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« Mon âme attend le Seigneur »

 « Enfants de Dieu » ou « enfants du diable » ?
 « Soyez réconciliés avec Dieu ! » 
 L’enlèvement des croyants
 Il sera trop tard pour croire ! 
 Ne méprisons pas le salut que Dieu offre aujourd’hui 
 Chrétiens, veillons et soyons sobres !
 « Encore très peu de temps, et Celui qui vient viendra, et il ne tardera pas »


« Mon âme attend le Seigneur, plus que les sentinelles n’attendent le matin » (Ps. 130 : 6).
 
            Le Psalmiste attendait que l’Eternel intervienne en sa faveur. Nous sommes souvent, comme lui, disposés à donner à un « délai » un sens négatif. Le temps nous paraît plus long lorsqu’il ne se passe rien. Mais Dieu permet dans notre vie que les temps d’attente soient salutaires. Notre impatience montre bien qu’il nous est difficile de faire simplement confiance à Dieu. Un autre psalmiste, David, exprime ses certitudes à ce sujet : « Et maintenant, qu’est-ce que j’attends, Seigneur ? Mon attente est en toi » (Ps. 39 : 7).
            En effet si Dieu garde le silence, ce n’est que pour un temps. Au moment qu’Il juge convenable, Il montre à ses rachetés l’étendue de sa puissance et de son amour. Jacques nous encourage : «  Prenez donc patience, frères, jusqu’à la venue du Seigneur…  Prenez patience ; affermissez vos cœurs, car la venue du Seigneur est proche » (Jac. 5 : 7-8). Et plus loin, il déclare : « Voici nous disons bienheureux ceux qui endurent l’épreuve avec patience » ; à l’appui de ses paroles, il cite l’exemple de Job et rappelle la fin que le Seigneur lui a accordée. « Le Seigneur est plein de grâce et miséricordieux » (v.11).
            Une attente patiente d’une réponse – ou, mieux encore, de la venue du Seigneur - s’accompagnera toujours de la prière d’intercession. Retenons que la patience est l’une des vertus des forts.
            C’est en particulier de l’attente de la prochaine venue du Seigneur - qui peut prendre fin d’un instant à l’autre - que nous désirons nous entretenir. Ensemble, cherchons à bien saisir ce que cette venue implique : pour les enfants de Dieu, et aussi pour ceux qui, étant encore dans leurs péchés, sont des enfants du diable.
 
 
« Enfants de Dieu » ou « enfants du diable » ?
 
            Prenons garde à ne pas nous créer de « fausses » assurances qui, finalement nous coûteraient très cher. Ce n’est pas l’administration du « baptême chrétien » qui sauve. Chacun doit avoir affaire avec le Seigneur pour avoir dès maintenant une relation vitale avec Lui. Il faut qu’Il soit notre Sauveur personnel. Se réformer, avoir une religion, faire des œuvres ou penser qu’être sincère suffit, sont autant de chemins qui semblent bons, mais ne le sont pas. L’apôtre Jean précise : « Par ceci sont rendus manifestes les enfants de Dieu et les enfants du diable : quiconque ne pratique pas la justice n’est pas de Dieu, et aussi celui qui n’aime pas son frère » (1 Jean 3 : 10).
 
            L’an de grâce 2010 s’achève ; et c’est sans doute avec un œil neuf, remplis d’espoir, que la plupart s’apprêtent à aborder une nouvelle année ! C’est en tout cas la part de ceux qui appartiennent au Seigneur. Lavés dans le sang de l’Agneau de Dieu, ils savent qu’ils ont reçu le pardon de leurs péchés. Ils ont la paix avec Dieu et s’attendent à Lui ; en mainte occasion déjà, ils ont éprouvé Ses soins touchants !
            En revanche, que faut-il penser de ces multitudes de personnes qui sont « dans leurs péchés », et souvent insouciantes. Chacun est pourtant engagé à compter ses jours (Ps. 90 : 12) et à comprendre qu’ils « passent rapides comme des barques de jonc, comme un aigle qui fond sur sa proie » (Job 9 : 26). Si nous restons incrédules, l’Ecriture avertit que c’est aller vers une éternité de malheur. De telles personnes ne cesseront pas d’exister, malgré les espoirs que certains ont placés dans la crémation, pour se dérober au jugement éternel. Ils seront à jamais loin de Dieu - leurs péchés n’ayant pas été ôtés par le parfait sacrifice de Christ. Ils verront de loin les élus, mais un grand gouffre sera fermement établi entre eux (Nom. 24 : 16-17 ; Luc 16 : 26).
 
