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David et Akhitophel
 
 
 David, un homme selon le coeur de Dieu
 Akhitophel, un homme que David considérait comme son premier et meilleur conseiller
 La trahison d'Akhitophel 
 Les deux conseils d' Akhitophel 
 Une sérieuse mise en garde pour nous, croyants


            « Mon intime ami, en qui je me confiais, qui mangeait mon pain, a levé le talon contre moi » (Ps. 41 : 9). 
            « Car ce n'est pas un ennemi qui m'a outragé, alors je l'aurais supporté ; ce n'est point celui qui me hait qui s'est élevé orgueilleusement contre moi, alors je me serais caché de lui ; mais c'est toi, un homme comme moi, mon conseiller et mon ami ; nous avions ensemble de douces communications ; nous allions avec la foule dans la maison de Dieu » (Ps. 55 : 12-14).
 
 
David, un homme selon le coeur de Dieu
 
            Le Seigneur Jésus nous invite à sonder les Ecritures, car dit-il, « ce sont elles qui rendent témoignage de moi » (Jean 5 : 39). En lisant soigneusement l'Ancien Testament, on trouve de nombreuses personnes qui, à divers égards, ont montré, par leur conduite, quelques rayons de la marche de l'Homme parfait, à la gloire de Dieu. On pense, en particulier à Abraham, à Joseph, à Daniel… Mais d'aucun d'entre eux, il n'est dit comme de David : « L'Eternel s'est cherché un homme selon son coeur » (1 Sam. 13 : 14).
            David est le bien-aimé de l'Eternel. Avant même son onction, la Parole le présente comme un homme selon le coeur de Dieu. Il est choisi pour être roi sur Israël, le peuple de Dieu (1 Sam. 16 : 13). Naturellement attirant par son apparence physique, ce jeune berger se montrera aussi d'une intelligence exceptionnelle. Mais surtout Dieu était avec lui. En maintes circonstances il est répété que l'Esprit de Dieu a agi en lui et par lui. Il sera donc souvent un type admirable du Seigneur Jésus Christ, qui est le Bien-aimé de Dieu par excellence - un titre que la Parole lui donne (Eph. 1 : 6).
            A l'égard de David, il faut se souvenir en particulier de sa victoire sur Goliath, cette figure de Satan (1 Sam. 17). On doit aussi retenir sa droiture habituelle et sa fidélité. Il se montrait soumis à la volonté de Dieu et disposé à confesser ses fautes sans réserve. Fidèle dans son administration, ce sera un berger intègre pour Israël : « il les conduisit par l'intelligence de ses mains » (Ps. 78 : 72).
            Toutefois, c'est un homme ayant les mêmes passions que nous (Jac. 5 : 17). Parfois, sa foi défaille et de fâcheuses conséquences s'ensuivent dans son comportement. Dieu lui-même doit alors intervenir pour le délivrer d'une situation qui paraît sans issue (1 Sam. 27- 29 ). Il a pu parfois se montrer oublieux ou ignorant de la Parole de Dieu (1 Chr. 15 : 13). Il manque de discernement à l'égard de Mephiboseth, dont il méconnaît l'attachement profond. Sans doute, cette défaillance était-elle la conséquence d'un grave manquement moral récent (2 Sam. 11 : 4 ; 19 : 24-29) ? Il péchera aussi par orgueil, en exigeant le dénombrement du peuple, décision contestée même par Joab (2 Sam. 24) !
 
            Mais nous désirons nous poser aussi, pour notre instruction, quelques questions sur l'influence néfaste d'une partie de l'entourage de David. On pense d'abord à ses neveux, Joab et Abishaï, les fils de Tseruïa. C'était sans aucun doute une conséquence malheureuse des liens de famille !
            Nous savons, par expérience personnelle, les erreurs qui peuvent en résulter, et leurs incidences sur le plan de la foi. David dira à leur sujet : « Ces hommes-là… sont trop durs pour moi. Que l'Eternel rende à celui qui fait le mal, selon son méfait ! » (2 Sam. 3 : 39). Or malgré de telles constations, il les garde près de lui, occupant des postes importants.
 
