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Sous quel arbre ?

 
 
 L'arbre de la connaissance du bien et du mal (Genèse 3)
 Le pommier (Cantique des cantiques 2 : 3)
 Le sycomore (Luc 19 : 4)
 Les chênes de Mamré (Genèse 18 : 1)
 Le genêt (1 Rois 19 : 4)
 Le kikajon (Jonas 4 : 5-11)
 Le figuier (Jean 1 : 49)
 

 
            Dans l'Ancien et dans le Nouveau Testament, il est parlé d'arbres sous lesquels se sont abrités des hommes et des femmes, soit pour le bien, soit pour le mal. Ce sont des images remarquables qui peuvent nous servir d'encouragement ou d'avertissement.
 
 
L'arbre de la connaissance du bien et du mal (Genèse 3)
 
            Pour Eve, cet arbre est devenu l'arbre de la tentation. Dieu avait dit à l'homme : « Vous n'en mangerez point, et vous n'y toucherez point, de peur que vous ne mouriez » (Gen. 3 : 3).  Précisément ce qui est défendu, ce que l'on ne doit pas faire, devient si facilement une tentation. Paul a écrit plus tard : « Je n'aurais pas eu conscience de la convoitise, si la Loi n'avait dit : « Tu ne convoiteras pas ». Et le péché, ayant trouvé une occasion par le commandement, a produit en moi toute sorte de convoitises... » (Rom. 7 : 7-8).
            Pourquoi Eve se tenait-elle à proximité de cet arbre ? Dans le merveilleux jardin de Dieu, n'y avait-il pas mille autres arbres portant des fruits exquis ? Au lieu de rester là, elle aurait dû cultiver et garder le jardin avec Adam ! Car dans un endroit si dangereux, Satan se trouve aussi, avec sa ruse et sa puissance. Il lui a parlé et il l'a séduite. Elle est encore allée plus loin. « Et la femme vit que l'arbre était bon à manger, et qu'il était un plaisir pour les yeux, et que l'arbre était désirable pour rendre intelligent ; et elle prit de son fruit et en mangea... » (v. 6). Voilà, c'était maintenant chose faite ! Quelles immenses et terribles conséquences cette désobéissance allait entraîner !
            Combien « d'arbres de la tentation » n'existe-t-il pas cependant aujourd'hui ! D'innombrables personnes les recherchent et mangent de leur fruit défendu. Elles ne peuvent pas agir autrement, elles doivent pécher. Elles sont des esclaves du péché. Pour ne plus être compté parmi elles, il faut aller au Seigneur Jésus ! Il a dit : « Quiconque pratique le péché est esclave du péché... Si donc le Fils vous affranchit, vous serez réellement libres » (Jean 8 : 34-36).
            Ceux qui ont cru au Seigneur Jésus ne doivent plus pécher. Ils peuvent marcher en nouveauté de vie dans la puissance de l'Esprit. Il est toutefois nécessaire qu'ils veillent et qu'ils aient « crucifié la chair avec les passions et les convoitises » (Gal. 5 : 24). Sinon, la vieille nature les conduira inévitablement aux arbres de la tentation et à la chute. Il faut être aussi sur nos gardes et ne pas prendre soin de la chair pour satisfaire à ses convoitises (Rom. 13 : 14), mais revêtir plutôt le Seigneur Jésus, en nous nourrissant de Lui, en Le suivant et en L'imitant. « Mais fuis les convoitises de la jeunesse ! » (2 Tim. 2 : 22). « Mais toi, ô homme de Dieu, fuis ces choses ! » (1 Tim. 6 : 11).
 
