Voici l’Epoux !
Ne laissons pas Satan placer quoi que ce soit entre notre âme et Christ !
Attention à l’influence sournoise que le monde exerce sur nous…
Occupons dès maintenant notre position céleste, en attendant notre héritage
Veillons, prions, écoutons la Parole de Dieu
L’Epoux va venir !
Nous sommes arrivés aux derniers jours et le moment où le Seigneur viendra enlever les siens est proche. Le temps actuel est si sérieux que je me sens pressé de vous écrire ce mot d'avertissement.
Ne laissons pas Satan placer quoi que ce soit entre notre âme et Christ !
Des hommes pieux, qui discernent les signes des temps, voient s'approcher le moment où l'activité de la grâce cessera. Aussi est-il à propos de nous poser cette question : Où en sommes-nous à cet égard et quelle est notre relation avec Dieu ? Nous avons été arrachés, par la grâce qui brille plus vivement à mesure que la fin s'approche, aux flots de l'athéisme et de l'idolâtrie. Un jugement, plus terrible que celui qui est tombé jadis sur Sodome et sur Gomorrhe, menace maintenant la chrétienté et le monde. La question est de savoir si nous comprenons notre responsabilité et le privilège béni de la position que nous occupons. Notre marche montre-telle que nos yeux sont ouverts ? Croyez-moi, jamais encore dans l'histoire du monde il n'y a eu un temps comme le temps actuel, où Satan s'occupe aussi activement de nous. « Nous n'ignorons pas ses intentions » (2 Cor. 2 : 11), disait l'apôtre Paul, et nous ne devons pas les ignorer non plus. Son dessein permanent est de détourner nos regards de Christ. Il voudrait nous faire abandonner le terrain sur lequel nous sommes, et la vérité elle-même. Mais n’oublions pas que nous ne sommes sur un terrain solide qu’aussi longtemps que Christ est notre tout. C'est le point critique que Satan sait fort bien utiliser pour ses plans destructeurs. Si nous laissons quoi que ce soit se placer entre notre âme et Christ, ce ne sera plus Philadelphie mais Laodicée. Le terrain solide deviendra aussi inconsistant que celui de la profession chrétienne. Toute force sera perdue et nous deviendrons aussi faibles que les autres hommes.
Attention à l’influence sournoise que le monde exerce sur nous…
Parmi nous, il y a des jeunes, récemment convertis, qui viennent d'entrer dans la voie du Seigneur. Ils ne connaissent pas heureusement « les profondeurs de Satan » (Apoc. 2 : 24). Je voudrais les rendre sérieusement attentifs au danger qui les menace, pour qu'ils ne puissent pas alléguer leur « ignorance » si le malheur venait à fondre sur eux. Satan a surtout les yeux sur eux ; son intention est de placer le monde sous l'une de ses quelconques formes entre leurs cœurs et Christ. Tout lui est bon, même des choses en apparence insignifiantes. Il ne commence pas avec ce qui est grossier, ouvertement nuisible ; cela prend de plus en plus de place dans notre cœur, mais ce n'est pourtant que le début du mal. Ce n'est pas par ce qui évident qu'il cherche à nous corrompre, mais par de « petites choses », qui ne choquent ni ne blessent personne ; elles cachent pourtant un poison subtil. L’Ennemi les a habilement choisies pour altérer notre témoignage et nous éloigner de Christ. Vous me demanderez : Quels sont donc ces symptômes inquiétants et où se cachent-ils ? La question même montre bien le caractère du moyen employé : il s’agit pour l’Ennemi de nous endormir.
Frères et sœurs, nous sommes tous en danger d'être « contaminés » par l'esprit de ce monde. Notre habillement, notre comportement, nos conversations, montrent un manque de spiritualité. On se sent alourdi, gêné, et un manque de puissance se fait sentir dans les assemblées. L’apparence de la piété est encore là mais la puissance a été reniée (2 Tim. 3 : 5). Cet état commence à se manifester parmi nous, comme c'est communément le cas dans la chrétienté. Si on se laisse aller avec le monde, on se laissera sûrement glisser sur son terrain. Il ne peut pas en être autrement. Si on se laisse pénétrer par le monde, chers frères et sœurs, la place privilégiée que nous avions prise, au lieu de nous protéger, nous exposera à un jugement plus sévère : il faut choisir entre Christ ou le monde, cela ne peut être Christ et le monde !
Occupons dès maintenant notre position céleste, en attendant notre héritage
La grâce de Dieu nous a fait sortir du monde (Gal. 1 : 4). Nous étions alors encore « ignorants » ; mais Dieu ne nous permettra jamais d’abuser de sa grâce ou de nous comporter avec indifférence dans nos relations, après avoir été séparés du monde.
