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                     Aperçu des 66 livres de la Bible (5)


 
LES PSAUMES

Bienheureux l’homme qui ne marche pas dans le conseil des méchants, et ne se tient pas dans le chemin des pécheurs, et ne s’assied pas au siège des moqueurs (Psaume 1 : 1).

            A l’instar du livre de Job, les Psaumes sont un livre poétique. Ils forment un recueil d’écrits dont les auteurs ont été divinement inspirés - David, Asaph, Moïse, Héman, Ethan et peut-être d’autres. Or, ils ont été tous rassemblés dans un ordre parfait - nous n’en doutons pas - sous la direction de l’Esprit de Dieu. Combien ils sont réconfortants lorsqu’ils décrivent les sentiments du cœur éprouvé dans diverses circonstances. Ils apportent la réponse « de Dieu » à chaque besoin de l’âme.
            Avant tout, les Psaumes parlent de Christ, et nous y trouvons ses propres sentiments :
                  - sa préoccupation à l’égard de la gloire de Dieu et en vue de la bénédiction des âmes ;
                  - son état d’âme comme l’Homme de douleurs qui s’est abaissé, a été persécuté par les hommes, a souffert l’angoisse de la croix et l’abandon de Dieu ;
                  - sa joie devant les résultats produits par sa mort expiatoire ;
                  - sa juste colère à venir, également, à l’égard de la méchanceté de l’homme.
            Ses sentiments ont été aussi variés que les circonstances dans lesquelles Il s’est trouvé. La méditation sur les souffrances du Seigneur offre un baume merveilleux pour les sentiments de nos propres cœurs.
            Nous devons nous souvenir, toutefois, que les Psaumes ont été écrits selon une perspective juive. Ce qui ressort de ce livre, ce sont les bénédictions d’Israël de même que ses afflictions, ses douleurs et son châtiment. C’est donc un livre prophétique concernant l’histoire d’Israël avec toutes ses peines jusqu’à son élévation dans la gloire du royaume millénaire. Cela ne diminue aucunement la bénédiction spirituelle que nous pouvons y trouver en lisant ce livre. Les Psaumes apportent à nos âmes des consolations et des encouragements infiniment doux.
 

LES PROVERBES

Le sage écoutera, et croîtra en science, et l’intelligent acquerra du sens pour comprendre un proverbe et une allégorie, les paroles des sages et leurs énigmes  (Prov. 1 : 5-6).

               Les Proverbes ont été écrits probablement par le roi Salomon dans sa jeunesse. C’est un livre d’instructions pour la conduite du croyant dans tous les domaines de la vie individuelle. Il propose une grande vérité dominante, très importante : « La crainte de l’Eternel est le commencement de la sagesse » (9 : 10). Il met en garde contre des formes de mal insidieuses tout en donnant des instructions pour les éviter.
            Le livre des Proverbes présente les choses sous leur vrai jour, afin que le lecteur puisse se former un jugement convenable et éclairé. Il montre la racine des choses et met en évidence les motifs qui produisent certaines actions, exposant ainsi au lecteur le véritable fonctionnement de son propre cœur. Il traite des pensées, de la bouche, des lèvres, de la langue, de l’oreille, de l’œil, de la main, du pied, dans la mesure où toutes ces choses sont liées au comportement d’une personne. Il montre avec exactitude les résultats des pensées, des paroles et des actions, qu’elles soient bonnes ou mauvaises ; c’est le principe de récolter ce que l’on sème. Il enseigne très clairement que seule la véritable connaissance du Seigneur lui-même peut garder l’âme dans les sentiers de la vérité.
            Les instructions des Proverbes se traduisent par des principes qui conviennent au maintien du royaume de paix de Salomon ; ils ressemblent grandement à ceux du royaume de Dieu, tel qu’il est décrit en Matthieu 5, 6 et 7. Dans les chapitres 25 à 30 du livre, on trouve des proverbes de Salomon transcrits par les gens d’Ezéchias, roi de Juda. Ce sont donc les « ressources de Dieu » pour le royaume divisé et dans un état de ruine. Ces proverbes sont particulièrement valables pour les temps actuels alors que le royaume de Dieu est dans un état de dégénérescence.
 

