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Le Seigneur est proche


Une assurance pour les croyants : « Le Seigneur est proche »
Une conséquence dans la vie des croyants : « Ne vous inquiétez de rien »
Une ressource pour les croyants : « En toutes choses, exposez vos requêtes à Dieu par la prière et la supplication avec des actions de grâces »

Un résultat de la prière des croyants : « La paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées dans le Christ Jésus »
Le Seigneur près de nous jusqu’à son retour
 

            « Le Seigneur est proche ; ne vous inquiétez de rien, mais, en toutes choses, exposez vos requêtes à Dieu par la prière et la supplication avec des actions de grâces ; et la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées dans le Christ Jésus » (Phil. 4 : 5-7).

            Ces trois versets de la Parole de Dieu sont un encouragement que le Seigneur donne par son serviteur Paul, non seulement aux croyants de la ville de Philippes, mais à tous les enfants de Dieu. Ils connaissent sur la terre les difficultés de la vie, ils éprouvent que le chemin est parfois rude, et ils peuvent ressentir de l’inquiétude pour ce qui est encore devant eux avant le retour du Seigneur Jésus « comme Sauveur, qui transformera notre corps d’abaissement en la conformité du corps de sa gloire » (Phil. 3 : 20-21). Dans la perspective de sa venue pour le salut de leur corps – salut pour lequel ils sont « gardés par la puissance de Dieu, par la foi » (1 Pi. 1 : 5) -, les croyants sont exhortés à demeurer « fermes dans le Seigneur », à avoir « une même pensée dans le Seigneur » et à « se réjouir dans le Seigneur » (Phil. 4 : 1, 2, 4). Ils doivent aussi montrer une attitude de douceur et de patience envers tous les hommes (v. 5).
            Nous aimerions nous arrêter un instant sur les ressources qui nous sont présentées dans les trois versets qui suivent ces exhortations, et que nous avons en Lui pendant le temps de son absence. Nous pouvons librement y avoir accès et trouver en elles le soutien dont nous avons besoin. Nous vivons dans les temps difficiles de la « dernière heure » (1 Jean 2 : 18) avant la venue du Seigneur, mais nous sommes encouragés par une double assurance : d’une part, nous sommes gardés par sa présence et sa puissance jusque-là ; et d’autre part, Il vient bientôt pour nous prendre auprès de Lui, nous délivrant ainsi pour toujours de toutes nos peines et misères.


Une assurance pour les croyants : « Le Seigneur est proche »

            C’est de la réalité de la proximité du Seigneur, affirmée avec assurance et puissance par l’apôtre Paul, que tout dépend : oui, le Seigneur est proche des siens, à la fois dans l’espace et dans le temps. C’est une sûre vérité placée devant tous les croyants, pour les affermir et les fortifier dans la foi, l’espérance et la patience.

                        Le Seigneur est proche dans l’espace

            Sa présence auprès de nous n’est-elle pas une précieuse ressource pour bannir toute crainte, nous encourager et nous fortifier ?
            Au moment de remonter au ciel auprès de Dieu et de laisser ses disciples sur la terre, le Seigneur Jésus leur confie une mission à remplir auprès de toutes les nations. Mais Il les assure de sa présence avec eux pour les accompagner, les fortifier, les aider, ce qu’Il fera certainement tant que ce monde subsistera (voir Matt. 28 : 19-20 ; Act. 1 : 8). Dans le passé, Il a été avec les siens – d’Isaac jusqu’à l’apôtre Paul, cette promesse divine est réitérée à de nombreux serviteurs de l’Éternel. Dans la période actuelle, Il est avec les siens. Et il en sera de même dans la période des jugements qui tomberont sur le monde et les hommes après l’enlèvement de l’Église : le Seigneur Jésus sera avec ceux qui Lui resteront fidèles à travers les persécutions et les souffrances extrêmes qu’ils auront à traverser, jusqu’à sa venue en gloire sur la terre pour les délivrer et les faire entrer dans son règne.
            La promesse du Seigneur Jésus aux siens, toujours dans la faiblesse et souvent dans les difficultés, est sûre, car « Celui qui a promis est fidèle » (Héb. 10 : 23). Sa promesse est : « Je ne te laisserai pas et je ne t’abandonnerai pas » (Héb. 13 : 5). Nombreux sont ceux qui en ont fait l’expérience, dans le passé et dans le présent, et nombreux seront ceux qui éprouveront encore la réalité de cette promesse dans le futur.

