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L’œuvre achevée

« Moi, je t’ai glorifié sur la terre, j’ai achevé l’œuvre que tu m’as donnée à faire » (Jean 17 : 4).


Des œuvres qui passent
Une œuvre achevée et qui subsiste éternellement
Que dois-je faire, Seigneur ?

 

Des œuvres qui passent

            
Toutes les œuvres, tous les ouvrages accomplis par l’homme, aussi grands et puissants soient-ils, ont eu ou auront une fin - même les œuvres édifiées par des hommes de Dieu et sous sa direction. Seulement, « tout ce que Dieu fait subsiste à toujours ; il n’y a rien à y ajouter, ni rien à en retrancher » (Ecc. 3 : 14).
            Moïse, fidèle serviteur de Dieu, a bien achevé l’œuvre que l’Éternel lui avait donnée à faire, comme le témoignage en est rendu à la fin du livre de l’Exode : « Moïse acheva l’œuvre » (40 : 33). Et la gloire de l’Éternel a rempli le tabernacle (v. 34-35). Ce tabernacle de l’Éternel qui a accompagné le peuple au cours de son voyage dans le désert a été introduit en Canaan par Josué, et a subsisté jusqu’à ce que Salomon ait construit la maison que David avait eu à cœur de bâtir pour l’Éternel (voir 2 Chr. 1 : 3 ; Act. 7 : 44-47). Le tabernacle, « figure et ombre des réalités célestes » (Héb. 8 : 5 ; 9 : 9) et qui était pour le désert, disparaît alors.
            Le roi David avait préparé les matériaux en abondance pour ce grand ouvrage de la maison de Dieu (1 Chr. 22 : 14-16 ; 29 : 1-5). Salomon a mis sept ans pour la construire. Elle devait être « très grande en renom et en beauté », car elle était « pour l’Éternel » (1 Chr. 22 : 5). Huram (ou Hiram), le roi de Tyr, a contribué à l’ouvrage par amour pour le roi David et a achevé son travail (1 Rois 5 ; 2 Chr. 4 : 11). À la fin de ce temps, il est dit : « Et tout l’ouvrage que Salomon fit pour la maison de l’Éternel fut achevé » (2 Chr. 5 : 1). Alors la gloire de l’Éternel a rempli la maison de Dieu (2 Chr. 5 : 14). Mais, environ 400 ans plus tard, au moment de la prise de Jérusalem par les Chaldéens, Nebucadnetsar détruira ce temple magnifique par le feu (voir 2 Chr. 36). Peu de temps auparavant, suite à l’idolâtrie et aux abominations du peuple qui se manifestaient dans le temple même (Ézé. 8 : 9-10), la nuée de la gloire de l’Éternel avait quitté le temple.
            93 ans plus tard, du temps d’Esdras et de Zorobabel, le peuple des Juifs remonté de la captivité finit de reconstruire la maison de Dieu à Jérusalem : « Et ils bâtirent et achevèrent selon l’ordre du Dieu d’Israël… Et cette maison fut achevée le troisième jour du mois d’Adar » (Esd. 6 : 14-15) – en 515 avant J.C. Mais ce temple sera pillé et dédié à Jupiter par Antiochus Épiphane, selon que le prophète Daniel l’avait annoncé (Dan. 8 : 11) – 167 avant J.C. Il sera reconstruit par Hérode le Grand, un Iduméen (descendant d’Ésaü) pour gagner la faveur du peuple juif. Mais le Seigneur Jésus Lui-même annoncera sa destruction (Matt. 24 : 1-2), qui aura lieu lors de la prise de Jérusalem par Titus - en l’an 70 après J.C.
            Monté à Jérusalem quelques années après Esdras, Néhémie entreprend avec énergie la reconstruction de la muraille de la ville. Elle est bâtie en un temps record : « La muraille fut achevée le vingt-cinquième jour du mois d’Elul, en cinquante-deux jours… cette œuvre avait été faite de par notre Dieu » (Néh. 6 : 15-16). Mais, elle aussi, tombera sous les coups de l’armée des Chaldéens lorsque Jérusalem sera brûlée et que les Juifs qui n’avaient pas été tués seront déportés à Babylone (2 Chr. 36 : 19-20).


