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L'Agneau de Dieu (Es. 22 : 8)
 

L'Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde 
L'Agneau dans le livre de l'Apocalypse


            Parmi les nombreux titres de gloire de Christ, celui qui le désigne comme l'Agneau de Dieu touche tout particulièrement nos affections.
            L'agneau devait être sacrifié et mangé par l'Israélite. Il ne devait avoir aucun défaut. Son sang, placé sur l'encadrement des portes, constituait l'unique protection contre l'ange destructeur. De même, le croyant est sauvé par le sang de Christ, l'Agneau sacrifié à la croix. Nos pensées et notre adoration pour Christ sont stimulées par le Saint Esprit (Jean 16 : 14), en particulier pendant le souper du Seigneur, lorsque nous sommes occupés de l'Agneau de Dieu. « Notre pâque, Christ, a été sacrifiée » (1 Cor. 5 : 7). Ce repas est un avant-goût de la joie qui sera la part de tous les rachetés du Seigneur, lors des noces de l'Agneau.
            Ce titre de l'Agneau de Dieu n'apparaît pas dans les écrits de l'apôtre Paul. Par contre, Jean s'en sert abondamment, en particulier dans le livre de l'Apocalypse. Déjà dans son Evangile, on trouve les  premières mentions qui attirent notre attention sur sa Personne et sur l'oeuvre qu'Il est venu accomplir.
 
 
L'Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde 
 
            Jean Baptiste devait préparer le chemin du Seigneur et l'annoncer au peuple. Quand il Le voit venir vers lui pour être baptisé, il s'écrie : « Voilà l'Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde ! » (Jean 1 : 29). C'est l'Agneau « sans défaut et sans tache, préconnu dès avant la fondation du monde » (1 Pier. 1 : 20). Celui qui avait dit : « Voici je viens », se présentait afin de s'offrir à Dieu en sacrifice.
            « Le lendemain encore Jean se tint là et deux de ses disciples ; et regardant Jésus qui marchait, il dit : Voilà l'Agneau de Dieu ! » (Jean 1 : 35-36). Qu'elle était belle sa démarche, sûre et ferme ! (Es. 52 : 7). Les traces indélébiles de l'amour et de la vérité y sont inscrites et chacun des siens est invité à les reproduire.
            Aucun des nombreux sacrifices présentés à Dieu par les hommes ne pouvait ôter et effacer un seul péché (Héb. 10 : 1-4). Christ seul est l'Agneau de Dieu, venu accomplir toute justice ; Il est Celui sur lequel le ciel s'est ouvert, tandis que la voix de Dieu se faisait entendre : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j'ai trouvé mon plaisir ». Il est la réponse parfaite à cette question capitale posée par Isaac à son père, dès le livre de la Genèse : « Mais où est l'agneau pour l'holocauste ? ». Abraham, dans sa foi, avait répondu : « Mon fils, Dieu se pourvoira de l'agneau pour l'holocauste » (Gen. 22 : 7-8).
            Il est venu du ciel, il s'est anéanti, subissant tous les outrages, objet d'une haine tenace de la part de sa créature. Il est allé à la croix, son coeur rempli d'amour, prenant la place des coupables sous le jugement divin. Immolé une fois pour toutes, Il est ressuscité et glorifié.
 
            Notre privilège est de contempler cette Personne adorable sous ses multiples et merveilleux aspects et de pouvoir méditer à son sujet !
 