                        Un exemple : l’apôtre Paul encouragé et fortifié par le Seigneur

            Lors de son 3e voyage missionnaire, l’apôtre Paul avait décidé de monter à Jérusalem « pour le nom du Seigneur Jésus », sachant pourtant que des souffrances et des liens l’y attendaient (Act. 21 : 10-14). Et en effet, son difficile séjour dans cette ville se termine dans une prison où il restera deux ans (Act. 24 : 27). Mais, alors qu’il vient d’être reconduit dans la forteresse de Jérusalem après sa comparution houleuse devant le sanhédrin (Act. 23 : 1-10), le pauvre prisonnier, épuisé et découragé, reçoit une visite nocturne : « La nuit suivante, le Seigneur se tint près de lui et dit : Aie bon courage… » (23 : 11).
            À Rome, quelques années plus tard, lors de sa seconde captivité, l’apôtre souffre de l’abandon de ses proches au moment de sa parution devant le tribunal. Il écrit alors : « Tous m’ont abandonné » (2 Tim. 4 : 16). Mais Celui qui a promis aux siens de ne pas les abandonner, vient encore une fois vers son serviteur éprouvé et lui donne une force renouvelée : « Le Seigneur s’est tenu près de moi et m’a fortifié » (v. 17).
            Paul pourra bien écrire depuis sa prison de Rome aux croyants de Philippes : « Le Seigneur est proche », car il l’a éprouvé à plusieurs reprises dans les circonstances difficiles de sa vie. Mais si le Seigneur est proche des siens dans les épreuves, nous pouvons éprouver qu’Il l’est aussi en tout temps. S’il est « près de ceux qui ont le cœur brisé », Il est aussi près de ceux qui l’invoquent, de tous ceux qui font appel à Lui (Ps. 34 : 18 ; 145 : 18).

                        Le Seigneur est proche dans le temps

            La pensée de son prochain retour n’est-elle pas pour les croyants une source de patience et de joie ?
            Si le Seigneur Jésus a promis à ses disciples d’être avec eux jusqu’à la fin du siècle actuel, Il a aussi promis qu’Il reviendrait du ciel pour prendre auprès de Lui tous ceux qui Lui appartiennent, car Il les a achetés pour Dieu, par sa mort sur la croix. Il Lui sont chers et Il les veut auprès de Lui.
            Dans la chambre haute, lors de la dernière nuit qu’Il a passée avec ses chers disciples avant d’aller à la croix, Il les a rassurés et consolés (Jean 14 à 16). Il a dû leur dire qu’Il allait les laisser sur la terre alors que Lui-même allait remonter au ciel auprès de son Père, une fois l’œuvre de la rédemption accomplie. Mais, par cette œuvre unique et merveilleuse, Il allait leur acquérir des places dans les demeures de la maison de son Père, dans le ciel. Alors, Il les encourage avec la promesse de son retour pour eux : « Si je m’en vais… je reviendrai et je vous prendrai auprès de moi » (Jean 14 : 3).
            Dans le dernier chapitre du dernier livre de la Parole de Dieu, le Seigneur Jésus rappelle aux siens par trois fois son prochain retour : « Je viens bientôt » (Apoc. 22 : 7, 12, 20). Cette promesse, qui va se réaliser dans peu de temps, produit dans le cœur de son Église et de tous ceux qui L’aiment, cette réponse d’amour dans le désir d’être avec Lui et de Le voir : « Amen ; viens, Seigneur Jésus » (v. 20, 17). La pensée de la toute prochaine venue du Seigneur pour nous prendre auprès de Lui dans le ciel produit-elle en nous ces accents d’amour et d’espérance, cet appel de notre cœur ?

                        Attente d’un événement certain

            Dans l’épître aux Hébreux, cette assurance de la proximité du retour du Seigneur est donnée pour nous encourager à la patience : « Car encore très peu de temps, ‘’et celui qui vient viendra, et il ne tardera pas’’ » (Héb. 10 : 37). Ce rappel de sa venue dans un délai très court devrait aussi encourager les croyants à vivre une vie caractérisée par la foi dans cette attente (v. 38) – Il vient, d’un instant à l’autre… L’attitude de ceux qui attendent, c’est de rester paisibles, confiants et patients jusqu’à ce que la promesse s’accomplisse. Car, bientôt, « Christ… apparaîtra… à ceux qui l’attendent, pour le salut » (Héb. 9 : 28). Quelle espérance bienheureuse pour tous ceux qui croient au Seigneur Jésus, qui l’aiment, « pensent à son nom » (Mal. 3 : 16) et l’attendent pour Le voir enfin !
            L’apôtre Pierre, dans sa seconde épître, avertit les saints au sujet de ceux qui se moquent en disant : « Où est la promesse de sa venue ? Car, depuis que les pères se sont endormis, tout demeure dans le même état depuis le commencement » (2 Pier. 3 : 4). Il encourage les croyants qui entendent de telles paroles d’incrédulité, en leur rappelant que « le Seigneur ne tarde pas en ce qui concerne la promesse » (v. 9). Il n’y aura pas de retard : Dieu a fixé le jour, l’heure et le moment précis où le Seigneur Jésus viendra Lui-même accomplir sa promesse et enlever tous ses saints, les morts et les vivants, pour les introduire dans sa présence au ciel. Si nous attendons le Seigneur, bien que souvent avec des cœurs très oublieux, rappelons-nous que Lui-même attend sans cesse ce moment bien plus que nous !