Une œuvre achevée et qui subsiste éternellement

            
Dans l’évangile de Jean, au chapitre 17, l’Esprit Saint a pris soin de nous conserver la prière que le Seigneur Jésus a adressée à son Père avant de se diriger vers le jardin de Gethsémané et ensuite vers Golgotha où Il sera crucifié. Le cœur du Seigneur Jésus est occupé de ceux qui sont les objets de son amour, cet amour qui le conduit à la croix ; nous sommes donc, nous tous qui avons cru en Lui, les objets de cette prière qui s’élève vers le Père de notre Seigneur Jésus Christ. Le Fils tourne son regard vers le ciel (v. 1) et parle de ses disciples à Celui qui s’y trouve.

                            Jésus venu pour glorifier son Père

            Jésus commence sa prière en demandant que le Père soit glorifié dans son Fils (v. 1-5). Son désir et son but ont toujours été la gloire de Dieu, la gloire de son Nom : « Père, glorifie ton nom » (Jean 12 : 28). Il a pleinement glorifié, dans sa mort comme dans sa vie, Celui qui Lui avait confié une si grande œuvre à accomplir. Il peut en rendre témoignage - et le témoignage du Fils de Dieu est vrai (voir Jean 8 : 14) – en disant : « Moi, je t’ai glorifié sur la terre, j’ai achevé l’œuvre que tu m’as donnée à faire » (17 : 4).
            Rien n’a pu L’arrêter, rien n’a pu L’empêcher d’aller jusqu’au bout de ce qui était devant Lui ; ni Satan, ni les hommes, ni les circonstances n’ont pu le détourner du but qui Lui était fixé. Il avait « dressé sa face résolument » (Luc 9 : 51), « comme un caillou » (És. 50 : 7), vers la ville de Jérusalem d’où Il sortirait « portant lui-même la croix » sur laquelle Il allait être crucifié (Jean 19 : 17). S’il demande : « Père, délivre-moi de cette heure », Il ajoute toutefois aussitôt : « mais c’est pour cela, pour cette heure, que je suis venu » (Jean 12 : 27). Et que dire de Sa parfaite soumission à la volonté de Son Père, lorsque, à Gethsémané, dans cet ultime et intense combat, Il s’écrie : « Mon Père, si c’est possible, que cette coupe passe loin de moi ; toutefois, non pas comme moi je veux, mais comme toi tu veux » (Matt. 26 : 39) ?

                            Une fois pour toutes

            L’œuvre accomplie par le Seigneur Jésus est unique, incomparable, et ses résultats sont éternels et merveilleux. Elle est parfaite, il n’y a rien à en retrancher et il n’y a rien à y ajouter. Plusieurs passages de la Parole de Dieu insistent sur le fait que l’œuvre du Seigneur Jésus a été accomplie une fois pour toutes, selon différents aspects :
                 - Pierre évoque les souffrances que le Juste a connues à cause des péchés des injustes : « Car aussi Christ a souffert une fois pour les péchés » (1 Pier. 3 : 18) ;
                 - Paul rappelle que Christ a dû mourir pour ôter le péché : « Il est mort une fois pour toutes au péché » (Rom. 6 : 10) ;
                 - L’épître aux Hébreux emploie l’expression « une fois pour toutes » pas moins de cinq fois. Elle souligne :
                        ¤ la valeur du sacrifice de Sa propre personne quant à la purification des péchés : « Il l’a fait une fois pour toutes, s’étant offert lui-même » (7 : 27b) ;
                        ¤ son entrée dans le ciel, l’œuvre de rédemption étant accomplie : « Christ… est entré une fois pour toutes dans les lieux saints, ayant obtenu une rédemption éternelle » (9 : 12) ;
                        ¤ la pleine suffisance de son sacrifice par rapport au péché : « Maintenant, à l’achèvement des siècles, il a été manifesté une fois pour l’abolition du péché par son sacrifice » (9 : 26) ;
                        ¤ l’assurance que la valeur de son œuvre est la garantie qu’Il vient bientôt pour le salut final des siens : « le Christ aussi, ayant été offert une fois pour porter les péchés d’un grand nombre, apparaîtra une seconde fois, sans avoir à faire avec le péché, à ceux qui l’attendent, pour le salut » (9 : 28) ;
                        ¤ notre sanctification selon la volonté de Dieu, en vertu de « l’offrande du corps de Jésus Christ, faite une fois pour toutes » (10 : 10).

