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« Esaïe... vit sa gloire »
  

Les preuves de la Déité de Christ dans le livre d'Esaïe 
Quelques titres ou noms du Seigneur dans le livre d'Esaïe
                                
 
            Le livre du prophète Esaïe, que l'on a appelé l'évangile de l'Ancien Testament, annonce clairement Christ et abonde en preuves absolues de sa déité.  
            Très fréquemment citée dans le Nouveau Testament, la prophétie d'Esaïe place devant nous quelques-unes des gloires variées du Seigneur.
 
 
 
Les preuves de la Déité de Christ dans le livre d'Esaïe
 
 
            1 – Le « Premier et le Dernier » : Esaïe 41 : 4 ; 44 : 6 ; 48 : 12
 
                        L'Eternel déclare : « Moi . . . le premier ; et avec les derniers, je suis le Même » et, par deux fois : « Je suis le premier et le dernier ; et hors de moi, il n'y a pas de Dieu ». Ce sont des paroles remplies de majesté dont Dieu se sert pour affirmer sa souveraineté sur le temps et dans l'espace.
                        Dieu tient dans Ses mains l'ensemble de l'histoire de ce monde, Il est à l'origine de tous les évènements et Il les contrôle : « Qui est-ce qui dit une chose, et elle arrive, quand le Seigneur ne l'a point commandée » (Lam. 3 : 37) ? « Toutes choses ont été crées par Lui et pour Lui » (Col. 1 : 16). Dans le livre de l'Apocalypse, par trois fois, le Seigneur Jésus est encore présenté comme « le premier et le dernier » (Apoc. 1 : 17, 2 : 8, 22 : 12-13).
                        Jésus a montré que le titre divin « Je suis » est un titre personnel, de même que «l'Alpha et l'Omega» (la première et la dernière lettre de l'alphabet grec) qui lui reviennent également de droit : JE SUIS le premier et le dernier, JE SUIS le commencement et la fin : lire à ce sujet Col. 1 : 16-17 ; Héb. 1 : 10 ; Jean 1 : 3.                            
 
 
            2 – La gloire de Christ contemplée par Esaïe : Esaïe 6 : 1-5
 
                        On trouve dans ce passage du livre d'Esaïe le remarquable récit d'un témoin oculaire. L'Ecriture affirme nettement que nul homme n'a vu ni ne peut voir sans voile la gloire de Dieu et vivre (Ex. 33 : 20).
                        Néanmoins, dans sa condescendance, Dieu s'est révélé de façon répétée dans la seconde Personne de la Trinité : ce fut la part de Moïse de le contempler au Sinaï, comme celle de Jacob et des parents de Samson. Finalement, Dieu s'est révélé dans l'Incarnation ; « le mystère de la piété est grand, Dieu a été manifesté en chair...  », déclare 1 Tim. 3 : 16.
                        Ici, le jeune Esaïe est soudain placé dans la présence du Dieu très saint ; c'est une vision de gloire telle que l'homme a pu, à peine, à travers les âges, en supporter l'éclat (Ezé. 1 : 28 ; Dan. 10 : 7-9 ; Apoc. 1 : 17). Ce spectacle est merveilleux et terrible !
                        Esaïe nomme Celui qu'il contemple « le Roi, l'Eternel des armées » (Es. 6 : 5). Or Jean applique ces mêmes paroles à Dieu, et il attribue aussi à Christ celles qui concernent le rejet du ministère d'Esaïe. Il déclare : « Esaïe dit ces choses parce qu'il vit sa gloire et qu'il parla de Lui » (Jean 12 : 41). Esaïe contemple Christ, ensuite il parle de Lui et prophétise touchant l'aveuglement d'Israël à l'égard du Messie.
 
 
            3 – Le titre de Fils : Esaïe 9 : 6-7 
 
            La venue du Fils de Dieu, de Celui qui doit s'asseoir sur le trône de David, est annoncée ici. Il est décrit en se servant de différents titres de gloire : « Merveilleux, Conseiller, Dieu fort, Père du siècle, Prince de paix ». Dans le chapitre suivant, le même nom (« Dieu fort ») est donné à l'Eternel, le saint d'Israël (Es. 10 : 21). Ainsi, de façon manifeste, le Fils de Dieu est le Dieu fort !
            Nous pouvons comparer ces noms : «  Merveilleux, conseiller » (qui forment peut-être un seul titre de gloire) avec Juges 13 : 18 : « Et l'Ange de l'Eternel lui dit : Pourquoi demandes-tu mon nom ? Il est merveilleux ».
 