                        La patience de Dieu pour le salut

            La patience de Dieu permet que ce jour ne soit pas encore arrivé, car Il ne veut pas que les hommes périssent, mais qu’ils se repentent, qu’ils reçoivent le salut par Jésus Christ et qu’ils vivent (2 Pi. 3 : 9 ; Ézé. 18 : 23). Pour cela, dans son amour pour les hommes de ce monde, « Il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle » (Jean 3 : 16). C’est la volonté du Dieu Sauveur que « tous les hommes soient sauvés et viennent à la connaissance de la vérité » (1 Tim. 2 : 4). Aussi, ordonne-t-Il aujourd’hui à tous, partout sur la terre, de se repentir afin d’échapper au jugement qui conduira les incrédules à la mort éternelle. (Act. 17 : 30-31). Oui, c’est aujourd’hui et « maintenant le jour du salut » (2 Cor. 6 : 2) ; le lendemain ne nous appartient pas et il sera peut-être trop tard ; aussi, avec l’apôtre, « nous supplions pour Christ : Soyez réconciliés avec Dieu » (5 : 20).


Une conséquence dans la vie des croyants : « Ne vous inquiétez de rien »

            Cette proximité du Seigneur devrait avoir une conséquence immédiate dans notre vie de croyants : elle devrait effacer toute inquiétude de nos cœurs et de nos pensées. Mais nous réalisons au quotidien que cette exhortation est bien difficile à réaliser. Combien facilement nous sommes inquiets et en souci pour toutes sortes de choses ! Notre vie est souvent caractérisée par ce qu’éprouvait l’apôtre Paul dans ses diverses afflictions en Macédoine : « Au-dehors, des combats ; au-dedans, des craintes » (2 Cor. 7 : 5). Nous voyons le monde autour de nous qui devient de plus en plus violent et corrompu ; une planète polluée et massacrée par les hommes, le réchauffement climatique et ses terribles conséquences en catastrophes naturelles, des guerres qui se multiplient, la pauvreté qui s’étend de plus en plus, des maladies qui touchent le monde entier, les valeurs morales qui disparaissent, un éloignement de Dieu toujours plus grand… Et puis il y a les divers « soucis de la vie » quotidienne qui occupent tellement nos esprits et nos pensées et « appesantissent nos cœurs » (Luc 21 : 34). Nous pensons au lendemain et nous nous disons : Que va-t-il arriver si le Seigneur n’est pas encore venu ?...
            Mais notre Dieu et bon Père a des consolations et du réconfort pour ceux qui sont abaissés (2 Cor. 7 : 6) et la Parole de Dieu vient dire aux croyants : « Ne vous inquiétez de rien ». Elle veut apaiser nos cœurs et changer le cours de nos pensées. Les choses importantes dans notre vie, comme les plus infimes, ne devraient nous causer aucune inquiétude. Pourquoi ? Premièrement, parce que le Seigneur nous a assurés de sa présence à nos côtés. Il est tout puissant pour nous garder et nous protéger (voir Job 1 : 10), Lui qui a vaincu Satan et le monde. Deuxièmement, parce qu’Il vient bientôt nous délivrer de toutes les souffrances et les épreuves de la terre. Et puis, n’oublions pas que tout est en la main puissante de notre Dieu ; Il dirige tout et rien n’arrive dans notre vie sans qu’Il ne l’ait permis (voir Lam. 3 : 37-38). Soyons bien persuadés que les voies de Dieu à notre égard ont pour but notre bien final, comme Il l’avait dit à son peuple Israël éprouvé dans le désert (Deut. 8 : 16).