 
« Soyez réconciliés avec Dieu ! » 
 
            Notre cœur est plein de compassion à votre sujet, lecteurs incroyants. Nous sommes pressés de vous rappeler, s’il est temps encore, cette Ecriture : « Aujourd’hui, si vous entendez sa voix - celle du Sauveur qui nous aime et désire nous sauver - n’endurcissez pas votre cœur » ! (Héb. 3 : 7, 13, 15 ; 4 : 7). « Nous supplions pour Christ : soyez réconciliés avec Dieu ! » (2 Cor. 5 : 20). Il veut que repentants, tous soient sauvés, en acceptant le seul sacrifice de Christ à la croix.
            Si l’Ecriture dit « aujourd’hui », ce n’est pas sans motif. Nous évoquons l’approche d’une nouvelle année de grâce sans savoir si 2011 aura un tel caractère ; elle pourrait être l’année de la colère et du jugement ! Le croyant est averti que « la fin de toutes choses s’est approchée » (1 Pier. 4 : 7). Nous sommes dans ces derniers jours, où des moqueurs se livrent au gré de leurs désirs à la moquerie. Ils disent : « Où est la promesse de sa venue ? Car, depuis que les pères se sont endormis (sont morts), tout demeure dans le même état depuis le commencement de la création » (2 Pier. 3 : 4). Mais leur attitude insolente n’entravera en rien les conseils divins.
            Que de fois nous avons certainement entendu rappeler, au moment d’un ensevelissement par exemple, les promesses divines faites aux Thessaloniciens, comme à tous les croyants. L’un de nos lecteurs est-il peut-être resté sourd à de telles paroles ? Elles sont simplement pour lui comme un « chant agréable », la « belle voix » de « quelqu’un qui joue bien » (Ezé. 33 : 32). Ne réalise-t-il pas que Dieu s’adresse à sa conscience et à son cœur, peut-être pour la dernière fois ?
            Les Thessaloniciens s’étaient « tournés vers Dieu », se détournant des idoles «  pour servir le Dieu vivant et vrai, et pour attendre des cieux son Fils qu’il a ressuscité d’entre les morts, Jésus, qui nous délivre de la colère qui vient » (1 Thes. 1 : 9-10 ; Eph. 5 : 6). Ils vivaient dans l’attente continuelle du Seigneur, mais ils étaient dans la perplexité en pensant à leurs frères déjà « endormis par Jésus ». L’apôtre les rassure et les console par un message très sérieux.
 
 
L’enlèvement des croyants
 
            « Nous les vivants (il s’agit de croyants) qui restons jusqu’à la venue du Seigneur, nous ne devancerons en aucune façon ceux qui sont endormis. Car le Seigneur lui-même, avec un cri de commandement (ou de rassemblement), avec une voix d’archange et avec la trompette de Dieu, descendra du ciel ; et les morts en Christ ressusciteront en premier lieu (il s’agit de leur corps - leur âme est déjà auprès de Dieu) ; puis nous, les vivants qui restons, nous serons enlevés ensemble avec eux dans les nuées, à la rencontre du Seigneur, en l’air : et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur » (1 Thes. 4 : 15-17).
            L'enlèvement des croyants est donc la première partie de la seconde venue de Christ. Tout aura lieu en un « clin d’œil » (1 Cor. 15 : 52). Le Seigneur ne descendra pas sur la terre ; ce sont les saints qui iront à sa rencontre en l’air. Cette scène sera plutôt « privée, secrète ». Les morts en Christ et les rachetés encore vivants sur la terre seront les seuls à entendre Sa voix (Jean10 : 26-28).
            Tout peut avoir lieu avant que vous ayez fini de lire cette ligne ! Chacun est-il prêt à rencontrer son Dieu ? (Amos 4 : 12).
 
 
Il sera trop tard pour croire !
 
            Au moment où l’Epoux viendra ravir son épouse auprès de Lui, il sera trop tard pour se repentir (Matt. 25 : 10). La porte sera dès lors définitivement fermée. Quelle stupeur pour ceux qui auront vécu auprès des croyants ! N’est-il pas tragique d’entendre par anticipation ces cris : « Seigneur, Seigneur ouvre-nous ! » ? La réponse sera terrible : « Je ne vous connais pas » (v. 11-12).
            Très vite, « ceux qui habitent sur la terre » (Apoc. 8 : 13 ; 11 : 10…) recevront une « énergie d’erreur pour croire au mensonge » (2 Thes. 2 : 11) : ils seront disposés à suivre l’Inique, l’Antichrist. Le Saint Esprit, qui présentement « retient » encore le déferlement du mal, aura quitté la terre en même temps que les rachetés.
            Les jugements apocalyptiques se déchaîneront soudain ; ils seront suivis du retour en gloire du Seigneur pour régner (1 Cor 15 : 25-27) accompagné par les siens (2 Thes. 1 : 10). Enfin « le reste des morts », les grands et les petits, comparaîtront devant le grand trône blanc. Des livres seront ouverts et si quelqu’un n’est pas trouvé dans le livre de vie, il est jugé « selon ses œuvres ». Toute bouche sera fermée : il sera jeté dans l’étang de feu, préparé pour Satan et ses anges, mais où tant d’hommes prendront eux aussi place, hélas. C’est la seconde mort, de loin la plus terrible. Si grâce à l’amour de Dieu, il y a pour le croyant une vie éternelle, il y aura aussi une mort éternelle pour celui qui n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu (Apoc. 20 : 12-15 ; Jean 3 : 16-19).
 