 
Akhitophel, un homme que David considérait comme son premier et meilleur conseiller
 
            Que faut-il penser du choix très surprenant que David a fait d'Akhitophel de Guilo, ville de Juda voisine d'Hébron ? Voilà un homme dont le nom signifiait pourtant « fils de folie ». Or David le considère longtemps comme son premier et meilleur conseiller. Au point que l'Ecriture déclare qu'en ces jours-là, le conseil que donnait cet homme habile et considéré était « comme si on s'était enquis de la Parole de Dieu » ! David et Absalom avaient d'ailleurs la même appréciation flatteuse à son sujet (2 Sam. 16 : 23) !
            David était très proche d'Akhitophel. On pense que c'est lui qu'il désigne par l'expression : « mon conseiller, et mon ami » ; il ajoute : « nous avions ensemble de douces communications » (Ps. 55 : 13-14). 
            Pourtant, si Akhitophel avait aux yeux des hommes une forme de sagesse, elle se révèle être « terrestre, animale, diabolique » (Jac. 3 : 15). Tôt ou tard, Dieu permet que le secret des coeurs soit révélé (Matt. 10 : 26). Au moment où David traverse des circonstances très difficiles, lors de l'insurrection de son fils Absalom, les vrais sentiments d'Akhitophel à l'égard de David se montrent.
            Il semble qu'Akhitophel n'avait qu'un fils, Eliam. Il faisait partie des trente hommes forts de David (2 Sam. 23 : 24). Or, Urie, un autre vaillant guerrier, avait épousé Bath-Shéba, la fille d'Eliam (v. 39). David, resté inactif à Jérusalem au moment « où les rois entrent en campagne », avait convoité et pris la femme d'Urie ; celle-ci, consentante, sera enceinte. Pour cacher son péché, David use d'un subterfuge qui échoue. Il n'hésite pas alors à provoquer la mort d'Urie avec la complicité de Joab. Il viole ainsi de façon évidente et répétée la loi, après en avoir proclamé la perfection ( Ps. 19 : 7 ; Ex. 20 : 17, 14) !
            Akhitophel était le grand-père de Bath-shéba ; tout en désirant nous garder de juger sur l'apparence (Jean 7 : 24), il semble plausible que le Guilonite ait conçu de la haine contre David qui s'était emparé sans scrupules de la « petite brebis » (1 Sam. 12 : 3).
            Akhitophel se trouvait justement dans sa ville, près d'Hébron, au moment où Absalom se révolte ouvertement et se fait proclamer roi dans cette ville très connue, située en Juda, qui n'avait jamais accepté la prééminence de Jérusalem, située sur le territoire de Benjamin. David lui-même avait régné sept ans à Hébron avant de devenir roi à Jérusalem.
 
