Les sept lettres aux églises d’Asie mineure
(Apocalypse 2-3)
1 - L’église à Éphèse
2 - L’église à Smyrne
3 - L’église à Pergame
4 - L’église à Thyatire
5 - L’église à Sardes
6 - L’église à Philadelphie
7 - L’église à Laodicée
Les chapitres 2 et 3 de l’Apocalypse contiennent sept lettres adressées par l’apôtre Jean à sept églises de son époque, situées en Asie Mineure (la Turquie actuelle) : Éphèse, Smyrne, Pergame, Thyatire, Sardes, Philadelphie, Laodicée.
« À l’ange de l’assemblée qui est à Éphèse, écris : Voici ce que dit celui qui tient les sept étoiles dans sa main droite, qui marche au milieu des sept lampes d’or : Je connais tes œuvres, ton travail, ta patience, et je sais que tu ne peux pas supporter les méchants ; tu as mis à l’épreuve ceux qui se disent apôtres et ne le sont pas, et tu les as trouvés menteurs ; tu as de la patience, tu as supporté des afflictions]pour mon nom, et tu ne t’es pas lassé ; mais j’ai contre toi que tu as abandonné ton premier amour. Souviens-toi donc d’où tu es tombé : repens-toi, et fais les premières œuvres ; sinon, je viens à toi et j’ôterai ta lampe de son lieu, à moins que tu ne te repentes. Mais tu as pour toi que tu hais les œuvres des Nicolaïtes, œuvres que je hais moi aussi. Que celui qui a des oreilles écoute ce que l’Esprit dit aux assemblées. À celui qui vaincra, je donnerai de manger de l’arbre de vie qui est dans le paradis de Dieu » (Apoc. 2 : 1-7).
La ville d’Ephèse était, en ce temps-là, la plus grande métropole d’Asie Mineure. Paul, un autre apôtre avait visité Éphèse, et par sa prédication, beaucoup d’Éphésiens étaient venus à la foi au Seigneur Jésus. Et voilà, 40 ans après, Éphèse reçoit cette lettre de l’apôtre Jean qui l’a rédigée de la part du Seigneur.
D’abord le Seigneur se plaît à reconnaître ce qui est bon chez ces croyants. Il cite leurs œuvres, leur travail, leur patience et leur refus de pactiser avec le mal, même si cela leur coûtait de la souffrance.
Mais les chrétiens d’Éphèse avaient abandonné leur « premier amour », celui qui avait rempli leur cœur et leur vie depuis leur première rencontre avec le Christ. L’eau coulait encore dans le ruisseau mais la source avait tari. Dans l’histoire de l’Église, le déclin n’a pas commencé par moins d’œuvres, ou moins de patience, mais parce que l’amour pour le Seigneur s’est refroidi.
Chrétiens, posons-nous chacun la question : Où en suis-je à cet égard ? -Peut-être ai-je beaucoup aimé le Seigneur au début de ma vie chrétienne. Ma joie était de le rechercher en le priant, en lisant sa Parole et en le servant. Mais qu’en est-il aujourd’hui ? Jésus est-il encore la source de mes plus grandes joies ? Est-ce que je cherche toujours à Lui plaire ?
« À l’ange de l’assemblée qui est à Smyrne, écris : Voici ce que dit le premier et le dernier, qui a été mort et qui a repris vie : Je connais ta tribulation, ta pauvreté (pourtant tu es riche), et l’outrage de ceux qui se disent Juifs ; et ils ne le sont pas, mais ils sont la synagogue de Satan. Ne crains en aucune manière ce que tu vas souffrir. Voici, le diable va jeter quelques-uns d’entre vous en prison, afin que vous soyez éprouvés : et vous aurez une tribulation de dix jours. Sois fidèle jusqu’à la mort et je te donnerai la couronne de vie. Que celui qui a des oreilles écoute ce que l’Esprit dit aux assemblées. Celui qui vaincra n’aura pas à souffrir de la seconde mort » (Apoc. 2 : 8-11).
