Combien grande est sa bonté ! et combien grande est sa beauté ! Le froment fera croître les jeunes gens, et le moût, les jeunes filles (Zach. 9 : 17).
La grandeur de la bonté de Dieu et sa beauté doivent nous attirer quand nous lisons l’Ancien Testament. Mais combien plus devrait-il en être ainsi lorsque par grâce nous pouvons discerner, en lisant le Nouveau Testament, cette bonté et cette beauté manifestées dans la Personne de son Fils bien-aimé ! A travers les différentes périodes de l’Ancien Testament, la bonté de Dieu surpasse de loin la douleur causée par la nécessité où il se trouvait d’exercer la discipline sur son peuple constamment rebelle et désobéissant. Dans toutes ces choses, c’était en effet par sa bonté que Dieu cherchait à produire la repentance dans leurs cœurs. Ce n’était que lorsque cette repentance avait effectivement agi en eux qu’ils pouvaient vraiment réaliser « combien grande est sa bonté ». De plus, en apprenant à apprécier sa bonté, ils étaient préparés à discerner combien grande est la beauté de sa gloire.
Aujourd’hui, cette grande bonté a été manifestée d’une manière merveilleuse par le Seigneur Jésus : il est allé volontairement à la croix du Calvaire pour y souffrir pour les péchés, « le Juste pour les injustes » (1 Pier. 3 : 18). Il nous a délivrés de notre culpabilité et de notre esclavage, et nous a bénis « de toute bénédiction spirituelle dans les lieux célestes » (Eph. 1 : 3). Oui, en prenant la place d’un Sauveur souffrant, « son visage était défait plus que celui d’aucun homme » (Es. 52 : 14). Mais, au plus profond de son abaissement et de son humiliation, nous qu’il a sauvés, nous pouvons discerner une beauté d’une valeur infinie : elle attire nos cœurs à Lui et nous plonge dans la reconnaissance et l’adoration.
La manne avait été la nourriture pour Israël dans le désert, et elle nous parle de Christ dans son humilité et dans son abaissement lorsqu’il était sur la terre. Dans sa résurrection, il est le « vieux blé du pays » (Jos. 5 : 12) qui fait croître les jeunes gens ; et en Christ se trouve le moût d’une joie pleine de vie qui communique son merveilleux effet aux jeunes filles. Car Jésus Christ n’est plus sur la croix, mais il est ressuscité en gloire et élevé à la droite du Père.
Puissions-nous estimer à leur vraie valeur sa grande bonté et sa grande beauté !