 
Le pommier (Cantique des cantiques 2 : 3)
 
            « Comme le pommier entre les arbres de la forêt, tel est mon bien-aimé entre les fils ; j'ai pris plaisir à son ombre, et je m'y suis assise ; et son fruit est doux à mon palais » (Cant. 2 : 3). Le « pommier » dont parle ce verset est une illustration frappante de l'expression mentionnée plus haut : « se nourrir de Christ ».
            C'est ainsi que l'épouse terrestre de Christ parle de son époux. Nous qui par grâce appartenons à sa chère Assemblée, pour laquelle Il s'est livré lui-même (Eph. 5 : 25), nous sommes amenés dans une relation encore plus intime avec Lui et nous pouvons, par conséquent, sans crainte de nous tromper, nous exprimer de cette manière.
            Pour l'épouse, les fils des hommes sont comme les nombreux arbres de la forêt ; ceux-ci, il est vrai, peuvent être beaux, de haute taille et même avoir un feuillage somptueux. Toutefois, elle ne s'assied sous aucun d'eux, sinon sous le seul pommier. Là seulement elle trouve son plaisir : de l'ombre et un fruit exquis qu'elle mange et qui est « doux à son palais ».
            Ne sommes-nous pas également au milieu d'hommes et de choses qui nous entourent comme une « forêt » ? Notre coeur n'est-il pas souvent attiré, selon nos tendances personnelles, vers tel ou tel « arbre » pour y trouver joie, protection et nourriture ? Le Seigneur ne doit-il pas souvent nous interpeller : « Pourquoi dépensez-vous l'argent pour ce qui n'est pas du pain, et votre labeur pour ce qui ne rassasie pas ? Ecoutez-moi attentivement, et mangez ce qui est bon ; et que votre âme jouisse à plaisir des choses grasses ! » (Es. 55 : 2).
            Nous connaissons pourtant le Véritable et sommes dans le Véritable ! Jésus Christ est « le Dieu véritable et la vie éternelle ». Désirons donc nous asseoir sous ce pommier. Comme pour l'épouse, qu'Il soit aussi toujours pour nous l'arbre de notre choix. Veillons jalousement à ce que personne d'autre ni rien d'autre ne puisse prendre sa place dans notre coeur ! « Enfants, gardez-vous des idoles », dit Jean (1 Jean 5 : 20, 21).
            Le Seigneur a demandé aux douze disciples : « Et vous, voulez-vous aussi vous en aller ? Simon Pierre lui répondit : Seigneur, auprès de qui nous en irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle ; et nous, nous croyons et nous savons que toi, tu es le Saint de Dieu » (Jean 6 : 67-69). Que ce soit là aussi toujours notre réponse !
 
 
Le sycomore (Luc 19 : 4)
 
            Zachée n'avait encore jamais eu de rencontre personnelle avec le Seigneur. Mais « il cherchait à voir Jésus, qui il était » (Luc 19 : 3).
            Ce n'était pas simple. Il était « petit de taille » et partout la foule lui faisait obstacle. Cependant il était persévérant et il ne se laissa pas entraver dans sa recherche. Bien qu'il ne fût plus un enfant, il monta sur un sycomore situé au bord du chemin. Seule la grâce pouvait opérer une énergie si admirable en lui et elle a reçu une réponse magnifique : Jésus le vit, parla avec lui et lui consacra quelques heures de sa précieuse vie.
 