La vie, le message, et le martyre de Polycarpe, évêque de Smyrne au deuxième siècle, nous aident à mieux cerner la signification de la lettre à Smyrne. Polycarpe refusait d’adorer l’empereur romain, et il exhortait les chrétiens à rester fidèles au Christ, leur seul Seigneur. Son courage lui a coûté la vie. Un jour de fête, où les foules frénétiques étaient venues assister à son supplice, le proconsul lui donna le choix : Maudis le Christ et je te relâcherai. - La réponse de Polycarpe a traversé les siècles : J’ai servi le Christ pendant 86 ans, et Il ne m’a jamais causé de tort. Comment puis-je maudire Celui qui m’a sauvé ? - À cause de cette parole, il fut condamné à être brûlé. Comme les flammes allaient dévorer son corps, on entendit cette prière : Seigneur, je te remercie, toi qui m’as trouvé digne de vivre cette heure afin que je fasse partie de tes témoins.
Chrétiens, nous avons reçu un grand héritage. Cette foi d’origine divine est notre richesse. Elle a été démontrée vivante, puissante au travers de la vie de personnes qui, faibles en apparence, triomphaient en suivant de près Jésus, leur Maître. Aujourd’hui, dans nos pays dits christianisés, tenons ferme par la grâce de Dieu, malgré l’opposition, discrète ou sournoise. Peut-être avons-nous parfois peur de témoigner de notre foi, peur d’être rejetés ou méprisés ? Souvenons-nous que bien des chrétiens sont encore actuellement persécutés. « Parce que moi je vis, vous aussi vous vivrez », nous dit Jésus (Jean 14 : 19).
« À l’ange de l’assemblée qui est à Pergame, écris : Voici ce que dit celui qui a l’épée aiguë à deux tranchants : Je sais où tu habites, là où est le trône de Satan ; et tu tiens ferme mon nom, et tu n’as pas renié ma foi, même dans les jours où Antipas était mon fidèle témoin, lui qui a été mis à mort parmi vous, là où Satan habite. Mais j’ai quelques choses contre toi : c’est que tu as là des gens qui s’attachent à la doctrine de Balaam, qui enseignait à Balac à jeter une pierre d’achoppement devant les fils d’Israël, pour qu’ils mangent ce qui est sacrifié aux idoles et pour qu’ils commettent la fornication. Ainsi tu en as, toi aussi, qui s’attachent de même à la doctrine des Nicolaïtes. Repens-toi donc ; sinon je viens à toi rapidement, et je combattrai contre eux avec l’épée de ma bouche. Que celui qui a des oreilles écoute ce que l’Esprit dit aux assemblées. À celui qui vaincra, je donnerai de la manne cachée, et je lui donnerai un caillou blanc avec, sur le caillou, un nouveau nom écrit que personne ne connaît, sinon celui qui le reçoit » (Apoc. 2 : 12-17).
Dans l’antiquité, Pergame était une ville sans pareille dans toute l’Asie Mineure pour sa culture comme aussi pour ses cultes idolâtres. Derrière la cité s’élevait une colline haute de 300 mètres et couverte de temples païens. Sous ce manteau de religiosité, se cachait une triste réalité : Pergame était « là où est le trône de Satan ». En effet, la Bible nous enseigne que derrière les idoles se cachent les puissances diaboliques. Dans le contexte difficile, les chrétiens de Pergame tenaient ferme le nom du Seigneur. Ils ne reniaient pas la foi. L’un d’eux, Antipas, avait payé de sa vie sa fidélité à Jésus.
Mais le Seigneur doit condamner le fait que plusieurs de l’église de Pergame avaient un enseignement destructeur de la foi ; ils prônaient, peut-être sous couvert de liberté, une certaine permissivité coupable, privant les croyants de la communion avec le Seigneur. N’est-ce pas un danger très actuel ? On se dit chrétien tout en vivant à la limite de l’immoralité et de la corruption. Notre conduite ne doit pas se baser sur la morale du grand nombre, mais trouver ses repères dans la Parole de Dieu.
