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Le prophète Michée
 

« De saints hommes de Dieu ont parlé, étant poussés par l'Esprit Saint » (2 Pier. 1 : 21).


« Ecoutez, vous tous les peuples »
 (Michée 1 et 2)
          - chapitre 1
          - chapitre 2
« Ecoutez, je vous prie, chefs de Jacob, et vous, princes de la maison d'Israël » (Michée 3 à 5) 
          - chapitre 3
          - chapitre 4
          - chapitre 5
«  Ecoutez, je vous prie, ce que dit l'Eternel » (Michée 6 et 7)
          - chapitre 6
          - chapitre 7


  
            Michée, dont le nom signifie  « qui est comme l'Eternel ? » était un contemporain d'Esaïe, d'Osée et d'Amos. Comme eux, il a prophétisé sous les règnes de Jotham, d'Achaz et d'Ezéchias.
            Sa prophétie sera rappelée, environ cent ans plus tard, sous le règne de Jéhoïakim. Les sacrificateurs et les prophètes voulaient mettre à mort Jérémie parce qu'il annonçait le jugement. Mais la vie de ce prophète est sauvée après le rappel des paroles de Michée exprimées au temps du roi pieux Ezéchias (Jér. 26 : 16-19) ; condamner Jérémie, c'était condamner Ezéchias (figure prophétique du résidu de la fin) qui avait  écouté Michée. Cette circonstance souligne l'unité des Ecritures.
 
 
« Ecoutez, vous tous les peuples »  (Michée 1 et 2)
 
                        - chapitre 1 :
 
            L'histoire lamentable d'Achaz, rapportée dans 2 Rois 16, et celle des méchants rois d'Israël, justifient amplement les fortes paroles que l'Eternel prononce ici  en prenant la terre entière à témoin : « Ecoutez vous, tous les peuples » (1 : 2). Depuis son palais, Il revendique sa sainteté et proclame par ses jugements (son oeuvre étrange, son travail inaccoutumé - Es. 26 : 21 : 28 : 21) qu'il n'a rien de commun avec les iniquités de Samarie, la capitale d'Israël, ni avec celles de Jérusalem, la capitale de Juda ! Leurs hauts lieux et toutes leurs images taillées seront mis en pièce (1 : 7). 
            A partir du verset 8, on constate combien Michée prend à coeur la souffrance de son peuple : « sa plaie est incurable » (1 : 9). « Ne le racontez pas dans Gath (une des principales villes de la Philistie)... »,  supplie-t-il (1 : 10 ; 2 Sam. 1 : 18, 20). Cette évocation du chant de l'Arc rappelle que les ennemis du Seigneur sont toujours prêts à se réjouir des manquements du peuple de Dieu. Ils croient y trouver une excuse facile à leurs propres péchés.
            C'est pourquoi, lorsque nous avons appris quelque chose de fâcheux au sujet d'un autre croyant, ne le racontons pas légèrement. Il en résulterait du déshonneur pour l'Assemblée, donc pour le nom du Seigneur.
            La marche triomphante de l'Assyrien, verge de la colère de l'Eternel (Es. 10 : 5-6) est évoquée jusqu'au verset 16 du premier chapitre. Le nom de chacune des villes envahies et détruites prend à cette occasion une signification tragique : « Le mal est descendu de par l'Eternel à la porte de Jérusalem » (1 : 12) ! Seul, Adullam (retraite) jette un rayon de lumière et d'espérance sur cette scène de désolation. Elle sera plus tard le point de ralliement des affligés autour de David, le roi rejeté (1 Sam. 22 : 1-4).
 
