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COURTE ETUDE SUR LA VENUE DU SEIGNEUR (3)
 
 
 
2- Les deux phases de la venue du Seigneur.
 
 
                        Deux séries de promesses ne se sont pas encore accomplies :
 
            2. 1 L'enlèvement des croyants
 
                        Dans le Nouveau Testament, le Seigneur Jésus annonce positivement qu'Il reviendra pour les Siens afin de les prendre auprès de Lui (Jean 14 : 3). Cette promesse diffère de celle relative à l'envoi du Consolateur (v. 16), le Saint-Esprit venu sur la terre à la Pentecôte. Le Seigneur Lui-même personnellement n'est pas encore revenu. Cette promesse de Son retour pour enlever Ses rachetés doit encore se réaliser.
 
Lire :
                        Jean 14 : 2-3 
                        1 Thes. 4 : 13-18 
                        1 Cor. 15 : 51 à 52.
 
            Le Seigneur avait dit : « Je reviendrai » (Jean 14 : 3). Paul écrira aux Thessa­loniciens : « Le Seigneur Lui-même descendra du ciel » (1 Thes. 4 : 16). Il ne confie donc pas aux anges le soin de venir chercher Son Epouse.
 
                                   Qui viendra-t-Il chercher ?
 
                                   - « Les morts en Christ » (1 Thes. 4 : 16).
                        Ces mots paraissent inclure et les saints de l'Ancien Testament et ceux de l'Eglise, selon le principe de Romains 3 : 24-26, qui met au bénéfice de la « rédemption qui est dans le Christ Jésus » aussi bien les croyants de la période avant la croix que ceux du « temps présent ».
 
                                   - « Nous les vivants » (1 Thes. 4 : 17)
                        Cette expression implique deux choses : le « nous » montre que seuls des croyants ayant la vie, « fils de la lumière et fils du jour » (5 : 5) seront enlevés auprès du Seigneur. D'autre part, lorsque Paul, s'adressant aux Thessaloniciens, dit : « Nous, les vivants » ; cette expression implique qu'il attendait le retour du Seigneur de son vivant. En effet, la Parole nous enseigne toujours à L'attendre aujourd'hui, et non pas dans une année, dans dix ou dans mille. Le fait que le Seigneur Jésus ne soit pas revenu pendant la vie de l'apôtre Paul, n'infirme en rien la promesse de Son retour, mais nous apprend à L'attendre, nous aussi, aujourd'hui.
 
                                   - « Tous » (1 Cor. 15 : 51)
                        Non seulement les croyants fidèles dans leur marche, mais tous les rachetés du Seigneur seront ravis à Son retour, parce qu'ils ont mis leur confiance en Son oeuvre accomplie à la croix. Ce n'est pas à cause de leurs oeuvres qu'ils seront enlevés, mais à cause de Son oeuvre. Certains seront sauvés « comme à travers le feu » (1 Cor. 3 : 15), perdront leur récompense et leur couronne à cause de leur marche infidèle. Mais nul de ceux qui sont vraiment nés de nouveau, enfants de Dieu par la foi, ne sera laissé en arrière.
                        En revanche, il ne suffit pas, pour être enlevé, de dire comme dans l'évangile : « Seigneur, Seigneur » (Matt. 7 : 21), d'avoir  mangé et bu en Sa Présence et entendu Ses enseignements. L'honorer des lèvres quand le coeur est loin de Lui, ne donne pas la vie, mais aggrave la responsabilité. A celui à qui il aura été beaucoup donné, il sera beaucoup redemandé ; a­voir eu le privilège d'entendre l'évangile des dizaines, voire des centaines de fois, sans avoir passé par la repentance et la foi personnelles, fera que « dès que le Maître se sera levé et au­ra fermé la porte », vous, vous serez dehors (Luc 13 :26). Prenons garde de ne pas être de ceux-là !
 
                                   Comment cela s'opérera-t-il ?
 
                        « Le Seigneur Lui-même... descendra du ciel ; et les morts en Christ ressusciteront en premier lieu ; puis nous, les vivants qui restons, nous serons enlevés ensemble avec eux dans les nuées à la ren­contre du Seigneur, en l'air » (1 Thes. 4 : 16-17).
                        Il ne sera plus possible de se convertir au moment du retour du Seigneur Jésus. Il ne faut pas longtemps pour être sauvé. Un re­gard à la croix suffit, quoique le travail de conscience et de coeur qui précède ait pu être long, mais même ce regard, il sera trop tard pour le jeter à la croix, quand, « en un instant, en un clin d'oeil » (1 Cor. 15 : 52), le Seigneur sera venu chercher les Siens.
 
 
                                   Quand aura lieu l'enlèvement ?
 
                        « Encore très peu de temps, et Celui qui vient viendra, et Il ne tardera pas » (Héb. 10 : 37). Dans l'Apocalypse, le Seigneur est encore plus précis. A Philadelphie, pour la première fois, Il dit : « Je viens bientôt » (Apoc. 3 : 11), et encore trois fois dans le dernier chapitre de la Bible, l'expression est répétée. Ce sont même les derniers mots que nous L'entendons prononcer avant que se clôture le Livre.
 
