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LE PREMIER LIVRE DES ROIS (20-22)

 

CHAPITRE 20
           Message de Ben-Hadad à Achab (v. 1-12) 
            Les deux combats contre les Syriens (v. 13-30a)
            Jugement d’Achab (v. 30b-43)
CHAPITRE 21
            La vigne de Naboth (v. 1-4)
            Intervention de Jézabel (v. 5-16)
            Intervention d’Élie, humiliation d’Achab (v. 17-29)
CHAPITRE 22 
            Josaphat et Achab (v. 1-4)
            Les prophètes d’Achab (v. 5-15)
            Prophétie de Michée (v. 16-28)
            Le combat contre les Syriens ; mort d’Achab (v. 29-40)
            Règne de Josaphat, roi de Juda (v. 41- 51)
            Résumé du règne d’Achazia (v. 52-54)


ACHAB, LE ROI IMPIE. JOSAPHAT. ACHAZIA : 1 ROIS 20 à 22

                        CHAPITRE 20 

                                    Message de Ben-Hadad à Achab (v. 1-12)

            Achab n’a pas tenu compte des avertissements que Dieu lui avait adressés par le moyen d’Élie à la montagne du Carmel. Ben-Hadad, roi de Syrie, entre maintenant en guerre contre lui en le traitant avec mépris.
            Achab est prêt à céder à Ben-Hadad, comme il avait cédé devant Jézabel, et aussi devant Élie. Il révèle ainsi son profond égoïsme et son indifférence envers Dieu, car il ne pense pas un instant à faire appel à Lui. Si tout le peuple a reconnu - au moins pour un temps - que l’Éternel est Dieu, Achab montre que sa conscience et son cœur n’ont pas été touchés. Devant sa lâcheté, Ben-Hadad augmente ses exigences, au point qu’Achab se décide à prendre conseil, non pas auprès de l’Éternel, mais auprès de tous les anciens du pays.
            Bien que ces derniers et tout le peuple l’engagent à résister, sans chercher la pensée de Dieu, Achab veut encore accepter les premières conditions de Ben-Hadad.
            En vain, car celui-ci range ses troupes contre Samarie.

                                    Les deux combats contre les Syriens (v. 13-30a)

                                                Premier combat (v. 13-25)

            Ben-Hadad, avec 32 rois, des chevaux et des chars était, en apparence, beaucoup plus puissant qu’Israël. Mais, moins responsable en cela que ne l’était Achab, il n’avait pas une pensée pour le Dieu d’Israël.
            Au cours des siècles, de nombreuses nations se sont aussi affrontées, pensant régler entre elles leurs différends, inconscientes du fait que Dieu, à leur insu, dirigeait tout pour accomplir ses propres desseins. Il en est bien ainsi aujourd’hui et bientôt, quand les nations penseront réussir à anéantir Israël, « l’Éternel sortira et combattra contre ces nations… et frappera tous les peuples qui auront fait la guerre contre Jérusalem » (Zach. 14 : 3, 12).
            Ici, sans donner à ces circonstances un sens prophétique - car ni Jérusalem ni Juda ne sont en cause -, nous avons pourtant une figure des principes selon lesquels Dieu agit dans le gouvernement du monde.
            Un prophète s’approche d’Achab, lui fait entendre la parole de l’Éternel et lui annonce la délivrance immédiate : « Vois-tu toute cette grande multitude ? … je l’ai livrée aujourd’hui en ta main ». Mais pour quelle raison ? « Tu sauras que moi, je suis l’Éternel » (v. 13). Dieu seul dirige tous les événements dans l’univers, Il a à sa disposition la plus humble des créatures - un ver (Jon. 4 : 7) - comme aussi des rois (2 Chr. 35 : 21) et toute la puissance du vent ou de la mer. Dieu seul peut décider de donner « aujourd’hui » la victoire à la petite armée d’Israël. Et Il le fait, non par le moyen des puissants, mais par les humbles, par « les serviteurs des provinces ». Achab les dénombre et dénombre le peuple, « tous les fils d’Israël, 7 000 hommes », bien peu face à Ben-Hadad et les 32 rois qui le suivaient. Mais avec Dieu, cela suffit. Ces 7 000 étaient-ils « ceux dont les genoux n’avaient pas fléchi devant Baal » (19 : 18) ? Nous ne pouvons l’affirmer. Mais 7 000 était un petit nombre de fidèles pour tout le peuple et c’est aussi par un petit nombre que l’Éternel donne la victoire.
            Aux questions d’Achab, le prophète répond : « Ainsi dit l’Éternel ». La parole de Dieu qui a amené toutes choses à l’existence (Héb. 11 : 3) a déjà détruit l’armée de Ben-Hadad.
            Après une première victoire, le prophète s’approche à nouveau du roi d’Israël, pour lui communiquer la parole de Dieu. Ne sommes-nous pas surpris de la dureté du cœur d’Achab ? Il n’est pas dit qu’il ait été reconnaissant envers Dieu, qui venait de le délivrer ; encore moins qu’il se soit repenti de son idolâtrie. Et pourtant, la parole de Dieu dit à tout homme : « Aujourd’hui, si vous entendez sa voix, n’endurcissez pas votre cœur » (Héb. 3 : 15 ; 4 : 7).

