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Le sermon sur la montagne (18)

 
 Vous les reconnaîtrez à leurs fruits (Matt. 7 : 15-20) 
 Une confession sans valeur (Matt. 7 : 21-29)
 

Vous les reconnaîtrez à leurs fruits (Matt. 7 : 15-20)
 
                        Les faux prophètes

            « Soyez en garde contre les faux prophètes qui viennent à vous déguisés en brebis, mais qui au-dedans sont des loups ravisseurs » (Matt. 7 : 15).

            Déjà alors, le Seigneur Jésus met ses disciples en garde contre les faux prophètes. Mais cela ne signifie pas qu'ils se soient manifestés à ce moment-là ; la Parole les présente plutôt comme un signe des « derniers jours ». Dans son discours sur le mont des Oliviers, où il mentionne aussi les faux prophètes, le Seigneur parle des temps de la fin (Matt. 24 : 11, 24). Les loups redoutables contre lesquels l'apôtre met en garde les anciens d'Ephèse n'entrèrent dans le troupeau qu'après son départ (Act. 20 : 29). Et l'apôtre Jean parle de faux prophètes dans un temps où les premières déviations de la vérité de l'évangile étaient déjà visibles (1 Jean 4 : 1).
            Le Seigneur indique un signe auquel on peut reconnaître les faux prophètes : ils viennent déguisés en brebis, alors qu'ils sont en réalité des loups ravisseurs. Ils se font passer pour des croyants et quelques-uns le sont peut-être ; mais leur véritable intention se manifeste seulement lorsqu'ils sont entrés dans le troupeau : ils viennent pour voler et disperser (Jean 10 : 12). Par des ruses subtiles, ils réussissent à tromper les enfants de Dieu qui ne veillent pas assez (2 Cor. 11 : 13-15).
            Il y a des faux prophètes qui prétendent apporter de nouvelles « révélations ». Cependant, le fait que toutes ces prétendues révélations des prophètes modernes ne se réalisent pas devrait faire réfléchir. A plusieurs reprises, par exemple, certains chefs de sectes ont indiqué le début de la période de la grande tribulation, l'arrivée de l'Antichrist ou la date de la venue du Seigneur. Dans une fausse espérance, des milliers de personnes ont quitté maison et famille - et ont été amèrement déçues ! La Parole de Dieu ne nous laisse pourtant aucun fondement pour de tels calculs. Nous devons attendre notre Seigneur à tout moment. Mais hélas! de faux prophètes réussissent à induire en erreur d'authentiques enfants de Dieu.

            Le Seigneur Jésus nous avertit : « Soyez en garde contre les faux prophètes ». Dans le domaine spirituel, le meilleur moyen pour distinguer le vrai du faux, ce n'est pas la connaissance exacte du faux, mais celle du vrai ! Le croyant n'a pas besoin d'être capable de réfuter chaque fausse doctrine. Mais lorsqu'il remarque que quelque chose ne glorifie pas son Seigneur et Sauveur, il doit s'en détourner. Pour reconnaître un faux prophète, il faut savoir qu'un vrai prophète parle en étant dans une réelle communion avec Dieu, qu'il s'adresse au cœur et à la conscience des auditeurs, qu'il les amène dans la lumière divine, à une connaissance plus profonde de Dieu lui-même et à une communion plus étroite avec lui. Le service du prophète est caractérisé par le fait qu'il « parle comme oracle de Dieu » (1 Pier. 4 : 11), atteignant le cœur et la conscience des auditeurs et produisant l'édification, l'exhortation et la consolation (1 Cor. 14 : 3).

 
                        Que représentent les fruits ?
 
