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André, un « pêcheur d'hommes »
 

 André, un disciple de Jean le baptiseur, vient à Jésus
 André conduit son frère, Simon Pierre, à Jésus
 André répond à l'appel du Seigneur 
 A Capernaüm, dans la maison de Simon et d'André, Jésus guérit la belle-mère de Simon
 André, choisi par Jésus, fait désormais partie des douze disciples nommés apôtres
 André se joint à Pierre, Jacques et Jean pour questionner Jésus au sujet de la destruction du temple de Jérusalem 
 Afin de nourrir la foule, André présente au Seigneur, avec foi, un petit garçon apportant cinq pains d'orge et deux poissons 
 Avec Philippe, André présente à Jésus la requête des Grecs
 Après l'élévation de Jésus dans la gloire, André est présent dans la chambre haute avec ceux qui persévèrent d'un commun accord dans la prière



André, un disciple de Jean le baptiseur, vient à Jésus
 
            « Jean (le Baptiseur) se tenait là, ainsi que deux de ses disciples ; et regardant Jésus qui marchait, il dit : Voilà l'Agneau de Dieu ! Les deux disciples l'entendirent parler et ils suivirent Jésus. Jésus se retourna et vit qu'ils le suivaient ; il leur dit : Que cherchez-vous ? Ils lui dirent : Rabbi (ce qui se traduit par : maître), où demeures-tu ? Il leur dit : Venez et voyez. Ils allèrent donc et virent où il demeurait ; et ils demeurèrent auprès de lui ce jour-là ; c'était environ la dixième heure » (Jean 1 : 35-40).
 
            Jean-Baptiste, envoyé de Dieu, avait rendu un témoignage fidèle au Seigneur, annonçant que les hommes devaient croire en Celui qui était la vraie lumière venant dans le monde. La marche parfaite de Jésus remplissait le coeur du précurseur de conviction et de joie (1 Pier. 2 : 24). Rendu capable de comprendre un peu les perfections divines et humaines du Fils de Dieu devenu homme, il se hâtait de faire part à ses proches de ce qu'il avait discerné dans la personne du Seigneur. Son désir était d'attirer d'autres coeurs vers Lui. C'est le souhait de quiconque a réellement joui de Sa compagnie !
            Le témoignage humble et désintéressé de Jean le baptiseur (Jean 3 : 26-30) amène ses propres disciples à chercher la compagnie de Jésus. Jean ne cherche pas à les retenir, craignant de les attirer après lui ; c'est un danger fréquent que Paul dénonce lorsqu'il s'adresse aux anciens d'Ephèse (Act. 20 : 30). Le vrai ministère conduit toujours les âmes à Christ.
             Ces deux disciples avaient déjà entendu, le jour précédent, un témoignage plus complet encore : le Baptiseur  avait parlé de l'Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde ! (Jean 1 : 29). C'était la réponse à la question d'Isaac : « Où est l'agneau pour l'holocauste ? ». Comme Abraham l'avait annoncé avec foi, Dieu s'était pourvu de cet Agneau (Gen. 22 : 7, 8, 14).
 
            Jésus voit ces deux jeunes gens le suivre, avec le désir d'entrer en relation avec lui. Il les prévient avec bienveillance, et facilite cette rencontre décisive pour toute leur vie. Il leur demande : « Que cherchez-vous ? » (Jean 1 : 39). Jésus adresse la même question à chacun d'entre nous. La réponse que nous donnons est d'une importance capitale. Quel est le but de notre vie ? Acquérir de l'argent ? Chercher les plaisirs ou la considération des autres ? Quelle place le Seigneur occupe-t-il vraiment dans nos affections ?
            Ces deux disciples de Jean désiraient s'informer modestement du lieu où Il demeurait. Leur intention était sans doute de le visiter plus tard. Mais Il les invite à le faire immédiatement : « Venez et voyez » (v. 40). Aucun argument ne peut résister à cette invitation qui nous concerne tous !  Là où les deux ou trois sont réunis à son Nom, Il est là au milieu d'eux (Matt.18 : 20). Sommes-nous habituellement en leur compagnie, autour du Seigneur ?
            Quand ses visiteurs l'ont vu et entendu, ils Lui sont acquis pour toujours. La vraie foi, qui est la confiance du coeur, naît et se nourrit dans le contact personnel avec le Sauveur. Ce n'est pas encore le moment où André sera amené à se consacrer au service du Seigneur, mais on a pu dire qu'il s'agit des débuts de l'Eglise.
 