                            L’œuvre de Jésus et ses résultats

            L’œuvre du Seigneur Jésus comprend sa vie et sa marche sur la terre où, dans ses paroles et ses actes de grâce, Il a révélé le Père et son amour, et glorifié Celui qui L’avait envoyé. De nombreux passages de l’Écriture - Ps. 40 : 7-10 ; Matt. 11 : 4-5 ; Act. 10 : 38, entre autres - rendent témoignage de toute l’activité de Jésus dans l’œuvre qui Lui avait été confiée par son Père. Cette œuvre se poursuit jusqu’à la croix et se termine par sa mort. À la fin des trois heures de l’expiation du péché, l’œuvre étant alors entièrement terminée, Il en scelle Lui-même la pleine réalisation et s’écrie : « C’est accompli ». Il trouve enfin le repos ; Il baisse la tête et remet son esprit entre les mains de son Père (Jean 19 : 30, 39).
            Quelle joie et quelle satisfaction pour le cœur du Père d’entendre les paroles de son Fils : « J’ai achevé l’œuvre que tu m’as donnée à faire » ! Elles disent l’amour, l’obéissance et le plein dévouement de Celui qui s’est offert en sacrifice pour la gloire de Dieu. Par l’œuvre accomplie Dieu est pleinement glorifié, et tout ce qu’Il est en Lui-même est manifesté et magnifié :
                  - la sainteté du Dieu qui est lumière ;
                  - sa justice à l’égard du péché ;
                  - la grâce du Dieu qui est amour.

            Quelle joie et quelle assurance pour le cœur des rachetés, d’entendre ces paroles qui attestent de l’amour de Celui qui a laissé sa vie pour eux sur la croix et qui a accompli l’œuvre de leur salut tout entière, définitivement ! Tous ceux qui croient au Seigneur Jésus et se confient dans son œuvre achevée trouvent en Lui et par son sacrifice :
                  - leur pleine justification devant Dieu ;
                  - la rédemption par laquelle ils sont rachetés ;
                  - la vie éternelle ;
                  - le salut du corps et de l’âme assuré ;
                  - la réconciliation avec Dieu ;
                  - la sanctification, la mise à part pour Dieu ;
                  - l’adoption par Dieu qui nous donne la position de fils ;
                  - la relation d’enfant de Dieu ;
                  - l’assurance d’entrer au ciel dans la présence éternelle du Seigneur Jésus.

                            C’est accompli

            Dieu avait formé un corps à son Fils (Héb. 10 : 5), dans lequel Il a servi, Il a souffert et Il est mort, accomplissant ainsi dans toute sa plénitude la mission qu’Il avait reçue de son Père. Seul notre Sauveur, homme parfait dans ce monde, peut dire à son Père : « Moi, je t’ai glorifié sur la terre, j’ai achevé l’œuvre que tu m’as donnée à faire ». Son œuvre est faite une fois pour toutes et ses conséquences envers Dieu et envers l’homme demeurent éternellement. La parole que Jésus a prononcée sur la croix avant de laisser sa vie est définitive.
            « La volonté de Dieu, ses conseils éternels de grâce et de justice avaient été pleinement exécutés. L’œuvre par laquelle Dieu devait être glorifié et le pécheur racheté, avait été conduite à son terme béni » (F. von Kietzell). « [Jésus] contemple la perfection de son œuvre achevée… Ce n’est pas seulement la plus grande œuvre de l’histoire du monde ; c’est l’œuvre par excellence, l’œuvre unique, celle à laquelle Dieu fait conspirer toute cette histoire. C’est l’œuvre dont l’éternité sera remplie… Jésus aurait-Il pu dire ‘’C’est accompli’’ si tout le péché n’avait été expié ? Parole définitive qui descend de la croix en message de salut : ‘’C’est accompli’’ » (A.Gibert).