            « Vous les reconnaîtrez à leurs fruits. Cueille-t-on du raisin sur des épines, ou des figues sur des chardons ? Ainsi tout bon arbre produit de bons fruits, mais l'arbre mauvais produit de mauvais fruits. Un bon arbre ne peut pas produire de mauvais fruits, ni un arbre mauvais produire de bons fruits » (v. 16-18). Pour faire comprendre sa mise en garde contre les faux prophètes, le Seigneur se sert d'une image de la création. Si ceux qui sont familiers avec la nature peuvent souvent reconnaître un arbre de loin, grâce à sa forme et son aspect, tout le monde peut l'identifier au vu de ses fruits. Il en est de même des prophètes.
            Les fruits, ce sont tout d'abord leurs paroles. Dans leur marche et dans leurs actes, de vrais prophètes de Dieu peuvent aussi faillir. Les faux prophètes, quant à eux, se font souvent remarquer par une conduite particulièrement aimable. C'est pourquoi, ici, les fruits ne sont pas particulièrement des œuvres, mais surtout les enseignements qui sont présentés. En entendant ces enseignements, les disciples de Jésus peuvent discerner si ceux qui les apportent sont conduits par l'Esprit de Dieu ou par un mauvais esprit. La Parole de Dieu dit : « Eprouvez les esprits pour voir s'ils sont de Dieu, car beaucoup de faux prophètes sont sortis dans le monde» (1 Jean 4 : 1) et : « Celui qui demeure dans la doctrine, celui-là a le Père et le Fils. Si quelqu'un vient à vous et n'apporte pas cette doctrine, ne le recevez pas dans votre maison et ne le saluez pas » (1 Jean 4 : 1 ; 2 Jean 9 : 10).

            Les épines et les chardons sont, depuis la chute de l'homme, les symboles du sol que Dieu maudit, tandis que la vigne et le figuier sont mentionnés à plusieurs reprises dans l'Ancien Testament comme signes de la bénédiction divine (voir Zach. 3 : 10). Il ne faut pas attendre de ces mauvaises plantes des figues ou des raisins réconfortants. Seul un bon arbre peut produire de bons fruits, un mauvais arbre ne produira que de mauvais fruits.

            Le Seigneur rappelle ici un principe universel : de la qualité de l'arbre dépend la qualité du fruit. « Ainsi tout bon arbre produit de bons fruits, mais l'arbre mauvais produit de mauvais fruits » (v. 17). Pour en souligner le caractère absolu, le Seigneur ajoute qu'il n'y a pas d'exception : « Un bon arbre ne peut pas produire de mauvais fruits, ni un arbre mauvais produire de bons fruits » (v. 18). Mais ce principe de la nature a une portée spirituelle. Dans notre contexte, il s'applique aux faux prophètes contre lesquels le Seigneur a d'emblée averti ses disciples. C'est un critère simple et clair qui doit permettre au disciple du Seigneur de discerner de quelle source proviennent les messages qu'il entend.
 

                        Le jugement de Dieu

            « Tout arbre qui ne produit pas de bon fruit est coupé et jeté au feu »
(v. 19). Jean le baptiseur avait déjà prononcé les mêmes paroles lorsqu'il avertissait le peuple juif de fuir la colère qui vient, les appelant à la repentance (3 : 10). Cette double mise en garde contre le jugement de Dieu souligne le sérieux des paroles du Seigneur Jésus ! Le jugement qui atteindra les faux prophètes correspond à la sainteté et à la justice de Dieu ; mais il doit aussi servir d'avertissement à ceux qui l'entendent afin qu'eux non plus ne soient pas surpris par le jugement éternel.
            Faut-il en conclure que tous les faux prophètes sont perdus, y compris ceux dont le message n'était faux qu'en partie, tandis qu'à plusieurs égards ils s'en sont tenus fermement à la parole de Dieu ? La considération du sceau divin de 2 Timothée 2 : 19 nous vient en aide : « Le Seigneur connaît ceux qui sont à lui, et : Qu'il se retire de l'iniquité, quiconque prononce le nom du Seigneur ».

