bible-notes.org

Imprimer ou partager la page :

« Marthe servait »

 

 
Marthe, « en souci » et trop préoccupée par son service, est délicatement reprise par le Seigneur
 Marthe est enseignée et consolée par Jésus
 Marthe est utilement employée au service du Maître
 

            L'histoire de Marie et de Marthe contient des leçons de sagesse que l'on doit retenir soigneusement. Les récits des évangiles jettent une lumière instructive sur l'atmosphère de piété qui régnait dans cette famille que Jésus aimait.
               Nous considérerons plus particulièrement l'attitude et le service de Marthe, en rappelant les trois scènes où cette femme apparaît.
 
 

Marthe, « en souci » et trop préoccupée par son service, est délicatement reprise par le Seigneur

               « Il arriva, comme ils étaient en chemin, qu'il entra dans un village ; et une femme nommée Marthe le reçut dans sa maison. Elle avait une soeur appelée Marie qui, s'étant assise aux pieds de Jésus, écoutait sa parole ; mais Marthe était distraite par beaucoup de service. Elle vint près de Jésus et lui dit : Seigneur, ne te soucies-tu pas de ce que ma soeur m'ait laissée toute seule à servir ? Dis-lui donc de m'aider. Mais Jésus lui répondit : Marthe, Marthe, tu t'inquiètes et tu te tourmentes de beaucoup de choses ; mais il n'est besoin que d'une seule, et Marie a choisi la bonne part, qui ne lui sera pas ôtée » (Luc 10 : 38 : 42).
 