 
La trahison d'Akhitophel 
 
            Absalom fait venir auprès de lui « le conseiller de David » et c'est ensemble qu'ils vont entrer à Jérusalem. La présence ostensible d'Akhitophel aux côtés d'Absalom contribue certainement à rendre la conjuration puissante. Le peuple, toujours versatile, va croissant autour de l'imposteur (2 Sam. 15 : 12 ; Ps. 3 : 1).
            David décide alors de fuir : il se soumet à la discipline divine et il craint qu'Absalom n'hésite pas à passer la ville au fil de l'épée. Il sort donc de Jérusalem, laissant seulement des concubines pour garder la maison. Il renvoie même l'arche avec les sacrificateurs, Tsadok et Abiathar, en leur disant : « Si je trouve grâce aux yeux de l'Eternel, alors il me ramènera et me la fera voir, elle et sa demeure » (2 Sam. 15 : 25 ; Ps. 3 : 2, 4-7).
            Il suit, en pleurant, un chemin de douleur et gravit, déchaussé, la montée des Oliviers. Quelques amis fidèles l'entourent - la neutralité n'est plus possible ! Il accepte le châtiment que Dieu lui inflige à la suite de ses fautes. C'est là aussi que l'Homme de douleurs, dans le jardin de Gethsémané, offrira avec de grands cris et avec larmes, des prières et des supplications à Celui qui pouvait le sauver de la mort - mais Lui s'était volontairement chargé de nos péchés (Héb. 5 : 7). 
            C'est à ce moment-là que le roi David apprend la trahison d'Akhitophel qui occupe désormais une place très honorable parmi les conjurés d'Absalom. David supplie : « Eternel, je te prie, rends vain le conseil d'Akhitophel ! » (2 Sam. 15 : 31 ; 16 : 23 ; 17 : 14, 23) ; puis, parvenu au sommet, il se prosterne devant Dieu.
            C'est là aussi que, plus tard, Judas viendra à la tête des soldats et des huissiers pour livrer Jésus. Avec quelle tristesse le Seigneur demandera à son misérable disciple : « Ami, pourquoi es-tu venu ? » (Matt. 26 : 50).
 
            L'ardente prière de David va aussitôt commencer à être exaucée par l'arrivée de Hushaï, un « véritable » ami intime du roi (2 Sam. 15 : 32 ; 1 Chr. 27 : 33). Dieu s'en servira pour donner une réponse favorable à la prière de David et réduire à néant le conseil d'Akhitophel !
            Hushaï offre ses services et, à la demande de David, il retourne à Jérusalem pour y remplir un service ingrat et périlleux ; si nous sommes les serviteurs du Seigneur, nous n'avons pas à choisir le lieu, le moment et la manière de Le servir. Peu importe si l'endroit et les conditions de vie sont désagréables ! Pensons alors au chemin que notre Modèle a suivi. 
 
 
Les deux conseils d' Akhitophel 
 
            Hushaï va feindre, devant Absalom surpris de constater sa présence, de voir dans l'assentiment du peuple une preuve de la volonté divine en faveur du rebelle. L'indigne fils de David demande ensuite à Akhitophel de donner un conseil sur ce qu'ils doivent faire maintenant (2 Sam. 16 : 20).
            Le premier avis d'Akhitophel montre à quel point cet homme est corrompu. Il n'hésite pas à encourager Absalom à commettre un acte odieux, pour montrer au peuple médusé que toute réconciliation est désormais impossible avec son père ! Akhitophel est loin de se douter que son mauvais conseil conduise en réalité à l'accomplissement du châtiment que Nathan avait dû annoncer à David après sa terrible faute (2 Sam. 12 : 11). En fait, ce félon perverti travaille, sans le savoir, à hâter la restauration spirituelle de David. Toutes choses Le servent (Ps. 119 : 91) ; souvent des incrédules exécutent, inconsciemment, ce que Dieu a décrété devoir être fait !
 