            Parce que nous sommes des hommes, nous ne pouvons pas toujours discerner avec certitude si celui qui enseigne de fausses doctrines est un enfant de Dieu ou pas. Mais le Seigneur le sait. Il voit le fond du cœur et sait si le mal résulte d'un égarement ou s'il est la preuve que la nouvelle naissance n'a pas eu lieu. C'est le côté divin de ce sceau. Si de tels hommes sont vraiment nés de nouveau, ils ne seront pas éternellement perdus. Leur avenir est décrit en 1Corinthiens 3 : 12-15 : leur œuvre sera consumée, et eux-mêmes seront sauvés, toutefois comme à travers le feu.
            L'autre côté de ce sceau a trait à notre responsabilité en tant qu'hommes confessant le nom du Seigneur. Il requiert de nous que nous nous tenions éloignés de toute iniquité, c'est-à-dire de tout ce qui déplaît à Dieu, et que nous portions pour lui le fruit qui est la manifestation de notre relation avec Lui. Personne ne peut vivre en contradiction avec la volonté de Dieu et se consoler à la pensée qu'il est sauvé. C'est pourquoi, ce paragraphe se termine en répétant : « Ainsi vous les reconnaîtrez à leurs fruits » (v. 20).

 
 
Une confession sans valeur (Matt. 7 : 21-29)
 
                        Fausse et véritable confession
 
            « Ce ne sont pas tous ceux qui me disent : Seigneur, Seigneur, qui entreront dans le royaume des cieux, mais celui qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux » (v. 21).
            Nous parvenons maintenant à la fin du sermon sur la montagne ; et le Seigneur s'adresse d'une façon particulièrement sérieuse à la conscience de ses disciples. Il avait déjà parlé de l'entrée dans le royaume des cieux au chapitre 5 (v. 20), et maintenant il revient à cette question essentielle. Une confession des lèvres n'est pas suffisante pour participer aux bénédictions du royaume, maintenant sur la terre, ou plus tard dans le ciel. Connaître simplement le nom du Seigneur ou prononcer plus ou moins fréquemment ce nom ne suffit pas. Pas plus que la religiosité. Par elle, beaucoup d'âmes ont été trompées et perdues pour l'éternité.

            Notre foi et notre amour pour le Seigneur se montrent en ce que nous gardons sa Parole, et que nous faisons de cœur sa volonté ainsi que celle du Père (voir Jean 14 : 21-23 ; Eph. 6 : 6). Tous ceux qui désirent sincèrement suivre le Seigneur ne pourront que reconnaître leurs défaillances à cet égard. Mais le Seigneur voit ce qui se passe dans nos cœurs et Il y discerne le désir ou non de le servir.

            Il nous est quelquefois difficile d'affirmer de manière certaine si quelqu'un qui confesse le Seigneur est un croyant authentique ou non. Mais le Seigneur Jésus n'est pas seulement le Sauveur des pécheurs, il est également celui qui connaît les cœurs, et il sera un jour le juge infaillible. Il ne regarde pas simplement nos actes, il sonde aussi les motifs de nos cœurs.

            Cela ne signifie pas pour autant que la confession de son nom soit sans importance : « Car du cœur on croit pour la justice, et de la bouche on en fait la déclaration pour le salut » (Rom. 10 : 10). Un disciple fidèle confesse le Seigneur dès que l'occasion se présente. Dans notre passage cependant, il s'agit d'une confession sans foi véritable.

            A plusieurs reprises, le Seigneur avait parlé de Dieu à ses disciples en le désignant comme leur Père (5 : 16, 45...), mais ici, Il l'appelle pour la première fois « mon Père ». Pour les disciples, c'était une grâce d'être placés dans cette relation dont le Seigneur révèlera toute la richesse après l'accomplissement de l'œuvre de la rédemption. Lui, par contre, en tant que Fils de Dieu, était le seul qui connaissait Dieu comme son Père dès l'éternité. Il est et reste éternellement le Fils de son amour ; et Il l'est resté lorsqu'Il est descendu du ciel sur la terre, vivant comme homme dans le plus profond abaissement, pour y révéler Dieu et pour accomplir l'œuvre de la rédemption nécessaire à notre salut.
 