                        Les encouragements de Dieu

            Dans ses discours aux foules, le Seigneur Jésus encourageait ceux qui L’écoutaient à ne pas se faire de souci pour leur vie (Matt. 6 : 25, 31, 34). La nourriture, le vêtement, le lendemain, tout est entre les mains de Dieu, notre Père céleste qui sait mieux que nous-mêmes ce dont nous avons besoin (v. 32). Sachons placer notre foi et notre confiance en Lui ; sachons « rejeter sur lui », par la prière, « tout notre souci » et nos préoccupations quotidiennes - « car il prend soin de vous », affirme l’apôtre Pierre (1 Pi. 5 : 6-7). Approchons-nous « avec confiance du trône de la grâce, afin de recevoir miséricorde et de trouver grâce, pour avoir du secours au moment opportun » (Héb. 4 : 16).
            Autrefois, l’Éternel encourageait son peuple Israël par des paroles qui sont aussi certainement pour nous aujourd’hui : « Ne crains pas, car je suis avec toi ; ne sois pas inquiet, car moi je suis ton Dieu. Je te fortifierai ; oui, je t’aiderai ; oui, je te soutiendrai… » (És. 41 : 10). Nous ne devrions pas être inquiets en quoi que ce soit, si nous réalisions mieux que la force, l’aide et le soutien de notre Dieu nous sont assurés, ainsi que sa présence avec nous.
            Dans un moment de détresse, Asaph ressentait une grande inquiétude (Ps. 77 : 4). Mais, à l’issue d’un difficile exercice au cours de nuits d’insomnie, il a détourné ses regards de lui-même et a regardé à son Dieu, s’adressant à Lui par la prière. En méditant sur les œuvres et les actes de Dieu (v. 11-12), il a réalisé Sa grandeur et les merveilles qu’Il accomplit envers les siens (v. 14-20). Au lieu d’être inquiet, ce qui est si naturel chez nous, regardons à tout ce que notre grand Dieu et Sauveur fait pour nous ; pensons aux merveilles qu’Il accomplit dans son amour et sa puissance, dans sa bonté, sa grâce et sa miséricorde ; voyons de quelle manière Il conduit les siens dans le désert de ce monde, comme un Berger qui prend soin de son troupeau (v. 20).


Une ressource pour les croyants : « En toutes choses, exposez vos requêtes à Dieu par la prière et la supplication avec des actions de grâces »

            La prière n’est-elle pas pour les enfants de Dieu l’une des ressources les plus précieuses qui sont à leur disposition ? C’est par elle qu’ils s’approchent de leur Dieu et Père, et Lui confient tout ce qui les concerne, avec foi, dans l’attente patiente de ses réponses d’amour.

                        La prière : dépendance et confiance

            Si l’apôtre nous exhorte à n’avoir aucune inquiétude dans notre vie, il nous propose un moyen d’y parvenir et de nous défaire de nos soucis : c’est la prière. Cette ressource nous est librement donnée par notre Dieu qui est toujours à notre écoute, jour et nuit, à tout instant. « Dieu est notre refuge et notre force, un secours dans les détresses, toujours facile à trouver » (Ps. 46 : 1). Nous sommes exhortés à prier « sans cesse » (1 Thes. 5 : 16), pour nous rappeler que nous dépendons de notre Dieu et Père pour toutes les circonstances de notre vie, mais que nous pouvons toutes les Lui présenter afin qu’Il intervienne Lui-même dans chacune de ces situations.
            Le Seigneur Jésus, l’Homme parfait et pleinement dépendant de son Dieu, commençait ses journées par la prière (Marc 1 : 35) et passait beaucoup de temps dans la prière (Luc 6 : 12). N’est-Il pas le modèle que nous pouvons imiter à cet égard, comme en tout ?
            Pour Dieu, rien n’est trop petit ou insignifiant, dans la vie de ses bien-aimés enfants : Il en tient compte et s’y intéresse dans le détail ; en toute situation, Il veut intervenir, car Il est le Dieu d’amour. Pour Lui, rien non plus n’est trop grand parmi nos besoins ; Il désire que nous Lui en fassions part et veut répondre à notre attente, car Lui seul peut le faire : Il est le Dieu tout-puissant. « Y a-t-il quelque chose qui soit trop difficile pour l’Éternel ? » (Gen. 18 : 14 ; voir Job 42 : 2 ; Jér. 32 : 17, 27). De notre réponse par la foi à cette question, dépendent notre confiance et notre attente en Lui pour tout ce qui nous concerne.
            Apportons toutes nos inquiétudes, tous nos soucis, au trône de la grâce et déposons-les là. Nous pouvons les « disposer » (Ps. 5 : 3) devant notre Dieu et Père, les « exposer » devant Lui. Certes, Il les connaît déjà, mais Il aime à ce que nous venions à Lui dans la dépendance et la confiance pour Lui parler de nos difficultés, de nos souffrances. Il nous écoute et Il nous répond. L’apôtre Jean nous encourage ainsi à prier : « Voici la confiance que nous avons en lui : si nous demandons quelque chose selon sa volonté, il nous écoute ; et si nous savons qu’il nous écoute, quoi que ce soit que nous demandions, nous savons que nous avons les choses que nous lui avons demandées » (1 Jean 5 : 14-15).