Jésus se présente alors comme Celui qui a l’épée aiguë à deux tranchants. Or, l’épée est souvent dans la Bible le symbole de la Parole qui discerne et met à nu les motivations cachées. Chrétiens, Jésus nous appelle à l’intégrité morale. Elle doit caractériser notre vécu. Alors nous éprouverons la communion de son amour et nous sentirons son approbation.
« À l’ange de l’assemblée qui est à Thyatire, écris : Voici ce que dit le Fils de Dieu, qui a les yeux comme une flamme de feu, et dont les pieds sont semblables à du bronze brillant : Je connais tes œuvres, ton amour, ta foi, ton service, ta patience, et tes dernières œuvres qui dépassent les premières. Mais j’ai contre toi que tu laisses faire la femme Jézabel qui se dit prophétesse : elle enseigne et égare mes esclaves en les entraînant à commettre la fornication et à manger ce qui est sacrifié aux idoles. Je lui ai donné du temps pour se repentir ; mais elle ne veut pas se repentir de sa fornication. Voici, je la jette sur un lit, et ceux qui commettent l’adultère avec elle, dans une grande tribulation, à moins qu’ils ne se repentent de ses œuvres ; et je frapperai de mort ses enfants ; et toutes les assemblées sauront que c’est moi qui sonde les reins et les cœurs ; et je vous donnerai à chacun selon vos œuvres. Mais à vous, aux autres qui sont à Thyatire, à tous ceux qui n’ont pas cette doctrine, qui n’ont pas connu (comme ils disent) les profondeurs de Satan, je dis : Je ne vous impose pas d’autre charge ; seulement, ce que vous avez, tenez-le ferme jusqu’à ce que je vienne. Celui qui vaincra et celui qui gardera mes œuvres jusqu’à la fin, je lui donnerai autorité sur les nations ; il les fera paître avec un sceptre de fer, comme sont brisés les vases de poterie, comme moi aussi j’en ai reçu pouvoir de mon Père ; et je lui donnerai l’étoile du matin. Que celui qui a des oreilles écoute ce que l’Esprit dit aux assemblées » (Apoc. 2 : 18-29).
À l’église de Thyatire, Jésus se présente comme le Fils de Dieu dont le regard pénètre et discerne tout. Il voit ce qui est bon dans cette église : « tes œuvres, ton amour, ta foi, ton service, ta patience, et tes dernières œuvres qui dépassent les premières ». Chrétiens, notre engagement pour le Seigneur est-il plus fort qu’au début de notre vie chrétienne ? Demandons au Seigneur de renouveler notre amour pour Lui afin qu’une véritable fraîcheur nous anime.
Mais le Seigneur Jésus voit aussi ce qui allait mal dans cette église : « Tu laisses faire la femme Jézabel qui se dit prophétesse : elle enseigne et égare mes esclaves ». Jézabel était la femme du roi Achab (1 Rois 16). Son nom est le symbole de ceux qui prétendent parler de la part de Dieu (elle se dit prophétesse) mais détournent du Seigneur les regards et la foi du chrétien. Son message pervers les oriente vers des objets de vénération, d’adoration, que la Parole de Dieu appelle des idoles : tout ce qui peut prendre la place de Dieu dans notre cœur. Est-ce qu’on laisse se propager, sous couvert de largeur de vues ou par un esprit sectaire s’attachant à des traditions humaines, un enseignement étranger ou opposé à la Bible ?
Quelle sera la récompense que Jésus promet à celui qui tient ferme la foi ? Une part avec Lui dans le gouvernement de son royaume futur et dès à présent la joie de l’espérance. Avant tout, l’espérance de son retour.
« À l’ange de l’assemblée qui est à Sardes, écris : Voici ce que dit celui qui a les sept Esprits de Dieu et les sept étoiles : Je connais tes œuvres, je sais que tu as le nom de vivre, – et tu es mort. Sois vigilant et affermis ce qui reste, qui est près de mourir, car je n’ai pas trouvé tes œuvres parfaites devant mon Dieu. Souviens-toi donc comment tu as reçu et entendu ; garde-le, et repens-toi. Si donc tu ne veilles pas, je viendrai sur toi comme un voleur, et tu ne sauras pas à quelle heure je viendrai sur toi. Toutefois tu en as quelques-uns à Sardes qui n’ont pas souillé leurs vêtements ; et ils marcheront avec moi en vêtements blancs, car ils en sont dignes. Celui qui vaincra, celui-là sera vêtu de vêtements blancs ; je n’effacerai pas son nom du livre de vie, et je reconnaîtrai son nom devant mon Père et devant ses anges.Que celui qui a des oreilles écoute ce que l’Esprit dit aux assemblées » (Apoc. 3 : 1-6).