 
Ne méprisons pas le salut que Dieu offre aujourd’hui 
 
            Chacun de nous peut voir tous les jours autour de lui s’accomplir ce que dit Victor Hugo : « A chaque fois que l’heure sonne, tout ici-bas nous dit adieu ». L’avenir n’est à personne, ou plutôt l’avenir est à Dieu ! Mais, hélas, beaucoup refusent d’écouter la voix divine. Ils pensent, et même parfois osent demander à ceux qui voudraient les mettre en garde : « Dites-nous des choses douces, voyez des tromperies ; déviez du chemin… ôtez de devant nous le Saint d’Israël » (Es. 30 : 10-11) ! Or, si l’on rejette ainsi la Parole, en se confiant dans la perversité, la rupture arrivera subitement. Dieu brisera comme on brise un vase de potier, sans ménagement (v. 12-14). Jérémie, le prophète, pose à chacun la question : « Que ferez-vous à la fin ? » (Jér. 5 : 31). On ne se moque pas impunément de Dieu (Gal. 6 : 7) ; le moindre iota (la plus petite lettre) ou un seul trait de Sa Parole, tout doit se réaliser. Ne cherchons pas à supprimer ce qui nous gêne dans la Bible et à détourner la pointe de cette épée à deux tranchants (Matt. 5 : 18-20).
            Nous exprimons le vœu que chacun puisse s’associer de cœur à ce cantique :
 
                        Ecoutez tous une bonne nouvelle :
                        C’est pour sauver que Jésus Christ est mort !
                        Qui croit au Fils a la vie éternelle :
                        Notre salut est un don du Dieu fort.
 
                         Pécheurs perdus qui, dans votre misère,
                        Vers un Dieu saint n’osez lever les yeux,
                        Venez à Christ : il révèle le Père,
                        Le Dieu d’amour qui l’envoya des cieux.
 
                        Ah ! recevez cette douce parole
                        Que l’Esprit Saint adresse à votre cœur.
                        C’est Jésus seul qui guérit et console :
                         Accourez tous vers ce divin Sauveur.
 
 
Chrétiens, veillons et soyons sobres !
 
            Nous désirons également nous adresser à nos lecteurs qui ont cru que Jésus Christ est mort pour eux. Ils ne sont donc plus dans leurs péchés et savent qu’ils sont maintenant justifiés par son sang versé à la croix, et sauvés de la colère par Lui (Rom. 5 : 8-9). C’est à eux aussi que l’apôtre s’adresse dans cette épître aux Thessaloniciens : « Mais vous, frères, vous n’êtes pas dans les ténèbres, pour que le jour vous surprenne comme un voleur ; car vous êtes tous fils de la lumière et fils du jour… Ainsi donc, ne dormons pas comme les autres, mais veillons et soyons sobres… ayant revêtu la cuirasse de la foi et de l’amour et, pour casque, l’espérance du salut. Car Dieu ne nous a pas destinés à la colère, mais à la possession du salut par notre Seigneur Jésus Christ… afin que, soit que nous veillions, soit que nous dormions, nous vivions ensemble avec lui » (1 Thes. 5 : 5-10).
            La venue du Seigneur sera une surprise totale pour les incroyants (v. 3), mais dans la pratique la différence entre un croyant et un incrédule est-elle toujours bien nette ? Certains « fils de la lumière » cachent leur lampe sous un boisseau (les affaires de la vie), ou sous le lit (symbole de la paresse). Ils dorment au lieu d’être dans l’attente d’un retour ardemment désiré ; la parabole de Matthieu 25 précise que les vierges « s’assoupirent toutes et s’endormirent » (v. 5) ! Or la somnolence spirituelle est un état qui ressemble à celui de la mort. A quoi est-elle due ? Habituellement à un manque de sobriété. On se laisse enivrer avec les vains bonheurs de ce monde infidèle ; il invite chacun à se « défoncer » avec diverses drogues - une pratique de plus en plus courante autour de nous et qui risque fort d’entraîner des croyants qui cherchent à faire des « expériences ». Chacun cherche à « se défouler », sous prétexte qu’une coupure, un changement s’avèrent indispensables. On abuse de ce qui se mange et se boit ; on dépasse de loin les vrais besoins (Luc 12 : 45-46). Les fêtes même religieuses sont autant d’occasions pour toutes sortes de dérives.
            Si un enfant de Dieu se laisse aller à un tel comportement, peut-il plaire au Seigneur, à Celui auquel pourtant il appartient entièrement (2 Cor. 5 ; 15) ? Il est bien loin de suivre les traces de Jésus dans « les jours de sa chair » (Héb. 5 : 7).
            Ne devrions-nous pas, comme l’expriment les strophes suivantes, confesser notre sommeil spirituel et demander au Seigneur de nous réveiller pour L’attendre ?
 