            Akhitophel n'en restera pas là dans sa mauvaise influence : son second conseil est le meilleur possible pour servir les intérêts immédiats d'Absalom. Il propose de frapper promptement David, avant que ceux qui l'entourent aient le temps d'organiser la résistance. Ce « conseiller » propose qu'on le laisse choisir 12 000 hommes. Il poursuivra lui-même David cette nuit. Il pense épouvanter le roi en tirant parti de sa fatigue et de sa faiblesse. Il est convaincu que tout le peuple qui suit David s'enfuira ; il déclare : « Je frapperai le roi seul et je ramènerai à toi tout le peuple » (2 Sam. 17 : 2). La parole est bonne aux yeux d'Absalom et aux yeux de tous les anciens d'Israël, prompts à abandonner David. Ils sont convaincus que le moyen proposé par cet homme pervers est excellent.
            Ce dessein de frapper le roi rappelle une prophétie à l'égard de notre Sauveur : «  Frappe le Berger et le troupeau sera dispersé » (Zach. 13 : 7). Peu importait le sort des disciples, c'était Jésus seul qu'il fallait saisir et mettre à mort !
            Comment se fait-il alors qu'Absalom décide d'appeler Hushaï pour écouter un autre conseil ? C'est Dieu qui dirige les circonstances et l'influence qu'Il exerce sur les coeurs est souveraine ! (Prov. 21 : 1). Hushaï est donc appelé et il propose un plan démesuré, inadapté en fait aux circonstances. Il cherche tout simplement à laisser du temps à David et aux siens pour se mettre à l'abri de l'autre côté du Jourdain ! Il commence par alléguer plusieurs motifs pour s'opposer habilement au conseil d'Akhitophel. Il rappelle la bravoure prévisible des compagnons de David : il compare leur état d'esprit actuel à celui d'une ourse privée de ses petits. Il affirme que très probablement David, habitué dans le passé à faire face à de telles poursuites orchestrées par Saül, saura se mettre à l'abri dans quelque fosse à la faveur de la nuit. Enfin il insiste sur l'effet déplorable que le moindre échec des troupes d'Absalom aura sur tous ceux qui, en Israël, sont encore indécis ! Tout ce discours est prononcé sur un ton intentionnellement emphatique et les moyens grandioses proposés par Hushaï sont accompagnés d'hyperboles excessives, qui ne résisteraient pas à un peu de réflexion. Peu importe : « L'Eternel lui-même a décrété d'annuler le bon conseil d'Akhitophel ». Il a décidé de faire venir le mal sur Absalom (2 Sam. 17 : 11-14).
            Absalom est flatté par ce nouveau plan qui lui accorde la préséance et tous les hommes d'Israël disent à l'envie que le conseil d'Hushaï est le meilleur ! Nous connaissons la suite du récit : Absalom et son séducteur sont désormais promis à une mort prochaine.
 
            Les Psaumes 3 à 7 se rapportent à cette sombre page de l'histoire de David. En les lisant, on voit combien le coeur de David est déchiré ; toutefois sa soumission et sa confiance restent inébranlables.
 
 
Une sérieuse mise en garde pour nous, croyants
 
            Ce récit est l'occasion d'attirer sérieusement notre attention sur l'importance pour un enfant de Dieu de choisir très soigneusement ses amis. David aurait dû toujours faire siennes les paroles du Psalmiste : « Je suis le compagnon de tous ceux qui te craignent et de ceux qui gardent tes préceptes » (Ps. 119 : 63). Chaque croyant doit faire ce choix délibéré et capital (1 Cor. 15 : 33 ; Ps. 1 : 1 ; Job 34 : 8).
            Rien, dans la Parole, n'indique qu'Akhitophel ait eu une conduite personnelle comparable à celle du compagnon de jeunesse de David, Jonathan. Ce dernier avait montré sa foi au milieu de l'incrédulité générale et il avait fait ses preuves contre les Philistins, en comptant sur l'Eternel seul ! Il avait su ensuite reconnaître chez David les mêmes exercices de foi et montrer aussitôt un attachement profond à cet homme de Dieu. Il était venu vers lui dans le bois, pour « fortifier son âme en Dieu » (1 Sam. 23 : 16). « L'ami aime en tout temps » (Prov. 17 : 17).
            Dans cette scène de la vie du bien-aimé de l'Eternel, on peut discerner plusieurs autres amis fidèles de David : Itthaï, Mephibosheth, Shobi, Makir et Barzillaï… Chacun est prêt à jouer auprès de lui le rôle que le Seigneur lui a confié.
 
