Sollicitude pour notre frère
Si tu vois le bœuf de ton frère, ou son mouton, égarés, tu ne te cacheras pas de devant eux : tu ne manqueras pas de les ramener à ton frère. Et si ton frère n’est pas près de toi, ou que tu ne le connaisses pas, tu mèneras la bête dans ta maison ; et elle sera chez toi jusqu’à ce que ton frère la cherche, alors tu la lui rendras. Et tu feras de même pour son âne (Deut. 22 : 1-3).
Les versets ci-dessus illustrent la pieuse sollicitude que nous devons avoir pour notre frère, « le frère pour lequel Christ est mort » (1 Cor. 8 : 11).
Si l’un ou l’autre des trois animaux mentionnés s’égare et que quelqu’un le trouve, que doit-il faire ? Le ramener au propriétaire, à son frère. Au lieu de le réprimander pour sa négligence éventuelle, il profitera de cette perte pour lui parler de la part de Christ.
Il est écrit à propos du bœuf qu’il sert à fouler le grain (voir 1 Cor. 9 : 9). Spirituellement parlant, ramener son bœuf à mon frère signifie l’aider à retrouver la nourriture spirituelle dont il a besoin. Si mon frère n’a plus la possibilité de fouler le grain, il ne peut pas obtenir sa nourriture et il sera bientôt sous-alimenté.
Ensuite est mentionné le mouton : les Ecritures montrent que cet animal servait très souvent de sacrifice. C’est un bélier qu’Abraham a offert à la place de son fils (voir Gen. 22). Si un Israélite n’avait pas un mouton ou un agneau, il ne pouvait pas célébrer la Pâque ni apporter une offrande à l’Eternel. De la même façon aujourd’hui, si mon frère perd son appréciation de Christ et de son sacrifice, il sera incapable de rendre culte et d’apporter une offrande à Dieu. Et je suis ainsi exhorté à l’aider à retrouver la valeur du sacrifice de notre Sauveur.
Enfin, il y a l’âne, un animal utilisé pour transporter des charges. Plus d’un chrétien chemine en gémissant sous un lourd fardeau, alors qu’il peut aller à Christ pour trouver du repos (Matt. 11 : 29). Conduisons notre frère au Seigneur de manière qu’il puisse être soulagé de son lourd fardeau !
J. Redekop
Enfants de Dieu, vivons sans cesse
Dans cet amour qui nous unit ;
Il est l’éternelle richesse
De ceux que le Seigneur bénit.