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ENGAGÉ POUR DIEU (2)

« Qui est celui qui engage son cœur pour venir à moi ? dit l’Éternel » (Jér. 30 : 21)


S’ENGAGER POUR DIEU (suite)
            Marcher avec Dieu
            Un chemin à suivre
            Servir le Seigneur
 

S’ENGAGER POUR DIEU (suite)

                        Marcher avec Dieu

            Cher jeune homme, chère jeune fille, tu es venu(e) à la croix du Seigneur Jésus où tu as confessé que tu étais un pécheur perdu ; tu as trouvé là ton Sauveur, Celui qui t’a lavé entièrement de tes péchés par son sang. Tu es maintenant sauvé(e), lavé(e), sanctifié(e), justifié(e) (1 Cor. 6 : 11) ; tu es un(e) enfant de Dieu, tu Le connais désormais comme ce Père qui t’a aimé(e) et qui t’aime à toujours. Tu as l’assurance d’entrer bientôt au ciel pour être auprès du Seigneur Jésus dans une « joie éternelle » (És. 61 : 7).
            Mais le nouveau croyant n’est pas appelé à rester devant la croix en attendant la venue du Seigneur. Le Seigneur Jésus n’est plus ni sur la croix, ni dans la tombe, ni dans le monde ; Il est dans le ciel où Il s’est assis, ressuscité, vainqueur et glorifié par Dieu. Il est l’espérance du croyant (1 Tim. 1 : 1) qui désormais, comme Abraham autrefois, marche en étranger sur la terre, jusqu’à ce qu’il arrive « à la maison », dans le ciel où le Seigneur Jésus lui a préparé une place : « Si je m’en vais et que je vous prépare une place, je reviendrai et je vous prendrai auprès de moi, afin que là où moi je suis, vous, vous soyez aussi » (Jean 14 : 3).
            Si tu as accepté le Seigneur Jésus comme ton Sauveur et ton Seigneur et que tu l’aimes, Lui qui t’a aimé le premier (1 Jean 4 : 19), tu auras certainement le désir de marcher sur la terre dans l’obéissance (premier caractère de l’amour). Tu chercheras à être agréable au Seigneur en toutes choses. Cela se verra dans ton comportement, ta conduite, mais aussi dans ta façon de parler, dans tes fréquentations, dans ton attitude dans un monde opposé à Dieu.

                                    À contre-courant
            
Le prophète Michée posait autrefois une question qui doit t’interpeller aujourd’hui : « Qu’est-ce que l’Éternel recherche de ta part, sinon que tu fasses ce qui est droit, que tu aimes la bonté, et que tu marches humblement avec ton Dieu ? » (Mic. 6 : 8). Cher(ère) jeune croyant(e), tu es donc appelé(e), dès ta conversion, à marcher avec Celui que tu connais comme « ton Dieu ». Comment réaliser une telle marche dans un monde difficile et opposé ? Eh bien, c’est en regardant au Seigneur Jésus (Héb. 12 : 2), en recherchant la force que Sa grâce te donne (2 Tim. 2 : 1). Tu seras ainsi rendu capable de marcher à contre-courant de ce monde incrédule. Il te faut être comme le poisson dont nous parle le livre du Lévitique (11 : 9). Il est caractérisé par le fait qu’il a des nageoires qui lui permettent de remonter le courant et des écailles qui le protègent de l’environnement extérieur. Demande au Seigneur qu’Il te donne l’énergie spirituelle pour avancer à travers le monde, et la protection pour résister à son influence.
            Pense à ce que la Bible nous dit d’Énoch : « il marcha avec Dieu 300 ans » (Gen. 5 : 22, 24). Non pas une heure, non pas un jour, ni même une semaine, un mois, un an… mais toute sa vie après la naissance de son fils Methushelah ! Il n’a pas vu la mort car Dieu l’a enlevé au ciel, mais avant cela il a reçu le témoignage « d’avoir plu à Dieu » (Héb. 11 : 5). Quelle approbation de la part de Dieu, pour une marche engagée et fidèle avec Lui ! Cher(e) jeune ami(e), demande au Seigneur de t’aider, par sa force et par sa grâce, à marcher humblement avec Lui dès aujourd’hui, un jour après l’autre, un pas après l’autre, dans Sa communion, cherchant ainsi à Lui plaire en toutes choses et de toute manière, jusqu’au jour de Sa venue.