 
                        - chapitre 2 :
 
            Ce jugement du peuple par l'Assyrien est la conséquence des crimes d'Israël. Rejetant les enseignements de la Parole de Dieu, ils cédaient à leurs convoitises. Préparant le mal sur leurs lits, ils l'exécutaient au matin. Citons un exemple que l'on trouve au chapitre 21 du premier livre des Rois : le roi impie, Achab, convoita l'héritage de Naboth pour en faire un jardin potager. Sa femme Jézabel, qui le poussait constamment à mal faire, s'en empara par violence ; sous un prétexte religieux, elle fit lapider ce pieux Israélite (6 : 16).
            L'Eternel médite le mal (le châtiment) envers « ceux qui méditent la vanité » : « c'est un temps mauvais » durant lequel le juste doit garder le silence (2 : 3 ; Amos 5 : 13). En contraste, soulignons la question du verset 7 : « Mes paroles ne font-elles pas du bien à celui qui marche avec droiture ? ». Pouvons-nous répondre par expérience : « Oui, Seigneur, tes paroles me font toujours du bien ; elles sont la joie de mon coeur » (Jér. 15 : 16 ; Jean 6 : 68) ? C'est le rôle d'un « prophète » dans l'Assemblée, encore aujourd'hui, d'apporter l'édification, l'exhortation et la consolation (1 Cor. 14 : 3).
 
            « Levez-vous, allez vous-en ! Ce n'est pas ici un lieu de repos, déclare ensuite le prophète (2 : 10 ; Es. 52 : 11). En effet le monde est si inquiet, si fiévreux qu'une personne sincère doit en convenir : le vrai repos n'existe pas sur terre. Dieu en donne la raison : « c'est à cause de la souillure... ». Pas plus que Jésus n'a eu de lieu pour reposer sa tête dans un monde souillé par le péché, ses rachetés ne peuvent se sentir à l'aise au milieu de ce qui déshonore Dieu : oui, vraiment, « la ruine est terrible » (2 : 10).
            Peut-être l'un de nos lecteurs n'a-t-il pas encore réalisé à quel point le monde est incapable de lui apporter la paix ? Alors, il lui faut apprendre qu'il y a un lieu de repos pour une âme fatiguée. Où se trouve-t-il ? Près de Jésus qui invite chacun : « Venez à moi... et moi je vous donnerai du repos » (Matt. 11 28).
 
            Ce deuxième chapitre s'achève soudain en montrant que l'Eternel ne renonce jamais à son propos infaillible de bénédiction, d'où cette promesse : « Je réunirai certainement le résidu d'Israël » (2 : 12) autour de Christ, appelé aussi le Messie, la pierre d'Israël (Gen. 49 : 25).
 
 
 
« Ecoutez, je vous prie, chefs de Jacob, et vous, princes de la maison d'Israël » (Michée 3 à 5) 

                        - chapitre 3 :
 
            Le chapitre 2 avait déjà mentionné ces mauvais prophètes qui faisaient errer le peuple ; l'Eternel désigne encore celui-ci en disant « mon peuple » (v. 6) ! Les chefs de Jacob et les princes de la maison d'Israël sont avertis : ils ont la responsabilité de discerner ce qui est juste et de reprendre les mauvais ouvriers  (Jér. 5 : 5). Comment pouvaient-ils les reconnaître ? Ils cherchaient à empêcher de parler les vrais serviteurs de Dieu, tels que Michée et Esaïe. Quelle image ! Ils mordaient avec leurs dents tout en criant paix ! Ils adaptaient leurs discours aux convoitises du peuple, pour gagner sa faveur (3 : 5 ; comparer avec Rom. 16 : 18). Ils flattaient les passions de leurs auditeurs et endormaient les âmes en leur donnant à tort confiance (2 : 11). Ils obtenaient la popularité, mais surtout de l'argent pour leur message !(3 : 11 ; 1 Tim. 6 : 10). Ils se montraient voraces et vendaient fort cher leurs mensonges (3 : 5 ; Es. 56 : 11 ; Jér. 6 : 13). Et si quelqu'un osait leur résister et ne mettait rien dans leur bouche, ils préparaient la guerre contre lui !
            Hélas, leur activité mensongère était facilitée : pour couvrir leurs mauvaises actions, ceux qui les entouraient ne demandaient qu'à « s'amasser des docteurs selon leurs propres convoitises » (2 Tim. 4 : 3). C'est ainsi que le roi Achab, déjà cité, n'avait pas moins de 400 prophètes qui s'employaient sciemment à le tromper. Il les écoutait et jetait injustement en prison un autre Michée, le seul à lui apporter la vérité (1 Rois 22 ; 2 Chr. 18).
            En contraste, le prophète Michée peut dire ici : « Mais moi, je suis plein de puissance par l'esprit de l'Eternel, et de force et de jugement pour déclarer à Jacob sa transgression et à Israël son péché ». Cet état heureux devrait nous caractériser tous (3 : 8 ; Eph. 5 : 18 ; 2 Tim. 1 : 7).
            Dans son livre, Jérémie cite le verset 12 de ce chapitre 3 (Jér. 26 : 17-19) ; il montre quel a été l'effet salutaire de cette prophétie de Michée.
 