« Tu as le nom de vivre, - et tu es mort ». Quel triste constat le Seigneur doit faire sur l’état moral de cette église à Sardes ! Avoir le nom de vivre, c’est avoir la réputation d’être chrétien, alors qu’on est mort pour Dieu, c’est-à-dire sans relation réelle avec Lui. On peut avoir une religion, être fier de la foi de ses ancêtres, mais cela ne suffit pas ; on peut avoir eu des parents chrétiens, et les avoir honorés. C’est bien, mais il faut aussi se souvenir de leur foi, non pas seulement de leur intégrité morale, et comme eux, avoir une vraie piété personnelle. Pour être vivant, il faut s’être approprié pour soi-même le message de l’évangile, avoir cru en Jésus Christ.
L’église à Sardes n’avait que le nom de vivre ! En fait la mort était là. Cela nous impressionne, mais doit aussi nous faire réfléchir. Qu’est-ce qu’une église locale réellement vivante ? C’est un groupe de croyants (chacun membre du corps de Christ) dont la vie collective n’est autre que la vie du corps en un lieu donné, en étroite relation avec Christ, le Chef et le centre de l’église. Lui seul bâtit, édifie, nourrit, chérit, sanctifie son Église. Cette vie manque (ou vient à manquer) si, pour ceux qui sont ainsi réunis, Christ n’est pas (ou plus) le but et le centre du rassemblement.
Si nous ressentons un manque de vie dans l’église locale, disons-le au Seigneur avec ceux pour qui cette relation vivante est indispensable. Revenons ensemble à cette source fraîche de la Parole de Dieu qui nous renouvelle. Elle nous attache toujours à Christ.
« À l’ange de l’assemblée qui est à Philadelphie, écris : Voici ce que dit le Saint, le Véritable, celui qui a la clé de David, celui qui ouvre et personne ne fermera, qui ferme et personne n’ouvrira : Je connais tes œuvres. Voici, j’ai mis devant toi une porte ouverte que personne ne peut fermer, car tu as peu de force, et tu as gardé ma Parole et tu n’as pas renié mon nom. Voici, je livre quelques-uns de la synagogue de Satan qui se disent Juifs (et ils ne le sont pas, mais ils mentent !). Voici, je les ferai venir se prosterner devant tes pieds, et ils reconnaîtront que moi je t’ai aimé. Parce que tu as gardé la parole de ma patience, moi aussi je te garderai de l’heure de l’épreuve qui va venir sur la terre habitée tout entière, pour éprouver ceux qui habitent sur la terre. Je viens bientôt ; tiens ferme ce que tu as, afin que personne ne prenne ta couronne. Celui qui vaincra, je ferai de lui une colonne dans le temple de mon Dieu, et il ne sortira plus jamais dehors, et j’écrirai sur lui le nom de mon Dieu, et le nom de la cité de mon Dieu, la nouvelle Jérusalem qui descend du ciel d’auprès de mon Dieu, et mon nouveau nom. Que celui qui a des oreilles écoute ce que l’Esprit dit aux assemblées » (Apoc. 3 : 7-13).
Jésus ne fait pas de reproches à l’église de Philadelphie. Ces chrétiens avaient peu de force, mais ils étaient fidèles à leur Seigneur. « Tu as gardé ma parole », leur dit Jésus deux fois. C’est une forte approbation car Il avait dit à ses disciples : « Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole » (Jean 14 : 23). L’église à Philadelphie gardait la parole de Jésus parce qu’elle l’aimait. Assemblée autour de Lui, elle connaissait la puissance de ce Nom qui sauve et qui rassemble, et son Seigneur peut lui dire : « Tu n’as pas renié mon Nom ».
