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Les offrandes des princes (Nom. 7)

                                                                                          
 Les offrandes apportées de façon harmonieuse de la part de chaque tribu
 D’autres précieux exemples dans la Parole de Dieu
 La composition des offrandes
 L’entrée de Moïse dans le sanctuaire    

                                

            « Et il arriva, le jour où Moïse eut achevé de dresser le tabernacle, et qu’il l’eut oint et sanctifié avec tous ses ustensiles, et l’autel avec tous ses ustensiles, et qu’il les eut oints et sanctifiés, que les princes d’Israël, chefs de leurs maisons de pères, princes des tribus… présentèrent leur offrande. Ils amenèrent leur offrande devant l’Eternel : six chariots couverts et douze bœufs, un chariot pour deux princes, et un bœuf par prince ; et ils les présentèrent devant le tabernacle… Et les princes présentèrent leur offrande pour la dédicace de l’autel, le jour où il fut oint ; les princes présentèrent leur offrande devant l’autel. Et l’Eternel dit à Moïse : ils présenteront, un prince un jour, et un prince l’autre jour, leur offrande pour la dédicace de l’autel » (Nom. 7 : 1-3, 10-11).

 

            Israël assiste à un défilé majestueux qui se déroule selon son ordre de marche. « Et celui qui présenta son offrande le premier jour, fut Nakhshon, fils d’Amminadab, de la tribu de Juda ; et son offrande fut : un plat d’argent du poids de cent trente sicles, un bassin d’argent de soixante-dix sicles, selon le sicle du sanctuaire, tous deux pleins de fleur de farine pétrie à l’huile, pour une offrande de gâteau ; une coupe d’or de dix sicles, pleine d’encens ; un jeune taureau, un bélier, un agneau âgé d’un an, pour l’holocauste ; un bouc, en sacrifice pour le péché ; et, pour le sacrifice de prospérités, deux taureaux, cinq béliers, cinq boucs, cinq agneaux âgés d’un an. Telle fut l’offrande de Nakhshon, fils d’Amminadab » (v. 12 -17). Cette offrande rituelle se répète ensuite jusque dans ses moindres détails, pour chaque prince dont le nom est donné, et cela durant douze jours. Après Juda (12-17), c’est Issacar (v. 18-23), Zabulon (v. 24-29), Ruben (v. 30-35), Siméon (v. 36-41), Gad (v. 42-47), Ephraïm (v. 48-53), Manassé (v. 54-59), Benjamin (v. 60-65), Dan (66-71), Aser (72-77), Nephtali (v. 78-83). Ensuite, un décompte de l’ensemble est établi. La richesse des dons, alors que le peuple se trouve dans le désert, fait ressortir sa générosité à l’égard de son Dieu (v. 84-88 ; Jér. 2 : 2). Au dernier verset, on voit Moïse s’entretenir avec l’Eternel dans la tente d’assignation.

 
 

Les offrandes apportées de façon harmonieuse de la part de chaque tribu

              Pour la construction du tabernacle, tout avait été réglé jusqu’au moindre détail par l’Eternel ; un modèle céleste avait été donné à Moïse. Toutefois, pour certains travaux, par des « offrandes » volontaires, chacun pouvait montrer la réalité de ses affections pour l’Eternel. « Tout homme que son cœur y porta » (Ex. 35 : 21, 26 ; 36 : 2) et « toute femme intelligente » pouvaient participer à l’offrande à l’Eternel (Ex. 35 : 25-26). Ici, les offrandes des princes, présentées au nom de tout Israël, tribu par tribu, étaient également le fruit de cœurs bien disposés, désireux de manifester tout leur amour pour Dieu.

            Ce qu’ils apportent aidera à poursuivre plus aisément chaque traite du chemin vers Canaan souvent semé d’obstacles (Nom. 33). Et leurs offrandes, lors de la dédicace de l’autel, annoncent le thème d’un service que Dieu peut accepter. Il agrée ici absolument tous les dons et tous les sacrifices présentés. L’attitude des princes dans cette circonstance doit être un modèle pour tout « l’Israël de Dieu » (Gal. 6 : 16).