 
            4 – Le seul Sauveur de l'humanité : Esaïe 43 : 3
 
            A plusieurs reprises, Dieu répète que Lui seul est Sauveur, ton Sauveur. Cependant, dans le Nouveau Testament, c'est Christ qui est présenté comme le seul Sauveur (2 Pier. 1 : 1 ; Tite 2 : 13 ; Luc 2 : 11 ; Matt. 1 : 21).
 
 
            5 – Vous êtes mes témoins : Esaïe 43 : 10-11
 
                        L'Eternel déclare avec puissance : « hors de moi, il n'y en a point qui sauve ». Il charge Israël et son « Serviteur » qu'Il a « choisi », c'est-à-dire Christ, d'être les témoins de ce fait. En effet, le Seigneur lui-même avait envoyé Israël en captivité et l'avait ensuite délivré ; ce peuple donc était vraiment qualifié pour rendre témoignage au fait que Dieu seul pouvait sauver !
                        En Actes 1 : 18, on voit Christ envoyer ses disciples en se servant de paroles identiques : « Vous serez mes témoins » (Act. 1 : 18). De quel fait capital les disciples devaient-ils rendre témoignage ? « Il n'y a de salut en aucun autre ; car aussi il n'y a point d'autre nom sous le ciel, qui soit donné parmi les hommes, par lequel il nous faille être sauvés » (Act. 4 : 12).
                        Ce passage atteste d'abord que Dieu est le seul Sauveur de l'humanité et que, d'autre part, Il envoie des témoins pour rendre témoignage de ce fait. Ces deux pensées ne sont-elles pas parfaitement reflétées en Jésus Christ ? Lui aussi est seul Sauveur de l'humanité coupable. Les témoins qu'il a choisis, rachetés et rassemblés sont là pour le proclamer.
 
 
            6 – Celui qui partage la gloire avec Dieu : Esaïe 42 : 8
 
                        « Je suis l'Eternel : c'est là mon nom ; et je ne donnerai pas ma gloire à un autre » (Es. 42 : 8). La portée de cette déclaration est absolue. Pourtant dans l'évangile de Jean 17, dans les versets 1 à 5, Christ, dans le jardin, demande à son Père de le glorifier « de la gloire qu'Il avait auprès de Lui avant que le monde fût » ! Il parle de cette gloire qu'Il partageait avec Dieu avant la Création.
            Dans 1 Corinthiens 2 : 8, le Seigneur Jésus Christ est appelé le « Seigneur de gloire ». Comment quelqu'un pourrait-il être ainsi le Seigneur de gloire sans être Dieu ? De plus, dans l'épître aux Philippiens ( 2 : 9-11), on découvre un merveilleux mystère : Dieu le Père est glorifié quand les hommes ploient le genou devant Christ et l'adorent, en le reconnaissant comme Seigneur à la gloire de Dieu le Père. Dieu, qui ne partage Sa gloire avec personne, Lui a donné un Nom au-dessus de tout nom, le nom de Jésus !
 
 
            7 – Une « pierre d'achoppement » : Esaïe 8 : 14
 
                        Dieu met en garde Esaïe de ne pas succomber à l'anxiété qui envahissait Juda devant les menaces des puissantes associations qui l'environnaient, que ce soit Ephraïm ou la Syrie. Le prophète ne devait pas se laisser gagner par l'inquiétude : il devait se confier en Dieu qui, finalement, briserait ceux qui voulaient envahir le « Pays d'Emmanuel ». Seul, l'Eternel devait être leur crainte et leur frayeur (Es. 8 : 12-13). Le verset suivant annonce que l'Eternel sera « une pierre d'achoppement et un rocher de trébuchement » pour ceux qui ont refusé le salut offert : « beaucoup d'entre eux trébucheront, et tomberont, et seront brisés et enlacés et pris » (Es. 8 : 15).
                        Dans le Nouveau Testament, l'apôtre Pierre cite ce passage en même temps qu'un autre, qui concerne la « pierre que ceux qui bâtissaient avaient rejetée » (Ps. 118 : 22). Et il applique l'un et l'autre à Christ (1 Pier. 2 : 7-8). Ainsi, au temps d'Esaïe, Dieu, en tant que Sauveur, est aussi présenté comme une pierre d'achoppement. Dans le Nouveau Testament, c'est Jésus Christ qui est considéré comme cette pierre d'achoppement - il est Dieu, le Sauveur.
 
