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Jésus invité à la noce
 
 
Lire : Jean 2 : 1-11
 
            Le mariage est la circonstance la plus marquante dans la vie de l'homme, et c'est à juste titre que celui-ci cherche à en faire une occasion de fête et de joie. Dans ce récit concernant la noce de Cana de Galilée, il n'est rien dit au sujet des époux. Tout ce que nous savons d'eux, c'est qu'ils avaient eu l'heureuse idée de convier Jésus et ses disciples. Et le Seigneur les a honorés de sa présence. Il est précieux de réaliser que c'est à l'occasion d'un mariage que le Seigneur a commencé ses miracles (v. 11).
            Dieu s'est servi de l'union de ces deux personnes pour la bénédiction de beaucoup d'autres au-delà du cercle familial.
  
            Chers amis, pouvons-nous associer le Seigneur à chacune de nos circonstances ? Serait-il toujours libre de prendre part à nos fêtes de famille et à nos divertissements ? Lui seul peut nous procurer la vraie joie, dont le vin est l'image dans la Parole. Souvent, pour ne pas dire toujours, le vin de la joie humaine vient à manquer. Des circonstances pénibles, maladie, décès, jettent une ombre tenace dans notre vie. Le livre des Proverbes nous avertit que même dans le rire, le coeur est triste (14 : 13). Sans Christ, il n'y a pas de joie durable.
            C'est à partir de l'eau destinée à la purification que le vin de la joie est produit. Il en sera ainsi pour Israël au temps de son rétablissement et il en est ainsi pour nous présentement. Nous ne pouvons goûter les joies de l'Esprit que dans la mesure où nous pratiquons d'abord le jugement de nous-mêmes. Le bonheur de l'homme n'est garanti que dans la mesure où la sainteté est maintenue.
            Jésus avait été invité en qualité de convive ; mais bientôt Il devient l'hôte qui fournit et fait distribuer le vin par les serviteurs ; ceux-ci sont dans la confidence, tout près de Jésus. Ainsi, quand nous aurons goûté les consolations que le Seigneur nous prodigue sur la scène présente, Il  nous fera partager la joie du royaume, et Il boira à nouveau avec nous du fruit de la vigne.
            Dans ce qui n'était avant tout qu'une simple noce, Jésus pourvoit à la joie du festin. Mais nous pouvons dire qu'Il garde encore le bon vin pour la fin - lorsque toute autre joie aura cessé. Jésus sera alors le véritable époux.
            A Cana, la fête était possible, car le Seigneur avait changé l'eau en vin. Dans le royaume, les joies premières auront pris fin, celles que nous aurons goûtées avec lui au milieu en particulier des « deux ou trois » sur cette terre. Il nous donnera « ce que l'oeil n'a pas vu, ce qui n'est pas monté au coeur de l'homme, ce que Dieu a préparé pour ceux qui l'aiment » (1 Cor. 2 : 9).
 
            Nous sommes enclins à ne nous réjouir qu'avec parcimonie ; or,  la joie de l'Eternel est notre force (Néh. 8 : 10). Réjouissez-vous toujours dans le Seigneur (Phil. 3 : 1 ; 4 : 4), répète Paul, enfermé peut-être dans la plus sombre des prisons à Rome.
            La joie en Christ doit toujours occuper la première place ; la fatigue, le danger, la douleur ne doivent tenir qu'une place secondaire dans nos pensées. Que de fontaines ouvertes par la grâce de Dieu dans les sables arides de ce monde viennent nous rafraîchir au moment opportun !
            Le Seigneur réserve le meilleur pour ceux qui sont solitaires, isolés. A la fête de Cana ne se trouvaient que d'humbles personnes, sans prétention. Cana était un petit village non loin de Nazareth. Le Seigneur était venu pour servir, Il ranime l'esprit de ceux qui sont contrits et dont le coeur est abattu (Es. 57 : 15). Sa puissance est prête à rencontrer nos besoins qui sont souvent si grands. C'était vraiment une situation fâcheuse d'être dans l'impossibilité de répondre aux désirs immédiats des invités de la noce. Notre vie est constamment remplie de besoins, mais le Seigneur les connaît tous : il faut se rejeter sur Lui, rien n'est ne lui est trop difficile ! Sa réponse est pleinement suffisante. « Remplissez d'eau les bassins » (v. 7), ordonne Jésus. Il y en avait six, de 40 litres environ ! Il y en a pour tous, comme il le désirait.
 
            Le Seigneur peut changer les choses ordinaires et en faire des instruments entre ses mains pour apporter la joie aux siens. Dans la routine journalière, notre travail nous semble souvent aride et pesant, mais si nous vivons dans la lumière de sa présence, nous jouirons d'une vraie communion avec Lui.
 
 
                                                                          Ph. L.   le 31- 10- 08