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Notre liberté


L’homme, esclave du péché depuis la chute
Le croyant rendu libre par l’œuvre de Christ
Une liberté qui ne peut être ôtée au croyant

Marchons dans la liberté des enfants de Dieu
 

            Au cours de l’année passée, nous avons fait, à plusieurs reprises, l’expérience d’une restriction de notre liberté : liberté de circuler, d’inviter, de nous réunir, de vivre comme nous l’entendons. Cela a pu nous faire penser à bien des frères et sœurs qui, encore aujourd’hui, sont privés de leur liberté pour la seule raison qu’ils appartiennent au Seigneur et le confessent publiquement. L’Écriture nous dit : « Souvenez-vous des prisonniers, comme si vous étiez en prison avec eux, de ceux qui sont maltraités, comme étant vous-mêmes aussi dans le corps » (Héb. 13 : 3).
            Précieuse liberté ! Le monde entier s’en réclame, l’exige. C’est le credo de la jeunesse : je veux être libre ! - Mais cette quête de liberté, de quel côté se dirige-t-elle ? N’est-ce pas essentiellement vers soi-même, vers le « moi » ?
C’est peut-être l’occasion pour nous, croyants, de repenser à la vraie liberté dans laquelle nous sommes placés par l’œuvre de Christ, et qu’aucun confinement ne pourra nous ravir…
            Pensons également à tant d’âmes retenues en esclavage par Satan, par le monde et par elles-mêmes, tout en ayant une illusion trompeuse de liberté.
            D’autres encore, attirés par l’évangile, commençant à échapper à ceux qui vivent dans l’erreur, sont séduits par d’orgueilleux discours de vanité, par des personnes qui leur promettent la liberté, alors qu’elles sont elles-mêmes esclaves de la corruption (voir 2 Pier. 2 : 18-19).


L’homme, esclave du péché depuis la chute

            Le premier qui nous a parlé de liberté, c’est Dieu lui-même : « Tu mangeras librement de tout arbre du jardin ; mais de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, tu n’en mangeras pas » (Gen. 2 : 16-17). Dieu n’assimile pas, comme nous, la liberté au fait de faire tout ce que l’on veut. Mais Il a offert à l’homme la liberté de L’aimer. La restriction concernant l’arbre de la connaissance du bien et du mal, n’est pas une restriction de la liberté, mais une mise à l’épreuve de celle-ci. Est-ce que l’homme allait user de sa liberté pour respecter et aimer son Créateur par-dessus tout, en le montrant par l’obéissance ?
            Il n’est que trop évident que le péché a privé l’homme de cette liberté fondamentale, liberté du cœur qui se donne à Dieu. Plus grave encore est le fait indéniable de notre asservissement au péché. « Quiconque pratique le péché est esclave du péché », nous dit le Seigneur (Jean 8 : 34). Depuis la chute donc, l’homme ne fait plus du tout ce qu’il veut ! De plus, il est désormais dans la main de Satan, lequel, comme le disait souvent un cher frère, ne relâche jamais ses prisonniers.


Le croyant rendu libre par l’œuvre de Christ

            Or, par le prophète Ésaïe, Dieu avait donné à son peuple (captif du péché bien plus que de ses ennemis) cette parole : « L’Esprit du Seigneur, l’Éternel, est sur moi, parce que l’Éternel m’a oint pour apporter de bonnes nouvelles aux débonnaires : il m’a envoyé pour panser ceux qui ont le cœur brisé, pour proclamer aux captifs la liberté, et aux prisonniers l’ouverture de la prison » (Es. 61 : 1) - passage qui a été lu par le Seigneur Jésus lui-même dans la synagogue de Nazareth (Luc 4 : 18-19).
            Personne ne peut plus, par ses propres moyens, retrouver la vraie liberté à l’égard du péché qui habite en lui, et vis-à-vis du Tentateur. Le Fils de Dieu, le Créateur, vient alors sur la terre, rencontre sa créature, et lui dit : « Si donc le Fils vous affranchit, vous serez réellement libres » (Jean 8 : 36) ! Quel évangile, quelle bonne nouvelle ! Oui, Christ nous a merveilleusement affranchis, et cela, en mettant sa propre liberté sur l’autel de la croix. Il est Celui qui, après avoir parfaitement servi Dieu son Père, pouvait « sortir libre » (voir Ex. 21 : 2-6). Pour Lui, « je ne veux pas sortir libre » signifiait donner sa précieuse vie en rançon pour la nôtre. Par sa mort et sa résurrection, Il a annulé le pouvoir de Satan, et a délivré « tous ceux qui, par la crainte de la mort, étaient, pendant toute leur vie, tenus en esclavage » (Héb. 2 : 15). Il a brisé nos chaînes. Gloire à Dieu ! Il a fait de nous des enfants de Dieu libres, libres de lui appartenir de cœur ! Quel bonheur ! De plus, par le sacrifice du Seigneur, nous avons maintenant une « pleine liberté pour entrer dans les lieux saints », dans les lieux saints de notre Dieu (Héb. 10 : 19).

                  Heureuse liberté d’enfants devant leur Père !
                  Dans ta communion, ô Dieu, tes bien-aimés
                  Peuvent déjà goûter, dans la pleine lumière,
                  La douceur des liens que ta grâce a formés.


Une liberté qui ne peut être ôtée au croyant

            La liberté que nous a donné le Seigneur Jésus par son œuvre à la croix est, comme tout ce qu’Il donne aux siens (paix, joie en Lui…) quelque chose de permanent que rien ni personne ne peut ôter aux croyants. Si nous sommes affranchis par le Fils de Dieu, nous réaliserons la pleine assurance d’une totale liberté : « Si le Fils vous affranchit, vous serez réellement libres » (Jean 8 : 36). Des prisonniers, privés donc de la liberté d’aller et venir, privés même parfois de la lumière du jour, ont pu témoigner de la liberté qui était la leur dans le Christ Jésus, la vraie liberté, celle qui affranchit de l’esclavage du péché.


Marchons dans la liberté des enfants de Dieu

            Oui, heureuse liberté ! Surtout ne la perdons pas dans notre marche responsable sur la terre. « Christ nous a placés dans la liberté en nous affranchissant ; demeurez donc fermes, et ne soyez pas retenus de nouveau sous un joug de servitude », écrivait Paul aux Galates (5 : 1). Il y a encore toutes sortes de « jougs de servitude » sur notre chemin, n’est-ce pas ? Un peu plus loin, nous lisons encore : « Car vous, frères, vous avez été appelés à la liberté ; seulement n’usez pas de la liberté comme d’une occasion pour la chair, mais, par amour, servez-vous l’un l’autre » (5 : 13).

                  Goûtons, en la présence du souverain Berger,
                  La vie en abondance qu’il nous fait partager ;
                  Et dans sa dépendance, marchant en liberté,
                  Gardons la jouissance de son intimité.

 

A-D S