                        Les réponses de Dieu

            Dieu honore toujours la foi des siens. Si nous prions avec foi, « sans douter en rien » (Jac. 1 : 6), ni de son amour ni de sa puissance, nous recevrons certainement des réponses à nos prières.
            Dieu nous répond de plusieurs manières :
                  - Il peut répondre très rapidement (Gen. 24 : 45 ; Néh. 2 : 5-6 ; 1 Rois 18 : 36-39… ; voir És. 65 :24), ou après un temps plus ou moins long (Gen. 25 – comp. v. 20-21 et 26 : il s’écoule 20 ans entre la prière d’Isaac et la naissance des enfants ; Dan. 10 : 12-13 : un délai de 3 semaines…) ;
                  - Il peut répondre positivement ou négativement, car Il connaît les motifs de nos demandes et il arrive que parfois nous demandons « mal » (Jac. 4 : 3) ;
                  - Il peut nous accorder ce que nous Lui demandons, si notre demande est conforme à sa volonté, mais Il peut nous donner autre chose que ce que nous Lui avons demandé, selon sa divine sagesse et selon ce qu’Il sait être bon pour nous (voir 1 Chr. 17 - comp. v. 1, 4, 10).

                        La supplication

            La prière du croyant peut revêtir plusieurs formes, car la Parole mentionne « toutes sortes de prières et de supplications » (Éph. 6 : 18) : simple demande, supplication, intercession, cri de détresse, appel au secours…, sans oublier les actions de grâces et de remerciements (1 Tim. 2 : 1), que nous sommes invités à adresser à notre Dieu et Père « en tout temps, par l’Esprit, et veillant à cela avec toute persévérance » (Éph. 6 : 18).
            Nous lisons dans notre verset de l’épître aux Philippiens que sommes encouragés à présenter nos demandes à Dieu par la prière et aussi par la supplication, c’est-à-dire avec insistance et humilité. Nous entendons David, qui s’adresse à son Dieu en lui disant : « J’ai dit à l’Éternel : Tu es mon Dieu. Prête l’oreille, ô Éternel, à la voix de mes supplications ! » (Ps. 140 : 6). Les oreilles de Dieu - le Dieu Fort (El) -, qui est notre Dieu, sont toujours ouvertes pour entendre les supplications des siens (1 Pi. 3 : 12). C’est pourquoi Jacques peut affirmer : « La fervente supplication du juste peut beaucoup » (Jac. 5 : 16) ; et il nous donne le remarquable exemple des prières d’Élie, un homme ayant les mêmes sentiments que nous et qui pouvait avoir de bonnes raisons d’être inquiet et en souci. Soyons bien certains que ce ne sera jamais en vain que nous ferons appel aux grandes et nombreuses compassions de Dieu (Dan. 9 : 18) pour entendre nos intenses supplications, répondre à nos besoins et soulager nos souffrances.

                        Les supplications du Seigneur Jésus

            Pensons aux larmes, aux prières et aux supplications du Seigneur Jésus à Gethsémané, alors qu’Il allait devoir être « fait péché » (2 Cor. 5 : 21) et boire la coupe de la colère de Dieu contre le péché (Jean 18 : 11). Il avait devant Lui, devant son âme sainte, les souffrances, l’abandon, le jugement et la mort. Les évangiles nous donnent un aperçu de l’intensité de ses supplications, lorsqu’Il s’est jeté sur sa face contre terre, par trois fois, devant son Père, dans l’angoisse et la tristesse « jusqu’à la mort » (Matt. 26 : 37-39 ; Marc 14 : 33-36 ; Luc 22 : 39-44). L’Homme parfait, la victime sainte et pure, « a été exaucé à cause de sa piété » ; Dieu l’a « sauvé hors de la mort » et Il est devenu « l’auteur du salut éternel » (Héb. 5 : 7-9).