            Ce petit récit se trouve seulement dans l'évangile de Luc, où il est rappelé que « le fils de l'homme n'a pas où reposer sa tête » (Luc 9 : 58). Mais ici, sur ce chemin de Jérusalem, une femme nommée Marthe le reçoit dans sa maison. Ce sera désormais pour le Seigneur un lieu de retraite sur son sentier montant et rocailleux.
            A travers ce premier épisode, on mesure déjà un peu combien différent est le caractère et le tempérament des enfants de Dieu. Ces deux soeurs, Marthe et Marie, étaient de fidèles disciples du Seigneur. Elles avaient l'une et l'autre cru en Lui et elles désiraient l'honorer au moment même où si peu de personnes étaient disposées à Le recevoir (Es. 53 : 3). Elles l'aimaient et, en retour, elles étaient l'objet de son merveilleux amour.
            Toutefois de façon évidente leur caractère était tout à fait différent. Marthe était active, souvent impulsive. Elle se formait rapidement une opinion et l'exprimait à voix haute à son entourage. Tandis que Marie restait volontiers tranquille et retirée : c'était une personne paisible et contemplative. Elle ressentait pourtant profondément tout ce qui se passait, mais elle n'en parlait pas.
            Quand Jésus répond à l'invitation de Marthe, celle-ci s'en réjouit fort. Aussitôt elle s'affaire pour préparer tout ce qu'elle estime nécessaire. Quelle est son intention ? Offrir au Seigneur une hospitalité vraiment digne de Lui. Marie aussi se réjouit grandement : son premier mouvement est d'aller s'asseoir à ses pieds. Elle désire écouter avidement sa parole.
            La grâce de Dieu produira de beaux fruits dans chacun de ces coeurs, mais ils ne parviendront pas forcément à maturité en même temps, et ils seront différents. De leur conduite, alors qu'elles traversent les mêmes circonstances, des leçons utiles découlent pour chaque croyant. Il faut apprendre que l'attitude de ceux qui ont placé leur confiance en Jésus Christ est loin d'être rigoureusement la même ! Ne méprisons pas « les autres », si nous voyons que leur propre expérience produit des fruits différents des nôtres.
            Chacune des brebis dans le troupeau du Seigneur a son caractère spécifique, mais toutes, elles écoutent sa voix et Il les connaît par nom ! Ou pour se servir d'une autre image tirée de l'Ecriture, les plantes variées, parfumées et délicates, qui ont été plantées dans le jardin de Dieu, sont parfois loin de se ressembler (Cant. 4 : 13-14).
            Tous ces vrais serviteurs de Dieu ont reçu par la foi les points essentiels de la doctrine chrétienne, tels que la Parole de Dieu les expose. Ils sont conduits par le même Esprit par lequel ils ont été scellés pour le jour de la rédemption (Eph. 4 : 30). Ils sont appelés, malgré leur diversité, à réaliser pratiquement l'unité du corps de Christ. Sanctifiés, membres les uns des autres, ils ont reçu du Seigneur un service à accomplir.
            Mais sur certaines « questions douteuses », ils ont parfois des pensées divergentes. Ne nous méprisons pas l'un l'autre du fait de telles disparités (Rom. 14 : 1-6). Jusqu'à la venue du Seigneur, il y aura côte à côte dans l'Eglise des personnes dont le caractère rappellera celui de Marthe, et d'autres ayant plutôt celui de Marie !
            La lecture de ce récit fait comprendre l'importance de ne pas se laisser envahir par les soucis. Il ne faut pas que des détails de peu d'importance retiennent notre attention : ce serait un piège pour notre âme. Il est clair que Marthe, dans son désir de recevoir dignement le Seigneur, s'est laissée surprendre. Son zèle pour faire face à des besoins matériels momentanés l'a conduite à négliger les besoins prioritaires de son âme. « Elle était distraite par beaucoup de service » (v. 10).
            Sans doute Jésus était-il accompagné de ses disciples. Dans ce cas, le repas devait être plus copieux ! Et ce qui irritait sans doute Marthe, tout en travaillant, c'était de voir sa soeur paisiblement assise aux pieds de Jésus pour L'écouter parler. Certes c'était une part bénie : « Jamais homme ne parla comme cet homme » (Jean 7 : 46) !
            Alors Marthe décide brusquement de s'approcher du Seigneur. Elle se plaint de sa soeur auprès de Lui ; elle laisse entendre que Jésus ne devrait pas être indifférent à son surmenage. Attention, si nous sommes trop chargés, à ne pas devenir injustes et même revendicatifs vis-à-vis de l'entourage. « Seigneur, ne te soucies-tu pas que ma soeur me laisse seule à servir ? Dis-lui donc de m'aider », dit Marthe (v. 40). En s'exprimant de la sorte, cette femme pieuse oublie qui elle est et à Qui elle s'adresse !
            Elle s'attire de la part du Seigneur une réprimande qui aura, heureusement, un effet bénéfique sur elle. Veillons soigneusement sur nos pensées : « Rejetant toute saleté et tout débordement de méchanceté, recevez avec douceur la Parole implantée, qui a la puissance de sauver vos âmes » (Jac. 1 : 21). En parlant des effets pervers de notre langue, qui véhicule parfois les sentiments de la chair en nous, la même épître met en garde : « Voyez comme un petit feu peut allumer une grande forêt ! » (Jac. 3 : 5).
            Tout avait commencé chez Marthe par une crainte irraisonnée d'être capable de faire face à cet afflux de travaux domestiques, C'était pourtant habituel dans cette maison où l'on veillait à se montrer hospitaliers (Héb. 13 : 2).     
            Jésus lui répond : « Marthe, Marthe, tu t'inquiètes et tu te tourmentes de beaucoup de choses ; mais il n'est besoin que d'une seule, et Marie a choisi la bonne part, qui ne lui sera pas ôtée » (v. 41-42). Il y avait de l'affection dans la répétition de son nom et un appel à se montrer attentive à l'exhortation !
            La « faute » de Marthe sert d'avertissement à chaque croyant. Notre désir est certainement de croître dans la grâce et de laisser notre âme prospérer. Ne cessons pas de veiller et de prier. Ne nous laissons pas « embarrasser » dans les affaires de la vie (2 Tim. 2 : 4) ! Sinon notre âme peut dépérir et devenir d'une extrême maigreur (Es. 24 : 16). 
            Jésus ne blâme pas précisément Marthe, il savait qu'elle travaillait pour Lui de toutes ses forces ; mais Il montre sa préférence pour l'attitude de Marie. Sa présence dans cette maison était une rare et précieuse occasion à saisir ! Il y avait un « autre moyen » de L'accueillir, en l'écoutant parler des choses excellentes !
            Dieu verse dans nos coeurs les trésors de sa grâce, il veut que nous participions avec Lui à la satisfaction qu'Il trouve dans son Fils bien-aimé. Un service zélé pour Christ est le fruit de l'attachement à sa Parole et à sa Personne, et dans le repos éternel, contempler le Seigneur, sera notre activité parfaite. 