            Toutefois, dans un monde où règne la fraude, dans lequel nous sommes devenus des étrangers, il faut s'attendre à rencontrer de « faux amis ». Restons constamment sur nos gardes, marchons soigneusement dans la lumière (Ps 119 : 105). Gardons notre coeur plus que tout ce que l'on garde, car de lui sont les issues de la vie (Prov. 4 : 23).
            Souvent, pour de jeunes chrétiens, ce qui paraît être une simple amitié, sans conséquences, se transforme peu à peu en relations d'un caractère plus intime. La Parole nous met sérieusement en garde contre le grand danger de se mettre sous un joug mal assorti avec un incrédule (2 Cor. 6 : 14-16).
            Ceux qui nous entourent à l'école, au travail, ont souvent au début bonne apparence : « Satan lui-même se transforme en ange de lumière » (2 Cor. 11 : 14). Ils sont - ou paraissent - animés des meilleures intentions. Mais tous ceux qui ne sont pas des enfants de Dieu restent sous l'esclavage du diable. Il faut s'en souvenir, même si nous désirons qu'ils soient sauvés.
            Dans cette scène, un certain Tsiba se présente. Cet homme vient à la rencontre de David avec un chargement impressionnant, et affiche de beaux sentiments à l'égard du peuple fatigué.
            Or hélas, il manque de droiture ; interrogé par David au sujet de l'absence de Mephiboseth, il lui prête des mobiles qu'il n'a jamais eus, pour s'emparer de son héritage (2 Sam. 16 : 1-4) ! L'Ecriture nous met en garde contre ceux qui peuvent chercher à détourner notre âme de Christ et nous entraîner à servir les idoles qui remplissent ce monde de péché. Ce peut être des proches parents, « ton frère… ton fils ou ta fille…» ou ton ami, qui est pour toi « comme ton âme » (Deut. 13 : 6-11).
            Les exemples d'une si mauvaise influence abondent dans l'Ecriture. Citons Athalie, la mère d'Achazia : elle fut « sa conseillère à mal faire », ainsi d'ailleurs que toute la maison d'Achab (2 Chr. 22 : 3-4). On comprend que dans un temps très sombre, à la veille de la prise de Jérusalem, Jérémie puisse écrire : « Gardez-vous chacun de son ami… chacun d'eux trompe son ami et ne dit pas la vérité » (Jér. 9 : 4-5).
 
 
 
            Le Seigneur reste notre Conseiller par excellence : c'est l'un de ses titres de gloire (Es. 9 : 6 ; 11 : 2). Restons tout près de Lui. A tout homme pieux qui Le cherche par la prière et pratique le jugement de lui-même, Il promet : « Je t'instruirai et je t'enseignerai le chemin dans lequel tu dois marcher : je te conseillerai, ayant mon oeil sur toi » (Ps. 32 : 6-8). A l'assemblée à Laodicée, il fait dire par Jean : « Je te conseille d'acheter de moi de l'or passé au feu, afin que tu deviennes riche, et des vêtements blancs, afin que tu sois vêtu, et que la honte de ta nudité ne paraisse pas, et un collyre pour oindre tes yeux, afin que tu voies. Moi, je reprends et je châtie tous ceux que j'aime » (Apoc. 3 : 18-19). Certainement, nous avons tous à retenir de tels conseils, dans un temps où la tiédeur prévaut.
            Sur la terre où nous sommes « forains et étrangers » (1 Pier. 2 : 11), il est certes précieux d'avoir un véritable ami chrétien ! Il faut le considérer alors comme un don précieux de la part de Dieu. « La douceur d'un ami est le fruit d'un conseil qui vient du coeur » (Prov. 27 : 9). Animés d'une foi commune, nous pourrons ressembler à ces fidèles qui, à la fin de l'économie de la loi, craignaient l'Eternel et parlaient l'un à l'autre (Mal. 3 : 16) ; nous pourrons tenir ferme dans un seul et même esprit et combattre ensemble d'une même âme (Phil. 1 : 27).
            « Veillons les uns sur les autres pour nous stimuler à l'amour et aux bonnes oeuvres … nous exhortant l'un l'autre, et cela d'autant plus vous voyez le jour approcher » (Héb. 10 : 24-25).  
 
 
                                                                                  Ph. L         le 16. 11. 08