                                                Second combat (v. 26-30a)

            Les serviteurs du roi de Syrie ont une explication à lui donner, pour leur défaite. « Les dieux d’Israël (car ils ignorent le seul vrai Dieu) sont des dieux de montagne ». C’est par de tels moyens que le diable égare les hommes. Et il le fait aujourd’hui, comme alors, et il le fera jusqu’à ce qu’il soit jeté dans l’étang de feu (Apoc. 20 : 10).
            L’explication des serviteurs de Ben-Hadad était une offense directe à l’Éternel. C’est la première raison pour laquelle il intervient à nouveau en faveur d’Israël. Mais l’Éternel intervient aussi à cause de sa grâce et de sa fidélité envers Israël, car Il se souvient que ce peuple a fait un pas vers Lui (18 : 39-40). Et remarquons que la parole de Dieu (v. 28) s’adresse non seulement au roi d’Israël, mais aussi à son peuple : « Vous saurez que je suis l’Éternel ».
            La méprisable petite troupe d’Israël - « comme deux petits troupeaux de chèvres » (v. 27) - remporte ainsi une grande victoire sur plus de 127 000 Syriens.

                                    Jugement d’Achab (v. 30b-43)

            Le cœur d’Achab était tellement endurci, et son ingratitude envers Dieu était telle, qu’il s’arroge le droit de faire alliance avec l’homme qui était voué à la destruction (v. 42) !
            En appelant « mon frère », l’ennemi de l’Éternel et d’Israël, il se constituait ennemi de Dieu (Jac. 4 : 4).
            Encore une fois, la parole de l’Éternel est adressée à Achab, par un apologue (petit récit destiné à illustrer une leçon morale) présenté par un prophète. Sous une forme imagée, ce prophète vient lui dire : Je n’ai pas rempli mes engagements, et j’encours une peine en rétribution de ma négligence. - Et, comme dans l’apologue de Nathan auprès de David (2 Sam. 12 : 1-6), le roi prononce lui-même son propre jugement.
            Mais quelle différence entre David et Achab ! Le premier reconnaît son péché, s’humilie devant l’Éternel, implore son pardon. Le second rentre chez lui, triste et irrité. Chez David, la répréhension divine produit la tristesse qui est selon Dieu et qui produit une repentance à salut dont on n’a pas de regret, mais on voit chez Achab la tristesse du monde qui produit la mort (2 Cor. 7 : 10).