 
            8 – Le Dieu qui va venir « visiter » Son peuple : Esaïe 40 : 1-11
 
                        Au chapitre 40, Dieu fait connaître à son peuple ses compassions. Il l'encourage en lui parlant de pardon : ce temps de détresse, cette souffrance qu'ils ont dû traverser à cause de leur péché, va prendre fin. Et bientôt la gloire de Dieu viendra les visiter en grâce : le chemin est préparé d'avance : ceux qui écoutent seront consolés (Es. 40 : 1-3).
                        Sion doit monter sur une haute montagne pour répandre la nouvelle : elle paraît incroyable, « mais la parole de notre Dieu demeure à toujours » (Es. 40 : 8). Remarquons que Jean le Baptiseur montre que cette proclamation : « Voici votre Dieu ! » (Es. 40 : 9 ; 35 : 4) peut s'appliquer à Jésus (Matt. 3 : 3 ; Marc 1 : 3 ; Luc 3 : 4-6 ; Jean 1 : 23).
                        En Matthieu 24, le Seigneur décrit aussi sa venue pour visiter son peuple terrestre et en prendre soin. Comment les disciples pouvaient-ils être assurés de la véracité de ces paroles du Seigneur ? De même que Dieu pouvait dire dans le livre d'Esaïe que ses paroles ne passeraient jamais, Jésus dit : « le ciel et la terre passeront mais mes paroles ne passeront point » (Matt. 24 : 35). Sa Déité aussi bien que sa venue sont des certitudes : en effet, comme c'est le cas pour Dieu dans le livre d'Esaïe, Christ est l'Auteur des paroles éternelles de Dieu.
 
 
            9 – La vierge concevra et elle enfantera un Fils : Esaïe 7 : 14
 
                        Le nom même de Jésus Christ est l'accomplissement de la prophétie d'Esaïe. En donnant son nom à Jésus, Joseph avait le désir d'accomplir la prophétie qui annonçait que le Fils de la vierge serait appelé Emmanuel (Matt. 1 : 21-23). L'évangéliste donne le sens de ce nom : « Dieu avec nous ». L'Ecriture pourrait-elle être plus claire ? Jésus est vraiment Dieu avec nous !
                        Cherchons à comprendre dans quel contexte historique se déroule cette prophétie concernant l'Enfant qui devait naître de la vierge : Dieu aurait voulu convaincre Achaz, un roi, hélas, impie et idolâtre, de son intention de le protéger contre Retsin, roi de Syrie, ou Pékakh, roi d'Israël. Tristement, ce roi, au lieu de recevoir la Parole de Dieu, lasse la patience de l'Eternel, en cherchant à obtenir une délivrance par ses propres moyens (2 Rois 16 : 7). Pourtant Dieu avait précédemment promis de conserver sur le trône de Juda la descendance de David (2 Sam. 7 : 13-16).
                        Achaz prend l'or dans la Maison de Dieu et cherche - en vain – à acheter sa délivrance de la main de l'Assyrien (2 Rois 16 : 8-9). Il deviendra évident, au bout de quelque temps, que ce faux calcul a de terribles conséquences pour Juda (Es. 7 : 17-25). Si l'homme sent le besoin d'être sauvé par Dieu de la destruction, il lui faut se confier en Emmanuel. Achaz est invité à entendre la grande révélation de sa venue glorieuse. Seul, Emmanuel peut apporter le salut à la maison de David, à Israël et au monde.
 