            Pour nous croyants aussi, Zachée est un exemple stimulant, si nous ne voulons pas demeurer des débutants dans la connaissance du Seigneur. Désirons toujours mieux « voir Jésus, qui Il est », afin de parvenir à la « connaissance du Fils de Dieu, à l'état d'homme fait, à la mesure de la stature de la plénitude du Christ » (Eph. 4 : 13). Alors nous pourrons croître en toutes choses jusqu'à Lui.
            Il répond si volontiers à un tel désir. Marie de Magdala l'a cherché de tout son coeur et il lui a été donné, à elle la première, de voir le Ressuscité. Elle a reçu la première cette vérité : « Je monte vers mon Père et votre Père, et vers mon Dieu et votre Dieu » (Jean 20 : 11-18). Marie de Béthanie a pris le temps de s'asseoir à ses pieds et ainsi, dans ces jours avant la croix, Il a pu se révéler à elle comme à personne d'autre (Luc 10 : 38-39).
            Dans le chemin, il y a beaucoup d'obstacles à cette croissance jusqu'à Christ. Nous en avons déjà tous fait l'expérience. A cet effet, nous avons, nous aussi, besoin d'énergie spirituelle. Paul, en ceci, est un bel exemple : Christ, en haut, était le but de sa course, vers lequel il courait avec une grande énergie spirituelle (Phil. 3 : 12-14). « A cause de l'excellence de la connaissance du Christ Jésus » (v. 8), il regardait comme étant une perte tout ce qui auparavant lui avait paru être le vrai gain dans cette vie ; il ne retournait pas constamment à ce qui était derrière. « Gagner Christ » a été sa devise jusqu'à la fin. « Etre trouvé en lui » (v. 9), « Le connaître, lui, et la puissance de sa résurrection, et la communion de ses souffrances » (v. 10), c'était le désir qui l'animait. Ce sevrage spirituel qu'il imposait à son coeur n'avait rien à voir avec un simple jeûne alimentaire ; mais Paul était semblable à David qui pouvait dire, alors qu'il était dans un désert aride et brûlant : « Mon âme est rassasiée comme de moelle et de graisse, et ma bouche te louera avec des lèvres qui chantent de joie. Quand je me souviens de toi sur mon lit, je médite de toi durant les veilles de la nuit » (Ps. 63 : 5- 6).
 
            Puissions-nous souvent monter aussi sur ce sycomore, l'arbre de la connaissance du Seigneur !
 
 
Les chênes de Mamré (Genèse 18 : 1)
 
            Cet arbre aussi a un langage figuré. Il parle d'une précieuse communion avec le Seigneur. Abraham se tenait sous cet arbre, lorsqu'il a donné l'hospitalité à ses visiteurs célestes, l'Eternel lui-même et ses deux anges.
            L'Eternel ne pouvait pas avoir de communion avec Lot à Sodome. Le péché de cette ville était « très aggravé » (Gen. 18 : 20) et Lot ne s'en séparait pas. Il y habitait et il était même assis à la porte de cette ville. « Car ce juste qui habitait parmi eux, les voyant et les entendant, tourmentait de jour en jour son âme juste » (2 Pier. 2 : 7, 8), plutôt que de fuir cette ville, moyennant des sacrifices matériels.
            Abraham, au contraire, séjournait auprès des chênes de Mamré. La tente et l'autel caractérisaient sa vie : la qualité d'étranger dans ce monde, comme aussi l'adoration de Dieu et la communion avec Lui sur la base du sacrifice qui y était offert.
 
            Notre vie est-elle aussi caractérisée par la « tente » et l' « autel » ? Bien sûr, nous ne pouvons pas « sortir du monde », nous sommes même plutôt « envoyés dans le monde » par le Seigneur afin d'y être un témoignage pour lui et pour la vérité (Jean 17 : 14-18). Veuille donc le Seigneur nous accorder la grâce de réaliser une séparation intérieure, de sorte que nous soyons gardés du mal et que nos coeurs lui demeurent entièrement consacrés.
 
 
Le genêt (1 Rois 19 : 4)
 
