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Confiance, force et victoire en Celui qui nous aime


 N’oublions pas que Dieu « sait de quoi nous sommes formés » et qu’Il « se souvient que nous sommes poussière » (Ps. 103 : 14)
 Dans notre faiblesse, éprouvons les compassions de Dieu et confions-nous en Lui 
 Ecoutons les avertissements et les exhortations de l’Ecriture 
 
           
            Nous connaissons sans doute tous ce dicton : A brebis tondue, Dieu mesure le vent. Chaque enfant de Dieu en a fait maintes fois l’expérience ; les soins du Seigneur l’entourent dans ses épreuves.  Au Psaume 102, le Messie se substitue à son peuple et prend sur Lui ses fautes. La foi des rachetés repose sur la même œuvre. Ils savent qu’ils sont lavés dans le sang de Christ ; ils ont une précieuse assurance pour l’éternité que personne ne peut leur ôter (Jean 10 : 27-28).
            Le Seigneur pardonne (Ps. 130 : 4) et affermit les siens. Son désir, en retour, est qu’ils Le servent et Le louent. David nous invite à n’oublier aucun des bienfaits de Dieu (Ps. 103 : 1-2). Hélas, facilement ingrats et inconséquents, nous serions plutôt portés à  établir une « liste » de ce qui, à notre avis, nous manque ! C’est une forme de faiblesse « spirituelle », dont nous avons besoin d’être délivrés. Sinon nous ressemblons par ces murmures à ceux qui sont « sans Dieu et sans espérance » dans ce monde. Aussi l’apôtre nous appelle à la gratitude (Col. 3 : 15) ; elle est tellement justifiée !
 
 

N’oublions pas que Dieu « sait de quoi nous sommes formés » et qu’Il « se souvient que nous sommes poussière » (Ps. 103 : 14)

            « L’Esprit du Seigneur… m’a oint pour annoncer de bonnes nouvelles aux pauvres… », dit Jésus (Luc 4 : 18). C’est aux pauvres que l’Evangile s’adresse d’abord, à tous ceux qui ont compris qu’ils « se portent mal » et reconnu leur état misérable (Matt.  9 : 12). C’est au milieu d’eux que Jésus se tenait volontiers durant son ministère. Il confie ce message particulier à ceux qu’Il envoie vers Jean le Baptiseur : « Allez, rapportez à Jean ce que vous entendez et voyez : …l’évangile est annoncé aux pauvres » (Matt. 11 : 5). C’est à des bergers demeurant aux champs, insignifiants aux yeux des « nantis » de leur époque, que Dieu fait connaître, en premier lieu, par des anges, le grand sujet de joie qui sera pour tout le peuple : la naissance d’un Sauveur (Luc 2 : 10-11). C’est à des « petits enfants » que le Père a trouvé bon de révéler « les choses magnifiques de Dieu » (Matt. 11 : 25-26 ; 18 : 3). On voit le Seigneur prendre les enfants dans ses bras pour les bénir (Marc 9 : 36). Il a grand soin aussi de ces « petits » qu’Il appelle ses frères (Matt. 25 : 40).

            Que le Seigneur parle au petit « résidu » d’Israël ou à la faible assemblée de Philadelphie, Il montre à leur égard la même tendresse, la même bonté. Il ne leur reproche pas leur faiblesse, Il leur montre seulement de la sympathie !

            Il déclare à son serviteur : « Ne crains point, toi Jacob, vermisseau! et vous, hommes d’Israël ! Moi je t’aiderai, dit l’Eternel, et ton rédempteur, le Saint d’Israël » (Es. 41 : 13-14). Il adresse au faible résidu fidèle des paroles consolantes : « Ne crains pas, petit troupeau, car il a plu à votre Père de vous donner le royaume » (Luc 12 : 32). Et à l’assemblée à Philadelphie, si insignifiante aux yeux des hommes avides de grandeur, Il promet : « Voici, j’ai mis devant toi une porte ouverte que personne ne peut fermer, car tu as peu de force… Je viens bientôt… que personne ne prenne ta couronne » (Apoc. 3 : 8, 11) !

