon Apocalypse 13 : 3 ; elle est simplement désignée comme une septième tête en Apocalypse 17 : 10. Une huitième forme de gouvernement lui succédera, qui sera aussi la dernière.

 

                              Comment cet empire sera-t-il organisé ?

            Nous avons vu en Daniel 2 et 7, ainsi qu'en Apocalypse 13 et 17, que l'Empire romain sera gouverné par dix rois, représentés par les dix orteils de la statue et les dix cornes de la bête.
            Apocalypse 17 : 12 nous dit que ces dix rois « n'ont pas encore reçu de royaume, mais reçoivent pouvoir comme rois, une heure, avec la Bête ». Dans sa forme ultime, la nation romaine sera donc constituée de dix royaumes, en relation si étroite les uns avec les autres qu'ils formeront en fait un Etat unique et très puissant. Nous lisons au verset 13 : « Ceux-là ont une seule et même pensée, et ils donnent leur puissance et leur pouvoir à la Bête ». Daniel 7 nous donne à ce propos quelques détails complémentaires. D'après le verset 8, il doit se lever un onzième roi, symbolisé comme les autres par une corne. Il renversera trois rois et s'emparera de leur pouvoir. Cette onzième corne possède « des yeux comme des yeux d'hommes, et une bouche proférant de grandes choses ». « Et il proférera des paroles contre le Très-haut, et il consumera les saints des lieux très-hauts, et il pensera changer les saisons et la loi, et elles seront livrées en sa main jusqu'à un temps et des temps et une moitié de temps » (Daniel 7 : 25).
            Le verset 11 nous apprend que la bête sera mise à mort « à cause de la voix des grandes paroles que la corne proférait » ; cette dernière est à nouveau assimilée à l'empire entier au verset 26. Cette onzième corne sera donc la véritable détentrice du pouvoir dans l'Empire romain reconstitué et portera le titre impérial. Apocalypse 17 : 13 ajoute que les autres rois auront une seule et même pensée et lui délégueront leur pouvoir et leur puissance.

 

                              Quelles seront les frontières de l'Empire romain reconstitué ?

            L'Empire romain de l'Antiquité comportait toute l'Europe de l'Ouest, excepté l'Irlande et l'Ecosse. L'Afrique du Nord et la partie occidentale de l'Asie en faisaient également partie. En gros, les frontières de cet empire étaient délimitées par le Rhin, le Danube et l'Euphrate.
            Il n'est bien sûr pas possible d'affirmer que l'empire reconstitué aura des frontières exactement identiques ; il comprendra cependant les mêmes pays que l'ancien empire. L'Allemagne est restée l'Allemagne, même après avoir perdu l'Alsace-Lorraine en 1918. Ainsi, l'Empire romain sera rétabli, quand bien même ses frontières pourraient se trouver quelque peu modifiées. Des pays tels que l'Angleterre, la France, l'Espagne et l'Italie en constitueront le noyau. L'Italie aura la suprématie puisque son chef d'Etat dominera sur cette confédération de nations et portera le titre impérial.
            Ne pouvons-nous pas déjà voir dans l’Union européenne un premier rapprochement entre ces pays ?

 

                              Quelle sera la religion de cet empire ? 

            Vous n'aurez pas manqué de remarquer que ce sont justement les pays dits christianisés de l'Europe qui formeront l'Empire romain. Il est donc très probable que ce dernier portera un vernis religieux, du moins dans les premières années. En Apocalypse 17, nous lisons en effet que la grande prostituée dominera sur la Bête. Or nous avons déjà vu dans le chapitre consacré à l'histoire du christianisme que cette femme représente l'église romaine.
            La Parole de Dieu nous révèle cependant le véritable caractère de l'empire. Elle utilise pour le décrire l'image d'une bête, une créature qui n'a pas de connaissance de Dieu et qui n'a aucune compréhension de ses pensées.
            Apocalypse 17 : 8 déclare que cette Bête va monter de l'abîme et aller à la perdition, et Apocalypse 13 : 2, qu'elle recevra sa puissance du dragon, c'est-à-dire du Diable lui-même (voir Apoc. 12 : 9). « Le Dragon lui donna sa puissance et son trône, et un grand pouvoir ».

            Elle manifestera ouvertement sa haine contre Dieu par ses blasphèmes. « Il lui fut donné une bouche qui proférait des paroles violentes et des blasphèmes... Elle ouvrit sa bouche en blasphèmes contre Dieu, pour blasphémer son nom, son habitation, et ceux qui habitent dans le ciel » (Apoc. 13 : 5, 6).
            Elle rejettera d'elle-même pour finir tout semblant de christianisme et détruira la prostituée qui la dominait (Apoc. 17 : 16). Elle revendiquera l'adoration pour elle-même (Apoc. 13 : 12). Finalement, toutes les forces alliées de l'Europe occidentale se réuniront pour combattre le Seigneur Jésus, lorsqu'Il descendra du ciel pour établir son royaume en gloire (Apoc. 17 : 14).

  

                              La dernière guerre de l'Europe occidentale

               Autrefois, l'Empire romain s'était allié aux chefs religieux de cette terre pour mettre à mort le Seigneur : « Celui-ci est l'héritier ; venez, tuons-le et possédons son héritage  (Matt. 21 : 38).
            Ce jour-là cependant, le Seigneur quittera à nouveau le ciel pour prendre en possession son royaume. Encore une fois, l'Empire romain, secondé par le chef de la religion mondiale, cherchera à Le tuer. Les versets 9 et suivants d'Apocalypse 19 nous décrivent ce combat. Mais cette fois-ci, le Fils de l'homme ne viendra pas comme un agneau mené à la boucherie, mais comme la Parole de Dieu : « Et une épée aiguë à deux tranchants sort de sa bouche, pour
qu'il en frappe les nations ». « Et ses yeux sont une flamme de feu ».
            Les puissantes armées européennes, sous la conduite de leurs chefs pleins de génie, pointeront leurs armes contre lui. Mais « Celui qui habite dans les cieux se rira d'eux, le Seigneur s'en moquera » (Ps. 2 : 4). La Bête et le faux prophète seront capturés et jetés vifs dans l'étang de feu embrasé par le soufre. « Le reste fut tué par l'épée de celui qui montait le cheval, l’épée qui sortait de sa bouche » (Apoc. 19 : 21). Telle sera la fin de l'Europe occidentale christianisée : elle sera anéantie pour avoir voulu une seconde fois mettre à mort le Fils de Dieu.

  
                              Où aura lieu cette bataille ?

            La réponse nous est donnée en Zacharie 14 : « Et j'assemblerai toutes les nations contre Jérusalem, pour le combat... Et l'Eternel sortira et combattra contre ces nations comme au jour où il a combattu au jour de la bataille. Et ses pieds se tiendront, en ce jour-là, sur la montagne des Oliviers, qui est en face de Jérusalem, vers l'orient » (v. 2-4).

 
 

                                                                                 H.L. Heijkoop