            Le fait que Dieu nous a « appelés à la communion de son Fils Jésus Christ, notre Seigneur » (1 Cor. 1 : 9) se lie aussi au fait que nous sommes appelés à le servir maintenant avec fidélité. Nous devons le faire conformément à notre place comme membre du corps de Christ et selon le don de grâce que nous avons reçu. Ce service parmi les hommes, et en particulier parmi le peuple de Dieu, entraîne toutes sortes d'exercices et de déceptions. Il est bon, dès lors, que nous retenions la leçon du genêt.
            Elie, le fidèle prophète et homme de Dieu, était dans sa main un instrument pour la restauration d'Israël tombé dans l'idolâtrie. Avec une foi extraordinaire et en se servant du feu du ciel, il venait de témoigner devant tout le peuple que l'Eternel, le Dieu d'Israël, est le Dieu vivant et vrai ; il avait anéanti les nombreux prophètes de Baal (1 Rois 18 : 30-40).
            Mais maintenant, il était assis complètement découragé sous le genêt et « il demanda la mort pour son âme » (19 : 4).
            Comment tout cela a-t-il pu se produire ? Extérieurement, Satan a subi une défaite à cet autel de l'Eternel ; mais maintenant, il s'attaque au coeur d'Elie : il réussit à amener ce serviteur de Dieu à s'occuper de lui-même et de son acte héroïque sur la montagne du Carmel. Cette constatation ressort très clairement du verset 10. La confiance en soi et une haute opinion de soi-même séparent l'âme de Dieu, seule source de la force et de la grâce ; et ainsi la menace d'une femme suffit à faire fuir Elie et le conduire sous le genêt dans un état de découragement complet. Ses paroles révèlent son état intérieur :
                        - elles montrent de la présomption
                        - ses accusations contre le peuple de Dieu, touchant l'idolâtrie et la persécution des prophètes de Dieu, sont injustifiées. Ne se sont-ils pas précisément détournés de leurs faux dieux pour revenir au Dieu vivant ? N'ont-ils pas participé à la destruction des sacrificateurs idolâtres ? Maintenant, Elie aurait dû compter avec l'activité de Dieu en grâce parmi le peuple, car il n'est « pas dans le feu », mais dans la « voix douce et subtile » (v. 12).
                        - il pense qu'il est le seul fidèle en Israël et il n'a aucune communion avec les sept mille, le résidu pieux.
 
            Ce n'est pas Elie que nous voulons accuser, mais nous-mêmes quand nous sommes en danger de nous asseoir sous le genêt du découragement. Alors le jugement de soi-même est nécessaire : il révélera aussi en nous la confiance en soi, la présomption et le manque de communion avec la grâce de Dieu. L'abattement est très souvent l'effondrement des propres efforts et de notre propre force. Mais la foi qui s'appuie sur l'action et sur la grâce de Dieu peut faire continuellement de précieuses expériences, même dans les circonstances les plus sombres.
 
 
Le kikajon (Jonas 4 : 5-11)
 
            Après que Jonas se soit acquitté du message de Dieu aux habitants de Ninive  (« Encore quarante jours, et Ninive sera renversée ! » - Jon. 3 : 4), il est contrarié que Dieu leur fasse grâce, et se montre miséricordieux, se repentant du mal qu'il avait parlé de leur faire (4 : 1). Au lieu d'être un témoignage fidèle du Dieu vivant parmi les nations, Jonas (le représentant du peuple d'Israël) considère les peuples environnants comme ses ennemis. Et, de plus, qu'adviendra-t-il donc de son honneur de prophète, si ce qu'il a dû prédire ne s'accomplit pas ?
            De mauvaise humeur, le serviteur de Dieu s'en va sur une colline à l'orient de la ville ; il s'assied à l'ombre d'une cabane fabriquée par ses soins, voulant voir si tout de même encore quelque chose « arriverait à la ville » (v. 5). Alors Dieu prépara un kikajon qui crût en une nuit « pour faire de l'ombre sur sa tête et le délivrer ainsi de sa misère » ; « Jonas se réjouit d'une grande joie à cause du kikajon » (v. 6). Mais quand Dieu prépara ensuite un ver pour faire sécher le kikajon, ainsi qu'un doux vent d'orient – alors Jonas « s'irrita à cause du kikajon » (v. 9).
            Cet arbre fut dès lors le moyen par lequel Dieu donna une importante leçon à son serviteur : Est-ce juste Jonas - lui dit-il en quelque sorte - que tu attaches tant d'importance aux choses qui concernent ta propre personne – ton honneur, ton bien-être – et que tu désires la perdition de l'immense population de cette ville ?
 
            Ce kikajon n'a-t-il pas aussi quelque chose à nous apprendre ? Certes, nous ne souhaitons pas la perdition de nos semblables. Mais déjà notre indifférence à l'égard du sort éternel des pécheurs n'est pas selon Dieu. Avons-nous vraiment la même pensée que le Dieu Sauveur ? Il « veut que tous les hommes soient sauvés et viennent à la connaissance de la vérité » (1 Tim. 2 : 3-4). Préférons-nous être assis sous le kikajon pour y chercher notre honneur et notre bien-être ?
 