 

Marthe est enseignée et consolée par Jésus

               « Il y avait un homme malade, Lazare, de Béthanie, village de Marie et de Marthe sa soeur… Les soeurs envoyèrent dire à Jésus : Seigneur, voici, celui que tu aimes est malade… Or Jésus aimait Marthe, et sa soeur, et Lazare » (Jean 11 : 1-5).

                Cette famille de Béthanie est une touchante image des relations futures de Christ avec son peuple terrestre. Marthe est une figure du résidu de la fin ; Marie, celle de l'Eglise, encore cachée à ce moment-là sur le terrain d'Israël, mais tournée vers le ciel, les croyants étant devenus des adorateurs. Quant à Lazare, le « mort » ressuscité, il préfigure le peuple terrestre ressuscité, comme nation, pour jouir du royaume à venir.
               Une heureuse harmonie régnait entre les membres de cette famille ; ils étaient liés par un amour réciproque qui trouvait sa source dans le coeur de Jésus. Le message que les soeurs ont fait parvenir au Seigneur en est la preuve : « Celui que tu aimes est malade » (v. 3).
               Toutefois cette affection ne décide pas Jésus à se rendre aussitôt en Judée. Seule l'obéissance à son Père dirigeait ses pas. Le délai ainsi imposé aux deux soeurs aurait pu jeter un doute sur la réalité de son amour. Jean est conduit à en souligner la réalité. Ce n'est pas sans raison que Marthe est citée la première. L'amour parfait du Sauveur ne dépend pas des « hauts » et des « bas » de notre communion avec Lui ; toutefois la jouissance de cet amour dépend de notre état personnel. Oui, Jésus aimait également Marthe, Marie et Lazare (v. 5).
               Après avoir parlé avec tendresse d'aller éveiller Lazare et devant l'incompréhension des disciples, Jésus déclare ouvertement : « Lazare est mort » (v. 14). Pour un croyant, la mort est comparée à un sommeil.
               Alors Jésus prend le chemin de Béthanie, accompagné par ses disciples. Ils le suivent, conscients des dangers encourus par leur Maître en retournant en Judée (v. 16).
               Toujours spontanée et active, avertie qu'Il est en route, Marthe part à la rencontre de Jésus. Son attitude paraît être la bonne. Marie est restée assise à la maison, elle n'entendra pas les paroles d'instruction et de consolation que Jésus va adresser à sa soeur. Leur comportement si différent au moment de ce deuil montre à nouveau combien leur attitude est parfois dissemblable.
               A peine arrivée, Marthe expose l'étendue de sa peine à Jésus. Elle lui fait part de la souffrance que son absence a provoquée, en y mêlant un reproche voilé. Marie, plus tard, reprendra les mêmes paroles : « Seigneur, si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort » (v. 21, 32). Mais, dira-t-on avec la foule, il aurait suffi qu'Il dise une parole ! Non, Il a ainsi attendu pour que le Père soit glorifié par cette résurrection.
               La foi de Marthe n'est pas prise en défaut ; elle ajoute aussitôt, s'en remettant à la sollicitude de Jésus : «  Mais même maintenant je sais que tout ce que tu demanderas à Dieu, Dieu te le donnera » (v.  22). Sans doute ne comprend-elle pas entièrement la signification de telles paroles (1 Cor. 13 : 12). Il nous arrive aussi d'affirmer ce que nous croyons, sans être capables d'en réaliser toute la portée !