                        Ainsi, aucune date n'est fixée, mais les croyants sont appelés à attendre le Seigneur chaque jour; et si aujourd'hui, Il n'est pas venu, demain sera un nouvel aujourd'hui. D'autre part, comme re­levé dans le chapitre précédent, nous avons tout lieu de penser, d'après l'ensemble des passages qui s'y rapportent, que cette ve­nue aura lieu avant que la terre ne soit visitée par les jugements terribles qui culmineront dans l'époque de la grande tribu­lation. L'église s'en ira au-devant de son Epoux pour revenir sur la terre a­vec le Roi de gloire (Apoc. 19 : 14; Zach. 14 : 5).
 
 
            2. 2  La venue en gloire
 
                        Dans l'Ancien Testament, beaucoup de promesses annoncent le règne de justice et de paix du Messie sur la terre.
                        Le Messie est bien venu ; la grande lumière a brillé, mais Il n'a pas été reçu comme Roi ; au contraire, Il a été retranché et n'a rien eu (Dan. 9 : 26). Toutes ces promesses restent donc à accomplir. Elles le seront par la venue en gloire du Seigneur Jésus pour établir Son règne sur la terre purifiée par les jugements.
 
            Lire :
                        Apocalypse 1 : 7, 19 
                        Matthieu 24 : 15, 29-31 
                        Zacharie 14 : 3, 5 
                        2 Thes. 1 : 7-10 ; 2 : 3-12
 
            A tous ceux qui auront refusé la grâce, qui n'auront « pas reçu l'amour de la vérité pour être sauvés », Dieu enverra « une énergie d'erreur pour qu'ils croient au mensonge » (2 Thes 1 : 10-11). Ainsi tous ceux qui au­ront refusé l'Evangile avant le retour du Seigneur n'auront plus la possibilité de venir à Lui.
            Pendant la période qui suit l'enlèvement des saints jusqu'au re­tour du Seigneur en gloire, est prêché l'évangile du royaume, l'évangile éternel (Apoc. 14 : 6). Nous voyons en Apocalypse 7 : 9, 14 que durant cette période une « grande foule que personne ne pouvait dénombrer, de toutes nations et tribus, et peuples et langues » seront sauvés et, soit qu'ils passent par la mort, soit qu'ils soient miraculeusement protégés, participeront au règne de Christ. :
            Mais cette période de jugements terribles, tels qu'ils sont repré­sentés par les sceaux, puis les trompettes et les coupes, anéan­tiront une très grande partie des hommes vivant sur la terre : un quart; et puis un tiers dans les sceaux et les trompettes (Apoc. 6 : 8 ; 9 : 18…). Des flots de sang seront répandus (Apoc. 14 : 17-20 ; Es. 13 : 9-12). D'après Zacharie 13 : 8, les deux tiers des Juifs rentrant dans leur pays seront retranchés, et à Armageddon (Apoc.16 : 12-16; 19 : 19-21) en Palestine, les armées innombrables de l'Occident seront anéanties. En Ezéchiel 38 - 39, lors de l'invasion de Gog et Magog, une hécatombe d'une telle importance aura lieu qu'il faudra sept mois pour enterrer les cadavres (Ézé. 39 : 12). Un verset comme Zacharie 14 : 12 fait penser à des moyens de destruction tels que nous les voyons aujourd'hui.
 
            L'apparition glorieuse du Seigneur mettra fin à cette ter­rible période. Elle sera visible pour tous (Apoc. 1 : 7), subite (1 Thes. 5 : 2-3). Il viendra avec ses saintes myriades (Jude 14 à 15), sur la montagne des Oliviers (Zach. 14 : 3-4), où autrefois Il a accepté la coupe de la main du Père (Matt. 26 : 30, 39), et d'où Il a été élevé au ciel (Act. 1 : 11-12). C'est là que la gloire de l'Éternel, quittant le Temple de Jérusalem, était restée comme en suspens, avant de partir à regret (Ézé. 11 : 22- 23).
            Son apparition sera l'anéantissement de « l'homme de pé­ché » (2 Thes. 2 : 3), la victoire sur les nations révoltées (Apo­c. 17 : 14), la délivrance des Juifs croyants. La bête et le faux prophète seront jetés vifs dans l'étang de feu (Apoc. 19 : 20), et Satan sera lié pour mille ans (Apoc. 20 : 1-3).
            Alors le nom méprisé de Jésus sera reconnu de tous (Phil. 2 : 9 -11) ; le Fils de l'Homme aura reçu le royaume qui ne passera pas (Dan. 7 : 13-14), et Celui qui autrefois a refusé de se pros­terner devant Satan pour avoir la domination du monde, recevra « les nations pour héritage et pour sa possession les bouts de la terre » (Ps. 2 : 8). Le Fils de l'homme abaissé sera haut élevé et couronné de gloire et d'honneur sur la terre (Ps. 8 : 5). Dans Apocalypse 20 : 1-7, il est répété 6 fois que ce règne durera mille ans.
 
 
 
                                                                                       D'après une étude de G.A (1949)
 
(à suivre)