                                    Caractères positifs et négatifs de la marche chrétienne
            
Le chrétien est appelé à marcher dans la crainte du Seigneur, dans l’amour, dans la sagesse, dans la lumière, dans la vérité, dans la paix, dans les bonnes œuvres – autant de caractères positifs dans lesquels nous voyons briller les perfections de notre Seigneur. Mais le croyant est aussi averti de ne pas marcher dans les ténèbres, dans le désordre, dans la débauche, dans la moquerie, dans l’obstination de son cœur… - caractères dans lesquels le monde marche et dans lesquels nous avons « marché autrefois selon la façon de vivre de ce monde, selon le chef de l’autorité de l’air, de l’esprit qui opère maintenant dans les fils de la désobéissance » (Éph. 2 : 2). Cher(ère) jeune ami(e), comment réaliser ces choses qui peuvent te paraître difficiles, et sont même impossibles pour la « vieille nature » qui demeure en nous tous ? En considérant la Personne du Seigneur Jésus, en suivant les traces de Celui qui a marché sur la terre en perfection devant Dieu et qui nous a laissé un modèle, afin que nous suivions Ses traces (1 Pi. 2 : 21). N’oublie pas que lorsque tu as cru, tu as reçu le Saint Esprit (Éph. 1 : 13), Personne divine qui demeure en toi (1 Cor. 3 : 16) et par la puissance duquel tu peux vivre et marcher dans le monde à la gloire du Seigneur (Gal. 5. 22). Le Seigneur ne te demandera pas de faire ce qui est au-delà de tes possibilités - de marcher devant Lui, en quelque sorte -, mais Il te donnera les ressources dont tu auras besoin pour marcher après Lui.


                        Un chemin à suivre

            Si, en tant que croyants, nous sommes appelés à marcher avec Dieu, il y a un chemin que nous devons suivre. Le Seigneur Jésus l’a tracé pour nous lorsqu’Il était sur la terre, et Il nous appelle à Le suivre dans ce même chemin. Jeune homme, jeune fille, chaque matin, demande humblement au Seigneur de te montrer le chemin pour la journée qui commence : « Fais-moi entendre dès le matin ta bonté, car en toi j’ai mis ma confiance ; fais-moi connaître le chemin où j’ai à marcher, car c’est à toi que j’élève mon âme » (Ps. 143 : 8). Il t’enseignera alors le chemin où tu as à marcher (Ps. 32 : 8).
            Si tu as dans le cœur le désir de marcher avec Dieu, Lui-même marchera avec toi. Il peut arriver que, découragé, fatigué, tu quittes le droit chemin. Le Seigneur Jésus ne te reprendra pas brutalement, ni ne te fera brusquement faire demi-tour. Mais, dans Son amour et sa grâce, Il viendra à toi et marchera avec toi : « Jésus lui-même s’approcha et se mit à marcher avec eux » (Luc 24 : 15). Il te parlera dans le chemin et se révélera à toi. Alors tu seras restauré pour reprendre le chemin dans le bon sens, avec la force nouvelle et la joie retrouvée que Sa présence et Sa parole t’auront données (lire Luc 24 : 13-35).
            Jacob, dont le chemin a été plutôt tortueux et que Dieu, dans Sa patience et Sa grâce, aura souvent dû ramener dans le droit chemin, pourra rendre ce beau témoignage : « Dieu… a été avec moi dans le chemin où j’ai marché » (Gen. 35 : 3). Que ta prière soit celle de David lorsqu’il demandait : « Éternel ! enseigne-moi ton chemin ; je marcherai dans ta vérité ; unis mon cœur à la crainte de ton nom » (Ps. 86 : 11).