               Le Seigneur déclare alors : « Ton frère ressuscitera », parole qui est déjà pour Marthe une grande consolation. Mais, contrairement aux disciples, elle n'a pas entendu Jésus dire : « Je vais pour l'éveiller » (v.11). Elle répond donc : « Je sais qu'il ressuscitera à la résurrection, au dernier jour » (v.24). En parlant ainsi, Marthe s'appuie uniquement sur ce que tout Juif pieux croit !
               Mais la doctrine doit faire place à la foi en la personne de Jésus ! C'est à cela que le Seigneur voulait amener Marthe, et chacun de nous aussi ! Il désire que nous fassions en Lui de véritables progrès spirituels ! Si la doctrine, si orthodoxe qu'elle soit, ne contribue pas à nous attacher à Jésus, elle est stérile ! 
               Jésus dit alors ouvertement à Marthe : « Moi, je suis la résurrection et la vie : celui qui croit en moi, même s'il meurt, vivra ; et quiconque vit et croit en moi, ne mourra pas, à jamais » (v. 25-26a). Cette résurrection n'est pas « lointaine », incertaine ; elle est là, en moi-même, semble dire Jésus à Marthe. « Crois-tu cela ? », ajoute-t-Il (v. 26b).
               Au contact de Jésus, la foi de sa servante  s'est affermie, elle répond sans hésiter : « Oui, Seigneur, moi je crois que tu es le Christ, le Fils de Dieu, qui vient dans le monde » (v. 27).
               Parvenue à ce point, Marthe pense que sa soeur est davantage en mesure d'entrer dans les pensées profondes du Seigneur. Il n'y a pas de jalousie en elle ; au contraire, elle reconnaît ce que le Seigneur a enseigné à Marie, qui a su choisir la bonne part. Elle part donc appeler secrètement sa soeur : « Le Maître est là, et il t'appelle » (v. 28). Alors celle-ci se lève promptement et va se jeter aux pieds du Seigneur.
               Voyant Marie pleurer, ainsi que les Juifs qui l'ont suivi, Jésus frémit dans son esprit et se trouble (v. 33). Il pleure à son tour, montrant le côté le plus humain de sa Personne. Puis il se fait conduire au sépulcre. Le vainqueur de la mort est là, mais afin que la gloire de Dieu éclate devant tous les assistants, il faut encore que l'état de corruption de Lazare soit dûment rappelé. Aussi quand Jésus donne l'ordre d'ôter la pierre, c'est Marthe, la soeur du mort, qui intervient : « Seigneur, il sent déjà, car il est là depuis quatre jours » (v. 39).
               Cette scène rappelle à nos coeurs la déclaration de l'Ecriture concernant le Messie : « Tu ne permettras pas que ton saint voie la corruption » ( Ps. 16 : 10). On se souvient aussi que plusieurs résurrections ont été opérées par le Seigneur : la fille de Jaïrus qui venait de mourir ; le fils unique de la veuve de Naïn ramené à la vie sur le chemin du cimetière et ici, Lazare après quatre jours déjà écoulés.
               Jésus répond à l'objection de Marthe, en rappelant son premier message (v. 4) : « Ne t'ai-je pas dit que si tu crois, tu verras la gloire de Dieu ? » (v. 40). Il lève les yeux, rend grâces au Père de ce qu'Il l'a entendu, crie à haute voix : « Lazare, viens ici, dehors ! »  (v. 43). « Le mort sortit » (v.  44).


Marthe est utilement employée au service du Maître

                « Or Jésus, six jours avant la Pâque, vint à Béthanie où était Lazare, le mort, que Jésus avait ressuscité d'entre les morts. On lui fit donc là un souper ; Marthe servait, et Lazare était un de ceux qui étaient à table avec lui. Alors Marie, qui avait pris une livre de parfum de nard pur de grand prix, oignit les pieds de Jésus et les essuya avec ses cheveux : la maison fut remplie de l'odeur du parfum » (Jean 12 : 1-3).
 