                        Préoccupés des choses de la terre,
                        Nous avons tous oublié tant de fois
                        La chose, ô Christ qui seule est nécessaire,
                        D’être à tes pieds et d’écouter ta voix !
                        Mais à nos cœurs, ton Esprit fait entendre
                        Que tu reviens des cieux, céleste Epoux !
                        Avec ferveur, nous désirons t’attendre :
                        Réveille-nous, Seigneur, réveille-nous !
 
                        Hélas, caché dans une aride terre,
                        Plus d’un talent n’a rien produit !
                        Autour de nous, notre faible lumière
                        N’a pas brillé pour éclairer la nuit.
                        Oh ! puissions-nous pendant la dernière heure,
                        Porter du fruit pour toi, travailler tous
                        Jusqu’au moment d’entrer dans ta demeure.
                        Réveille-nous, Seigneur, réveille-nous.
 
 
« Encore très peu de temps, et Celui qui vient viendra, et il ne tardera pas » (Héb. 10 : 37)
 
            « Très peu de temps » ! On retrouve une pensée semblable dans la première épitre aux Corinthiens : « Le temps est court (ou : difficile) » (7 : 29). Il convient à ceux qui achètent, de le faire comme s’ils ne possédaient pas, à ceux qui usent du monde, de montrer qu’ils n’en usent pas à leur gré. « La figure de ce monde passe » (v. 30-31) ! L’exemple qu’un apôtre comme Paul donnait par sa conduite donnait beaucoup de force à son enseignement : « ce que vous avez appris, reçu, entendu, vu en moi, faites-le », dit-il aux Philippiens (4 : 9).
            On peut être, hélas, tout à fait assoupi à l’égard des intérêts de Dieu et peu préoccupé de répondre à Ses droits à notre égard, et cependant être bien réveillé pour maintenir nos « intérêts » ici-bas. Peut-on alors désirer vraiment le prompt retour du Seigneur ? Chacun, en l’attendant, a reçu un ouvrage à accomplir pour Lui. Nous ignorons l’heure de sa venue. Veillons et prions dans une véritable attente, pour ne pas être surpris quand Il viendra  (Marc 13 : 33-37). Il vaut sans doute la peine de se poser souvent cette question : Que pense le Seigneur de ce je suis occupé à faire, de mes paroles - ou encore de mes pensées - Lui qui lit dans le secret de mon cœur ?
 
             
            Chrétiens, chaque jour nous rapproche du moment où nous verrons Celui qui nous a aimés et s’est livré lui-même pour nous (Gal. 2 : 20). Peut-être avant même que cette année s’achève, se lèvera pour nous l’aurore du jour éternel, d’un « matin sans nuages » !
            Soyons prêts, affermissons nos cœurs. Bientôt le temps du service sera passé. « Ainsi, mes frères bien-aimés, soyez fermes, inébranlables, abondant toujours dans l’œuvre du Seigneur » (1 Cor. 15 : 58).
            Et pour tous ceux qui n’ont pas cru, « c’est maintenant le temps favorable ; voici, c’est maintenant le jour du salut » (2 Cor. 6 : 2). Ne négligeons aucune occasion de parler du Seigneur à toute personne encore loin de Lui !
 
            Avec tous nos lecteurs, nous aimerions tant pouvoir dire de tout notre cœur :
 
                        Seigneur Jésus, nous aimons à t’attendre,
                        En haut vers Toi nous élevons les yeux
                        O Rédempteur ! Lève-toi, viens nous prendre,
                        Et nous ravir avec toi dans les cieux.
 
 
                                                                                 Ph.L  le 22.12.10