N'oublions pas que nous occupons la place privilégiée d'hommes dont les yeux ont été « ouverts ». Si d'un côté c’est infiniment précieux, de l’autre « professer » sans avoir de réalité est la position la plus sérieuse dans laquelle un être humain puisse se placer ! C'est être présent au festin des noces sans avoir revêtu la robe de noces. C'est dire : « Seigneur, Seigneur », et ne pas faire ce qu'Il a commandé. C'est dire : « J'y vais, Seigneur », et ne pas y aller (Matt. 21 : 30).
Bien-aimés, si je parle ainsi, c'est que je suis persuadé de choses meilleures pour vous. Il n'y a rien de plus glorieux que la position à laquelle nous avons été appelés dans ces « derniers jours ». Beaucoup d'enfants de Dieu se sont tenus à la brèche et ont veillé jour et nuit depuis vingt siècles, et nous, nous attendons seulement le son de la trompette du vainqueur, pour partir ensemble et entrer dans ce glorieux héritage. D'autres ont travaillé, et nous sommes entrés dans leur travail, et pourtant nous abaissons notre dignité au même niveau que les pauvres vases de terre de ce monde, qui n'attendent que le sceptre de fer du vainqueur pour être réduits en miettes (Ps. 2 : 9).
Veillons, prions, écoutons la Parole de Dieu
Réveillons-nous ! Ne continuons pas à dormir ! Jetons loin de nous nos « idoles » et nos « faux dieux » ! Lavons nos vêtements et montons à Béthel. Là nous découvrirons Dieu, tel que nous ne l'avons pas connu jusqu’ici, même dans nos meilleurs jours. Veillons sur nos paroles, soyons remplis de Christ et de la recherche de ses intérêts. Que nos cœurs ne soient plus occupés, comme c’était si souvent le cas jusqu’à maintenant, de quelque chose en dehors de Lui.
Soyons assidus aux réunions de prières ! Jamais elles n'ont été plus nécessaires qu'aujourd'hui. Ne laissons échapper aucune occasion de « puiser » l'instruction dans sa Parole, qui seule peut nous garder des sentiers du monde. Que notre vie apporte la preuve des trésors recueillis en écoutant une méditation, ou lors de l'étude en commun de la Parole, ou encore, en nous trouvant seul à seul avec le Seigneur.
Si vous désirez avoir une occupation qui se traduise par une récompense de la part de notre Bien-aimé (Héb. 11 : 26), demandez au Seigneur de vous envoyer dans sa vigne. Vous ne le regretterez jamais, ni dans ce monde ni dans l'autre.
Nous appartenons à Christ, et Christ nous appartient. Ne laissons pas ces liens si précieux se distendre. L'épouse serait-elle infidèle à son époux ? Pourquoi se laisser dépouiller, pourquoi accepter de subir un dommage ? Des gousses vides et des fruits amers en seraient la conséquence, et nous laisserions passer, sans l'employer pour Lui, le temps si court mais si riche en promesses de bénédiction. Voudrions-nous empêcher Christ de se réjouir en nous et Lui refuser le fruit du travail de son âme - à Lui qui jadis a été cloué entre deux malfaiteurs sur la croix de Golgotha, donné en spectacle aux hommes et aux anges ? Allons-nous oublier qu'Il s'est livré pour nous et mépriser ce don ? Il aurait pu nous laisser de côté ; il aurait pu régner sur ce monde sans passer par la croix, mais Il ne l'a pas voulu ainsi. Nous qui nous sommes enrichis par ses souffrances et son précieux sang, nous montrerions-nous indulgents pour le monde en le laissant, Lui, de côté ? Impossible ! Le souvenir de ses souffrances et de sa mort doit éveiller de véritables sentiments d’amour pour Lui.
Prenons courage ! « Le Seigneur est plein de grâce et miséricordieux » (Jac. 5 : 11). Il est fidèle ! Recevons sa parole d'exhortation ; elle nous encouragera et réveillera notre énergie spirituelle endormie. Certes, plus tôt le Seigneur viendra, mieux ce sera ! « Que nous ne soyons pas couverts de honte par lui, à sa venue » (1 Jean 2 : 28).
D’après un article paru dans le « Messager évangélique » 1964 p. 164
Vers Jésus élevons les yeux :
Bientôt ce Sauveur glorieux
Redescendra du haut des cieux.
Dans cette bienheureuse attente,
Que notre âme soit vigilante :
Soyons prêts, craignons de dormir.
Chrétiens, le Sauveur va venir.