                        CHAPITRE 21 

                                    La vigne de Naboth (v. 1-4)

            Nous avons déjà remarqué l’indifférence, sinon l’hostilité d’Achab à l’égard des commandements de l’Éternel. Achab ne pensait qu’à lui-même ; aussi lorsqu’il convoita une vigne voisine de son palais, à Jizreël, il s’irrita du refus qui lui fut opposé, car il ne pouvait en comprendre la raison.
            Achab paraît avoir eu plusieurs palais. Samarie était la capitale du royaume, mais Achab résidait aussi à Jizreël, situé à une trentaine de kilomètres au nord de Samarie (v. 1 ; 2 Rois 10 : 11). Son fils Joram a séjourné à Jizreël, ainsi que sa femme Jézabel, mère de Joram (2 Rois 9 : 16, 30) alors que 70 fils d’Achab étaient élevés à Samarie (2 Rois 10 : 1).
            Pour Achab, une vigne en valait bien une autre, ou bien elle pouvait être achetée. Mais pour Naboth, cette vigne était l’héritage de ses pères, qui eux-mêmes l’avaient reçu de l’Éternel. À ce titre elle lui était précieuse.
            De plus, tout Israélite pieux savait qu’en réalité, le pays appartenait à l’Éternel. « Le pays ne se vendra pas à perpétuité, car le pays est à moi ; car vous, vous êtes chez moi, comme des étrangers et comme des hôtes. Et dans tout le pays de votre possession, vous donnerez le droit de rachat pour la terre » (Lév. 25 : 23-24).
            Une fois encore, Achab, en conflit avec la parole de Dieu, rentre chez lui, triste et irrité, affligé du refus de Naboth.

                                    Intervention de Jézabel (v. 5-16)

            Dans ce récit, plus encore qu’au chapitre 19, Achab agit de façon abominable en laissant sa femme Jézabel abuser de l’autorité royale comme il n’aurait pas osé le faire.
            Le renversement de l’ordre établi par Dieu dans la création, ne peut que conduire à la violence et à la corruption. « Quant à mon peuple, des enfants l’oppriment et des femmes le gouvernent. Mon peuple ! ceux qui te conduisent te fourvoient, et détruisent le chemin de tes sentiers » (Es. 3 : 12).
            Jézabel utilise le sceau du roi pour transmettre aux administrateurs de sa ville un projet de meurtre délibéré qui ordonne cyniquement des témoignages mensongers au sujet de Naboth. Ce sont les armes habituelles de Satan, « meurtrier dès le commencement… menteur et père du mensonge » (Jean 8 : 44). Tels sont encore les moyens que la Jézabel symbolique emploie dans l’Église, se disant prophétesse pour enseigner et égarer les esclaves du Fils de Dieu (Apoc. 2 : 20). Dans le langage symbolique de l’Apocalypse, une femme représente un système de doctrines. Dans l’Église,  « Jézabel » usurpe l’autorité – qui appartient à Christ – et s’arroge le droit  « d’enseigner » ses doctrines.
            Le complot aboutit au meurtre de Naboth, et Jézabel dit à Achab : « Lève-toi, prends possession de la vigne de Naboth… » (v. 15). Achab obéit à sa femme et va s’emparer de l’héritage volé à Naboth… et à l’Éternel.
            Le récit du meurtre de Naboth, l’homme pieux et fidèle en Israël, évoque de façon saisissante les agissements des chefs du peuple juif contre Jésus :
                  - le complot (Matt. 26 : 3-4) ;
                  - les faux témoins (Matt. 26 : 60) ;
                  - l’accusation de blasphème (Matt. 26 : 65) ;
                  - la crucifixion de Jésus hors de la ville (Jean 19 : 20 ; Héb. 13 : 12).

            Les mobiles du meurtre sont aussi ceux que le Seigneur met en évidence dans la parabole des vignerons : « Celui-ci est l’héritier ; venez, tuons-le et possédons son héritage » (Matt. 21 : 38).

