Dix maisons visitées par le Seigneur Jésus
La maison de Simon Pierre (Luc 4 : 38-39)
La belle-mère de Simon était alitée, prise d’une grosse fièvre, image de l’excitation intérieure et de l’inquiétude qui peuvent s’installer dans nos cœurs et dans nos foyers. Le Seigneur veut que nous soyons paisibles, « sans inquiétude » (1 Cor. 7 : 32) et ainsi rendus capables de Le servir comme le fit la belle-mère de Simon.
La maison de Lévi (Luc 5 : 29-39)
Lévi ne reçoit pas seulement le Seigneur dans sa maison, mais il lui fait aussi un grand festin, avec une foule de publicains et d’autres gens. N’avons-nous pas ici un bel exemple de l’hospitalité que nous pouvons exercer ? C’est aussi un service pour le Seigneur.
La maison de Simon le pharisien (Luc 7 : 36-50)
Simon avait invité le Seigneur, mais sans Lui rendre l’accueil attendu : pas d’eau pour rafraîchir ses pieds, pas de baiser en manifestation d’amour, pas d’huile pour sa tête en signe d’honneur. Cet homme laissa ainsi passer l’unique occasion de sa vie. Et nous, donnons-nous au Seigneur dans nos cœurs et dans nos foyers la première place ?
La maison de Jaïrus (Luc 8 : 51-56)
Le Seigneur y donne un ordre important concernant la jeune fille ressuscitée : « il commanda de lui donner à manger » (v. 55). Ce commandement garde toute sa valeur à l’égard de nos enfants, pour que nous leur donnions la nourriture spirituelle, leur présentant les récits de la Parole de Dieu et leur rendant familier Celui qui veut être leur Ami divin.
La maison de Marthe (Luc 10 : 38-42)
Cette maison nous est bien connue, le Seigneur aimait à s’y retirer. Nous ne rappellerons ici que deux points importants : d’une part, on se tenait assis à ses pieds pour L’écouter, d’autre part Marthe s’est laissé instruire ! Ces deux attitudes devraient aussi nous caractériser.
La maison de l'un des principaux sacrificateurs (Luc 14 : 1-14)
Le Seigneur y a été profondément attristé en voyant chacun y chercher la première place. Jouons-nous des coudes pour nous faire valoir et nous élever ? L’hôte lui-même n’avait invité que ceux qui l’invitaient aussi. L’orgueil et l’égoïsme étaient étrangers au Seigneur et leur présence chez les siens Le déshonorent. Combien Il a été désintéressé et humble, s’anéantissant Lui-même !
La maison de Zachée (Luc 19 : 1-10)
Zachée reçoit le Seigneur « avec joie ». Le faisons-nous aussi ? Il ne veut pas être seulement un visiteur occasionnel, mais en toutes choses le centre habituel et le Seigneur dans nos maisons.
Le temple (Luc 19 : 45-46)
Le Seigneur le revendique comme sa maison en prononçant ces paroles solennelles : « Ma maison sera une maison de prière ; mais vous, vous en avez fait une caverne de voleurs » (v. 46). Et nous, comment nous conduisons-nous dans sa maison ; sommes-nous une aide ou une entrave dans l’Assemblée du Dieu vivant ?
Une maison disponible (Luc 22 : 7-13)
Là, dans cette maison, le Seigneur a désiré célébrer la dernière Pâque avec ses disciples. Sommes-nous prêts aussi à mettre la nôtre entièrement à sa disposition ?
La maison du souverain sacrificateur (Luc 22 : 54-71)
C’est la dernière maison où Jésus est entré avant sa mort sur la croix, celle où Il aurait dû être reçu avec tous les honneurs. Pourtant, pour Lui, elle a été la plus terrible ; là, aucune souffrance ne Lui a été épargnée, Il a été traité comme un malfaiteur.
Parmi ces dix maisons, auxquelles la nôtre ressemble-t-elle ? La Parole de Dieu est pleine d’instructions sérieuses. A nous de choisir, de décider ! Quels caractères notre maison manifestera-t-elle ?
Nous terminerons en reportant encore brièvement nos pensées sur la vie de Samuel, « homme de Dieu », car elle est riche d’enseignements dans bien des domaines. Quelle est la première mention de Dieu à son sujet : son service ? sa prière ? Non, la première chose que nous trouvons, c’est l’adoration : « il se prosterna là devant l’Eternel » (1 Sam. 1 : 28). Enfant, il se tenait déjà dans la présence de Dieu ; il était un adorateur dans la compagnie de ses parents. Est-ce là le premier but de l’éducation apportée à nos enfants ? Il est évident qu’ils doivent aller à l’école et avoir une profession, mais le plus important est que nous les élevions pour Dieu et qu’ils deviennent des adorateurs. Même un enfant peut rendre grâces au Seigneur pour l’œuvre qu’Il a accomplie sur la croix du Calvaire. L’adoration a été le premier acte dans la vie de Samuel, mais aussi le dernier : « à Rama… était sa maison… et il bâtit là un autel à l’Eternel » (7 : 17). Sa vie a été ainsi encadrée par l’adoration, et, en fin de compte, c’était bien le fruit de l’éducation de ses parents.
L’évangile de Marc rapporte qu’« on apprit qu’il (Jésus) était à la maison » (2 : 1). D’autres ont-ils remarqué qu’Il est là, chez nous ? Y est-Il chez lui, et y est-Il vraiment le Seigneur ? Si c’est véritablement le cas, alors, et alors seulement, nous éprouverons un vrai bonheur.
D’après E.W. Bremicker