            Le nombre des personnes enregistrées avant le départ variait beaucoup, d’une tribu à l’autre - de 74 600 pour Juda à 32 200 seulement pour Manassé (Nom. 1 : 27, 32). Quelle que soit leur importance, elles devaient donner l’exemple d’un ordre spirituel interne et rendre un bon témoignage, là où Dieu les avait placées dans ce camp de pèlerins. Chaque assemblée, grande ou petite en nombre, a aussi la même responsabilité.

            Il y a toujours, hélas, dans la « chrétienté » des personnes animées de l’orgueil de Coré, remplies de revendications, comme Dathan, Abiram et On (chap. 16). C’étaient des hommes « appelés au conseil ou de renom ». Ils s’élèvent dans leur esprit et cherchent à entraîner après eux le plus grand nombre possible de croyants. En revanche, il y a, grâce à Dieu, des « conducteurs » revêtus des caractères spirituels que l’on découvre dans ce chapitre 7 des Nombres. Dieu les a suscités pour bénir son peuple. Il faut reconnaître, avec joie et gratitude, de tels hommes (1 Cor. 16 : 18).

            Ces princes donnent l’exemple d’une coopération harmonieuse dans l’œuvre du Seigneur ; ils ont reçu du discernement pour comprendre la manière dont ils peuvent plaire à Dieu. Ils ont compris ce qu’ils devaient apporter à l’autel ! Leurs offrandes et leurs nombreux sacrifices intelligents sont autant de « types » des différentes perfections de Christ et des divers aspects de Son œuvre à la croix.

            La spontanéité et l’à-propos avec lesquels ces offrandes sont offertes, ressortent de ces mots : « Et il arriva, le jour Moïse eut achevé de dresser le tabernacle… ». Dieu avait travaillé dans les cœurs afin que les offrandes soient apportées au moment opportun. Les donateurs ont compris la pensée de Dieu et n’ont pas tardé à y répondre. Ne perdons pas de vue que la libéralité fait partie de l’adoration (Héb. 13 : 15-16 ; 1 Cor. 9 : 6-8). Sommes-nous de ceux qui donnent volontairement, joyeusement ?

            Leurs offrandes se complètent admirablement. Le long énoncé de ces dons dans la Parole de Dieu est voulu. Si nous avions été nous-mêmes chargés d’en parler, nous aurions été volontairement beaucoup plus concis, estimant juste d’agir ainsi. Mais le Seigneur n’oublie rien de ce qui est fait pour Lui dans la vie d’un croyant ; tout est soigneusement noté dans les annales divines. Jésus a dit : « Quiconque aura donné à boire seulement un verre d’eau fraîche à l’un de ces petits, en qualité de disciple, en vérité, je vous le dis : il ne perdra pas sa récompense » (Matt. 10 : 42).

 
 

D’autres précieux exemples dans la Parole de Dieu

            Si Dieu a formé dans notre cœur le désir d’être un instrument docile dans Sa main, il en résultera un beau fruit de Sa grâce, à Sa seule gloire. Il veut que nous comprenions, avec tous les saints, ce qu’Il se propose d’opérer par notre moyen, selon son bon plaisir (Phil. 2 : 13). Le Seigneur est toujours prêt à faire connaître ses directions spirituelles à tous ceux qui restent « campés » autour de Lui.  

            On peut admirer, un peu partout dans l’Ecriture, la façon dont Dieu dirige les siens au moment opportun. Citons par exemple les mages qui cherchaient constamment à discerner la pensée divine. Il les a conduits  à ouvrir leurs trésors - de l’or, de l’encens et de la myrrhe - et à les offrir au petit enfant, à Jésus (Matt. 2 : 11). Celui-ci avait choisi de prendre une très humble place, et Dieu veille à ce qu’Il reçoive cet hommage royal. Il est venu chez les siens et ils ne l’ont pas reçu (Jean 1 : 10-11). Alors Dieu fait venir des hommes de l’Orient lointain pour Lui apporter leurs hommages.