            De tels encouragements sont très précieux pour ceux qui ressentent vraiment leur petitesse. Ils ont l’assurance que le Seigneur pense à chacune de ses brebis. Nous parlons volontiers de notre « faiblesse » ; c’est un sujet fréquemment abordé dans nos prières en assemblée. Avons-nous « mesuré » un peu son étendue et compris que notre état vient d’avoir trop souvent négligé de nous appuyer sur le Seigneur ? Il est à craindre que pour nous disculper de nos errements répétés, nous l’évoquions facilement ! Si nous mesurons à quel point celle-ci s’est accentuée, nous nous sentons pressés de nous « rejeter » entièrement sur le Seigneur. « Viens à mon secours ! », Lui disait une pauvre femme (Matt. 15 : 25). Adressons-nous à Lui, comme elle : Il répondra.

            Les croyants n’échappent en aucun cas aux peines des humains, n’en déplaise à certaines fausses doctrines actuelles. Seuls les « méchants » ne semblent pas être soumis « pour un temps » aux épreuves (Ps. 73 : 5-7, 12) ! Le Psalmiste entre dans le sanctuaire et là, l’Eternel l’instruit, en particulier à ce sujet.

            La faiblesse des chrétiens se manifeste sous diverses formes. Il y a, par exemple, ceux qui se déclarent incapables d’affronter les épreuves ou qui sont incapables de faire face à leurs besoins ; d’autres connaissent de grandes souffrances, impossibles à soulager de façon durable. Et il y a aussi tous les « démunis », très souvent maltraités par un entourage égoïste et méchant ; ce sont les « simples », ceux qui sont doux, les « pauvres », les enfants en général et les orphelins, les veuves. Ils souffrent sous les conséquences du péché qui a tout envahi. Ils sont très souvent méprisés dans ce monde où la force brutale prime le droit (Jér. 23 : 10b) ; mais ils sont les objets de l’amour de Jésus. Il a suivi volontairement un chemin de douleurs pour s’approcher de sa créature et répondre à ses besoins (Es. 53 : 3 ; Act.10 : 38). Tous les « blessés » de la vie ont une place spéciale dans Son cœur (Ps. 138 : 6) ; ils sont les objets continuels de Ses compassions et Il panse lui-même leurs plaies (Ezé. 34 : 16). Demandons au Seigneur de nous aider à Lui ressembler et à apporter les mêmes soins aux « faibles » (Act. 20 : 35 ; Rom. 15 : 1 ; 1Thes. 5 : 14).

            Rappelons encore quelques versets très encourageants du livre des Psaumes. « Il aura compassion du misérable et du pauvre, et il sauvera les âmes des pauvres » (Ps. 72 : 13). « Le malheureux s’abandonne à toi, tu es le secours de l’orphelin » (10 : 14). « Dieu, dans sa demeure sainte, est le père des orphelins et le juge des veuves » (68 : 5). « Faites droit au misérable et à l’orphelin, faites justice à l’affligé et au nécessiteux » (82 : 3). « L’Eternel garde les étrangers ; il affermit l’orphelin et la veuve » (146 : 9). « Eternel ! Tu as exaucé le désir des débonnaires, tu as établi leur cœur ; tu as prêté l’oreille, pour faire droit à l’orphelin et à l’opprimé » (10 : 17). « Les débonnaires mangeront et seront rassasiés » (22 : 26).

            Notons que les « pauvres » représentent souvent le faible résidu d’Israël ; les « étrangers » sont les nations qui restent, au début du millénium, et auxquelles sera prêché l’évangile du royaume.

 

Dans notre faiblesse, éprouvons les compassions de Dieu et confions-nous en Lui
 
                        « Comme un père a compassion de ses fils, l’Eternel a compassion de ceux qui le craignent » (Ps. 103 : 13).