            Il était, semble-t-il, quatre heures de l'après midi (la dixième heure) : le soir approchait, comme en Luc 24 : 29. Quel temps avons-nous vraiment passé avec le Seigneur aujourd'hui ? Cet entretien laissera à Jean, l'évangéliste, un souvenir inoubliable. C'était lui, certainement, cet autre disciple dont le nom n'est pas mentionné, ce qui est bien en accord avec le désir constant de s'effacer qu'il manifeste dans les récits de son Evangile.
 
 
 
André conduit son frère, Simon Pierre, à Jésus
 
            « André, le frère de Simon Pierre, était l'un des deux qui avaient entendu Jean parler de lui et qui avaient suivi Jésus. Il trouve d'abord son propre frère Simon, et lui dit : Nous avons trouvé le Messie (ce qui se traduit par : Christ). Et il le mena à Jésus. Jésus, l'ayant regardé, dit : Tu es Simon, le fils de Jonas ; tu seras appelé Céphas (ce qui se traduit par : Pierre) » (Jean 1 : 41-43).
 
            Après ces heures passées avec Jésus, André se met avec empressement à la recherche de son propre frère, Simon. Il lui annonce la grande nouvelle : « Nous avons trouvé le Messie » (v. 42). C'était Celui que l'on attendait depuis des siècles, pour « la consolation d'Israël » (Luc 2 : 25) !
            Avant de penser à quelque activité que ce soit, pensons à ceux de nos proches qui ne connaissent pas encore le Seigneur. André est un disciple effacé, mais le service qu'il a accompli ce jour-là aura de grandes conséquences. Son frère Simon, celui qu'il « mena à Jésus » (v. 43),  deviendra l'apôtre Pierre.
            André représente ceux qui, ayant trouvé le Seigneur pour leur propre compte, éprouvent le besoin pressant de l'annoncer aux autres. Il amènera aussi d'autres personnes à Jésus, ainsi que le montrent d'autres passages de l'évangile de Jean que nous considérerons plus loin.
            Ressemblons-nous à André ?
 
 
 
André répond à l'appel du Seigneur
 
            « Comme Jésus marchait le long de la mer de Galilée, il vit deux frères, Simon appelé Pierre, et André son frère, qui jetaient un filet dans la mer, car ils étaient pécheurs. Il leur dit : Venez, suivez-moi, et je ferai de vous des pêcheurs d'hommes. Aussitôt, ils laissèrent leurs filets et le suivirent » (Matt. 4 : 18-20).
 
            Quand Il apprend que Jean le baptiseur a été livré, le Seigneur se retire en Galilée (Matt. 4 : 12). André et son frère (Simon Pierre) vivaient alors à Bethsaïda, au bord de la mer de Galilée. Tous deux étaient des pécheurs professionnels.
            Le peuple d'Israël était alors assis dans les ténèbres, loin de se tenir dans la lumière divine. Il avait perdu tout courage et toute espérance. C'est à ce moment-là que Dieu envoie Celui qui est la lumière, apporter la délivrance. Il passe, et à son appel, saisis par son amour, quelques disciples s'attachent à Lui pour Le suivre.
            Jésus voit d'abord André et Simon : il connaît leurs dispositions intérieures. Pour ces humbles pécheurs, l'instant est décisif (2 Cor. 4 : 7). Le Seigneur va tout changer dans leur vie ; ils ne l'oublieront jamais (Matt. 18 : 27). A son appel, ils laissent aussitôt leurs filets et Le suivent ; ils ont désormais trouvé un Maître comme il n'y en eut jamais d'autre ! Une nouvelle tâche leur est promise : ils deviendront « pêcheurs d'hommes » (v. 19).
            Suivre Jésus, c'est d'abord lui obéir. Puis le moment venu, après avoir été enseignés, ils deviendront évangélistes et apôtres. David aussi, en son temps, a été appelé « d'auprès des brebis qui allaitent, pour paître Jacob, son peuple, et Israël, son héritage » (Ps. 78 : 70-72).
            Tous les chrétiens ne sont pas appelés à abandonner leur gagne-pain ou à renoncer aux liens de la famille. Mais tous ont entendu un jour la voix du Seigneur leur dire : « Venez, suivez-moi » !
            Avons-nous réellement répondu à Son appel (Luc 9 : 59-62) ?
 