            Quand l'incapacité et la misère de l'homme ont été démontrées, le moment est venu pour Dieu de se manifester. Il va donc, après ce triste tableau, entretenir le lecteur de Son propre repos.
            Beaucoup de tentatives,  aussi naïves que généreuses,  sont déployées aujourd'hui en faveur de la paix ; elles manifestent une confiance coupable dans l'homme. Ces  initiatives humaines trahissent aussi l'ignorance, souvent volontaire, des avertissements répétés de la Parole de Dieu à ce sujet (Ezé. 13 : 10) ; aussi  sont-elles vouées à l'échec !
 
 
                        - chapitre 4 :
 
            Au cours du dernier millénaire de l'histoire du monde, ce dernier jouira enfin de la paix que Dieu seul lui donnera. Quel changement alors lorsque Ses droits auront été reconnus ! Toutes les idoles seront balayées. « De leurs épées ils forgeront des socs » : ce sont les mêmes paroles que celles d'Esaïe, un prophète contemporain (4 : 3 ; Es. 2 : 2-5). « On n'apprendra plus la guerre ». L'admiration montrée pour les oeuvres périssables de l'homme fera place à la gloire rendue à Dieu (Marc 13 : 1-2 ; Ps. 86 : 9).
            Tous les peuples Lui rendront hommage : « La montagne de la Maison de Dieu (rebâtie) sera établie sur le sommet des montagnes... et les peuples y afflueront » (4 : 1-2). Ils viendront chercher auprès de Lui la sagesse et la connaissance.
            Dès à présent, le privilège des chrétiens est de monter au lieu où le Seigneur a promis Sa présence. « Il nous instruira de ses voies » ; quelle perte irréparable si nous négligeons les réunions ou la Parole est méditée, expliquée ! N'oublions pas pour autant ce qui doit en résulter : « Nous marcherons dans ses sentiers » (4 : 2 ; Jac. 1 : 22).
            L'Eternel, le seul Berger d'Israël, rassemblera son peuple sous sa houlette (2 : 12-13). Il est précisé ici qu'Il prendra soin de toutes les brebis blessées : celle qui boîte, celle qui était chassée, celle « sur laquelle j'avais fait venir du mal » ! (4 : 6). Avec le cantique, l'adorateur s'écrie : O quel amour ineffable, je trouve, 0 Dieu, dans ton coeur !... Quel trésor pour le pécheur !
 
            Après la vision incomparable du Millénium, Michée compare les douleurs de Jérusalem à celles de l'enfantement (c'est le premier « maintenant » - 4 : 9).
            Puis il prédit dans le verset suivant (le deuxième « maintenant ») le retour du résidu de Babylone sur sa terre, par le moyen de Cyrus : « Là, tu seras délivrée » (4 : 10).
            Dans le verset 11, on trouve un troisième « maintenant ». La prophétie nous transporte dans le futur. Le peuple a été longtemps foulé aux pieds par les ennemis. A la fin de cette période d'épreuves, des coalitions de nations, dirigées par Edom et l'Assyrien, chercheront encore, en faisant le siège de la ville de Jérusalem, à la profaner et à la détruire. Mais Dieu prêtera à la fille de Sion sa force pour détruire ses ennemis (v.13).
 