                Ton œuvre est achevée et ton Dieu satisfait,
                
Ta tête est couronnée, ton triomphe parfait.
                
À toi gloire et puissance, honneur et majesté,
                
Et la reconnaissance durant l’éternité.


Que dois-je faire, Seigneur ?

                            En mémoire de Lui

            Bénéficiaires de l’œuvre de Christ par la grâce de Dieu, n’avons-nous pas tout d’abord à rendre gloire et honneur, amour et reconnaissance à Celui qui est l’auteur d’une telle œuvre, « glorieuse et magnifique » (Ps. 111 : 3) dans son accomplissement et dans ses conséquences ? Ce même psaume ajoute : « Il a établi un mémorial de ses merveilles » (v. 4). Il est demandé à chacun de ceux qui sont au bénéfice de l’œuvre de la croix : « Souviens-toi de glorifier son œuvre, que les hommes célèbrent » (Job 36 : 24).
            Le désir du Seigneur Jésus, exprimé à la veille de sa mort, a été que les siens se souviennent de Lui pendant le temps de son absence, en prenant part au repas qu’Il a institué « la nuit où il a été livré » (1 Cor. 11 : 23-26).
            La cène du Seigneur est ainsi pour nous :
                 - le souvenir de sa mort – le mémorial, aspect personnel : « Faites ceci en mémoire de moi » (1 Cor. 11 : 25)
                 - l’expression de l’unité du corps – « la table du Seigneur », aspect collectif : « Nous qui sommes un grand nombre sommes un seul pain, un seul corps : en effet, nous participons tous à un seul et même pain » (1 Cor. 10 : 17).

                            Servir le Seigneur

            Nous savons par la Parole que notre Dieu Lui-même mène tout à bonne fin pour nous et achèvera ce qui nous concerne (voir Ps. 57 : 2 ; 138 : 8a). « Celui qui a commencé en vous une bonne œuvre l’achèvera jusqu’au jour de Jésus Christ », pouvait affirmer l’apôtre Paul aux croyants de Philippes (Phil. 1 : 6). Nous pouvons nous appuyer avec confiance sur Celui qui agit en nous, produisant dans le cœur de ceux qui Lui appartiennent le désir de Le servir, et poursuivant par grâce son travail en nous jusqu’au jour de la manifestation des fruits de l’œuvre de chacun.
            Mais que pouvons-nous « achever » pour que notre Dieu soit quelque peu glorifié dans les siens pendant le temps qui nous est donné sur la terre avant que nous soyons « enlevés… à la rencontre du Seigneur, en l’air » ou « endormis par (ou : en) Jésus » (1 Thes. 4 : 17, 14) ?