 
 
A Capernaüm, dans la maison de Simon et d'André, Jésus guérit la belle-mère de Simon
 
            « Ils (le Seigneur et ses disciples) se rendent à Capernaüm ... Et aussitôt, en sortant de la synagogue, ils allèrent avec Jacques et Jean dans la maison de Simon et d'André. Or la belle-mère de Simon était couchée, avec de la fièvre ; aussitôt ils lui parlèrent d'elle. S'approchant, il la prit par la main et la fit lever ; aussitôt la fièvre la quitta ; et elle les servait » (Marc 1 : 21, 29-31).
 
             Désormais André suivra, avec d'autres disciples, les pas du parfait Serviteur. Bien qu'Il ait toute autorité et toute puissance, Jésus était accessible à tous. Aussitôt qu'il sort de la synagogue où Il a chassé un esprit immonde, il entre dans la maison d'humbles pêcheurs, Simon et André, qui habitent maintenant à Capernaüm. Quelqu'un s'y trouve qui a besoin de sa puissance en guérison. Aussitôt, ils lui parlent d'elle : c'est la belle-mère de Simon qui est couchée, avec la fièvre. Jésus la fait lever en la prenant par la main ; et aussitôt la fièvre la quitte. Le toucher du Seigneur l'a calmée : son agitation est remplacée par l'activité de l'amour qui trouve son bonheur à servir (Marc 1 : 29-31) !
 
 
 
André, choisi par Jésus, fait désormais partie des douze disciples nommés apôtres
 
            « Or il arriva, en ces jours-là, qu'il alla sur la montagne pour prier. Et il passa toute la nuit à prier Dieu. Quand il fit jour, il appela à lui ses disciples. Il en choisit douze, qu'il nomma aussi apôtres : Simon, qu'il nomma aussi Pierre, et son frère André; Jacques et Jean ; Philippe et Barthélémy ; Matthieu et Thomas ; Jacques le fils d'Alphée, et Simon appelé Zélote ; Jude, frère de Jacques, et Judas Iscariote,qui aussi devint traître (Luc 6 : 12-13).                                           
 
            Jésus se rend sur une montagne pour prier. Suivons cet exemple, c'est la source de la puissance, de la sagesse et de l'intelligence. Jésus passe même « toute la nuit à prier Dieu » et le jour venu, il appelle ses disciples. Il choisit douze d'entre eux qu'il nomme aussi apôtres (ou : envoyés). Parmi eux, dans l'Evangile de Luc, André est nommé aussitôt après Pierre (6 : 12-16). Dans celui de Marc (3 : 13-19), chacun des disciples est nommé seul, pour rappeler qu'un serviteur doit s'attendre directement et personnellement à son Maître, pour recevoir direction et secours. André, comme les autres, sera formé et envoyé avec la puissance qui lui est accordée.
 
 
 
 
André se joint à Pierre, Jacques et Jean pour questionner Jésus au sujet de la destruction du temple de Jérusalem
 
            «Comme Jésus sortait du temple, un de ses disciples lui dit : Maître, regarde. Quelles pierres et quels bâtiments ! Jésus lui répondit : Tu vois ces grands bâtiments ? il ne sera pas laissé pierre sur pierre qui ne soit jetée à terre ! Comme il était assis sur le mont des Oliviers, en face du temple, Pierre, Jacques, Jean et André l'interrogèrent en privé : Dis-nous quand ces événements auront lieu, et quel sera le signe quand ils seront sur le point de s'accomplir ? (Marc 13 : 1-4).
 