            Considérons un peu les grandes compassions de Dieu, « nouvelles chaque matin » (Lam. 3 : 23). La comparaison faite avec la relation d’un père avec son enfant aide chacun à comprendre celle de Dieu avec « ceux qui Le craignent ». La « crainte de Dieu » qui doit habiter dans le cœur du croyant est mentionnée plusieurs fois dans ce Psaume 103 (v. 11, 13, 17). Ce n’est pas de la frayeur, mais plus nous prenons conscience de la sainteté de Dieu, plus nous avons le désir que notre conduite soit en accord avec cette exhortation : « Soyez saints, car moi je suis saint » (1 Pier. 1 : 16). L’apôtre Pierre invite ceux qui invoquent comme Père, celui qui, sans partialité, juge selon l’œuvre de chacun, à se conduire « avec crainte » pendant le temps de leur séjour sur la terre (1 Pier. 1 : 17).

            Plus nous prendrons conscience de la bonté et de la miséricorde de Dieu, plus se développera en nous ce désir de Lui plaire, accru par le sentiment de notre faiblesse, parfois coupable. Toutefois cette pensée ne doit pas « s’ancrer » en nous au point de nous paralyser. Si elle nous occupe trop, elle nous détournera de la contemplation du Seigneur. Notre âme a besoin d’un aliment, de « toute parole qui sort de la bouche de Dieu » (Matt. 4 : 4). Christ est le « pain de vie » (Jean 6 : 35) dont l’homme est appelé à se nourrir. Ne laissons jamais de côté ce qui nous est proposé par Dieu comme seul vrai aliment de notre âme : sa Parole. Elle est remplie de Lui et c’est une arme puissante pour combattre ! N’entravons pas l’activité bienfaisante du Saint Esprit, afin qu’Il puisse agir en nous. Il se sert beaucoup de la Parole. Prions avec persévérance, dans le privé et en assemblée. La faiblesse et le relâchement spirituel sont directement liés à un manque d’assiduité aux réunions de prière, alors qu’il y a tant de sujets pour « crier » au Seigneur.

            Les faiblesses ressenties par le croyant et les épreuves qu’il traverse sont utiles pour lui : en affaiblissant l’homme, elles lui apprennent à devenir plus dépendant du Seigneur. Une attaque de l’ennemi est souvent permise par Dieu pour nous aider à discerner notre véritable état moral et spirituel. Si l’adversaire atteint  parfois son but, c’est en raison de notre faiblesse. Dieu nous amène alors à nous humilier et à rechercher la force à sa source, c’est-à-dire dans le Seigneur lui-même. Quand le « moi » est totalement « mis de côté », Dieu intervient avec sa puissance et son amour !

                          Du sein de la faiblesse nous regardons en haut….
                          Ranime notre vie, notre foi, notre amour !

            Dieu répond toujours à une telle requête venant d’un cœur qui désire Lui plaire, car Il se plaît à bénir les siens. Il sait de quel puits de perdition Il nous a tirés (Ps. 103 : 14 ; Es. 51 : 1). Il est très encourageant de réaliser que le Seigneur prie pour chacune de ses brebis. Il prie pour moi, pour vous aussi, cher lecteur converti. Aux yeux de Dieu, nous sommes revêtus de la justice de Christ. Quelle parfaite assurance en résulte pour chaque croyant !

            Le Fils dit au Père : « J’ai manifesté ton nom aux hommes… ils ont gardé ta parole… Je fais des demandes pour eux… » (Jean 17 : 6-9). Il avertit Pierre, inconscient du piège dans lequel il était sur le point de se jeter : « Simon, Simon, voici, Satan a demandé à vous avoir pour vous cribler comme le blé ; mais moi, j’ai prié pour toi, afin que ta foi ne défaille pas ; et toi, quand tu seras revenu, fortifie tes frères » (Luc 22 : 31-32). Hélas, Pierre n’écoute pas l’avertissement - il est sûr de lui : il fait une chute grave… Cependant, dans sa miséricorde, le Seigneur le relève (Mich. 7 : 8) et le confirme dans son service (Jean 21 : 15-17). Ainsi finalement l’ennemi qui cherche toujours à nuire aux croyants, échoue souvent.

