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Les trois repas d’Elie
 

            Trois épisodes de l'histoire du prophète Elie nous le montrent en train de prendre un repas.


Premier repas

            « Elie fit selon la parole de l’Eternel : il s’en alla et habita au torrent du Kerith, qui est vers le Jourdain. Et les corbeaux lui apportaient du pain et de la chair le soir, et il buvait du torrent » (1 Rois 17 : 5-6).

            Tout au début de son service, alors qu'une sécheresse inhabituelle se prolonge, Dieu prend soin d’Elie de façon miraculeuse : des corbeaux lui apportent du ciel ce dont il a besoin chaque jour. Le menu est riche pour une période de famine : pain et viande, deux fois par jour, accompagnés d'eau fraîche.
            Quelle fidélité de la part de son Dieu ! Et Dieu ne change pas : Il répondra à la prière : « Donne-nous chaque jour le pain qu'il nous faut » (Luc 11 : 3). Cela concerne aussi bien la nourriture de notre corps que celle de notre être intérieur. Il sait que chacun de nous a besoin de cette relation quotidienne avec Lui, seul à seul, dans la lecture de la Bible et par la prière.


Deuxième repas

            « Elie se leva et s’en alla à Sarepta ; et il vint à l’entrée de la ville… il y avait là une femme veuve… Le pot de farine ne s'épuisa pas et la cruche d'huile ne manqua pas, selon la parole de l'Eternel, qu'il avait dite par Elie » (1 Rois 17 : 10, 16).

            Un peu plus tard, Elie est hébergé par une veuve, qui lui donne de l'eau et le nourrit. Cette étrangère a mis sa confiance en lui et en son Dieu. Sa foi se manifeste chaque jour, et elle fait l'expérience, après la maladie et la résurrection de son fils, que le Dieu d’Elie est le Dieu de la vie.
            Après nos temps secrets de communion avec Dieu, nous allons vivre dans le monde au contact de personnes en difficulté, de souffrants ; nous pouvons rendre témoignage auprès de ceux que Dieu cherche à atteindre. Servir Dieu, accomplir son œuvre, est aussi une nourriture. Jésus disait : « Ma nourriture est de faire la volonté de celui qui m'a envoyé et d'accomplir son œuvre » (Jean 4 : 34).


Troisième repas

            « Un ange le toucha, et lui dit : Lève-toi, mange. Il regarda, et voici, à son chevet, un gâteau cuit sur les pierres chaudes, et une cruche d'eau ; il mangea et but, et se recoucha. Et l'ange de l'Eternel revint une seconde fois, le toucha, et dit : Lève-toi, mange, car le chemin est trop long pour toi » (1 Rois 19 : 5-7).

            Lors d'une période de profond découragement, c'est des mains mêmes d'un ange qu'Elie reçoit un gâteau et de l'eau. Après un grand exploit public, le prophète s'effondre et fuit devant la menace de mort prononcée par la reine. Mais Dieu lui donne à boire et à manger. Il renouvelle ses forces. Il le relève, l'enseigne et lui confie de nouvelles tâches.
            Après nos temps de communion avec Dieu dans le secret et nos périodes d'action dans le monde, il peut aussi nous arriver de vivre des instants de découragement, mais notre Dieu fidèle ne nous laisse pas. Il nous donne la force, nous relève et nous ramène à son service.

            Dans ces trois repas, il y a un point commun : l'eau du torrent, l'eau dans un vase et l'eau dans la cruche.
            Dans la Bible, l'eau pure est souvent une image du Saint Esprit, comme le montrent ces paroles de Jésus : « Si quelqu'un a soif, qu'il vienne à moi et qu'il boive. Celui qui croit en moi, des fleuves d'eau vive couleront de son ventre. (Or il disait cela de l'Esprit qu'allaient recevoir ceux qui croyaient en lui) » (Jean 7 : 37-39).
            Nous avons besoin de nourriture : Jésus Christ, sa mort, sa résurrection, sa Personne, ses enseignements, ses miracles, ses gestes et ses actes nous « nourrissent ». Mais nous avons aussi besoin de l'eau du Saint Esprit qui transmet à nos cœurs les richesses de Christ, nous rafraîchit et nous transforme pour nous faire ressembler davantage à notre Sauveur.

« La Bonne Semence » (09-10/07-2019) - www.labonnesemence.com


            O Jésus, pain de vie que je goûte ici-bas,
            
Ta vertu fortifie mon âme à chaque pas.
            
Pour t’être enfin semblable, bientôt je te verrai
            
Dans ta gloire ineffable, et je t’adorerai !