 
                        - chapitre 5 :
 
            Le chapitre 5 commence par un quatrième « maintenant » : l'Eternel permet que l'Assyrien, l'ennemi de la fin, se regroupe pour monter contre le peuple infidèle, à Jérusalem. Le résidu reconnaît l'origine divine du châtiment. Le prophète en révèle la cause : « ils frappent le Juge d'Israël sur la joue » ! (Es. 50 : 6). 
            La haine aveugle et criminelle envers Christ pendant les jours de sa chair, de la part de son propre peuple, sera la cause profonde de son jugement au dernier jour. L'heure des rétributions étant arrivée, le fléau qui inonde emporte les rebelles (Es. 28 : 15, 18-19), tandis que la même épreuve conduit le résidu fidèle à se repentir.
 
            Dans une parenthèse extraordinaire, Michée parle ensuite de Celui qui doit dominer en Israël, « duquel les origines sont d'ancienneté, dès les jours d'éternité » (5 : 2). Christ sera l'instrument de la délivrance : c'est en Lui que Dieu accomplira tous Ses conseils. Le vrai Fils de David devait naître à Bethléem : quel honneur pour cette petite bourgade de Juda ! (Matt. 2 : 3-6).
 
            Dieu annonce Sa gloire à venir, et déclare (cinquième maintenant !) : « Il sera grand jusqu'aux bouts de la terre. Et Lui sera la paix » (5 : 4-5). Le Berger est introduit, il paîtra son troupeau... dans la majesté du nom de l'Eternel, son Dieu. Toutes ces expressions sont pleines de douceur aussi pour le coeur de chaque racheté !
 
            Mais si ce chapitre 5 parle du Seigneur Jésus, il concerne aussi Israël. La délivrance et la bénédiction du résidu sont liées à la majesté du nom de l'Eternel.
            Il est encore question de l'Assyrien. Celui-ci rencontrera, pour sa perte, le Berger de Jacob ;  ce dernier n'est pas seulement occupé à  nourrir son troupeau, il prend aussi sa défense ! Enfin, le mal sous toutes ses formes sera extirpé du pays (5 : 10-15). La purification décidée au temps du roi Josias en donne une idée (2 Chr. 34 : 3-7).
 
 
 
«  Ecoutez, je vous prie, ce que dit l'Eternel » (Michée 6 et 7)
 
                        - chapitre 6 :
 
            Un nouvel appel à écouter, letroisième, ouvre la dernière division de ce livre. Ecoutons bien ce que réclame le Dieu souverain auquel est due l'obéissance universelle. Se satisfait-Il des formes religieuses sans vie réelle ? En aucune manière ! « Qu'est-ce que l'Eternel recherche de ta part, sinon que tu aimes la bonté, et que tu fasses ce qui est droit, que tu aimes la bonté, que tu marches humblement avec ton Dieu ? » (6 : 8). Le même désir avait déjà été exprimé dans les jours de Moïse (Deut. 10 : 12). La réponse que Dieu attend est simple : il faut « marcher d'une manière digne de Lui ». Il est lumière : appliquons-nous à la droiture. Il est aussi amour : exerçons la bonté.
            Mais d'abord l'Eternel interroge son peuple : « En quoi t'ai-je lassé ? Réponds-moi ! » (6 : 3 ; Es. 43 : 22). C'est une touchante question. En effet, depuis l'Egypte les voies de Dieu à l'égard de son peuple ont été empreintes de grâce. Quelque chose a-t-il manqué de Sa part envers eux, comme d'ailleurs aujourd'hui envers nous ? Non, il faut le reconnaître : les causes du relâchement spirituel sont toujours de notre côté.
            La voix de l'Eternel crie à la ville de Jérusalem : « Ecoutez la verge et Celui qui l'a décrétée » (6 : 9). Cette verge se propose de « parler » à notre conscience. Il faut y prêter attention ! Le Seigneur ne veut que notre bonheur (Apoc. 3 : 19). Ici, maladie, désolation et stérilité sont appelées à fondre sur la ville infidèle (6 : 13-15). 
 