 
            10 – Celui devant lequel « tout genou se ploiera » : Esaïe 45 : 23 
 
                        Alors que le « Dieu juste et sauveur » fait annoncer son salut à « tous les bouts de la terre », Il déclare : « J'ai juré, par moi-même . . . tout genou se ploiera, par moi, toute langue jurera » (Es. 45 : 21-23). Sa volonté souveraine s'accomplira quand Il sera établi que « Jésus Christ est Seigneur à la gloire de Dieu le Père » (Phil. 2 : 11).
                        « Je suis vivant, dit le Seigneur, que tout genou se ploiera devant moi, et que toute langue confessera hautement Dieu » (Rom. 14 : 11) : l'apôtre Paul cite ce verset du chapitre 45 d'Esaïe pour évoquer le « tribunal de Dieu » (appelé « tribunal de Christ » en 2 Cor. 5 : 14), devant lequel tous les croyants devront comparaître.
                        N'avons-nous pas ici encore les preuves de la Déité de Christ ?             
 
 
 
 
 
Quelques titres ou noms du Seigneur dans le livre d'Esaïe
 
 
Dieu de Jacob      

Esaïe 2 : 3                                   

Le Seigneur, l'Eternel des armées Esaïe 3 : 15 
Emmanuel Esaïe 7 : 14

Il sera pour sanctuaire, et pour pierre d'achoppement
et rocher de trébuchement...
pour piège et pour lacet  aux habitants de Jérusalem

Esaïe 8 : 14                                           
Un enfant nous est né, un fils nous a été donné

Esaïe 9 : 6

Merveilleux, Conseiller, Dieu fort, Père du siècle,

Prince de paix                                                 

Esaïe 9 : 6

Un rejeton du tronc d'Isaï, et une branche de ses

racines fructifiera.        

Esaïe 11 : 1

Une racine d'Isaï, se tenant là comme une bannière

des peuples.   

Esaïe 11 : 10

Le Dieu de ton salut

Esaïe 17 : 10

Une précieuse pierre de coin, un sûr fondement

Esaïe 28 : 16

Le Saint de Jacob Esaïe 29 : 23
 Le rocher d'Israël Esaïe 30 : 29
 L'Eternel est pour nous magnifique Esaïe 33 : 21
 L'Eternel est notre juge, l'Eternel est notre législateur, l'Eternel est notre roi.  Esaïe 33 : 22
 Dieu de David  Esaïe 38 : 5
 La gloire de l'Eternel  Esaïe 40 : 5
 Votre Dieu  Esaïe 40 : 9
 Le Berger  Esaïe 40 : 11
 Le Saint  Esaïe 40 : 25
 Le Dieu d'éternité, l'Eternel, créateur des bouts de laterre      Esaïe 40 : 28
Le Roi de Jacob

Esaïe 41 : 21

Mon serviteur que je soutiens, mon élu Esaïe 42 : 1
Une alliance du peuple, ... une lumière des nations

Esaïe 42 : 6

L'Eternel, votre Saint, le créateur d'Israël, votre roi

Esaïe 43 : 15

Je suis le premier, et je suis le dernier

Esaïe 44 : 6

L'Eternel, le roi d'Israël, et son rédempteur, l'Eternel

des armées

Esaïe 44 : 6

Un Dieu qui se cache, le Dieu d'Israël, le sauveur...

Esaïe 45 : 15

Le Rédempteur d'Israël, son Saint, ... celui que l'homme

méprise
Esaïe 49 : 7
Serviteur de ceux qui dominent Esaïe 49 : 7

L'Eternel, ton sauveur, et ton rédempteur, le Puissant

de Jacob

Esaïe 49 : 26

Bras de l'Eternel

Esaïe 51 : 9

Un rejeton (une tendre plante), et comme une racine sortant

d'une terre aride
 

Esaïe 53 : 2

Homme de douleurs Esaïe 53 : 3

Un agneau mené à la boucherie, ... une brebis

muette devant ceux qui la tondent
Esaïe 53 : 7     
Mon serviteur juste Esaïe 53 : 11

Ton mari ; son nom est l'Eternel des armées, et ton

Rédempteur, le Saint d'Israël  
 

Esaïe 54 : 5

Chef et commandant des peuples Esaïe 55 : 4
L'Ange de sa face Esaïe 63 : 9
Dieu de vérité  Esaïe 65 : 16
 
 
 
 
 
                                       D'après J. G – article paru dans « Uplook » (décembre 2006)