 

Ecoutons les avertissements et les exhortations de l’Ecriture
 
                        Les « œuvres de la chair »
  
            Notre faiblesse ne provient-elle pas très souvent des œuvres de la chair en nous ? Le Seigneur a averti ses disciples à ce sujet, Pierre en particulier : « Veillez et priez, afin que nous n’entriez pas en tentation ; l’esprit est prompt, mais la chair est faible »(Matt. 26 : 41). Par nos manquements, nos chutes, nos errements, nous apprenons péniblement ceci : « En ma chair, il n’habite point de bien » (Rom. 7 : 18) ! Alors si nous avons affaire à la discipline du Seigneur, nous comprenons qu’Il nous châtie dans son amour.

            Si notre chair est mise à l’épreuve, tout se dérobe sous nos pieds. Nous apprenons, peut- être avec surprise, que nous sommes généralement incapables d’offrir la moindre résistance au Malin ! La Parole nous exhorte à redresser, dans un esprit de douceur, un homme qui s’est laissé surprendre par quelque faute ; elle ajoute aussitôt : « Prenant garde à toi-même, de peur que toi aussi tu ne sois tenté » (Gal. 6 : 1). Cette exhortation est adressée à ceux qui sont « spirituels », c'est-à-dire guidés par le Saint Esprit. Cette précision doit toucher notre cœur et notre conscience. Méritons-nous d’être ainsi qualifiés ?  En tout cas, la Parole « accessible à notre faiblesse » nous sonde  et chacun doit donner une réponse au Seigneur.

 
                        L’exemple de Paul se glorifiant dans « ce qui était sa faiblesse »
 
            Saul de Tarse pouvait dire : « Si quelqu’un d’autre s’imagine pouvoir se confier en la chair, moi davantage », et il énumère toutes les raisons qui le font  parler ainsi (Phil. 3 : 4-6). C’est bien pour cette raison qu’il a dû d’abord tomber à terre sur le chemin de Damas. Une lumière a brillé du ciel, comme un éclair. Il a alors entendu une voix lui dire : « Je suis Jésus que tu persécutes » (Act. 9 : 1- 6). Devenu aveugle, il est conduit dans la ville, où il reste trois jours, sans manger ni boire. Il est sans force mais, fort heureusement, il prie et le Seigneur l’entend. Il lui envoie un des siens, qui se montre tout d’abord très effrayé : il se souvient de l’énergie naturelle de cet homme, jointe à sa férocité naturelle. Mais le Seigneur fortifie Ananias : il entre dans la maison où se trouve celui qui va devenir l’apôtre Paul. Il lui dit alors, avec beaucoup de douceur : « Saul, frère, le Seigneur, Jésus qui t’est apparu dans le chemin… m’a envoyé pour que tu retrouves la vue et que tu sois rempli de l’Esprit Saint » (v. 17). Des écailles tombent alors des yeux de Saul, il retrouve la vue. Il est baptisé, il mange et retrouve des forces… et aussitôt il prêche Jésus (v. 20).

            Paul a appris la faiblesse de sa chair et ne l’oubliera pas. Abaissé dès lors à ses propres yeux, il va devenir un de ces vases que Christ se plaît à remplir. Dieu choisit des choses faibles pour se glorifier par leur moyen. Paul dira : « Quand je suis faible - c’est ici une faiblesse selon Dieu dont il s’agit - alors je suis fort » (2 Cor. 12 : 10) : c’est la force que Dieu donne, la seule qui vaille (1 Cor. 1 : 27). Le Seigneur veille sur lui : il le comble de « dons » pour le bien de l’Eglise, mais Il lui donne une écharde pour la chair afin qu’il ne s’enorgueillisse pas des extraordinaires révélations qu’il a reçues ! Cette écharde l’affaiblit, mais ainsi l’Esprit a toute liberté pour agir en lui. Il dira : « S’il faut se glorifier, je me glorifierai dans ce qui est ma faiblesse » (2 Cor. 11 : 30). Le Seigneur lui avait dit - et Il parle ainsi à chaque croyant : « Ma puissance s’accomplit dans la faiblesse » (2 Cor. 12 : 9). Aussi cet « homme en Christ » peut-il écrire à tous les rachetés du Seigneur : « Soyez mes imitateurs, comme moi aussi je le suis de Christ » (1 Cor. 11 : 1).