                                    Intervention d’Élie, humiliation d’Achab (v. 17-29)

            Pour la troisième fois, au cours de son service, Élie va rencontrer Achab, pour lui faire part de la parole de l’Éternel à son sujet.
            « As-tu tué, et aussi pris possession ? » (v. 19). À quatre reprises (v. 15, 16, 18,19), le crime d’Achab est ainsi défini : il a pris possession, c’est-à-dire qu’il a extorqué ce qui appartient à l’Éternel, au prix d’un meurtre. Jézabel lui avait dit : « Je te donnerai la vigne de Naboth ». En l’acceptant de sa main, Achab s’était vendu à elle.
            Mais il va apprendre que le pays appartient toujours à l’Éternel. Ce qu’il croit posséder lui sera ôté ; sa postérité sera retranchée, sa maison détruite. Et Jézabel, qui l’avait poussé au mal, connaîtra une fin honteuse.
            « On ne se moque pas de Dieu ; car ce qu’un homme sème, cela aussi il le moissonnera » (Gal. 6 : 7).
            Or Achab s’humilie en entendant les paroles de l’Éternel : il jeûne, prend les vêtements du deuil. Dieu sonde son cœur ; il sait ce qu’il adviendra de cette affliction d’un moment, car, bien vite, Achab montre qu’il écoute toujours les faux prophètes. Mais Dieu tient compte du moindre mouvement vers lui. Il retarde l’arrivée du mal annoncé, donnant ainsi à Achab un encouragement à persévérer dans la voie du repentir.
            Et, dans sa grâce, Dieu enverra encore des prophètes pour avertir son peuple et l’appeler à revenir à Lui. « Car ainsi dit l’Éternel à la maison d’Israël : Cherchez-moi, et vous vivrez » ; et Amos, l’un des derniers prophètes d’Israël, ajoute : « Cherchez l’Éternel, et vous vivrez » (Amos 5 : 4, 6).


                        CHAPITRE 22 

                                    Josaphat et Achab (v. 1-4)

            Achab semble trouver, dans la visite que lui fait Josaphat, une occasion pour aller reprendre Ramoth de Galaad aux Syriens. Ben-Hadad n’avait pas tenu ses promesses (20 : 34) ; le projet d’Achab semblait justifié, d’autant plus que Ramoth était une des villes de refuge pour l’homicide. Connaissant la piété de Josaphat, Achab avait peut-être trouvé ce prétexte pour l’entraîner dans la guerre.
            Mais pourquoi le pieux Josaphat était-il venu chez Achab ? C’est parce que son fils, Joram, avait pour femme une fille d’Achab (2 Chr. 21 : 6). Cela a perdu Joram, a fait trébucher son père, qui est allé jusqu’à s’identifier lui-même avec Achab, et son peuple avec celui du roi d’Israël. C’était là mépriser l’Éternel et, en pratique, associer son nom au système religieux impie du royaume d’Israël.

                                    Les prophètes d’Achab (v. 5-15)

            Achab ne craint pas Dieu, mais il est religieux. Quand Josaphat désire s’enquérir de la parole de l’Éternel, Achab a à sa disposition 400 prophètes, qui prétendent connaître la pensée du Seigneur.
            Cette démonstration ne trompe pourtant pas Josaphat. Il demande « un prophète de l’Éternel ». Il y en avait bien encore un, mais Achab le haïssait, parce que Michée, fils de Jimla - qui parlait de la part de Dieu - ne pouvait que lui prophétiser du mal (Es. 3 : 11).
            Tous les prophètes d’Achab lui promettaient la victoire. Le messager envoyé auprès de Michée lui dit, en fait : « N’ayez pas pour nous des visions de droiture ; dites-nous des choses douces, voyez des tromperies » (Es. 30 : 10).
            Et Michée fait d’abord entendre à Achab ce qu’ont dit les faux prophètes : il « répond au sot selon sa folie, de peur qu’il ne soit sage à ses propres yeux » (Prov. 26 : 5).