            A plusieurs reprises, apparaissent ensemble ceux qui forment le cercle le plus intime autour du Seigneur : Pierre, Jacques et Jean. Ils étaient avec lui lors de la résurrection de la fille de Jaïrus (Luc 8 : 51), à la transfiguration (Luc 9 : 28) et dans le jardin de Gethsémané (Matt. 26 : 37). Mais, en certaines occasions, ce cercle s'élargit : André venant se joindre à eux, ils sont alors au nombre de quatre.
            Ainsi, ce quatrième disciple est présent quand ils interrogent Jésus « en particulier », alors qu'Il s'est assis sur la montagne des Oliviers, vis-à-vis du temple (Marc 13 : 3-4). Les disciples sont impressionnés par la grandeur et la beauté des bâtiments du temple. Mais le Seigneur ne regarde pas « ce à quoi l'homme regarde » (1 Sam. 16 : 7 ; Es. 11 : 3). Aussi leur dit-Il : « Prenez garde que personne ne vous séduise, car plusieurs viendront en mon nom, disant : c'est moi » (Marc 13 : 5-6). Il avait lui-même constaté toute l'iniquité qui remplissait le temple et sa vue se portait sur les événements qui, peu après son rejet, allaient aboutir à la ruine de la cité de Jérusalem, à cause de sa culpabilité.
 
 
 
Afin de nourrir la foule, André présente au Seigneur, avec foi, un petit garçon apportant cinq pains d'orge et deux poissons
 
            « Jésus leva les yeux et vit qu'une grande foule venait à lui. Il dit à Philippe: Où pourrons-nous acheter des pains, afin qu'ils mangent ? Mais il disait cela pour le mettre à l'épreuve : lui-même savait ce qu'il allait faire. Philippe lui répondit : Des pains, pour deux cents deniers, ne leur suffiraient pas pour que chacun en reçoive un peu. L'un de ses disciples, André, le frère de Simon Pierre, lui dit : Il y a ici un petit garçon qui a cinq pains d'orge et deux poissons ; mais qu'est-ce que cela pour tant de monde ? Jésus dit : Faites asseoir les gens (or il y avait beaucoup d'herbe en cet endroit). Ils s'assirent donc, les hommes au nombre d'environ cinq mille. Jésus prit les pains ; puis, après avoir rendu grâces, il les distribua à ceux qui étaient assis ; de même aussi les poissons, autant qu'ils en voulaient (Jean 6 : 5-11).
 
 
            Les foules suivaient le Seigneur, plus attirées par sa puissance que par sa grâce et ses perfections morales. Or l'une ne va pas sans l'autre ; une fois encore, Jésus les manifeste ensemble dans le miracle de la multiplication des pains.
            Jésus lève les yeux, il voit la grande foule venant à lui. Sachant « ce qu'il allait faire », Il s'enquiert cependant, afin de mettre Philippe à l'épreuve : « D'où achèterons-nous des pains afin que ceux-ci mangent ?» (v. 5). Philippe se montre incapable de supporter ce test ; sa foi est insuffisante pour s'appuyer simplement sur le Seigneur. Il suppute avec raison que 200 deniers ne suffiront pas ; d'ailleurs, les disciples n'avaient certainement jamais eu une telle somme à leur disposition ! Comptons-nous sur les ressources humaines ou sur la puissance divine ?
            André se montre sous un meilleur jour que Philippe. Il semble être toujours prêt à intervenir dans les cas difficiles. D'un tempérament actif, il s'est sans doute déjà informé. Le frère de Simon (comme il est appelé ici) s'adresse au Seigneur et lui dit : « Il y a ici un petit garçon qui a cinq pains d'orge et deux poissons, mais qu'est-ce que cela pour tant de monde » ? (v. 9). Toutefois André ne paraît pas sans espoir. Sans doute, pensant que le Seigneur peut intervenir, il semble affirmer : nous ne pouvons rien mais Toi tu peux tout !
            Et, de fait, Jésus donne l'ordre de faire asseoir tout ce monde. Il choisit des personnes faibles (un « petit » garçon) ou les petites choses (les ressources très limitées de cet enfant) pour montrer sa puissance (1 Cor. 1 : 27). Jésus prend alors les pains que le petit garçon laisse à sa disposition et Il rend grâces. Tous sont rassasiés, il reste même douze paniers de morceaux !
 
