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La « cité du Dieu vivant »,  la « Jérusalem céleste »
 
 
            Cette cité, Dieu l'a préparée pour nous, chrétiens. Abraham autrefois l'a attendue ; l'auteur de l'épître aux Hébreux parle de cette « cité permanente » (Héb. 11 : 10, 14). Jean, l'ayant vue descendant sur la terre, a décrit sa gloire aux églises.
 
 
Une cité construite par Dieu
 
            Cette cité diffère de toutes les cités  terrestres ; Jérusalem même, comme elle a été ou comme elle sera, n'est qu'un faible type de cette merveilleuse cité. Toutes les villes de ce monde sont bâties par des hommes ; plusieurs d'entre elles portent le nom de leurs fondateurs ; mais de celle-ci il est dit que Dieu en est « l'architecte et le créateur » (Héb. 11 : 10). C'est pourquoi elle est appelée « la cité du Dieu vivant » (Héb. 12 : 22).
            Quelques cités terrestres ont des murailles de terre ou de pierres, mais Jean, décrivant sa vision, dit : « Sa muraille était bâtie de jaspe ; les fondements de la muraille de la cité étaient ornés de toute pierre précieuse » (Apoc. 21 : 18-20). Les cités terrestres ont souvent des portes de bois ou de fer, mais dans celle-ci, « les douze portes étaient douze perles, chacune des portes était d'une seule perle » ; « et aux portes douze anges » (Apoc. 21 : 12, 21). Les grandes villes ont des rues magnifiques qui doivent être nettoyées chaque jour. Mais « la rue de la cité était d'or pur, comme du verre transparent » (Apoc. 21 : 21).
 
 
Une cité illuminée par la gloire de Dieu
 
            Toutes les cités terrestres ont besoin de la lumière du soleil pour les éclairer de jour, et aussi d'un important réseau d'éclairage nocturne. Mais cette cité « n'a pas besoin du soleil ni de la lune pour l'éclairer ; car la gloire de Dieu l'a illuminée, et l'Agneau est sa lampe. Et ses portes ne seront point fermées de jour ; car il n'y aura pas de nuit là » (Apoc. 21 : 23-25).
 
 
Une cité dont les habitants sont « rois et sacrificateurs »
 
            Les grandes villes du monde sont renommées pour le nombre de leurs habitants, qui sont soumis à différents gouvernements humains. Ils parlent différentes langues, ils ont tous des corps terrestres, et la plupart, hélas, sont des gens « sans Dieu dans le monde » (Eph. 2 : 12). Mais la cité dont Dieu nous parle dans sa Parole est bien au-dessus des fameuses capitales de la terre. On ne peut nombrer ses habitants et tous sont des saints, « rois et sacrificateurs », avec des couronnes d'or et des robes blanches. Leurs corps sont transformés en la conformité du corps de la gloire du Seigneur Jésus (Phil. 3 : 21). Tous parlent une même langue – la langue du ciel– et « il n'entrera dans la cité aucune chose souillée, ni ce qui fait une abomination et un mensonge : mais seulement ceux qui sont écrits dans le livre de vie de l'Agneau » (Apoc. 21 : 27).
 
 
Une cité dont le fleuve d'eau vive  sort du trône de Dieu
 
            Quelques grandes cités sont traversées par un fleuve et ont de magnifiques avenues d'arbres. Dans la cité céleste, il y a « un fleuve d'eau vive, éclatant comme du cristal, sortant du trône de Dieu et de l'Agneau. Au milieu de sa rue, et du fleuve, de çà et de là, était l'arbre de vie, portant douze fruits, rendant son fruit chaque mois » (Apoc. 22 : 1-2).
 
 
Une cité où « la mort ne sera plus »
 
            Dans chaque ville de cette terre, on voit les résultats du péché : la mort, le chagrin, les cris, la douleur et les larmes. Mais dans cette sainte cité, il ne se trouvera aucune de ces misères, car elle n'est pas de la terre, mais elle descend du ciel, d'auprès de Dieu, préparée par Dieu, et la bénédiction, la vie et la joie, seront la portion de tous ses habitants, et là toute larme sera essuyée de leurs yeux (Apoc. 21 : 4).


