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« Une chose »
 
MARC 10 : 21
JEAN 9 : 25
LUC 10 : 41-42
PSAUME 27 : 4
PHILIPPIENS 3 : 13-14


            Celui dont l'oeil est « simple » (Matt. 6 : 22) n'a qu'un seul objet devant lui. La Parole de Dieu nous donne plusieurs exemples de cette foi simple qui s'attache à « une chose ».
            Les divers passages que nous allons considérer montrent en quoi consiste cette chose essentielle, primordiale :
                        - la possession de la vie éternelle - ce « trésor dans le ciel » a été refusé par l'homme riche (Marc 10 : 21).
                        - la pleine assurance du salut dont jouit le croyant amené dans la lumière divine et qui a cru - « Je sais une chose… maintenant je vois », a dit l'aveugle guéri (Jean 9 : 25).
                        - l'attitude convenable pour écouter la Parole de Dieu - c'était la « bonne part » choisie par Marie venue s'asseoir aux pieds de Jésus (Luc 10 : 41).
                        - le désir de contempler le Seigneur - le souhait du coeur de David était d'habiter la maison de l'Eternel tous les jours de sa vie pour y « voir la beauté de l'Eternel… » (Ps. 27 : 4).
                        - la perspective d'atteindre l'objectif céleste - Paul « courait droit au but pour le prix de l'appel céleste dans le Christ Jésus » (Phil. 3 : 14).
 
 
 
MARC 10 : 21
 
            « Une chose te manque : va, vends tout ce que tu as, donne aux pauvres, et tu auras un trésor dans le ciel ; et viens, suis-moi ».
 
            Jeune, riche, aimable : cet homme possédait, semble-t-il, tout ce que l'on peut désirer. Et pourtant, il lui manquait l'essentiel. Ce récit montre que l'on peut avoir tout ce que le monde semble offrir - mais fait payer très cher - et ne pas être heureux.
            Ce jeune homme sympathique se met à genoux devant le Seigneur, et lui demande ce qu'il doit « faire pour hériter de la vie éternelle » (v. 17). Chaque homme sait au fond qu'après la vie sur la terre, il y a la mort et le jugement (Héb. 9 : 27-28) ; et souvent, cette pensée le tourmente.
            Cet homme est venu à la bonne adresse, son attitude est la bonne et sa question paraît également bonne : « Qu'est ce que je dois faire ? ». Mais justement, si quelqu'un pense qu'il doit faire quelque chose pour son salut, il se trompe. La seule nécessité, c'est de reconnaître ses péchés. Le Seigneur a tout fait à la croix.
            Jésus énumère une série de commandements que le jeune homme affirme avoir observé dans leur totalité. Mais Il lui montre que toutes « ses justices » (Es. 64 : 6) ne peuvent lui permettre d'obtenir le salut et la vie éternelle. Jésus voulait-il son argent ? Non ! « L'or et l'argent est à moi, les bêtes sur mille montagnes » (Ag. 2 : 8 ; Ps. 50 : 10). Mais le coeur du jeune homme était pris par l'argent. Et Jésus voulait posséder seul le coeur corrompu et pécheur de cet homme ; celui-ci n'était pourtant pas aux yeux des hommes un grand pécheur, mais il voulait satisfaire son propre « moi », alors qu'il devait se donner entièrement au Seigneur.
            La plupart des gens ne veulent pas abandonner telle ou telle chose : pour les uns, c'est l'argent, ou les arts, ou la science ; pour d'autres, c'est peut-être une amitié déréglée, et ils disent : « Il m'est impossible de l'abandonner ! ». Le Seigneur Jésus ne peut pas accepter de compromis. La manière radicale et nécessaire de régler la question de notre salut, c'est de se reconnaître pécheur.
            Si je me donne moi-même à Christ, c'est Lui qui dirigera ma vie ; je lui appartiendrai désormais.
            Le Seigneur voulait travailler dans le coeur de cet homme, mais, hélas, il a refusé Son invitation : « Viens, suis-moi ».
 
                        Si le monde a votre coeur, croyez-vous qu'il fasse
                        Jusqu'au bout votre bonheur ? Vous savez que tout passe.
                        Oh, pendant qu'il en est temps, écoutez l'appel pressant
                        De la grâce du Sauveur, et faites-lui donc place !
 
 
JEAN 9 : 25
           
            « Je sais une chose, c'est que j'étais aveugle, et que maintenant je vois ».
 