                        Le diable peut-il opérer des miracles ?

            « Plusieurs me diront en ce jour-là : Seigneur, Seigneur, n'avons-nous pas prophétisé en ton nom, et n'avons-nous pas chassé des démons en ton nom, et n'avons-nous pas fait beaucoup de miracles en ton nom ? » (v. 22).
            Le Seigneur Jésus met ici en garde contre des hommes qui mènent une vie religieuse, accomplissant même en son nom des œuvres puissantes, et qui sont pourtant perdus pour l'éternité. Plusieurs auront fait des choses extraordinaires en invoquant son nom, mais seront néanmoins condamnés par le Seigneur à cause de leur iniquité.
            Bien des croyants, lecteurs de la Bible, se demandent comment une telle chose est possible. Des personnes non régénérées, revêtues des habits de la piété, peuvent-elles accomplir des miracles au nom du Seigneur ?
            Le Seigneur avait déjà mentionné l'existence de faux prophètes dans les versets 15-20. Balaam (2 Pier. 2 : 15-16), Saül (1 Sam. 10 : 11) et Caïphe (Jean 11 : 51-52) étaient des prophètes qui n'avaient pas la vie de Dieu. Parmi ses propres disciples, à qui Il avait donné l'autorité de chasser les esprits immondes (Matt. 10 : 1), se trouvait aussi Judas Iscariote ! De même, Matthieu 12 : 27 nous rappelle que certains Juifs chassaient des démons. En Actes 19 : 13-16, il nous est dit que des fils du souverain sacrificateur juif Scéva essayaient d'invoquer le nom du Seigneur Jésus sur ceux qui avaient des esprits malins. Dans ce cas l'esprit ne leur était pas soumis, mais s'opposait à eux. Combien de personnes le diable n'a-t-il pas séduites ! L'apôtre Paul parle de certains hommes comme étant « de faux apôtres, des ouvriers trompeurs, se transformant en apôtres de Christ ; et ce n'est pas étonnant, car Satan lui-même se transforme en ange de lumière : ce n'est donc pas chose étrange si ses ministres aussi se transforment en ministres de justice, desquels la fin sera selon leurs œuvres » (2 Cor. 11 : 13-15).

            Ces choses ne se sont pas limitées à la période du commencement du christianisme. De nos jours également, il existe dans la chrétienté des faux prophètes, des guérisseurs et des personnes qui prétendent faire des miracles « au nom de Christ », et qui pourtant ne sont pas convertis. La source de ces miracles, si toutefois miracle il y a, n'est autre que Satan. Cela devrait rendre les enfants de Dieu très prudents et pondérés dans l'appréciation de phénomènes extraordinaires dans le domaine spirituel ! Toutefois, il ne faudrait pas conclure que tous ceux qui accomplissent des choses sensationnelles sont des inconvertis. Satan peut aussi tromper le cœur d'un croyant.
 

                        Le jugement

            Ceux qui ont accompli des miracles spectaculaires « au nom du Seigneur Jésus », mais qui n'ont pas passé par la conversion, comparaîtront un jour devant leur Juge. Alors sera manifestée leur véritable relation avec le Seigneur.
            « Ce jour-là »
ne se limite pas ici à une seule journée, mais comprend toute la période pendant laquelle Christ, comme le Fils de l'homme, exercera le juste jugement. Dans l'Ancien Testament, il est appelée le jour de l'Eternel (Es. 2 : 11 ; Zach. 14 : 1-9). Le Nouveau Testament montre que « ce jour-là » comprend toute la période allant de la manifestation des croyants devant le tribunal de Christ jusqu'à la fin du règne millénaire :
            Les croyants enlevés lors de la venue du Seigneur seront en « ce jour-là » manifestés devant le Tribunal de Christ (2 Tim. 1 : 12, 18 ; 4 : 8).
            Puis le Seigneur Jésus apparaîtra en « ce jour-là » en gloire sur la terre, au milieu de ses saints (2 Thes. 1 : 10).

