Etre obéissant pour pouvoir compter sur Dieu
« L’Éternel me dit : Dis-leur : Ne montez pas, et ne combattez pas, car je ne suis point au milieu de vous… et vous avez été rebelles au commandement de l’Éternel, et vous avez été présomptueux » (Deut. 1 : 42-43).
Il était tout à fait impossible pour l’Éternel d’accompagner les fils d’Israël dans un chemin de propre volonté et de désobéissance. Et sans la présence divine, Israël ne pouvait évidemment pas se mesurer avec les Amoréens. Si Dieu est pour nous et avec nous, nous avons la victoire. Mais nous ne pouvons pas compter sur Lui si nous ne marchons pas dans un chemin d’obéissance. C’est une pure folie d’imaginer que nous pouvons avoir Dieu avec nous, si nos voies ne sont pas droites. « Le nom de l’Éternel est une forte tour ; le juste y court et s’y trouve en une haute retraite » (Prov. 18 : 10). Mais si nous ne marchons pas dans un état de justice pratique, il est illusoire de parler du Seigneur comme étant notre « forte tour ».
Béni soit son Nom, Dieu peut nous rencontrer au plus profond de notre faiblesse et de nos défaillances, pourvu qu’il y ait une confession franche et sincère de notre véritable état. Mais prétendre que nous avons le Seigneur avec nous, alors que nous faisons notre propre volonté et que nous marchons dans un péché manifeste, ce n’est rien d’autre que de la méchanceté et de la dureté de cœur. « Confie-toi en l’Éternel et pratique le bien » (Ps. 37 : 3). C’est le divin commandement ; mais parler de faire confiance au Seigneur lorsque nous nous adonnons au mal, c’est changer la grâce de notre Dieu en débauche (Jude 4), et se placer complètement entre les mains du diable qui ne cherche que notre ruine morale. « Les yeux de l’Éternel parcourent toute la terre, afin qu’il se montre fort, en faveur de ceux qui sont d’un cœur parfait envers lui » (2 Chr. 16 : 9).
Lorsque nous avons une bonne conscience, nous pouvons lever la tête et traverser toutes sortes de difficultés ; mais essayer de marcher dans le chemin de la foi avec une mauvaise conscience, c’est la chose la plus dangereuse qui soit. Nous ne pouvons prendre le « bouclier de la foi » que lorsque nous avons mis la « ceinture de la vérité » autour de nos reins, et que notre poitrine est protégée par la « cuirasse de la justice » (Éph. 6 : 14-16).
C. H. Mackintosh - « LE SEIGNEUR EST PROCHE » (03/10/2019) – www.labonnesem