 
 
Avec Philippe, André présente à Jésus la requête des Grecs
 
            « Il y avait des Grecs, parmi ceux qui étaient montés pour adorer pendant la fête. Ils vinrent à Philippe qui était de Bethsaïda de Galilée ; et ils lui demandaient : Seigneur, nous désirons voir Jésus. Philippe vient et le dit à André ; puis vient André, ainsi que Philippe, et ils en parlent à Jésus. Jésus leur répondit : L'heure est venue pour que le fils de l'homme soit glorifié. En vérité, en vérité, je vous dis : A moins que le grain de blé ne tombe en terre et ne meure, il demeure seul ; mais s'il meurt, il porte beaucoup de fruit (Jean 12 : 20-24).
 
            Parmi les foules venues à la fête, « quelques Grecs » expriment à Philippe leur désir : « Seigneur (plutôt : monsieur), nous désirons voir Jésus » (v. 21). Est-ce aussi le nôtre ?
            Philippe, peut-être étonné de voir des Gentils exprimer un tel désir (Eph. 2 : 11-12 ; Rom. 10 : 12), « vient et le dit à André » ;  puis André et Philippe  « le disent à Jésus » (v. 22). André a ici encore le rôle d'un heureux intermédiaire : en introduisant ces Gentils auprès du Seigneur,  il est le premier missionnaire ! Il jouit d'une heureuse relation avec son Sauveur.
            La Pâque, où l'Agneau de Dieu allait être offert sur l'autel, était désormais toute proche ! Le Seigneur évoque, en répondant à ses deux disciples, les conséquences merveilleuses de Sa croix. Le grain de blé, tombant en terre, allait mourir mais il porterait beaucoup de fruit, apportant aussi la bénédiction aux nations (v. 24).
            C'est ainsi que Jésus veille toujours à instruire ses bien-aimés. Qu'il fait bon vivre près de Lui, comme ce fut la part d'André.
            Avons-nous aussi le désir de jouir continuellement de Sa communion ?
 
 
 
 
Après l'élévation de Jésus dans la gloire, André est présent dans la chambre haute avec ceux qui persévèrent d'un commun accord dans la prière
 
            « Alors ils retournèrent à Jérusalem, du mont appelé mont des Oliviers, qui est près de Jérusalem, le chemin d'un sabbat. Quand ils furent entrés dans la ville, ils montèrent dans la chambre haute où demeuraient Pierre, Jean, Jacques, et André, Philippe et Thomas, Barthélémy et Matthieu, Jacques fils d'Alphée et Simon Zélote, ainsi que Jude frère de Jacques. Tous ceux-ci persévéraient d'un commun accord dans la prière, avec quelques femmes, et Marie la mère de Jésus, et avec ses frères (Act. 1 : 12-14).
 
            Après la croix et l'élévation de Jésus dans la gloire, les disciples retournent à Jérusalem et montent dans la chambre haute, où demeuraient Pierre, et Jean, et Jacques, et André... où tous « persévéraient d'un commun accord dans la prière, avec Marie, la mère de Jésus, et avec ses frères » (v. 10-14). André était là, avec eux ; son nom est cité pour la dernière fois dans ce récit du premier chapitre des Actes.
            La chambre haute est souvent mentionnée. C'était un lieu retiré, en dehors du monde et de son agitation ; c'est là que les disciples pouvaient librement faire monter leurs prières et s'entretenir de leur commun salut.
            Aujourd'hui encore, nous avons le privilège de nous réunir, pour chercher à réaliser, malgré son absence, la présence du Seigneur.
 
 
            L'exemple d'André est à imiter : cherchons avec zèle, comme lui, à amener les âmes au Seigneur, à saisir toutes les occasions d'aider et, constamment, à tout dire à Jésus.
 
 
                                                                                    Ph. L.   le 16. 10. 07 
 
 
 
                        Je peux, ô Seigneur, chaque jour, m'attacher à ta trace,
                        Et de ton ineffable amour savourer l‘efficace.
 
                        Veuille, ô Jésus, mon Rédempteur, m'animer d'un saint zèle !
                        Fais qu'à jamais ton serviteur te demeure fidèle.