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Seize soldats veillaient sur elles



« Si j’avais regardé l’iniquité dans mon cœur, le Seigneur ne m’aurait pas écouté. Cependant Dieu m’a écouté ; il a fait attention à la voix de ma prière »
(Ps. 66 : 18-19).

« Si vous demeurez en moi et que mes paroles demeurent en vous, vous demanderez ce que vous voudrez, et il vous sera fait » (Jean 15 : 7).

« Si nous demandons quelque chose selon sa volonté, il nous écoute ; et si nous savons qu’il nous écoute, quoi que ce soit que nous demandions, nous savons que nous avons les choses que nous lui avons demandées » (1 Jean 5 : 14-15). 

« O toi qui écoutes la prière ! toute chair viendra à toi » (Ps. 65 : 2).

 
            Deux jeunes missionnaires revenaient d’une longue tournée dans les villages païens de Thaïlande où elles avaient semé à pleines mains la précieuse semence de la Parole de Dieu.  Au retour, ayant mal calculé les distances, elles furent surprises par la nuit qui, en Orient, tombe brusquement, sans crépuscule. N’ayant pas d’éclairage à leurs vélos, elles décidèrent de coucher tranquillement à la belle étoile. Elles s’installèrent dans un coin abrité, au flanc d’une colline boisée. Se confiant aux soins de leur Père céleste, elles ne tardèrent pas à s’endormir, vaincues par la fatigue de leur longue randonnée. Le lendemain matin, elles reprirent joyeusement la route et arrivèrent saines et sauves à leur station.
            Quelque temps après, un homme se présenta au dispensaire et leur dit : « Vous ne me reconnaissez pas ? Moi, je vous reconnais bien cependant ». Mais non, elles n’avaient aucun souvenir d’avoir jamais rencontré cet homme. Il raconta alors son histoire : « Vous vous souvenez de cette nuit où vous avez couché dans la forêt ? Et bien, nous étions plusieurs camarades, cachés dans les buissons, ayant la ferme intention de vous voler toutes vos affaires dès que vous seriez endormies. Nous avons attendu un long moment, puis, quand nous nous sommes approchés tout doucement, nous n’avons pas pu arriver jusqu’à vous, parce qu’il y avait des soldats armés qui vous gardaient tout autour…

            « Des soldats ? interrompit la jeune fille, mais ce n’est pas possible, nous n’avions aucun soldat avec nous, je vous le certifie !
            - Mais si, insista
l’homme, nous les avons bien vus, nous les avons même comptés : il y en avait seize en tout – tout un escadron de soldats ! Cela nous a fait peur et nous sommes partis au plus vite ! ».

            Ces servantes de Dieu comprirent alors que le Seigneur avait envoyé ses anges, sous la forme d’hommes armés, pour effrayer les assaillants, et leur cœur en fut rempli de louanges. Plus tard, elles apprirent par leurs amis d’Angleterre que ce même soir jusqu’à une heure tardive, on avait eu une réunion de prière, et que les seize participants avaient été poussés à intercéder tout spécialement pour leur sécurité, au cours de cette journée.

            Ce récit, absolument authentique, nous est parvenu du journal de la Mission intérieure de la Chine quand elle pouvait travailler parmi les Chinois et autres peuples du Sud asiatique. Si incroyable que cela puisse paraître, c’est un fait indéniable que la prière des croyants, surmontant les distances géographiques et tous les obstacles terrestres, exerce une action positive en faveur de ceux qui en sont les objets, et cela, parce qu’il y a un DIEU dans le ciel qui écoute et qui exauce la prière de la foi.

            Sa Parole est remplie de merveilleuses promesses à cet égard ; mais elle expose aussi les conditions à remplir pour les voir s’accomplir en notre faveur. La toute première est évidemment la FOI au Seigneur Jésus comme notre Seigneur et Sauveur car pour pouvoir prier AU NOM DE JESUS, il faut que ce Nom sacré soit inscrit sur toute notre vie, que sa justice soit devenue la nôtre, par la foi en son parfait sacrifice, selon ce qui est écrit :

            « La fervente supplication du juste peut beaucoup » (Jac. 5 : 16).

 
                                                            

                                                                          Paru dans le « Salut  de Dieu » (année 1990)