                        Les supplications d’hommes ayant les mêmes sentiments que nous

            Écoutons attentivement les paroles du prophète Daniel, qui recherchait son Dieu « par la prière et la supplication ». Il confessait devant Lui les péchés d’un peuple qui n’avait pas écouté la voix de son Dieu et s’était éloigné de Lui, et il implorait les compassions et le pardon de Dieu. « Seigneur, écoute ; Seigneur, pardonne ; Seigneur, sois attentif et agis ; ne tarde pas, à cause de toi-même, mon Dieu… » (Dan. 9 : 3-19). N’avons-nous pas nous-mêmes aujourd’hui de puissants motifs de nous tourner vers notre Dieu et d’imiter Daniel dans la prière et la supplication, pour implorer ses compassions et son pardon ?
            Au début de l’évangile selon Luc, nous voyons comment Dieu répond aux supplications d’un homme juste et droit devant lui (1 : 6). Zacharie, le sacrificateur, avec certainement sa femme Élisabeth, a supplié Dieu pendant longtemps de lui donner un fils. Élisabeth est stérile et tous deux sont maintenant très âgés (v. 7). Mais Dieu lui envoie l’ange Gabriel qui lui annonce : « Tes supplications ont été exaucées » (v. 13) ! Zacharie a du mal à croire cette parole, mais elle s’accomplit selon ce que Dieu a dit (v. 57-58). Ayons foi en Dieu et persévérons dans les prières et les supplications : Dieu les entend et y répond. « L’Éternel a entendu ma supplication ; l’Éternel a reçu ma prière », dit David (Ps. 6 : 9). Nous recevrons avec joie et reconnaissance ce que sa grâce veut nous donner.
            Considérons les supplications de l’apôtre Paul au sujet de l’écharde qui lui avait été donnée pour sa chair. Il dit : « J’ai supplié trois fois le Seigneur qu’elle me soit retirée » (2 Cor. 12 : 8). Quelle a été la réponse du Seigneur à son serviteur ? A-t-Il accédé à sa demande et retiré cette épine ? Eh bien, non ! L’apôtre ne reçoit pas ce pour quoi il a supplié le Seigneur à trois reprises, mais il lui est donné bien plus que cela. Le Seigneur lui répond : « Ma grâce te suffit, car ma puissance s’accomplit dans la faiblesse » (v. 9). L’écharde empêchait Paul de s’enorgueillir de l’expérience extraordinaire qu’il avait faite lorsqu’il avait été « enlevé dans le paradis et (avait) entendu des paroles ineffables qu’il n’est pas permis à l’homme d’exprimer » (v. 4). La grâce du Seigneur l’aide à supporter son écharde, qui le maintient dans l’humilité, et lui fait réaliser que, dans sa faiblesse, il est fort de la force de Dieu (v.10). Il y a une raison pour laquelle le Seigneur ne répond pas toujours à nos prières et à nos supplications - où, plus exactement, pour laquelle Il répond d’une manière différente, à laquelle nous n'avons pas pensé ; Il sait ce qui est le meilleur pour nous et c’est cela qu’Il nous donne. Puissions-nous apprendre avec l’apôtre cette leçon pour toute notre vie sur la terre : « Ma grâce te suffit » - en tout et pour tout.
            Vers la fin de sa vie, l’apôtre Paul, emprisonné à Rome, écrit ce qui est probablement sa dernière lettre à son cher Timothée, son « enfant bien-aimé » (2 Tim. 1 : 2). Paul pensait constamment à son jeune collaborateur dans l’œuvre du Seigneur (1 Cor. 16 : 10). L’apôtre allait bientôt « être avec Christ » (4 : 6 ; Phil. 1 : 23), mais Timothée allait perdre son père spirituel et se retrouver seul face au grand déclin des assemblées et des croyants. Pour Paul, le souvenir constant de son cher « enfant » se manifestait par de constantes supplications pour lui, « nuit et jour ». Quelle sollicitude montrait-il ainsi à l’égard de Timothée ! Puissions-nous suivre son exemple et apporter nos supplications au trône de la grâce, en pensant aux frères et sœurs plus jeunes que le Seigneur emploie à son service dans un temps difficile, de ruine et de faiblesse du témoignage.

                        Des actions de grâces

            L’apôtre Paul nous exhorte à joindre des actions de grâces à la prière et à la supplication. Il devrait nous être facile de rendre grâces, de remercier notre Dieu pour les réponses manifestes à nos prières. Cependant nous oublions souvent de le faire. Sachons imiter Daniel : après avoir reçu la réponse à sa prière, il n’entre pas immédiatement chez le roi pour lui faire part de ce que Dieu lui a révélé, mais il bénit le Dieu des cieux avant tout (voir Dan. 2 : 17-23).
            Il est plus difficile de rendre grâces lorsque nous n’avons pas encore reçu de réponse et qu’il faut attendre avec patience (Ps. 39 : 7), ou lorsque les circonstances nous paraissent contraires, ou encore lorsque nous traversons l’épreuve. Mais l’apôtre lie directement les actions de grâces à nos requêtes et à nos supplications ; elles ne peuvent en être séparées. Ailleurs, il insistera, disant : « Réjouissez-vous toujours ; priez sans cesse ; en toutes choses rendez grâces, car telle est la volonté de Dieu dans le Christ Jésus à votre égard » (1 Thes. 5 : 16-17). Nous pourrons effectivement rendre grâces en toutes choses si nous trouvons notre joie dans le Seigneur en toutes circonstances (voir Phil. 1 : 18 ; 2 : 17-18 ; 3 : 1 ; 4 : 4) et si nous demeurons dans sa dépendance constante par la prière.

