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 Conséquences de nos fautes

« Ce sont ici les nations que l’Eternel laissa subsister pour éprouver par elles Israël… pour savoir s’ils écouteraient les commandements de l’Eternel, qu’il avait commandés à leurs pères » (Jug 3 : 1-4).

            Dieu a laissé subsister ces nations dans le pays promis à Israël : cela nous fournit une leçon très saisissante et d’une extrême importance. La présence de ces peuples étrangers était pour les fils d’Israël un témoignage permanent de leurs fautes passées ; pourtant, Dieu n’abandonnait pas son peuple. Il laissait plutôt subsister les conséquences de leurs infidélités dans le but de les éprouver, de les tester. Dieu n’efface pas les résultats de nos propres défaillances et des défaillances antérieures, celles de l’histoire de l’Eglise, afin de mettre à l’épreuve la loyauté et l’obéissance des générations suivantes. La présence de ces défaillances est toujours une indication de défaites antérieures, mais c’est aussi une exhortation à une restauration présente.
            Le peuple de Dieu est souvent découragé par les conséquences de sa propre désobéissance. Il en résulte alors ce genre de raisonnement : J’ai déshonoré le Seigneur et je me suis placé dans une situation d’où je ne peux pas sortir ; mes efforts sont inutiles et je ferais mieux d’abandonner. C’est toujours la façon de procéder de Satan ! D’abord, il vous pousse dans les difficultés, puis il vous assure que vous ne pouvez pas vous en dégager ; il vous suggère enfin que cela ne sert plus à rien d’essayer d’agir selon Dieu.
            Ne nous résignons pas à ce qui semble inévitable, car pour la foi il n’y a rien d’inévitable : la puissance infinie de Dieu peut donner la victoire. Il n’existe pas de situations causées par nos fautes et notre désobéissance où nous ne puissions pas compter sur sa puissance pour une nouvelle délivrance. Peut-être nos victoires ne seront-elles pas aussi complètes que ce qu’elles auraient pu être, mais, si nous avons manqué, ne baissons jamais les bras, individuellement ou collectivement. Que le Seigneur nous stimule à cet égard !


                      S. Ridout   - extrait des méditations journalières "Le Seigneur est proche" (08/02/2012)