 
Le figuier (Jean 1 : 49)
 
            Enfin, ne peut-on pas appeler le figuier, en Jean 1, l'arbre de l'attente ?
            Cet arbre est avant tout une image du peuple d'Israël, vers lequel le Seigneur est venu pour chercher en vain du fruit (Matt. 21 : 18, 19 ; Luc 13 : 6-9).
            Il y a eu cependant quelques exceptions. Dans les évangiles, il est parlé d'un certain nombre d'Israélites croyants qui, « à Jérusalem, attendaient la délivrance » (Luc 2 : 38). Un Siméon, une prophétesse Anne et d'autres en faisaient partie. Leur espérance, qui s'appuyait sur les promesses des prophètes, avait reçu un grand encouragement du fait de la naissance de Jésus, et du fait de la prédication de Jean le Baptiseur, le précurseur du Messie.
            Nous trouvons ainsi en Jean 1 ceux qui étaient convaincus que Jésus, celui qui marchait parmi eux, était vraiment le Messie promis : par exemple André et l'autre disciple de Jean, dont le nom n'est pas donné, et aussi Philippe.
            Sous le figuier, se trouvait aussi un de ceux qui « attendaient » : Nathanaël. Il ne nous est pas dit ce qu'il faisait sous cet arbre. Mais une chose est certaine : le Seigneur, Celui qui connaît les coeurs, l'a vu sous cet arbre. Avant que Philippe l'appelle, Il l'avait déjà « sondé et connu » et il avait discerné de loin sa pensée (Ps. 139 : 1-2). Aussi pouvait-il dire de lui : « Voici un vrai Israélite, en qui il n'y a pas de fraude » (Jean 1 : 48). Il était donc un homme vrai devant Dieu et devant lui-même. Ceci l'avait conduit au salut, à la compréhension des promesses de Dieu par la foi. Lorsqu'il est appelé, il est par conséquent immédiatement prêt à aller vers le Messie, quand bien même celui-ci venait de Nazareth, en Zabulon (cf. Es. 9). Et lorsqu'il le vit et l'entendit, il s'écria : « Rabbi, tu es le Fils de Dieu ; tu es le roi d'Israël ! » (v. 50). Son attitude est en contraste avec celle des pharisiens « hypocrites » qui ne voulaient pas recevoir Jésus et le méprisaient parce qu'il était venu de Galilée, région méprisée (Jean 7 : 52).
 
            Nous attendons, nous aussi, le Seigneur, non pas comme le Messie, mais pour faire partie de l'enlèvement de l'Epouse. Nous connaissons les promesses certaines de la Parole et nous n'avons pas de doute à leur sujet. Mais la question est de savoir dans quel état nous sommes sous cet » arbre de l'attente » ? Sommes-nous prêts à aller à Sa rencontre ? Le Seigneur le sait. Il voit si nos coeurs battent pour Lui ou si nous sommes remplis des choses de la terre, comme le monde qui nous entoure. Si tel devait être le cas, quelle douleur pour lui qui attend avec patience le moment où Il pourra introduire les siens dans la maison du Père afin qu'ils soient pour toujours avec lui ! Par diverses paraboles, Il nous exhorte avec insistance à veiller et à prier afin que nous soyons vraiment prêts ( Matt. 24 : 42-25 : 30 ; Marc 13 : 32-37). Un exercice continuel pour chacun de nous !
            Ce que Nathanaël a trouvé en Jésus a dépassé toutes ses attentes ! Mais les rachetés, dans la présence du Seigneur, ne s'écrieront pas seulement, comme la reine de Sheba : « On ne m'avait pas rapporté la moitié ! » (1 Rois 10 : 7), mais ils laisseront éclater une louange et une adoration éternelles !
 
 
 
                                                            W. Gschwind - « Conseils pour la vie nouvelle »