                            Les bonnes œuvres

            Dieu a préparé pour les siens des « bonnes œuvres » dans lesquelles ils sont appelés à marcher (Éph. 2 : 10). Lorsqu’elles sont placées devant nous, ayons à cœur de les mener à bonne fin, avec son aide et son soutien, demeurant dans le sentiment que nous ne pouvons rien faire sans Lui (Jean 15 : 4-5). Il est parfois plus facile de vouloir accomplir que de faire et terminer, mais Dieu nous y aide en agissant en nous pour cela (Phil. 2 : 13).
            C’était le cas des croyants de Corinthe dont la sincérité de l’amour était mise à l’épreuve quant au service de la collecte pour les saints (voir 2 Cor. 8 : 1-12). Ils avaient manifesté rapidement la volonté d’aider leurs frères dans la pauvreté, mais ils étaient devenus un peu moins zélés pour mener à terme ce qu’ils avaient entrepris. L’apôtre les exhorte à achever (v. 11), selon qu’ils le pouvaient et en fonction de ce qu’ils avaient à leur disposition.
            Dans l’épître aux Hébreux, nous sommes encouragés à veiller les uns sur les autres pour nous stimuler à deux choses : « à l’amour et aux bonnes œuvres » (Héb. 10 : 24). Qu’un zèle fondé sur l’amour nous remplisse davantage, afin que toute « grâce » (2 Cor. 8 : 6, 7) placée devant les saints puisse aboutir à un heureux résultat dans les œuvres que le Seigneur nous donne à faire pour Lui ! Nous ne le pourrons qu’en poursuivant et terminant avec Lui ce qu’il nous a été donné par grâce de commencer pour Lui. N’oublions pas que le fruit que Dieu peut nous accorder de porter pour sa gloire ne peut être produit qu’en demeurant dans la communion et dans l’amour de Christ : « Séparés de moi, vous ne pouvez rien faire » (Jean 15 : 5).
            « Que le Dieu de paix… vous rende accomplis en toute bonne œuvre pour faire sa volonté, produisant en vous ce qui est agréable devant lui, par Jésus Christ. À lui soit la gloire aux siècles des siècles ! » (Héb. 13 : 20-21).

                            Courir et servir

            L’apôtre Paul, que nous avons à imiter comme lui-même était imitateur de Christ (1 Cor. 11 : 1), avait exprimé le désir de pouvoir achever sa course et son service pour le Seigneur Jésus (Act. 20 : 24). Le Seigneur a répondu à l’attente de son serviteur qui pourra dire avec reconnaissance, peu de temps avant sa mort : « J’ai achevé la course » (2 Tim. 4 : 7). Il sait que son activité pour le Seigneur a été menée à son terme. Sa course avait un but précis qui était toujours devant lui (voir 1 Cor. 9 : 24-26 ; Phil. 3 : 14). Il n’a pas perdu son temps, et toute son énergie était engagée dans le service qui lui avait été confié.
            Pour notre « course » chrétienne, sachons rejeter tout fardeau qui nous ralentit et le péché qui nous entrave, gardons les yeux fixés sur Celui qui est entré dans le ciel comme notre précurseur et qui nous tire après Lui (Héb. 6 : 20 ; Cant. 1 : 4). Courons avec patience, sans nous arrêter (Héb. 12 : 1), jusqu’au but que nous apercevons déjà.
            Quant au service, le Seigneur, qui connaît bien notre faiblesse et le temps dans lequel nous sommes, nous confie de « petites choses » (Zach. 4 : 10) à faire pour Lui pendant le temps de son absence. Encourageons-nous mutuellement à être des serviteurs qui, dans l’attente de leur Maître, demeurent actifs et fidèles dans le service qui leur a été confié - dans ce qui est, peut-être, « très petit » (Luc 16 : 10), mais accompli pour Lui (Col. 3 : 24b). Souvenons-nous toujours que nous n’avons pas de force en nous-mêmes (1 Pier. 4 : 11) et que toute « notre capacité vient de Dieu » (2 Cor. 3 : 5). Ayons à cœur de persévérer dans les bonnes œuvres avec le soutien du Seigneur, afin de les mener à bonne fin pour la gloire de Celui qui les a préparées pour nous.
            Nous pouvons dire et éprouver que « nous sommes des esclaves inutiles ; ce que nous étions obligés de faire, nous l’avons fait » (Luc 17 : 10). Mais il est encourageant de nous rappeler ces paroles, qui sont celles de l’approbation du Maître et que nous entendrons bientôt : « Bien, bon et fidèle esclave ; tu as été fidèle en ce qui est peu », ajoutant pour notre joie et notre bénédiction éternelles : « entre dans la joie de ton maître » (Matt. 25 : 21, 23).

         Ô Dieu ! notre âme se prosterne devant ton insondable amour ;
         
Achève ce qui nous concerne, et de Christ hâte le retour.


Ph. F – août 21