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Le propos de Dieu et le dessein de sa volonté

Epître aux Ephésiens 1-5

 

Le propos éternel de Dieu pour Christ et l’assemblée qui est son corps (Eph. 1 : 9-12, 19-23)
L’assemblée, l’habitation de Dieu par l’Esprit (Eph. 2 : 19-22)
Le mystère, tenu caché de tout temps en Dieu, maintenant révélé (Eph.3 : 8-12)
Christ, monté au ciel, donne des dons aux hommes (Eph. 4 : 7-16)
L’assemblée, épouse de Christ (Eph. 5 : 22-33)
 

            L’épître aux Ephésiens place devant nous ce qui est pour le plaisir des Personnes divines. Nous sommes souvent occupés des bénédictions que Dieu dans sa grâce nous a données ; nous voyons dans le premier chapitre l’immensité de ces bénédictions. En lisant cette épître, nous levons les yeux au ciel, et nous y contemplons la personne du Seigneur Jésus, dans tout ce qu’Il est, dans toute sa gloire. Dans chacun des 5 chapitres, une gloire de la personne du Seigneur Jésus est placée devant nous.
            Dieu, du haut du ciel, dirige son regard en bas et Il nous voit dans l’état dans lequel nous sommes. Il s’occupe de chacun de nous. C’est une pensée qui nous encourage dans le chemin. Mais associons-nous les regards que Dieu abaisse du haut du ciel sur la terre à ce qu’Il voit soit pour son plaisir, ce qu’Il désire voir ? Nous devons toujours voir premièrement ce qui est la part de Dieu.
            Ce qui est pour le plaisir de Dieu est immanquablement pour notre plaisir, à nous croyants. Quand nous nous en laissons pénétrer, nos affections sont réveillées et nous pouvons, là où nous sommes placés et dans notre mesure, honorer Dieu.
            Les gloires de Christ présentées dans cette épître sont liées à l’assemblée, avec tout ce qui la concerne. Un lien étroit existe présentement, et éternellement, entre Christ et l’assemblée. Nous devons constater que l’assemblée est dans un temps de ruine et de misère. Et il nous convient de nous humilier avec droiture de cœur devant Dieu pour ne pas avoir su garder ce qu’Il nous a confié, ce qu’Il a mis entre nos mains. Mais ce n’est pas en nous nourrissant de nos larmes que nous pouvons honorer Dieu. Nous avons besoin de dire : Seigneur, réveille-nous ! - Alors que nous nous sommes écartés du chemin enseigné par l’Ecriture - que ce soit à titre individuel, dans notre vie de famille, dans la marche de l’assemblée -, nous avons à revenir - revenir au point de départ. Pour cela, il est bien évident que nous avons à considérer ce qu’est le point de départ concernant la vie de l’assemblée. Nous sommes dans un temps de ruine, de misère, nous devons le confesser, le reconnaître devant Dieu. Nous devons aussi nous rappeler - parce que nous l’avons entendu, nous le connaissons dans nos cœurs, au fond de notre être - ce qu’est l’assemblée aux yeux de Dieu, telle qu’Il la voit. C’est en contemplant l’assemblée telle qu’elle est aux yeux de Dieu, dans toute sa gloire et sa beauté, que nos cœurs seront étreints et qu’il y aura en nous le désir de revenir à ce qu’est l’assemblée aux yeux de Dieu.
            Nous nous sommes tellement éloignés de ce que Dieu nous a confié qu’il nous paraît impensable de retrouver ce que nous avons perdu. Et pourtant la Parole nous dit dans le chapitre 18 de l’évangile selon Luc : « Ce qui est impossibles pour les hommes est possibles pour Dieu » (v. 27). Il n’y a rien d’impossible pour Dieu. Et si nous laissons Dieu agir dans nos cœurs, nous retrouverons ce qu’est l’assemblée telle qu’elle est, bâtie par le Seigneur, telle que nous avons à la vivre tous ensemble.