                                    Le chemin de la crainte de Dieu
            
Cher(e) jeune croyant(e), la Parole de Dieu te propose donc un chemin à la suite du Seigneur Jésus. Comme Il y invitait Son disciple Pierre, Il t’appelle à Le suivre (Jean 21 : 19, 22). C’est un chemin dans lequel tu marcheras en paix et en sécurité si tu gardes les yeux fixés sur Lui (Héb. 12 : 2), dans le désir d’un cœur engagé qui recherche résolument la volonté de Dieu en toutes choses, pour la faire.
            Ce chemin, tu le trouveras si tu demeures dans la « crainte de Dieu », c’est-à-dire dans le saint respect et la révérence dus à Dieu et le désir de faire ce qui Lui plaît. La Parole de Dieu te montre le bénéfice qu’il y a pour toi à vivre dans cette sainte crainte. Elle t’apportera la connaissance, la sagesse, la sécurité, la haine du mal dont tu trouveras la force de te détourner (Ps. 111 : 10 ; Prov. 1 : 9 ; 9 : 10 ; 14 : 26 ; 8 : 13 ; 16 : 6) ; elle entretient ta vie spirituelle (Prov. 14 : 26) ; elle est même « une fontaine de vie » (Prov. 14 : 27), « plaçant notre âme dans une dépendance directe de Dieu et entretenant en permanence la vie en nous », comme l’a écrit J. N. Darby.
            David disait encore, ayant expérimenté la bonté de Dieu à son égard : « Qui est l’homme qui craint l’Éternel ? Il lui enseignera le chemin qu’il doit choisir » (Ps. 25 : 12). Comprends, cher(ère) jeune ami(e), que le chemin à choisir, c’est celui qu’Il te montre et qu’Il a choisi Lui-même pour toi dans sa sagesse. Dieu t’encourage à suivre un tel chemin par ces paroles de David : « Je t’instruirai, et je t’enseignerai le chemin où tu dois marcher ; je te conseillerai, ayant mon œil sur toi » (Ps. 32 : 8). L’apôtre Pierre engage chacun de ceux qui ont été « rachetés de leur vaine conduite… par le sang précieux de Christ », à se conduire « avec crainte pendant le temps de notre séjour sur la terre » (lire 1 Pier. 1 : 17-21).
            Cher jeune homme, chère jeune fille, que cette sainte crainte de Dieu demeure dans ton cœur ; elle te gardera de t’éloigner du Seigneur.
 