            Ces paroles remarquables prononcées par cet aveugle de naissance attestent qu'il était auparavant aveugle, mais que maintenant il ne l'est plus. Chacun de nous est né « spirituellement » aveugle. Moi-même je l'étais, nous l'étions tous par nature. Amis croyants, avons-nous compris que nous étions des aveugles ? Aveugles quant aux choses de Dieu et aussi vis-à-vis de nous-mêmes !
            Quand on se tient dans la lumière de Dieu, on voit clair sur soi-même. On découvre que l'on est un pécheur perdu. Si quelqu'un ne sait pas qu'il a besoin d'un Sauveur, c'est qu'il n'a pas réalisé encore qu'il est pécheur et perdu. Vos yeux ont-ils été ouverts sur votre propre état ? Avez-vous tourné vos regards vers le Seigneur Jésus ?
            En parcourant ce récit, nous voyons les « principes de base » pour recouvrer la vue. Jésus, « la lumière du monde » la communique à cet aveugle : il sera guéri dans son corps, et plus encore dans son âme. L'aveugle est envoyé se laver au réservoir de Siloé : il lui a fallu simplement manifester l'obéissance de la foi. Il a cru, il est allé se laver et il est revenu, voyant ! Il peut en rendre témoignage : « J'y suis allé, je me suis lavé et j'ai recouvré la vue » (v. 11). Si nous entendons l'évangile et que nous ne l'acceptions pas, cela ne sert à rien !
            Interrogé par les Juifs incrédules qui niaient ce miracle, l'aveugle guéri déclare : « S'il est un pécheur, je ne sais pas ; mais je sais une chose, c'est que j'étais aveugle, et que maintenant je vois » (v. 25). Les pharisiens avaient dit au sujet de Jésus : « Cet homme n'est pas de Dieu car il ne garde pas le sabbat » (v. 16). L'aveugle ne savait pas encore qui était Jésus : « S'il est un pécheur, je ne sais pas ». La connaissance augmente après. Beaucoup de personnes ne savent pas encore grand chose du Seigneur mais elles sont désormais susceptibles de dire : « J'étais aveugle, mais un changement complet a été opéré ».
            Combien une telle certitude rend heureux ! J'étais un pécheur perdu mais j'ai rencontré le Sauveur. Je suis maintenant délivré, mes yeux sont ouverts !
 
                        Je suis heureux, oui mon âme est contente
                        Puisque je sais qu'en Toi j'ai mon Sauveur.
                                
            Aimons-nous avec ferveur le Seigneur Jésus, la Parole de Dieu - et les enfants de Dieu ? Ce sont trois manifestations de la vie divine en nous. Si telle est, par la grâce de Dieu, notre part, n'oublions jamais de bénir Dieu. N'oublions pas chaque jour de remercier le Seigneur d''être mort pour nous sur la croix.
 
 
LUC 10 : 41-42
 
            « Marthe, Marthe, tu t'inquiètes et tu te tourmentes de beaucoup de choses ; mais il n'est besoin que d'une seule, et Marie a choisi la bonne part, qui ne lui sera pas ôtée ».
 
            Marthe était une femme qui aimait le Seigneur et qui était toute disposée à Le servir, ainsi que les siens. « Dans la mesure où vous l'avez fait à l'un de ces plus petits qui sont mes frères, vous me l'avez fait à moi », a dit Jésus (Matt. 25 : 40).
            Le Seigneur était là, dans la maison de Marthe, avec au moins ses douze disciples. Marthe était « en souci » et très occupée de beaucoup de choses. Son service n'est pas à rejeter, mais il y a une chose à ne pas oublier : c'est qu'au-dessus du service, il y a quelque chose de plus important. On peut s'affairer à beaucoup d'activités pour le Seigneur, même entre frères et soeurs, mais il est toujours dangereux de ne pas avoir premièrement réservé tout le temps nécessaire pour être avec le Seigneur.
 
                        Préoccupés des choses de la terre,
                        Nous avons tous oublié tant de fois
                        La chose, ô Christ, qui seule est nécessaire,
                        D'être à tes pieds et d'écouter ta voix !
 
