« Beaucoup sont faibles et malades parmi vous… un assez grand nombre dorment. Si nous nous jugions nous-mêmes, nous ne serions pas jugés. Mais quand nous sommes jugés, c’est le Seigneur qui nous discipline, afin que nous ne soyons pas condamnés avec le monde » (1 Cor. 11 : 30-32).

            Comment pourrais-je penser obtenir des preuves suffisantes par un tel examen ? Impossible ! La preuve de la réalité de la vie chrétienne ne doit pas être cherchée en moi-même ; elle se trouve en Christ que Dieu a ressuscité. Et plus le chrétien peut en avoir fini avec le moi et être occupé de Christ, plus grandes seront sa joie et sa sainteté.
            Le chrétien se juge lui-même ; il juge ses habitudes, ses pensées, ses paroles, et ses actes, parce qu’il est un chrétien, non parce qu’il doute de l’être. S’il doute, il n’est pas à même de juger quoi que ce soit. Si le croyant se juge lui-même, c’est parce qu’il connaît et jouit de l’éternelle stabilité de la grâce de Dieu, de la divine efficacité du sang de Jésus, de la puissance absolue de son service d’avocat. Il s’appuie sur l’inaltérable autorité de sa Parole, sur la divine sécurité de la plus faible brebis de Christ. Il s’approprie, par l’enseignement du Saint Esprit, toutes ces réalités d’une valeur inestimable.
            L’idée humaine d’un examen de conscience est fondée sur l’incrédulité. L’idée selon Dieu du jugement de soi-même est fondée sur la confiance.