Une cité qui demeure éternellement
 
            Sur la terre aussi, il n'est point de « cité permanente » et les trésors ne durent pas ; car « le monde passe et sa convoitise » (1 Jean 2 : 17), et ils seront brûlés au feu (2 Pier. 3 : 7). Mais la cité céleste demeure, et ceux qui y entrent y seront à toujours.
 
 
 
 
            Comme elle est glorieuse et merveilleuse la description de cette cité dont nous parlent les saintes Ecritures et que nous contemplons de loin par la foi, et que nous verrons bientôt en réalité de nos yeux ; « le temps est proche » (Apoc. 1 : 3).
 
            Il est grand temps de nous réveiller du sommeil : « car maintenant le salut est plus près de nous que lorsque nous avons cru : la nuit est fort avancée, et le jour s'est approché » (Rom. 13 : 11-12). La foi sera alors changée en vue et nous serons pour toujours avec le Seigneur. Puissions-nous chercher plus sérieusement « les choses qui sont en haut » (Col. 3 : 1), afin que notre coeur ne soit pas détourné par les plaisirs éphémères de la terre. Quelque triste ou dur que puisse être notre lot ici-bas, le chemin se termine et nous amènera à la sainte cité. Abraham, Isaac et Jacob, tous ont confessé « qu'ils étaient étrangers et forains sur la terre » de même que d'autres croyants avant et après eux ont désiré la patrie céleste, se réjouissant par la foi à la pensée de cette cité que Dieu a préparée (Héb. 11 : 12). « Nous n'avons pas ici de cité permanente, mais nous recherchons celle qui est à venir » (Héb. 13 : 14). Nous l'oublions souvent, mais Dieu est si bon et si fidèle qu'Il nous rappelle que « ce n'est pas ici un lieu de repos » (Mich. 2 : 10).
                                             
 
                        Il n'est point ici-bas de cité permanente,
                        Nous l'obtiendrons dans l'avenir.
                        En attendant, déjà la foi la rend présente
                        Et notre coeur peut en jouir.
 
                        Encore un peu de temps, de travail et d'attente...
                        Et puis, tes portes s'ouvriront, 
                        Cité du Dieu vivant, céleste et permanente,
                        Où les élus demeureront.
                                                
 
            Oui, bientôt nous arriverons à cette cité céleste où nous n'aurons plus besoin de « l'armure  complète de Dieu »  (Eph. 6 : 11). Au lieu du combat et de la peine, nous aurons le repos, la paix et la joie du coeur ; le voyage sera terminé.  Nous ne serons plus des étrangers et des forains, mais nous serons arrivés à la maison ; là,  il n'y aura plus de mort, mais la vie pour jamais, ni de séparation entre ceux qui seront à toujours unis. Au lieu des larmes, la louange, et par-dessus tout, la joie d'être pour toujours avec le Seigneur (1Thes. 4 : 17), pour toute l'éternité dans la maison du Père afin de le louer et l'adorer.
 
 
                        Pour toujours avec toi dans la maison du Père,
                        Jésus Christ, mon Sauveur, qui t'es livré pour moi !
                        Avec toi, Dieu de paix, d'amour et de lumière ;
                        Pour toujours avec toi, pour toujours avec toi !
 
                        Dans la sainte cité, que ta gloire illumine
                        Et que déjà les tiens contemplent par la foi,
                        Je goûterai le fruit de ta grâce divine,
                        Pour toujours avec toi, pour toujours avec toi !
                                              
 
            Que Dieu nous accorde de tenir ferme ces précieuses promesses par la foi, la patience et la prière.
 
 
                                  Article revu, paru dans le « Messager Evangélique » (1898 p. 245).