            Marie était « assise aux pieds de Jésus, écoutant sa parole » (Luc 10 : 39) ; elle avait « choisi la bonne part » (v. 42). Elle saura, plus tard, répandre au moment convenable un parfum pur et sans mélange sur les pieds du Seigneur Jésus (Jean 12 : 3). Il n'y a pas de scène plus belle et plus précieuse concernant l'adoration. 
            Avec quels sentiments dans leur coeur les croyantes viennent-elles chaque dimanche matin répandre le parfum de la louange aux pieds de Jésus ? Certaines affirment - à tort - qu'elles ne peuvent que dire « amen », mais en réalité elles peuvent apporter beaucoup plus. Cependant pour cela, il leur faut, comme Marie, avoir « pris le temps » indispensable pour préparer et présenter le parfum d'une façon convenable - en figure, celui que contenait le vase d'albâtre..
            Quant à Marthe, dans cette scène de Jean 12, il est simplement dit qu'elle servait ; et le Seigneur ne lui fait aucun reproche.
 
 
PSAUME 27 : 4
 
            « J'ai demandé une chose à l'Eternel, je la rechercherai : c'est que j'habite dans la maison de l'Eternel tous les jours de ma vie, pour voir la beauté de l'Eternel et pour m'enquérir diligemment de lui dans son temple ».
 
            « J'ai aimé l'habitation de ta maison, et le lieu de la demeure de ta gloire », déclare David (Ps. 26 : 8). Dans le Psaume suivant, il recherche une chose : habiter dans la maison de l'Eternel tous les jours de sa vie !
            Chrétiens, l'endroit où nous sommes appelés à habiter par la foi ne se trouve pas sur la terre ; il est dans les cieux, « notre cité » est là (Phil. 3 : 20). Le Seigneur Jésus s'y trouve ; Il est notre souverain sacrificateur, notre Avocat ; sa présence dans le sanctuaire, « où il est entré comme précurseur pour nous » (Héb. 6 : 20), est la garantie que nous y serons bientôt avec Lui.
            Nous sommes « bénis de toute bénédiction spirituelle dans les lieux célestes » (Eph. 1 : 3). Avons-nous le désir d'habiter dans le ciel, avec notre Sauveur ? C'est là-haut, chers croyants, que nous sommes « chez nous ». Notre patrie s'y trouve parce que le Seigneur Jésus y est déjà.
            Que le Seigneur ouvre nos yeux pour que nous puissions contempler ce qui se trouve là-haut, et que si souvent les choses de la terre nous voilent.
 
                        O Sauveur plein de grâce !
                        Donne-nous chaque jour
                        En contemplant ta face
                        De goûter ton amour.
 
 
PHILIPPIENS 3 : 13-14
 
            « Je fais une chose : oubliant ce qui est derrière et tendant avec effort vers ce qui est devant, je cours droit au but pour le prix de l'appel céleste de Dieu dans le Christ Jésus ».
 
            Chers amis croyants, avons-nous appris à oublier ce qui est derrière ? A Paul, le Seigneur aurait pu demander : « Peux-tu oublier les martyrs que tu as amenés à la mort ? ». Il lui avait dit qu'il était pardonné, de telle sorte que le « premier » des pécheurs dira : « Miséricorde m'a été faite parce que j'ai agi par ignorance, dans l'incrédulité » (1 Tim. 1 13, 15). De même, Jésus aurait pu dire à Pierre : «  Tu m'as renié, te rends-tu compte de la gravité de ce que tu as fait ? ». Or le Seigneur lui a pardonné et l'a aussi rétabli dans son service apostolique. Lorsqu'Il nous a pardonné, Il n'y pense plus jamais ! « Autant l'orient est loin de l'occident, autant il a éloigné de nous nos transgressions » (Ps. 103 : 12). Il ne se souviendra plus jamais de nos péchés !
            Voilà qui nous encourage à oublier, nous aussi, ce qui est derrière et à regarder vers le but proposé à la foi. Si quelqu'un regarde vers le Seigneur, il oubliera ce qui est derrière.
            Occupons-nous de la venue du Seigneur Jésus. S'Il est le but placé devant nos yeux, nous tendrons « avec effort vers ce qui est devant ». L'apôtre Paul pouvait dire : « J'ai combattu le bon combat, j'ai achevé la course, j'ai gardé la foi : désormais m'est réservée la couronne de justice que le Seigneur, le juste juge, me donnera » (2 Tim. 4 : 7-8). Il regardait vers le but et il n'avait pas perdu de vue qu'il y aurait un prix !
 
                        Vers le but, ô Jésus, conduis-nous sur tes traces ;
                        Fais-nous attendre en paix ton glorieux retour :
                        Objets de ton amour, nous allons au séjour
                        Où nos noms sont écrits, où tu conquis nos places.
 
 
                                               K. V -  D'après des notes prises lors d'une méditation.