            En « ce jour-là », le Seigneur exercera le jugement des vivants sur la terre (Luc 10 : 12). Parmi ceux-là se trouveront aussi de simples professants n'ayant pas la vie de Dieu, et qui recevront alors leur sentence (Matt. 25 : 31-46).

            « Ce jour-là » inclut aussi le règne millénaire de Christ, le règne de justice, avec ses bénédictions et ses joies (Matt. 26 : 29 ; voir Marc 14 : 25).

            Finalement, tous les incrédules recevront en « ce jour-là » leur juste et éternelle condamnation (Matt. 7 : 22).

            « Et alors je leur déclarerai : Je ne vous ai jamais connus ; retirez-vous de moi, vous qui pratiquez l'iniquité » (v. 23).

            « Alors » correspond au moment terrible où ces professants sans vie paraîtront devant le trône de Christ pour recevoir leur condamnation définitive (Apoc. 20 : 11-15).

            Le juge sera le Seigneur Jésus, à qui le Père a donné tout le jugement, « parce qu'il est fils de l'homme » (Jean 5 : 22, 27). Il ne sera plus alors pour l'homme pécheur le Sauveur plein de grâce, mais le Juge assis sur un grand trône blanc.

 

            La sentence sera : « Je ne vous ai jamais connus ». Le Seigneur, qui sait tout, n'ignore rien de ces personnes ni de leurs œuvres, mais il ne peut les reconnaître comme lui appartenant. Peut-être auront-elles souvent prononcé son nom, mais il leur montrera alors qu'elles n'ont pas eu la foi, et par conséquent qu'elles sont sans relation avec lui.
            Ces paroles sont la preuve qu'un croyant authentique ne peut pas perdre son salut, sinon le Seigneur aurait dit à ces personnes : « Certes, il est vrai que je vous ai connus autrefois, mais maintenant, je ne vous connais plus ». Non, il leur dira : « Je ne vous ai jamais connus ». Pour tous ceux qui se sont par la foi réfugiés auprès de lui, il a d'autres paroles, dont la valeur est éternelle : « Je connais les miens et je suis connu des miens » (Jean 10 : 14).

            « Retirez-vous de moi » est le terrible châtiment que le juste juge prononcera. Par leur fausse profession, ils ont simulé une proximité avec Christ. Eux qui dans leur for intérieur se tenaient toujours loin de lui, ils reçoivent maintenant leur châtiment : la destruction éternelle, être pour toujours loin de Dieu et de sa gloire (2 Thes. 1 : 9).

            L'expression « vous qui pratiquez l'iniquité » désigne ici ceux qui sont condamnés pour l'éternité. Ce sont ceux qui ont voulu être sans loi aucune. Pour les Juifs qui écoutaient le Seigneur à ce moment-là, l'iniquité signifiait la transgression et le mépris de la loi du Sinaï. En Hébreux 10 : 17, où il est utilisé conjointement au mot « péché », et dans d'autres passages, le mot « iniquité » revêt un sens plus large ; par exemple, dans l'expression de 1 Jean 3 : 4 : « Le péché est l'iniquité ». Là l'iniquité est l'action de la volonté propre, sans frein, qui s'oppose à la volonté de Dieu, à laquelle tout homme devrait se soumettre (voir Es. 53 : 6). L'iniquité est donc le vrai caractère de tout péché. Dans ce « vous qui pratiquez l'iniquité », il ne faut pas seulement voir les malfaiteurs, mais tous les hommes qui ont refusé de se soumettre à la volonté de Dieu, même si, durant leur vie, ils ont accompli de grandes choses au nom du Seigneur. Sérieux avertissement pour la chrétienté tout entière !

                                                      A. Remmers - article paru dans le « Messager Evangélique » (1995 p. 239-248)

A suivre