 
                        « Celui qui est faible dans la foi »
  
            Il peut y avoir, dans le rassemblement autour du Seigneur dont nous faisons partie, un croyant « faible dans la foi » (Rom.14 : 1). Il a peu de connaissance, il attache de l’importance à certaines pratiques « extérieures » particulières. Ne méprisons pas de telles personnes, ne les critiquons pas. Elles agissent de la sorte « à cause du Seigneur » (v. 6). Qu’elles soient tout au contraire l’objet de soins persévérants. Reconnaissons notre propre faiblesse lors même que nous penserions avoir plus de connaissance - ce qui, au demeurant, nous rend plus responsables ! « Nous devons, nous les forts, porter les infirmités des faibles » (Rom. 15 : 1). Mais là encore, faisons-nous vraiment partie des forts ? Rappelons également cette exhortation de la première épître aux Thessaloniciens : « Venez en aide aux faibles, soyez patients envers tous » (5 : 14).
 

                        « Si nous vivons par l’Esprit, marchons aussi par l’Esprit » Gal. 5 : 25)

             Tout en étant très faible, on peut se montrer capable de « s’enfler d’orgueil ». C’était le cas des Corinthiens et Paul doit leur dire : vous êtes « charnels ». Ils étaient restés de petits enfants en Christ : il fallait leur donner du lait à boire (1 Cor. 3 : 1-2). Que le Seigneur nous garde de chercher à nous complaire à nous-mêmes. Rangeons-nous plutôt volontiers parmi les faibles du troupeau. Apprenons à dire, avec l’apôtre : «  Pour moi, qu’il ne m’arrive pas de me glorifier, sinon en la croix de notre Seigneur Jésus Christ, par laquelle le monde m’est crucifié, et moi au monde » (Gal. 6 : 14). En effet, cette précieuse épître aux Galates déclare que le chrétien est mort. Il est mort à la loi (2 : 19), mort à la chair (5 : 24), et mort au monde et réciproquement. Il y a dans chaque croyant, d’un côté la « nouvelle création », et de l’autre, rien que Dieu reconnaisse (v. 15) ! Qu’Il nous aide à nous en souvenir chaque jour et à le vivre en pratique.

            Les œuvres de Gal. 5 : 19-21 procèdent  de la chair : elle est toujours en nous avec ses redoutables capacités. Mais si nous sommes « du Christ » (v. 24) - et nous espérons que c’est notre cas à tous -, un autre pouvoir demeure en nous, plus grand encore : le Saint Esprit. Il fait vivre le chrétien (v. 25), le fait marcher (v. 16, 25),  s’oppose à la chair. Laissons-Le agir librement (v.17) : Il nous conduira (v. 18) et il amènera à maturité son propre fruit (v. 22).

            Ceux qui sont ainsi du Christ savent que leur chair a été crucifiée au moment de leur conversion. Ils se sont soumis, par la foi, à la sentence de mort portée sur leur nature adamique. Désormais, ils sont appelés à en juger les manifestations : les passions et les convoitises. Oui, chers enfants de Dieu, « si nous vivons par l’Esprit, marchons aussi par l’Esprit » (v. 25). Fortifions-nous dans le Seigneur et la puissance de sa force (Eph. 6 : 10). « Il a souffert lui-même, étant tenté, il est à même de secourir ceux qui sont tentés » (Héb. 2 : 18). Ainsi nous serons « plus que vainqueurs en Celui qui nous aime ».

                                                                                   Ph. L - le 21. 07. 11

 
 
                        Qui jamais nous condamnera, nous, élus pour la vie ?
                        Qui même nous accusera, nous, que Dieu justifie ?
                        Le Fils du Père, mort et ressuscité,
                        Ceint de lumière, dans les cieux est monté.
                        Pour nos faiblesses, nos langueurs,
                        Il intervient lui-même, et nous sommes plus que vainqueurs
                       
En Celui qui nous aime.