Le divin Potier
« La parole de l’Eternel vint à moi, disant : …Voici, comme est l’argile dans la main du potier, ainsi êtes-vous dans ma main » (Jér. 18 : 5-6).
Avez-vous déjà vu un potier au travail ? Avez-vous remarqué la similitude avec les soins de notre bon et tendre Père envers nous ?
Il prend d’abord un morceau de terre de la dimension voulue, en le séparant d’un bloc de terre plus important. Il y a eu un moment où, nous aussi, nous avons dû apprendre à marcher avec nos propres jambes. Les décisions de nos parents ne suffisent pas, nous avons à faire nos choix. Avez-vous fait le choix le plus important de votre vie, celui qui décide de l’endroit où vous passerez l’éternité ? Il y a aussi des moments où nous devons accepter un choix du Seigneur et cela voudra peut-être dire que nous devrons nous séparer d’êtres ou de lieux chers à nos cœurs. Mais, faisons-lui confiance, Dieu n’est le débiteur de personne !
Ensuite le potier frappe la terre pour lui donner la forme qu’il veut. Cela peut sembler violent et provoquer des questions. Pourquoi Dieu nous fait-il autant mal ? Pourquoi continue-t-il encore et encore ? Voulez-vous vraiment savoir pourquoi ? Il enlève toutes les bulles d’air qui sont à l’intérieur, car il sait bien, lui, qu’à la cuisson, elles vont éclater et casser l’objet complet. Alors il continue parce qu’il veut un objet parfait, et non un objet fendu ou brisé. Il veut que nous ressemblions complètement au Seigneur Jésus ; il doit nous purifier de ce qui provient du « moi » qui enfle si facilement d’orgueil (voir 1 Cor. 5 : 2), car cela suffit à gâter l’objet complet.
Puis l’artisan lisse avec son doigt toutes les petites imperfections. Oh, ce ne sont pas de gros défauts ! Les hommes ne les remarquent peut-être même pas. Mais quand on met l’objet à la lumière divine, on voit de petites aspérités (des remarques, des habitudes, des pensées…) qui ne devraient pas être là. Alors le potier passe et repasse son doigt jusqu’à ce que tout soit comme il le désire.
L’objet est-il alors fini ? Non. Il paraît fini, mais si on appuie trop fort, s’il se met à pleuvoir… -en un mot, si l’adversité arrive-, il perd sa forme et ne ressemble plus à rien. Le potier a encore du travail : il doit le soumettre une fois, puis deux fois, à une forte chaleur pour le cuire. Dieu nous fait parfois passer par le feu de l’épreuve, mais c’est pour nous faire du bien à la fin (voir Jac. 5 : 11). Puis l’artisan doit le recouvrir d’émail et le faire cuire une dernière fois. Et quand il ressort du four, il brille ; il reflète Celui qui l’a formé, il est prêt à l’emploi.
Extrait des méditations journalières "Le Seigneur est proche" (09/02/2012)
Jésus, doux Maître,
Règne sur moi,
Soumets mon être,
Sois-en le Roi ;
Je suis l'argile,
Toi le potier,
Rends-moi docile,
Ton prisonnier.