            Rappelons aussi les onctions que le Seigneur a reçues de la part de deux femmes. Concernant Marie, Il dira : « Permets-lui d’avoir gardé cela pour le jour de ma mise au tombeau » (Jean 12 : 7). Qui avait conduit cette femme à agir ainsi, juste au moment où la croix était si proche, sinon le Saint Esprit ? Il faut se souvenir aussi du service dévoué d’autres femmes pieuses à l’égard du Seigneur. Pour Lui montrer leur amour, « elles l’assistaient de leurs biens » (Luc 8 : 3), lui le Créateur des mondes, qui « soutient tout par la parole de sa puissance » (Héb. 1 : 3) !

            Pensons encore aux louanges de ces enfants, que Jésus reçoit à point nommé dans le temple. Les pharisiens sont indignés, mais Il leur rappelle cette Ecriture, qui s’accomplit comme tant d’autres : « Par la bouche des petits enfants et des nourrissons, tu as établi ta louange » (Matt. 21 : 15-16).

            Remarquons enfin le zèle de tous ceux qui apportent spontanément des dons aux pieds des apôtres. Ils réalisent une réelle unité de communion par leurs offrandes, car «  une grande grâce était sur eux tous » (Act. 4 : 34 -37 ; Jean 17 : 21). Toutefois, dans les versets suivants, on trouve une « contrefaçon » : celle d’Ananias et de Sapphira. Elle n’a pas échappé à l’apôtre Pierre, éclairé par le Saint Esprit (Act. 5 : 1-4).

            Le témoignage que Dieu confie est extrêmement précieux ; toutefois ce travail d’amour s’accompagne souvent de souffrances (1 Cor. 15 : 58). On se souvient de celles qui ont accompagné les travaux de Paul (1 Thes. 2 : 9 ; 3 : 7- 8). Chers lecteurs chrétiens, cherchons, sous la direction du Seigneur, à faciliter l’œuvre des serviteurs de Dieu, nos frères ; nous pouvons, en particulier, « les accompagner d’une manière digne de Dieu » (3 Jean 6).

            Dieu enseigne comment devenir une « aide » (Rom. 16 : 2 ; 1 Cor. 12 : 28b). C’est certainement l’amour qui a conduit les princes à amener ces chariots pour aider ceux qui, parmi les Lévites, devaient porter des fardeaux encombrants et lourds. On remarquera que ces chariots, ainsi que le tabernacle,  étaient couverts (Nom .7 : 3 ; Ex. 26 : 14), de sorte que pendant les déplacements les choses « saintes » n’étaient pas exposées aux diverses causes de souillure rencontrées au désert.

            Veillons, nous aussi, à ne pas « exposer » inutilement devant les incrédules les trésors dont Dieu nous a confié la garde (Matt. 7 : 6). Préservons-les de toute violation, pendant le voyage à travers un monde impie et corrupteur (Esd. 8 : 28-29).

 
 
La composition des offrandes

                        Les chariots et les bœufs

            Les chariots ne représentent pas, à proprement parler, un élément « spirituel ». Ils représentent toutefois un moyen de contribuer à l’avancement de l’œuvre du Seigneur. Tous les enfants de Dieu ne sont pas appelés aux fonctions des fils de Kehath (Nom. 4 : 2-14), à faire partie de ceux qui « portent à l’épaule » les éléments les plus précieux du culte (v. 4-15). Toutefois chaque racheté doit s’appliquer à remplir fidèlement le petit service que le Seigneur a bien voulu lui confier.

            Les Guershonites (4 : 21-28) et les Merarites (v. 29-33) étaient très utiles à leur place. Ils reçoivent de Moïse, les uns deux et les autres, quatre chariots pour transporter ce qui devait l’être, « en proportion de leur service » (v. 5, 7). Il s’agissait pour les premiers nommés de la partie « textile » du tabernacle. Tous ces rideaux et ces tapis évoquaient par leur texture et leurs couleurs les caractères qui ont brillé en Christ : son humilité, son dévouement, sa séparation du mal et le maintient, en présence des hommes, de sa position devant Dieu. Quant aux  Mérarites, ils devaient porter le plus lourd, c’est-à-dire tout ce qui formait l’armature de la tente d’assignation ; par leur solidité, ces éléments nous parlent d’un enseignement doctrinal fondamental. 