Philadelphie signifie : « amour des frères ». Si nous aimons Jésus, nous aimerons aussi ceux qui l’aiment. Plus nous comprendrons les pensées du Christ, plus nous comprendrons les pensées du Christ, plus nous aimerons nos frères chrétiens. Jésus avait ouvert une porte à cette église : Il lui donnait des possibilités de parler de Lui, et personne ne pouvait l’en empêcher. Chrétiens ! nos voisins, nos collègues, nos connaissances sont autant de personnes que le Seigneur met sur notre chemin et à qui nous pouvons parler de Lui.
« Je t’ai aimé… je te garderai ». Ces deux paroles du Seigneur Jésus à l’église de Philadelphie sont aussi adressées à tous ceux qui ont à cœur de garder sa parole et d’être ses témoins. Que ce soit notre part à chacun ! Par sa grâce, appliquons-nous à honorer le beau nom de Jésus, en attendant patiemment son retour.
« À l’ange de l’assemblée qui est à Laodicée, écris : Voici ce que dit l’Amen, le Témoin fidèle et véritable, le Commencement de la création de Dieu : Je connais tes œuvres, je sais que tu n’es ni froid ni bouillant. Je voudrais que tu sois ou froid ou bouillant ! Ainsi, parce que tu es tiède et que tu n’es ni froid ni bouillant, je vais te vomir de ma bouche. Parce que tu dis : “Je suis riche, je me suis enrichi, je n’ai besoin de rien” – et que tu ne sais pas que toi tu es le malheureux et misérable, pauvre, aveugle et nu –, je te conseille d’acheter de moi de l’or passé au feu afin que tu deviennes riche, et des vêtements blancs afin que tu sois vêtu et que la honte de ta nudité ne paraisse pas, et un collyre pour oindre tes yeux afin que tu voies. Moi, je reprends et je châtie tous ceux que j’aime ; aie donc du zèle et repens-toi. Voici, je me tiens à la porte et je frappe : si quelqu’un entend ma voix et qu’il ouvre la porte, j’entrerai chez lui et je souperai avec lui, et lui avec moi. Celui qui vaincra, je lui donnerai de s’asseoir avec moi sur mon trône, comme moi aussi j’ai vaincu et je me suis assis avec mon Père sur son trône. Que celui qui a des oreilles écoute ce que l’Esprit dit aux assemblées » (Apoc. 3 : 14-22)..
Laodicée était située au bord du fleuve Lycus, au carrefour de trois grandes routes de l’Asie Mineure. Elle était devenue un centre d’affaires très riche ; ses habitants en étaient fiers. Cette mentalité avait déteint sur l’église, où l’on disait volontiers : « Je suis riche, je me suis enrichi, je n’ai besoin de rien ».
L’église est-elle aussi contaminée par cette autosatisfaction ? Hélas, oui ! Mais alors, où trouver des repères ? Jésus se présente comme la seule référence : Voici ce que dit l’Amen, le Témoin fidèle et véritable.
Avec force, Jésus reproche à Laodicée sa tiédeur. Être « tiède », c’est être indifférent à Jésus. C’est au fond, Le mépriser, et mépriser Dieu qui L’a envoyé. Tiède, prétentieux, inconscient ? Serait-ce ma condition devant Dieu ? Alors, il me faut écouter son conseil : acheter de Lui de l’or passé au feu, des vêtements blancs, un collyre. Autant de symboles de ce qui vient du Seigneur seul : la justice, le témoignage, le discernement.
Les paroles du Seigneur Jésus à Laodicée sont très sévères, mais ce sont des paroles pleines d’amour. Il dit : « Je reprends et je châtie tous ceux que j’aime ». Il désire que nous Lui ouvrions la porte de notre cœur pour goûter sa présence, son amour, sa communion. Serions-nous insensibles ? Oublierions-nous qu’Il est venu dans le monde pour nous sauver ? Celui qui a tant aimé et tant souffert, n’est-Il pas en droit d’être chéri, écouté et servi par ceux qui se réclament de Lui ?
D’après le calendrier « La Bonne Semence »