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Aperçu des 66 livres de la Bible (7)

DANIEL
OSEE
JOËL
AMOS


DANIEL
 
Béni soit le nom de Dieu, d’éternité en éternité ! car la sagesse et la puissance sont à lui, et c’est lui qui change les temps et les saisons, qui dépose les rois et établit les rois, qui donne la sagesse aux sages et la connaissance à ceux qui connaissent l’intelligence ; c’est lui qui révèle les choses profondes et secrètes (Daniel 2 : 20-22).
          
              
Daniel - son nom signifie « Dieu est mon juge » - a prophétisé durant la captivité d’Israël. Il s’est acquis une place d’honneur et de respect parmi les gens des nations en raison de sa foi véritable, simple et solide dans le Dieu vivant. Sa vie est marquée par une piété continuelle, une conduite sage et circonspecte, ainsi qu’un attachement à la vérité, sans compromission.
            Des sujets historiques d’un grand intérêt nous sont relatés jusqu’à la fin du chapitre 6. Nous apprenons à mieux connaître le caractère de l’Empire babylonien et celui de l’empire des Mèdes et des Perses. Nous constatons également les soins de Dieu envers le résidu pieux d’Israël vivant au milieu d’autres nations. Ces récits historiques revêtent un caractère prophétique, en présentant des événements qui se dérouleront dans le futur.
            Du chapitre 7 à la fin du livre, le sujet est celui de visions prophétiques particulières données à Daniel. Ces visions concernent les grands empires du monde, ainsi que la relation d’Israël avec ces empires et le triomphe futur du Seigneur de gloire sur toutes les nations en faveur d’Israël.
            Cet excellent livre nous enseigne que la prophétie n’est bien comprise qu’en marchant pieusement et fidèlement. Dieu attend des siens qu’ils s’intéressent sérieusement à ses révélations prophétiques !
 
 
OSEE
 
Israël, reviens à l’Eternel, ton Dieu, car tu es tombé par ton iniquité. Prenez avec vous des paroles, et revenez à l’Eternel ; dites-lui : Pardonne toute iniquité, et accepte ce qui est bon, et nous te rendrons les sacrifices de nos lèvres (Osée 14 : 1-2).
 
            Osée - le nom signifie « délivrance » - est une prophétie donnée sous les règnes de plusieurs rois de Juda et se terminant sous Ezéchias. Son premier chapitre évoque brièvement comment Dieu agit avec Juda et Israël ; Dans ce livre, Israël est appelé « Éphraïm », car c’est cette tribu qui a entraîné Israël à se rebeller. Dieu rappelle tour à tour l’infidélité de chacun, et le fait qu’ils ont été réduits au même rang que celui des nations : « Vous n’êtes pas mon peuple ». Il démontre, toutefois, sa grâce souveraine en les rétablissant comme des « fils du Dieu vivant ». Juda et Israël seront tous deux réunis sous un Chef.
            Le développement du livre concerne surtout Israël (ou Ephraïm). Il s’agit d’un exposé énergique et cinglant de la corruption avilissante des dix tribus. Juda n’est mentionné qu’en passant.
            Le dernier chapitre, cependant, démontre admirablement que Dieu est la ressource et le remède pour la condition de ruine d’Ephraïm. En fait, nous connaissons Dieu dans la personne bénie de son Fils, bien que d’une manière voilée et bien moins claire que dans le Nouveau Testament. Le chapitre enjoint tendrement à Ephraïm de retourner au Seigneur Dieu, et cet appel produit d’heureux résultats.
            Combien ce livre nous est nécessaire, non seulement pour mettre en garde contre un cœur qui s’éloigne de Dieu, mais aussi pour indiquer comment revenir à Dieu.
 
 
JOËL
 
Et l’Eternel fait entendre sa voix devant son armée, car son camp est très grand, car l’exécuteur de sa parole est puissant ; parce que le jour de l’Eternel est grand et fort terrible ; et qui peut le supporter ? (Joël 2 : 11).
          
              
Joël  - le nom signifie « l’Eternel est Dieu » - ne donne aucune indication sur le temps de sa prophétie. Le thème du livre est le « jour de l’Eternel » avec ses grands et douloureux jugements. Une invasion dévastatrice d’insectes avait provoqué la famine en Israël, et Joël utilise le récit de cette dévastation pour illustrer de façon frappante l’invasion d’Israël dans les derniers jours par le roi qui vient du nord avec ses armées. Bien que fières, féroces et impies, ces armées sont malgré tout le moyen employé par Dieu pour punir son peuple Israël. Elles couvriront le pays comme un fourmillement d’insectes parasites, mais elles pousseront Israël à plier les genoux devant Dieu. Et quand Israël aura agi ainsi, l’Eternel lui-même jugera les nations impitoyablement et délivrera les enfants de Juda et d’Israël.
            Les signes et les prodiges mentionnés auront lieu avant la venue du jour de l’Éternel (2 : 30-31). Il s’agit des trois premières années et demie de la « semaine » de Daniel, avant la « grande tribulation » qui commence donc au milieu de cette semaine de sept années. Les versets précédents (v. 28-29) enseignent que Dieu répandra son Esprit après cela,c’est-à-dire durant le millénium de bénédiction. La citation de Pierre à ce sujet (Act. 2 : 16-21) ne suggère pas que ces choses se réaliseront complètement à cette époque ; il en fait simplement une application pour le temps actuel. Le livre de Joël illustre l’avertissement très sérieux que ceux qui sèment le vent récoltent la tempête.
 
 
AMOS
 
En ce jour-là, je relèverai le tabernacle de David, qui est tombé, et je fermerai ses brèches, et je relèverai ses ruines, et je le bâtirai comme aux jours d’autrefois (Amos 9 : 11).
            Amos – ce nom signifie « accabler » - a reçu sa prophétie aux jours d’Ozias, qui régna en Juda au temps où Jéroboam, fils de Joas, régnait en Israël, et « deux ans avant le tremblement de terre » qui de toute évidence produisit une très forte impression. Il est probable que la prophétie a précédé le tremblement de terre, ce qui lui donne une importance solennelle.
            Le livre est impressionnant par sa condamnation méthodique et résolue du mal, spécialement en Israël, et par les jugements que Dieu exerce avec mesure par la suite. Amos présente le mal d’une manière objective et selon un contexte judiciaire, plutôt que dans une attitude embrasée par la colère. Le châtiment de Dieu est légitimé par la culpabilité de son peuple.
            Diverses nations sont d’abord sommées de comparaître pour être jugées : les Syriens, les Philistins, Tyr, Ammon, Moab et Édom. Mais si Dieu doit juger avec justice les nations, alors Juda et Israël doivent aussi se présenter devant son trône et le jugement doit être rendu en toute impartialité et justice. Comme toutes les autres prophéties, celle d’Amos se termine par la victoire de Dieu sur le mal, et le rétablissement consécutif de Juda et d’Israël par la puissance et la grâce de Dieu.
            C’est un excellent livre pour montrer que Dieu juge aussi calmement et résolument nos propres voies que celles des autres. Il se réjouit, cependant, de nous rétablir par la suite, quand nous revenons à Lui.
 
 
                                                                                        L. M Grant