            Le transport du tabernacle dans le désert symbolise pour nous le maintien de la vérité concernant la Personne du Seigneur, figurée par les diverses parties du tabernacle.

            Il y a bien des façons d’aider ! Marc était devenu utile à Paul (2 Tim. 4 : 11). Un autre frère, Tertius, avait écrit une longue épître aux saints à Rome, sous la dictée de ce même apôtre (Rom. 16 : 22). Phoebé, elle aussi, avait été en aide à l’apôtre d’une manière ou d’une autre (Rom. 16 : 2). Gaïus et Philémon l’avaient reçu, tour à tour, dans leur maison (Rom. 16 : 23 ; Phm. 23). Les saints à Philippes lui avaient fait des dons successifs pour subvenir à ses besoins (Phil. 4 : 16-17). Onésiphore avait été pour lui un « rafraîchissement » ; il était allé à sa recherche dans les grandes prisons romaines et il l’avait visité (2 Tim. 1 : 16-17).

            Ces « aides » peuvent souvent se comparer à des « chariots ». Leur rôle n’est-il pas d’alléger la charge de certains de leurs frères ?

            Chaque prince amenait aussi un bœuf, animal de trait qui, dans la Parole, est synonyme d’énergie spirituelle et suppose un travail suivi. Celui qui fournit de tels efforts les accomplit généralement placé avec un autre sous un joug ; il y a alors unité dans l’effort fourni par les deux.

            L’offrande qui suit - au moment de la dédicace de l’autel - est particulièrement importante ; elle est décrite d’ailleurs dans la plus grande partie de ce chapitre 7.

            Nous aussi, nous avons un autel (Héb. 13 : 10) : il s’agit du Calvaire, où un sacrifice plus noble a été offert et où un sang plus précieux a coulé, offert à Dieu par l’Esprit éternel, en notre faveur.

            L’Esprit de Dieu prend plaisir à détailler ce que chaque prince apportait jour après jour, durant douze jours ! On constate qu’il y avait unité dans leurs offrandes mais aussi uniformité. Une pensée importante au point de vue spirituel semble être ainsi présentée : dans l’adoration, les saints doivent tous parler le même langage - sinon il en résultera inévitablement du désordre (1 Cor. 1 : 10).

 
                        Les plats et les bassins d’argent, les coupes d’or
 
            Les premières choses offertes étaient un plat d’argent de cent trente sicles et un bassin d’argent de soixante-dix sicles, « selon le sicle du sanctuaire ». C’est une estimation divine irréfutable ; elle n’a rien de commun avec le sicle « au poids du roi » toujours sujet à caution. Si le poids de ces deux ustensiles est précisé, Dieu n’a pas jugé bon de nous parler de leurs dimensions.

            Ils sont présentés ici devant l’autel, « pleins de fleur de farine pétrie à l’huile, pour une offrande de gâteau » (v. 13). C’est cette offrande qui présente la sainte humanité du Seigneur Jésus ; la fleur de farine, « pétrie à l’huile », rappelle que Christ a été conçu du Saint Esprit. Il est venu sur Marie et la puissance du Très-Haut l’a couverte de son ombre ; « c’est pourquoi celui qui naîtra, saint, sera appelé Fils de Dieu » (Luc 1 : 31, 35). Son origine et son caractère sont absolument uniques. C’était une Personne divine venue en chair : quel grand mystère ! Il était pétri et oint d’huile. Il est ensuite baptisé du Saint Esprit et la Parole ajoute qu’Il était « plein de l’Esprit Saint » (Luc 3 : 21-22 ; 4 : 1).Toute cette offrande de gâteau est un parfum du plus haut prix pour le Père.

            Chacun des princes offre ensuite « une coupe d’or de dix sicles, pleine d’encens » - un encens « composé », de tout à poids égal, un parfum excellent dont Dieu seul devait flairer la bonne odeur, celle de l’excellence de son Bien-aimé (Ex. 30 : 34-37) !

 
                        L’holocauste, le sacrifice pour le péché et le sacrifice de prospérités

             Divers sacrifices suivaient : l’holocauste, le sacrifice pour le péché et le sacrifice de prospérités. Ils présentent différents aspects de l’œuvre de la croix.