                                    Prophétie de Michée (v. 16-28)

            Adjuré par Achab, qui comprend confusément que le prophète a autre chose à lui dire, Michée expose ce que l’Éternel lui a montré. Tout d’abord, Michée a vu tout Israël dispersé et sans berger (v. 17), et l’Éternel a dit que chacun devait rentrer chez soi en paix plutôt que de faire une guerre inutile.
            Ensuite, le prophète a vu l’Éternel assis sur son trône (v. 19). Il lui a été donné d’assister à une séance du gouvernement divin. L’armée des cieux est près de l’Éternel, prête à le servir. Ce sont quelques-uns des agents dont Dieu dispose pour accomplir ses desseins. Par la volonté de Dieu, Achab tombera à Ramoth de Galaad.
            La brutalité de Sédécias, sa prétention à avoir eu l’Esprit de l’Éternel, sont choses vaines. Achab a compris le sens de ce message dès les premiers mots (v. 18), mais plutôt que de se tourner vers Dieu pour implorer sa miséricorde, il condamne durement le prophète. Emmené en prison, le fidèle Michée répète son message et l’adresse aussi aux « peuples », c’est-à-dire publiquement pour qu’il serve de témoignage que Dieu a parlé, quand son accomplissement aura lieu.

                                    Le combat contre les Syriens ; mort d’Achab (v. 29-40)

            Espérant ne pas être reconnu par les Syriens, Achab se déguise ; mais il engage son allié à se revêtir de ses vêtements royaux, pensant attirer ses ennemis contre Josaphat !
            Dans une alliance avec l’incrédule, l’enfant de Dieu est toujours en danger. En effet, comme l’avait prévu Achab, les chefs des chars se sont détournés vers le roi de Juda, pensant que c’était le roi d’Israël.
            Josaphat a sans doute compris, à ce moment, que sa coupable alliance avec Achab le menait à la mort. « Et Josaphat cria » (v. 32). Et, parce que « les yeux de l’Éternel regardent vers les justes », et que « ses oreilles sont ouvertes à leur cri…, il les délivre de toutes leurs détresses » (Ps. 34 : 15, 17).
            Mais l’Éternel voulait aussi que Josaphat comprenne combien avait été grave, à ses yeux, son alliance avec Achab. Le prophète Jéhu lui demandera s’il comprenait ce qu’il avait fait : « Aides-tu au méchant, et aimes-tu ceux qui haïssent l’Éternel ? ». Cette répréhension a eu d’heureux effets sur ce roi pieux, car il ramena le peuple à l’Éternel (2 Chr. 19 : 1-2 ; 4-7).
            Quant à Achab, malgré sa ruse et sa dissimulation, il n’a pas pu échapper à la sentence divine. Une flèche, tirée « à l’aventure » l’a atteint là où son armure ne le protégeait pas. Il n’y a pas de hasard pour Dieu. « On jette le sort dans le giron, mais toute décision est de par l’Éternel » (Prov. 16 : 33), et celui qui se confie en l’Éternel « n’a pas peur de la flèche qui vole de jour » (Ps. 91 : 5).
            Achab, frappé à mort, est ramené à Samarie, où il est enterré ; mais les chiens ont léché son sang, « selon la parole de l’Éternel » (21 : 19). Sa vie, dont le sang est une figure (Lév. 17 : 11), est ainsi associée à ce qui représente l’impureté : les chiens.
            En apparence, le règne d’Achab avait été prospère. Mais il avait fait ce qui est mauvais aux yeux de l’Éternel, et c’est ce jugement qui demeure.

                                    Règne de Josaphat, roi de Juda (v. 41- 51)

            En contraste avec l’histoire d’Achab, celle de Josaphat est caractérisée par la fidélité à l’Éternel. Son règne n’a pas été exempt de faiblesses : son alliance avec Achab en était une, de même que son association avec Achazia, fils d’Achab, pour aller chercher de l’or. Mais là, l’Éternel l’a arrêté en brisant les navires, et Josaphat s’est soumis (2 Chr. 20 : 35-37).

                                    Résumé du règne d’Achazia (v. 52-54)

            Le premier livre des Rois résume en trois versets le règne d’Achazia : « Il fit ce qui est mauvais aux yeux de l’Éternel… il marcha dans la voie de Jéroboam, fils de Nebath, qui fit pécher Israël » .
            Ainsi, l’Esprit Saint revient à l’origine du mal qui a caractérisé les rois d’Israël. Ce mal est l’idolâtrie, c’est-à-dire la satisfaction des convoitises de l’homme, au détriment de l’obéissance à la parole de Dieu.


D'après « Sondez les Ecritures » (vol. 13)