 
L'Agneau dans le livre de l'Apocalypse
 
            Dans l'Apocalypse, les titres de gloire donnés au Seigneur sont nombreux. Toutefois, celui qui les domine tous, c'est l'Agneau, avec vingt-neuf références dans le texte. Ce livre est donc son livre par excellence.
            On y relève, par exemple, cette expression surprenante : « La colère de l'Agneau » (Apoc. 6 : 16). On s'étonne, à première vue, de trouver la colère ainsi liée à l'Agneau, chez lequel pourtant tout parle de douceur et d'humilité ! Mais il faut d'abord s'arrêter sur la description si précieuse d'Esaïe le prophète, au chapitre 53 de son livre. L'étendue de la souffrance que l'Agneau de Dieu a dû supporter est mise particulièrement en évidence : « Il a été amené comme un agneau à la boucherie (v. 7 ; Jér. 11 : 19).  Il ne fait aucun usage ici de ses cornes, symbole de puissance. Il endure sans se plaindre les outrages, les crachats, le fouet. Il traverse tout cela pour notre salut. Il subit la haine de la part des  hommes qu'Il était venu sauver, mais surtout, insondable mystère, il rencontre la colère de la part de Dieu : « Il plut à l'Eternel de le meurtrir » (Es. 53 : 10).
 
            Dans le premier chapitre de l'Apocalypse, Jésus Christ est présenté comme le premier-né des morts et le Prince des rois de la terre (v. 5). Et aussitôt, il est ajouté : « A celui qui nous aime et qui nous a lavés de nos péchés dans son sang… A lui la gloire et la force aux siècles des siècles ! Amen ». Aucun autre n'aurait pu faire ce qu'Il a accompli en notre faveur !
            Au chapitre 5, un agneau est décrit, « au milieu du trône », se tenant là « comme immolé », ayant sept cornes et sept yeux : quelle perfection (v. 6, 9) ! Il ouvre le Livre, Lui seul peut le faire. Il va exercer son autorité et faire passer son peuple qui l'a rejeté par la « détresse de Jacob » (Jér. 30 : 7). Les hommes, sur toute la terre, seront remplis de terreur et chercheront à « se cacher de devant la colère de l'Agneau » (Apoc. 6 : 16).
            Ensuite, au chapitre 7, on trouve une pensée en relation avec le sang de l'Agneau. Ce livre de jugements met grandement en évidence la valeur de ce sang de l'Agneau. Les versets 9 à 17 présentent « ceux qui viennent de la grande tribulation » et qui « ont lavé leurs robes et les ont blanchies dans le sang de l'Agneau ». Ils expriment sur la terre leur louange à Dieu et à l'Agneau (v. 10) ; l'un des anciens ajoute qu'ils « servent jour et nuit » dans le temple de l'Agneau (v. 15). Aussi l'Agneau qui est au milieu du trône, les paîtra et les conduira aux fontaines des eaux de la vie et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux (v. 17).
 
            Tous les croyants auront déjà été enlevés par Christ, avant la grande tribulation. La venue de Christ pour ravir son Eglise est leur grande espérance.
  
            Il convient à ceux qui ont été lavés dans le sang de l'Agneau de maintenir la pureté dans leur conduite, en haïssant même, comme le dit Jude, le « vêtement souillé par la chair » (v. 23).
 
            Tout à l'heure l'Agneau ne sera pas le symbole de la faiblesse, mais l'un des titres de gloire du Seigneur : « L'Agneau les vaincra, car il est le Seigneur des seigneurs et le Roi des rois » (Apoc. 17 : 14).
            L'Agneau de Dieu cherchera son épouse pour ses noces (Apoc. 19 : 7). « Oui, je viens bientôt », dit-Il à ses rachetés. Et ceux-ci peuvent répondre : « Amen, viens Seigneur Jésus » !
 
            Au seuil de l'éternité, nous voyons l'Agneau éclairer les nations qui Lui apportent leur gloire (Apoc. 21 : 24).
            Quelle merveille de pouvoir considérer d'éternité en éternité le Fils de Dieu portant parmi ses titres les plus glorieux, celui de l'Agneau de Dieu !
 
                                                           Ph. L.     03. 07. 07
 
 
                        Agneau de Dieu par tes langueurs
                        Tu pris sur toi notre misère,
                        Et tu nous fis pour Dieu ton Père,
                        Et rois et sacrificateurs.
                        Ensemble aussi nous te rendons
                        Honneur, gloire et magnificence,
                        Force, pouvoir, obéissance,
                        Et dans nos coeurs nous t'adorons :
                        Amen ! Amen ! Seigneur ! Amen !