            L’holocauste est cité le premier : c’est la part de Dieu dans l’œuvre de Christ (voir Jean 10 : 17 ; Eph. 5 : 2 ; Phil. 2 : 8). Il y avait un « jeune taureau », un « bélier » et un « agneau âgé d’un an » ; ces animaux évoquent respectivement la grandeur de Christ, son dévouement, et ses souffrances (Es. 53). Tout cela devait ensuite fumer lentement sur l’autel d’airain, en odeur agréable à l’Eternel. Le feu du jugement sur la sainte Victime à la croix n’a-t-il pas fait ressortir dans ses moindres détails l’excellence de cette offrande sans défaut (Héb. 9 : 14) ?

            Puis suivait un bouc en sacrifice pour le péché. Cette offrande répond aux besoins du pécheur. C’était une image du règlement de la question du péché à la croix. Christ a été « fait péché pour nous » (2 Cor. 5 : 21) et « abandonné » de Dieu ! Toutefois, la graisse de cet animal devait, elle aussi, fumer sur l’autel, en signe de la satisfaction trouvée par Dieu dans l’obéissance de la victime. Jésus, à cause de nos péchés, a souffert « hors de la porte » (Héb. 13 : 12), et le corps de l’animal était donc brûlé « hors du camp ».

            Enfin, le prince offrait, pour en faire un sacrifice de prospérités, une profusion d’animaux sacrificiels : deux taureaux, cinq béliers, cinq boucs, cinq agneaux âgés d’un an. S’il s’agit de nourriture ou de pain, pour Dieu ou pour ses sacrificateurs, les « figures » sont plus étendues et leurs significations plus diverses. C’est toujours l’œuvre de Christ, mais présentée sous l’aspect de la communion. Ces sacrifices procurent de la joie et de la paix en abondance. Jésus est aussi venu nous introduire dans ces relations de communion avec Dieu. Comme dans les autres sacrifices, la graisse est réservée à Dieu et elle devait fumer sur l’autel. C’est un emblème de l’énergie intérieure, de la volonté qui domine le cœur. Quel privilège d’avoir le même « pain » que Dieu (Nom. 28 : 2), d’être invité à Sa table pour partager ses pensées et sa joie au sujet du Bien-aimé (1 Jean 1 : 3).

            Dans les versets 15 à 17 et les versets parallèles, ce sont uniquement des « mâles » qui sont offerts. Ce n’est pas sans signification : cela dénote une capacité plus élevée dans la compréhension. Les « princes », les mêmes qu’au chapitre 1 : 2, 10, sont des personnes ayant un niveau de spiritualité et de discernement remarquables. Leur façon de répondre à la pensée de Dieu en apporte la preuve. Ils peuvent ainsi « montrer le chemin » à d’autres, ayant eux-mêmes apporté à l’autel les offrandes convenables. Il en est ainsi pour l’adoration dans l’assemblée.

 

L’entrée de Moïse dans le sanctuaire

            Le dernier verset du chapitre 7 livre le secret de la prospérité spirituelle de Moïse : il s’agit de la prière. On le voit sous le poids de ses responsabilités, harcelé par les murmures du peuple, se retirer dans l’ombre et le silence du sanctuaire. Là, il s’entretient avec son Dieu et goûte Sa présence. Il écoute la Voix qui lui parle « de dessus le propitiatoire qui était sur l’arche du témoignage, d’entre les deux chérubins ; et il Lui parlait » - c’est la réalisation de la promesse d’Exode 25 : 21-22. Il va, en quelque sorte, de l’autel au sanctuaire, lui qui a eu le privilège de prendre des mains de tous ces princes toutes ces choses excellentes, dont il a senti la « bonne odeur » pour Dieu, à laquelle il s’est associé (v. 4).
 

             Dieu désire que tous les siens puissent parler avec Lui, avoir communion avec Lui au sujet de son Fils ! C’est un privilège aussi pour l’assemblée d’avoir le cœur rempli de Christ ; mais il est tellement plus précieux encore d’entendre Dieu nous parler et nous faire avancer dans sa connaissance en attendant l’éternité.

 
                                                                            Ph. L - le 13. 07. 11