                        Les actions de grâces de Paul

            L’apôtre Paul, qui nous demande ici de joindre des actions de grâces à nos prières, n’oubliait jamais de le faire. Il le faisait souvent au sujet des croyants, alors que lui-même traversait des moments difficiles. On le voit à plusieurs reprises dans ses épîtres :
                  - C’est la première chose qu’il fait lorsqu’il écrit aux croyants de Rome : « Tout d’abord, je rends grâces à mon Dieu par Jésus Christ pour vous tous… » (Rom. 1 : 8) ;
                  - Il commence sa première épître aux Corinthiens en disant : « Je rends toujours grâces à mon Dieu pour vous », pour la grâce de Dieu qui leur avait été « donnée dans le Christ Jésus » (1 Cor. 1 : 4-7) ;
                  - Aux Éphésiens, il écrit, à cause de leur foi et de leur amour : « Je ne cesse de rendre grâces pour vous, faisant mention de vous dans mes prières » (Éph. 1 : 16) ;
                  - Dès le début de l’épître aux Philippiens, ses actions de grâces à cause de la part qu’ils prenaient à l’évangile, accompagnent ses supplications pour eux (1 : 3) ;
                  - Dans sa lettre aux Colossiens, il rend grâces à cause de leur amour, de la foi et de l’espérance qu’ils manifestaient (1 : 3) ;
                  - Dans ses deux épîtres aux Thessaloniciens, il rend grâces pour eux tous, toujours au sujet de la foi, de l’amour et de l’espérance (1 Thes. 1 : 2 ; 2 Thes. 1 : 3) ;
                  - Enfin, dans la courte lettre envoyée à Philémon, il ne manque pas de rendre grâces à son Dieu au sujet de son « bien-aimé compagnon d’œuvre » (Phm 1), de son amour et de la foi qu’il montrait « envers le Seigneur Jésus et pour tous les saints » (v. 4-5).
            Prenons exemple sur ce grand serviteur de Dieu et n’oublions jamais de joindre à nos prières des actions de grâces, de reconnaissance et de remerciements à notre Dieu pour tous ses bienfaits et ses soins envers les siens et envers nous – et avant tout pour le « don inexprimable » (2 Cor. 9 : 15) que son amour nous a fait dans la Personne de son Fils unique et bien-aimé, qu’Il a donné pour notre salut.


Un résultat de la prière des croyants : « La paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées dans le Christ Jésus »

            Ne trouvons-nous pas une ressource d’une grande valeur pour calmer nos inquiétudes, dans la paix du cœur et le calme des pensées, dans lesquels notre Dieu veut nous abriter ?
            Après avoir prié et nous être déchargés de notre fardeau et de nos inquiétudes devant notre Dieu et Père, nous pouvons attendre en paix la réponse à nos prières (Ps. 39 : 7). La prière nous apprend à être dépendants, confiants et patients. C’est de notre Dieu que nous recevrons les réponses que Lui seul peut et veut nous donner dans sa grâce fidèle. C’est en toute confiance que nous devons venir à notre Père qui nous aime et qui a en réserve pour notre bien « tout ce qui nous est donné de bon et tout don parfait » (Jac. 1 : 16-17 ; voir Ps. 31 : 19). C’est avec patience que nous attendons « le moment opportun » - propice, ni trop tôt, ni trop tard - où Il nous apportera l’aide et le secours que nous Lui avons demandés (Héb. 4 : 16).
            Si nous devons attendre le moment choisi par Dieu pour répondre à nos prières, il est aussi possible que notre prière ne soit pas exaucée, car nous n’avons peut-être pas rempli les « conditions » de son exaucement (prier selon la volonté de Dieu, avec foi, comme il convient, au nom du Seigneur Jésus…). Mais, rappelons-nous toujours que « toutes choses travaillent ensemble pour le bien de ceux qui aiment Dieu » (Rom. 8 : 28), et aussi qu’Il « comblera tous nos besoins, selon ses richesses en gloire dans le Christ Jésus » (Phil. 4 : 19).

                        La paix de Dieu dans notre cœur

            Et quoiqu’il en soit, notre Dieu et Père, dans sa grâce, veut déjà nous donner une première réponse, immédiate et bénie pour notre âme, lorsque nous venons humblement, dans la soumission et la confiance, Lui exposer toutes nos circonstances et les requêtes concernant nos inquiétudes. Nous recevons sa paix, « la paix de Dieu », qui vient remplir notre cœur et qui dirige nos pensées non plus sur nous-mêmes, nos circonstances et nos soucis, mais sur la Personne même du Christ Jésus. La prière nous permet de nous approcher tout près de notre Dieu ; dans sa présence et dans sa communion, on réalise alors sa paix.
            C’est la paix que « le Dieu de paix » seul peut nous donner. Dans sa grâce et sa bonté envers nous, Il désire nous en faire part lorsque nous nous venons à Lui par la prière pour Lui dire nos soucis, nos difficultés, nos souffrances. Si l’expression « le Dieu de paix » se retrouve à sept reprises dans les épîtres de Paul (Rom. 15 : 33 ; 16 : 20 ; 1 Cor. 14 : 33 ; 2 Cor. 13 : 11 ; 1 Thes. 5 : 23 ; Héb. 13 : 20 ; Phil. 4 : 9), nous ne trouvons qu’une seule fois l’expression « la paix de Dieu », et elle est en rapport avec les prières et les supplications des saints.
            La paix de Dieu est au-dessus de toute l’intelligence et de toute la compréhension de l’homme. Une telle paix a la puissance de garder nos cœurs en pleine sûreté en Dieu, comme dans une citadelle inexpugnable dans laquelle on est protégés (voir la note du Nouveau Testament – Éditions « La Bonne Semence » 2011). Elle nous élève ainsi au-dessus de nos circonstances et de nos inquiétudes, sur « un rocher trop haut pour moi » (Ps. 61 : 2). « Quelle bénédiction d’avoir un tel sanctuaire dans ce monde – « le Dieu de paix » avec nous » (J.N. Darby). Celui qui se confie en Dieu sera gardé par Lui-même dans « une paix parfaite » (És. 26 : 3).

