La journée du dimanche
Trois disciples avec Jésus sur la montagne
L’apôtre Paul à Troas le premier jour de la semaine
L’apôtre Jean à Patmos dans la journée dominicale
Trois disciples avec Jésus sur la montagne
« Six jours après, Jésus prend avec lui Pierre, Jacques et Jean, et les mène seuls à l’écart, sur une haute montagne. Et il fut transfiguré devant eux... » (Marc 9 : 2)
Six jours de labeurs et de peines avaient passé pour les disciples qui suivaient leur Maître à travers les villes et villages de la Galilée. Enseigner les foules, guérir les malades, s’occuper de tous et de chacun, les nourrir, délivrer ceux que le diable avait « asservis à sa puissance » (Act. 10 : 38), apporter aux âmes l’amour infini que le Fils de Dieu était venu révéler ici-bas ; et trouver, malgré tout, tant de haine et d’opposition, de mépris : voilà ce qui remplissait son temps et le leur.
Mais après ces six journées, Il voulait avoir quelques-uns des siens « seuls à l’écart » auprès de Lui. Seuls avec Jésus sur la montagne, ils pourraient voir sa gloire, considérer sa face resplendissante de lumière ; ils entendraient la voix du Père rentre témoignage à son Fils bien-aimé : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, écoutez-le » (Marc 9 : 7). Après tout le travail des jours précédents, ils pourraient ne voir « plus personne, sinon Jésus seul avec eux » (v. 8).
L’apôtre Paul à Troas le premier jour de la semaine
« Le premier jour de la semaine... nous étions assemblés pour rompre le pain » (Act. 20 : 7)
Six jours s’étaient écoulés à Troas (Act. 20 : 6-7). Paul devait partir. Il se hâtait pour être si possible le jour de la Pentecôte à Jérusalem. Mais le « premier jour de la semaine » était venu. Il voulait passer cette journée encore une fois - une dernière fois peut-être - avec les bien-aimés du Seigneur réunis dans cette ville. Avec ses compagnons, il resta ainsi toute la semaine au milieu d’eux et put, dans ce jour béni, être rassemblé avec eux « pour rompre le pain », pour annoncer la mort du Seigneur et se souvenir de Lui, selon son désir exprimé « la nuit où Il fut livré » (1 Cor. 11 : 23-26). Dans la hâte du voyage, l’apôtre aurait pu, semble-t-il, continuer sa route, après avoir consacré deux ou trois jours aux chrétiens de Troas. Mais le « premier jour de la semaine » avait trop ce prix pour son cœur pour le passer loin de ceux qui, comme au jour de la résurrection, étaient réunis avec Jésus Lui-même « au milieu d’eux » (Jean 20 : 19 ; Matt. 18 : 20).
Le Seigneur a permis ainsi que ce récit des Écritures confirme que ce premier jour de la semaine était dès le commencement celui où l’on rompait le pain.
L’apôtre Jean à Patmos dans la journée dominicale
« J’étais dans l’île appelée Patmos, pour la parole de Dieu et pour le témoignage de Jésus Christ. Je fus en esprit, dans la journée dominicale, et j’entendis derrière moi une grande voix... » (Apoc. 1 : 9-10)
Solitaire et banni, au soir de sa longue carrière, le « disciple que Jésus aimait » (Jean 13 : 23 ; 19 : 26 ; 20 : 2 ; 21 : 7, 20) se trouvait à Patmos. Dans cette « journée dominicale », combien son cœur devait s’élancer vers ceux dont la persécution l’avait séparé ! Il était seul, privé du rassemblement béni autour du Seigneur. Mais son esprit était occupé quand même de cette Personne merveilleuse ; il était en communion avec Lui, et Jésus lui-même se manifeste alors à « son esclave » pour lui donner la révélation de « ce qui doit arriver bientôt » (Apoc. 1 : 1). Journée inoubliable pour le vieil apôtre, dont le ministère pouvait ainsi se continuer jusqu’à la venue du Seigneur (Jean 21 : 22).
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Jour de résurrection, jour de lumière, jour de paix, jour du Seigneur, quelle place le dimanche occupe-t-il dans ton cœur et dans ta vie ?
Jour de repos sans doute, où notre privilège est de laisser de côté tous les soucis et les charges du travail quotidien.
Jour de travail aussi, selon la mesure donnée à chacun, pour faire connaître aux âmes ignorantes l’amour que le Sauveur nous a donné de trouver en Lui.
Jour béni entre tous où les affections de famille se resserrent, où les liens de la famille de Dieu se font plus étroits, entre « jeunes » surtout.
Mais avant tout, jour de souvenir et d’adoration, où « toutes les fois que vous rompez ce pain et que vous buvez la coupe, vous annoncez la mort du Seigneur jusqu’à ce qu’Il vienne » (1 Cor. 11 : 26).
Le Seigneur n’est-Il pas digne que dans ce jour-là, plus encore que dans les autres, nous Lui donnions, « en toutes choses... la première place » ?
D’après G. André - (Extrait de « Avançons jusqu’à Lui »)