                Nous retrouvons Marthe dans cette belle scène de Jean 12. Le ministère public du Seigneur touche à sa fin. Le coeur de Jésus est réjoui une dernière fois avant sa mort. C'est là, à Béthanie, qu'Il passera plusieurs nuits avant d'être crucifié « On lui fit donc là un souper » : Il en est le centre. Marthe, Marie et Lazare sont présents ; ils illustrent trois aspects de la relation d'un croyant avec le Seigneur.
                Le seul titre qui permet à Lazare d'être avec Lui à table est celui d'un mort - qui a reçu une vie nouvelle – ce qui est le cas de chacun des rachetés. Tous éprouvent la communion, les bienfaits que la grâce de Dieu leur octroie. Et la présence de Lazare est un puissant témoignage rendu à l'omnipotence du Seigneur.
               Marthe, en accord avec son caractère actif et dévoué, occupe sa place habituelle - et laisse aux autres la leur. Elle n'aurait pas pu rester assise, à ne rien faire, alors que Jésus était dans sa maison. Mais maintenant elle sert sans bruit. Un croyant doit être entièrement à la disposition du  Seigneur, pour remplir la tâche qu'Il lui confie. Instruite et soutenue par le Seigneur, l'activité de Marthe est maintenant parfaitement adaptée aux besoins - en contraste avec Luc 10 : 40. Peu de choses nous sont révélées concernant l'Eternité, mais la Parole nous rappelle que « ses esclaves » serviront l'Agneau. Ils verront sa face et son nom sera sur leurs fronts (Apoc. 22 : 3).
               Marie s'approche et oint en abondance les pieds de Jésus avec un parfum de nard de grand prix ! Cet acte était précieux pour le coeur du Seigneur, à la veille des souffrances indicibles de la croix. Quelle image de l'adoration des rachetés : la maison est remplie de l'odeur du parfum. Jésus seul apprécie à sa juste valeur le discernement qui peu à peu a formé dans le coeur de Marie le désir - malgré sa réserve habituelle -  d'oindre publiquement le Seigneur, anticipant ainsi le jour de sa sépulture !   
 
               Avant de conclure, rappelons que Marthe, active, résolue, était sans doute au commencement plus portée à gérer les intérêts de la terre que de prendre à coeur ceux du ciel. Toutefois, elle met beaucoup d'empressement pour recevoir Jésus qui accepte pour sa bénédiction, de visiter cette famille. Elle veut l'honorer, mais elle s'y prend mal et le Seigneur doit justifier Marie, en adressant à sa soeur un reproche bienveillant.
               A la mort de Lazare, Marthe montre le même empressement, elle accourt au devant de Christ et répand son coeur devant Lui. Ses paroles douloureuses sont en même temps pleines de confiance ! Prompte à répondre, elle voudrait sans doute paraître avoir tout compris. Ainsi, quand le Seigneur lui annonce la résurrection de Lazare, elle répond : « je sais qu'il ressuscitera au dernier jour ». Mais quand le Seigneur déclare qu'Il est lui-même la résurrection, elle est rendue capable de confesser franchement sa foi.
               Son caractère rappelle celui du cher apôtre Pierre. Son tempérament a sans doute les défauts mais aussi les avantages de sa vivacité. Très accessible à toutes sortes d'impressions, elle apprend à n'en garder que les bonnes. Elle aime servir et se dévouer, elle a du zèle. Le Seigneur ne lui retire pas son affection et ses « leçons » n'ont pas été perdues pour son humble servante. Son service lui paraissait parfois lourd, mais les ressources pour elle, comme pour nous tous, sont en Christ.
               Ne nous permettons pas de placer Marthe trop au-dessous de Marie ; cela ne nous arrive-t-il pas souvent ? Or il y a diversité de dons. Chez Marie, on remarque plutôt la foi ; chez Marthe, les oeuvres. Mais devant le Tribunal de Dieu, chacun recevra sa propre récompense (1 Cor. 3 : 8).
 
 
 
                                                                                  Ph. L   24. 03. 09