                        - chapitre 7 :    
 
            « Malheur à moi », s'écrie le prophète qui réalise à la fois sa propre misère et celle de son peuple : « Je suis comme quand on a fait la cueillette des fruits d'été, comme les grappillages lors de la vendange : pas une grappe de raisin à manger !... L'homme pieux a disparu du pays, il n'y a pas de gens droits parmi les hommes » (7 : 2 ; Ps 12 : 1). Nous avons ici l'expérience amère que tout homme doit faire au sujet de lui-même : découvrir qu'il n'y a en lui ni ressource ni fruit (7 : 1). En outre, il constate qu'il  ne peut pas s'appuyer sur les autorités ou « les grands » ici bas : en effet, « le prince exige et le juge est là pour une récompense et le grand exprime l'avidité de son âme » (7 : 3 ; Ps. 118 : 9). Ils partent à la chasse de leur frère avec un filet (Hab. 1 : 15) et c'est ensemble qu'ils trament ce sinistre projet !
            D'où cette tragique mise en garde de la Parole à l'égard de ceux qui nous sont pourtant les plus proches : « N'ayez pas confiance dans un compagnon ; ne vous fiez pas dans un ami »,  et même à l'égard de celle qui couche dans notre sein (7 : 5).
            Retenons la terrible conclusion qui suit : « Le meilleur d'entre eux est comme une ronce, le plus droit comme une haie d'épines » (7 : 4 ; 2 Sam. 23 : 6 ; Ezé. 2 : 6). Avons-nous fait cette pénible mais nécessaire expérience ? Ainsi, nous comprendrons que seul Christ est digne de notre pleine confiance. Il n'y a pas de droiture parmi les hommes (7 : 2). 
  
            Le Seigneur a cité lui-même le verset 6 pour mettre en évidence les conséquences de sa venue ici-bas au sein même d'une famille. Une « division » s'inscrit d'abord dans les coeurs, puis elle se traduit dans le comportement. Chacun est mis à l'épreuve ; alors, les paroles du Seigneur se vérifient : « Celui qui n'est pas avec moi est contre moi »  (Matt. 10 : 34-36 ; Luc 11 : 23). De quel côté sommes-nous ?
 
            Michée s'identifie avec son peuple et affirme sa confiance en Dieu : « Mais moi, je regarderai vers l'Eternel, je m'attendrai au Dieu de mon salut : mon Dieu m'écoutera » (7 : 7 ; Hab. 3 : 18 ; Es. 8 : 17). Dès lors, son ennemie (peut-être la nation apostate) aurait tort de se réjouir : « Si je tombe, je me relèverai ; si je suis assise dans les ténèbres, l'Eternel sera ma lumière » (7 : 8). Elle supportera certes l'indignation de l'Eternel, sachant qu'elle a péché contre Lui. Toutefois c'est pour un temps seulement ! Il prendra en main sa cause, et lui fera droit en la faisant sortir dans la lumière. Son ennemie en sera témoin : la honte la couvrira, elle sera foulée « comme la boue des rues », elle qui disait avec insolence : « Où est l'Eternel, ton Dieu ? » (7 : 9-10).
 
 
            Ce livre s'achève donc par ces certitudes et ces promesses que seule la grâce peut apporter : « Tu jetteras tous leurs péchés dans les profondeurs de la mer » (7 : 19). Quel bonheur de savoir que nos péchés sont à jamais ensevelis ! « Qui est un Dieu comme toi pardonnant l'iniquité et passant par-dessus le reste de la transgression de ton héritage» ? C'est bien le sens de cette affirmation : « Le Seigneur fera une affaire abrégée sur la terre ». Le résidu qui a mis sa confiance en Dieu sera sauvé : Dieu accomplira ses promesses faites aux pères (7 : 20 ; Rom. 9 : 27-28).
 
                                                                                  Ph. L    le 26.05.07