                        Servir le Seigneur

            L’apôtre Paul dit à chaque croyant qui désire s’engager pour Lui dans le service : « C’est le Seigneur Christ que vous servez » (Col. 3 : 24). Cher(ère) jeune croyant(e), il est important que tu réalises que tu as le privilège et la responsabilité de servir le Seigneur Lui-même.
            Lorsque le Seigneur Jésus s’est manifesté à Saul de Tarse sur le chemin de Damas, ce persécuteur des croyants a posé deux questions. Tout d’abord : « Qui es-tu, Seigneur ? » (Act. 22 : 8). Il ne connaissait pas Celui qu’il persécutait à travers les chrétiens. Puis : « Que dois-je faire, Seigneur ? » (v. 10). Et le Seigneur a fait connaître clairement à celui qui deviendra l’apôtre Paul, ce qu’il aurait à faire pour Lui : « Je te suis apparu afin de te désigner comme serviteur et témoin, aussi bien des choses que tu as vues que de celles pour la révélation desquelles je t’apparaîtrai encore : je te mets à part du milieu du peuple et des nations ; et je t’envoie vers eux pour ouvrir leurs yeux, pour qu’ils se tournent des ténèbres à la lumière et du pouvoir de Satan à Dieu ; pour qu’ils reçoivent le pardon des péchés et une part avec ceux qui sont sanctifiés, par la foi en moi » (Act. 26 : 16-18).
            Cher(ère) jeune croyant(e), une fois que le Seigneur Jésus s’est fait connaître à toi, Il forme dans ton cœur le désir de faire quelque chose pour Lui, de le servir. Mais que faire, quand et comment ? Le Seigneur te le montrera si tu le Lui demandes par la prière, recherchant quelle est Sa volonté pour toi. Il saura utiliser les capacités que Lui-même t’a données.
            Là encore, il te faut être à l’écoute du Seigneur et prêt(e) à obéir. Vois comment Philippe, l’évangéliste, ayant entendu l’ordre de l’ange du Seigneur, « se leva et s’en alla » sur un chemin désert, sans discuter la volonté du Seigneur. Là, il a pu présenter la Personne de Jésus à un homme éthiopien qui avait besoin du salut (Act. 8 : 26-39). Philippe ne savait pas qu’il allait rencontrer cet homme et qu’il allait lui présenter l’évangile, mais Dieu le savait et cela lui suffisait pour aller sans raisonner là où Dieu l’envoyait.
            Il te faut aussi réaliser que tu as besoin d’être fortifié par le Seigneur pour accomplir un service en faveur des autres, pour Lui, pour Sa gloire : « Si quelqu'un sert, qu'il serve comme par la force que Dieu fournit, afin qu’en toutes choses Dieu soit glorifié par Jésus Christ » (1 Pi. 4 : 11). Et le Seigneur Lui-même sera avec toi pour te guider et t’aider à Le servir. Dieu a dit à Gédéon qui était bien conscient de sa propre faiblesse : « Va, avec cette force que tu as… Ne t’ai-je pas envoyé… Moi, je serai avec toi ? » (Jug. 6 : 14, 16). Le jeune Jérémie, établi par Dieu prophète pour les nations, se sent faible comme un enfant ; mais l’Éternel lui dit : « Ne dis pas : Je suis un enfant, car pour tout ce pour quoi je t’enverrai, tu iras, et tout ce que je te commanderai, tu le diras. Ne les crains pas : car je suis avec toi pour te délivrer » (Jér. 1 : 7-8). Paul, découragé et emprisonné, a été encouragé et fortifié par le Seigneur qui s’est tenu près de lui (Act. 23 : 11).
            Tu peux avoir besoin d’être encouragé comme le jeune Timothée auquel Paul écrivait : « Accomplis pleinement ton service » (2 Tim. 4 : 5). Ou peut-être, comme Archippe, as-tu besoin d’être stimulé afin de persévérer dans le service qui t’a été confié par le Seigneur : « Prends garde au service que tu as reçu dans le Seigneur, afin que tu l’accomplisses » (Col. 4 : 17). Ainsi, Il peut t’aider par l’intermédiaire d’un frère ou d’une sœur plus âgé(e), qui te fortifiera afin que tu poursuives ton service sans te décourager. Pense à la joie de ceux qui auront été fidèles dans le service lorsque le Seigneur dira à chacun : « Entre dans la joie de ton maître » (Matt. 25 : 21).
            Souviens-toi toujours de ceci : pour marcher dans un sentier de service, tu n’es pas indépendant et livré à toi-même, et tu ne vas pas où tu veux – voir l’exemple de Philippe, déjà mentionné. Si le Seigneur Jésus est avec toi, tu dois rester avec Lui et Le suivre. Il a dit Lui-même : « Si quelqu’un me sert, qu’il me suive » (Jean 12 : 26). Lorsque le Seigneur Jésus confie un service à Son disciple Pierre auprès de Ses brebis et de Ses agneaux, Il ajoute aussitôt : « Suis-moi » (Jean 21 : 15-19).
            Dans le service comme en toutes choses, cherche à connaître la volonté de Dieu pour toi, par une lecture attentive de la Bible et par la prière.
            
« Bienheureux ceux qui habitent dans ta maison ; ils te loueront sans cesse ! Bienheureux l’homme dont la force est en toi et ceux dans le cœur desquels sont les chemins frayés ! … Bienheureux l’homme qui se confie en toi ! » (Ps. 84 : 4, 5, 12).


Ph.F. sept. 21


À suivre