                        La paix de Dieu dans nos pensées

            La paix de Dieu peut remplir non seulement nos cœurs, mais aussi nos pensées. Tout ce qui nous inquiète, nous préoccupe, nous empêche parfois de dormir parce que notre esprit en est sans cesse occupé sans que nous ne parvenions à le mettre de côté, tout cela peut être comme effacé et remplacé dans nos pensées par le Seigneur Jésus.
            Le livre des Proverbes nous le dit – et nous le savons bien : « Il y a beaucoup de pensées dans le cœur d’un homme » (Prov. 19 : 21). Notre cœur peut être occupé par deux sortes de pensées : soit les choses matérielles et de la terre, soit les choses spirituelles et du ciel. Le croyant est invité à laisser les premières de côté pour penser « à ce qui est en haut, non pas à ce qui est sur la terre » (Col. 3 : 2). En effet, il est « mort avec Christ aux principes du monde » et « ressuscité avec le Christ » (Col. 2 : 20 ; 3 : 1). Si nous réalisons vraiment ces choses, nos pensées ne seront plus dirigées vers ce monde auquel nous sommes morts, mais vers le ciel où se trouve « le Christ, qui est notre vie » (Col. 3 : 4). Alors la paix de Dieu descendra dans nos cœurs et les dirigera sur la Personne vers laquelle seront alors tournés les regards de notre foi, et cette paix maintiendra nos pensées en Lui.
            La prière a un effet consolant sur notre âme, la déchargeant de ses fardeaux et la remplissant des consolations de notre Dieu, « qui nous console à l’égard de toute notre affliction » (2 Cor. 1 : 4). Le psalmiste écrivait : « Dans la multitude des pensées qui étaient au-dedans de moi, tes consolations ont fait les délices de mon âme » (Ps. 94 : 19). Que le Seigneur veuille, dans sa grâce et sa bonté, nous consoler et réjouir notre âme en réponse à nos prières ; qu’Il veuille lever sa face sur nous et nous donner la bénédiction, la protection, la grâce et la paix « en toutes circonstances » (Nom. 6 : 24-26).


Le Seigneur près de nous jusqu’à son retour

            « Le Seigneur est proche ». Quel encouragement et quelle consolation pour le croyant qui est éprouvé de bien des manières et qui souffre en traversant un monde opposé à Christ et aux siens ! « Vous avez de la tribulation dans le monde », dit le Seigneur Jésus à ses disciples. Mais nous avons en Lui paix et courage, car Il a vaincu le monde (Jean 16 : 33). Béni soit notre Dieu et Père qui nous rappelle par sa Parole que la présence divine est avec nous tout au long de notre vie sur la terre, pour notre sûreté, notre joie et notre paix. Le Seigneur Jésus nous dit : « Oui, je viens bientôt » (Apoc. 22 : 20) ; dans un instant la promesse de sa venue s’accomplira pour les siens qui seront alors « toujours avec le Seigneur » (1 Thes. 4 : 18).
            Dans cette bienheureuse attente, sachons compter sur notre Dieu pour tout. Apportons-Lui toutes nos inquiétudes, toutes nos souffrances et toutes nos difficultés, par la prière et la supplication. Et soyons alors assurés que sa paix remplira nos cœurs et nos pensées de la Personne adorable de notre Seigneur Jésus Christ qui nous aime, prend soin de nous et vient bientôt. Ainsi, dans toutes les circonstances de la vie sur la terre et dans l’attente de Sa venue, nous saurons rendre grâces et nous pourrons réaliser ce que l’apôtre Paul désirait pour ses chers Philippiens : « Réjouissez-vous toujours dans le Seigneur ; je vous le dirai encore : réjouissez-vous » (Phil. 4 : 1, 4).

                    Garde-nous dans ta paix durant notre voyage,
                    
Jusqu’au jour bienheureux où, loin de tous les maux,
                    
Nous goûterons ensemble un bonheur sans nuage,
                    
Introduits par Jésus dans l’éternel repos.


Ph. Fuzier – janvier 2023