L’ECCLESIASTE

Et je me suis tourné vers toutes les œuvres que mes mains avaient faites, et vers tout le travail dont je m’étais travaillé pour les faire ; et voici, tout était vanité et poursuite du vent, et il n’y en avait aucun profit sous le soleil(Ecclésiaste 2 : 11).
 
            Le Prédicateur (connu sous le nom de l’Ecclésiaste) a aussi été écrit par Salomon, mais probablement dans sa vieillesse. Il présente un contraste saisissant avec le livre des Proverbes. Sous l’inspiration divine, Salomon déclare quels sont les résultats de toute la sagesse humaine, des avantages et des aspirations terrestres, du fait de se complaire dans tout ce que peuvent procurer la richesse et la sagesse, et qui semble promettre raisonnablement le plus grand bonheur terrestre. Ayant été lui-même dans une situation où il a pu en faire pleinement l’expérience, car il a été plus sage et plus riche que tous les autres hommes, Salomon a compris par des expériences amères que « tout est vanité et poursuite du vent ».
            Soulignons que ce livre invite d’abord le lecteur à profiter de toutes les choses matérielles « sous le soleil », c’est-à-dire à tout considérer seulement selon une perspective terrestre. Nous apprenons qu’en dehors de la « révélation » donnée par Dieu, l’histoire de l’homme est misérable et sans espoir. Quel merveilleux contraste présente le Nouveau Testament avec le Seigneur Jésus Christ : il a révélé la gloire de Dieu et fait connaître l’héritage éternel des saints dans la lumière !
            On ne peut considérer ce livre comme enseignant des doctrines révélées par Dieu, mais plutôt comme montrant les pensées et les raisonnements humains sans la révélation supérieure des pensées de Dieu ; il fait ressortir notre besoin de regarder plus haut pour chercher la pleine vérité qui répondra au besoin du cœur. Nous trouvons une telle vérité dans la personne bénie du Seigneur Jésus en qui est révélée toute la gloire de Dieu, comme nous le voyons si admirablement dans le Nouveau Testament.


 
LE CANTIQUE DES CANTIQUES

Pendant que le roi est à table, mon nard exhale son odeur  (Cantique des cantiques 1 : 12).

            Ecrit aussi par Salomon, le Cantique des cantiques est un livre poétique qui traite, d’une façon imagée, de la communion personnelle de l’âme avec le Seigneur Jésus. Très symbolique dans son langage, ce livre doit être interprété avec révérence et sobriété. On trouve une circonstance correspondant au verset ci-dessus dans l’onction du Seigneur Jésus par Marie de Béthanie avec son parfum de nard pur d’un grand prix, symbole d’une adoration qui plaît à Dieu et réjouit son cœur.
 
            La joie profonde de l’épouse qui contemple les beautés et les gloires de l’Époux offre un tableau rafraîchissant de la joie future qu’Israël goûtera dans le Seigneur, lorsque ce peuple retournera dans son pays et sera rétabli dans une faveur permanente au cours du millénium. Certainement, nous trouvons une application spirituelle de ces choses pour l’Eglise, l’épouse céleste de Christ. Toutefois, le livre n’enseigne pas une relation pleinement établie et éternelle de l’Eglise avec Christ, comme le fait l’épître aux Ephésiens. Par conséquent, il nous aide surtout en ce qui concerne les expériences de notre relation personnelle avec le Seigneur.
            La grande joie qu’éprouve l’Epoux à l’égard de l’épouse n’est certainement pas moins précieuse. Cette joie est encore plus remarquable si l’on considère ses nombreuses imperfections présentes en contraste avec son Bien-aimé. Mais la grâce divine attribue à l’épouse une beauté qui réjouit le cœur de l’Époux. Ce livre doit faire l’objet d’une méditation calme et minutieuse dans le secret de la présence du Seigneur.
 
                        Nos yeux contempleront, sur ta face adorable,
                        Du Sauveur, de l’Époux la suprême beauté ;
                        Et nous pourrons sonder le mystère insondable
                        De ta grâce sans borne et de ta charité.
 
                        Toi-même tu verras ce que ton cœur réclame :
                        De ton œuvre à la croix le fruit mûr et parfait ;
                        Tu jouiras, Seigneur, du travail de ton âme,
                        Et ton amour divin en sera satisfait.
 
                                                                                        L. M Grant