LE FEREZ-VOUS ?
« Si j’évangélise, en effet, ce n’est pas pour moi un motif de gloire : car c’est une nécessité qui m’est imposée ; oui, malheur à moi si je n’évangélise pas » (1 Cor. 9 : 16).
« Nous avons été approuvés de Dieu pour que l’évangile nous soit confié » (1 Thes. 2 : 4).
« Fais l’œuvre d’un évangéliste » (2 Tim. 4 : 5).
Pour nous croyants, quelle responsabilité et quel privilège rappellent les versets ci-dessus !
Que les questions suivantes puissent nous sonder comme si elles étaient sorties de la bouche même du Seigneur :
- Quand avez-vous conduit une personne à Christ ?
- Quand, pour la dernière fois, avez-vous parlé à un pécheur de votre Sauveur ?
- Quand, pour la dernière fois, avez-vous donné un dépliant évangélique* qui aurait pu ouvrir les yeux d'un aveugle et sauver une âme de l'enfer ?
Il est plus tard que vous ne le pensez. Lorsque Christ viendra, notre temps de témoignage sera passé pour toujours. Alors nos langues chanteront les louanges du Seigneur. Mais ceux qui ne seront pas sauvés - ceux avec qui nous marchions, avec qui nous parlions lorsque nous étions encore sur la terre - nous ne pourrons plus jamais les avertir du jugement qui vient, ni faire entendre à des hommes mortels la douce histoire de l'amour immortel de Christ.
Resterons-nous silencieux quand Il donne encore la vie et le souffle ?
« L’affaire du roi était pressante... » (1 Sam. 21 : 8)
Oui, l'affaire du roi est pressante... et cela d'autant plus que vous voyez le jour de sa venue approcher ! « Voici, je viens bientôt - rapidement », dit Jésus (Apoc. 22 : 7, 12). Lecteur, êtes-vous prêt pour ce jour ? Le suis-je moi-même ? Paul était prêt, et pouvait dire : « J'ai achevé la course » (2 Tim. 4 : 7). Notre vie est un don du Seigneur, un talent qu'Il nous a confié. L'employons-nous pour sa gloire ?
Si vous ne pouvez présenter le message de l’évangile vous-mêmes, procurez-vous quelques dépliants évangéliques et, avec un esprit de prière, distribuez-les. Ou bien, relevez des noms sur l'annuaire téléphonique et postez vos messages. Jugez un peu ! Une prédication complète, accompagnée par le Saint Esprit, pour la valeur d'un timbre poste. Quel placement pour l'éternité ! Emportez des dépliants partout où vous allez. Laissez-en sur les voitures, dans les rues, sur les comptoirs, dans les magasins. Certains seront perdus. Oui, mais quelques-uns porteront du fruit : « Ma parole ne reviendra pas à moi sans effet » (Es. 55 : 11). Ces messages de l’évangile portent la « puissance de Dieu en salut ». « Jette ton pain sur la face des eaux, car tu le trouveras après bien des jours » (Eccl. 11 : 1).
Récemment, j'ai reçu une lettre d'une dame me parlant d'un tract que je lui avais donné vingt ans auparavant. Elle a été sauvée par ce moyen, et l’a donné ensuite à un jeune homme qui, lui aussi, a été converti à son tour. Cette chrétienne a fait réimprimer le texte du dépliant et a continué ainsi à répandre autour d’elle la semence qui est « la parole de Dieu » (Luc 8 : 11). J'avais tout oublié au sujet de cette dame et de ce feuillet que je lui avais remis. Ne vous laissez pas décourager, jeunes gens, continuez de semer. Le temps de la moisson est proche et votre récompense est certaine !
« Priez sans cesse » (1 Thes. 5 : 16)
Si nous voulons travailler pour le Seigneur, il est essentiel que nous priions beaucoup. Notre Seigneur priait toute une nuit sur le flanc de la montagne (Luc 6 : 12). Dans le jardin de Gethsémané, « étant dans l’angoisse du combat, il priait plus instamment ; et sa sueur devint comme des grumeaux de sang » (Luc 22 : 44). Comme nous savons peu de chose de la prière victorieuse ! « Seigneur, enseigne-nous à prier » (Luc 11 : 1). Ne restez pas dans les généralités lorsque vous parlez avec Dieu. Ni David, ni Daniel, ni Paul ne firent ainsi. Priez avant de sortir pour distribuer des tracts ou des calendriers évangéliques, priez pendant que vous allez de maison en maison ; demandez que le Saint Esprit veuille convaincre de péché et apporter la vie à celui qui est mort. Un instant où l’Esprit agit avec puissance a plus de prix que des heures d'argumentation. Oh, puissions-nous avoir l'ardente ferveur de Paul qui disait : « Connaissant donc combien le Seigneur doit être craint, nous persuadons les hommes... » (2 Cor. 5 : 11).
Quand avons-nous pour la dernière fois « persuadé » une âme d'accepter le Sauveur ? Oserons-nous alléguer que nous n'avons pas de temps pour cette œuvre ? N'oublions jamais que le Seigneur a pris le temps de mourir pour nous. De plus, notre temps, c'est le Sien !
Amis chrétiens, encore une fois : « Il est plus tard que vous ne le pensez ». Nos bonnes occasions passeront bientôt pour toujours. Le message de Jonas, qui n'avait que huit mots, a sauvé Ninive d'une destruction. Que vous donniez seulement quinze feuillets évangéliques par jour et vous atteindrez, dans l'année, cinq mille âmes dans le besoin, par un silencieux mais puissant appel.
Le ferez-vous pour Sa gloire ?