Le propos éternel de Dieu pour Christ et l’assemblée qui est son corps (Eph. 1 : 9-12, 19-23)

            La gloire de Dieu brille d’un éclat incomparable dans le premier chapitre. Il vaut la peine de contempler cette gloire qui va briller éternellement pour la pleine satisfaction des Personnes divines. La gloire de Dieu ne peut se trouver que dans la personne du Fils de Dieu. Il y a devant nous les plans adorables de Dieu, ce qu’Il « s’est proposé en lui-même » : « tout réunir en un dans le Christ, ce qui est dans les cieux et ce qui est sur la terre en lui » (v. 9-10). C’est tout faire briller dans la personne du Fils. Dans l’éternité, tout dans les cieux et sur la terre brillera de la gloire de Christ. Quand Il réunira en un toutes choses, les choses qui sont dans les cieux et les choses qui sont sur la terre, il ne prendra ni la terre, ni les cieux tels qu’ils sont maintenant, car sur la terre il y a de la corruption, et dans les cieux il y a aussi du mal. Quand Christ régnera, il réunira toutes choses en un, Il mettra de l’ordre et sur la terre et dans le ciel.
            Ce dessein de Dieu date d’avant la fondation du monde : donner à son Fils bien-aimé une gloire digne de Dieu. Ce qui est absolument remarquable, c’est que Dieu dans toute sa sagesse voulait la première place et la gloire pour son Fils, et Il voulait associer à son Fils des êtres tels que nous, que nous soyons « saints et irréprochables » (v. 4). Pour qu’il y ait sous le regard de Dieu, pour son plaisir présentement et éternellement, des êtres associés à Christ, il fallait qu’ils aient une nature divine. Dieu voulait que ses enfants soient dans une relation étroite avec Lui, le connaissant comme un bon et tendre Père. Il désirait que le Fils ait avec Lui des fils. Quelle pensée ! C’était dans les desseins de Dieu, que non seulement Il ait des êtres tels que nous qui soient dans cette position, mais que tous ensemble nous constituions l’Assemblée. Cela nous montre le prix que chacun de nous, croyants, a pour le cœur de Dieu. Il nous avait vus dès l’éternité et nous a rendus saints et irréprochables et nous a adoptés comme de bien-aimés enfants. Combien cela nous touche ! Laissons-nous pénétrer chaque jour par cette pensée du prix que nous avons, chacun, qui que nous soyons, dans quelque état que nous soyons, pour le cœur de Dieu, nous souvenant de tout ce que Dieu a en vue pour nous, de tout ce qu’Il a fait de nous en nous envoyant son Fils pour Sauveur et pour nous racheter de la misère dans laquelle nous étions.
            Ce propos magnifique est digne de Dieu. Il date de toute éternité. Il a été pris par Dieu dans toute sa sagesse, par toutes les Personnes divines. Il l’a fait sans qu’il y ait la moindre pression, précipitation, interdit pour Lui, de prendre ce conseil. Il l’a fait dans le plein repos, dans la pleine paix de l’éternité, ce qui nous montre la grandeur de la sagesse de Dieu. Souvent nous prenons nous-mêmes des décisions par impulsion, par précipitation ; il y a une contrainte, il faut vite répondre à tel besoin, vite on prend une décision. Mais Dieu n’a pas agi ainsi quand Il a pris ce conseil éternel. Dieu dans sa sagesse, dans sa grâce, dans son amour, dans sa puissance, a donné à son Fils bien-aimé la première place et nous, nous sommes ses enfants associés à Christ. Quelle pensée merveilleuse ! Nous avons du mal à nous laisser saisir par toutes les pensées glorieuses et bénies de Dieu. C’est ce conseil de Dieu qu’Il a pris pour son plaisir à Lui. Nous devons aussi nous laisser pénétrer de l’importance de ces plans divins. Nous avons besoin d’apprendre à les connaître et à les vivre.
            Dans le premier chapitre nous voyons une première gloire concernant la personne du Seigneur Jésus. Nous lisons : « Que vous sachiez… quelle est l’excellente grandeur de sa puissance envers nous qui croyons, selon l’opération de la puissance de sa force, celle qu’il a déployée dans le Christ en le ressuscitant d’entre les morts ; et il l’a fait asseoir à sa droite dans les lieux célestes, au-dessus de tout pouvoir, et autorité, et puissance, et domination, et de tout nom qui se nomme, non seulement dans ce siècle, mais aussi dans celui qui est à venir ; et il a assujetti toutes choses sous ses pieds... » (v. 18-21). Voilà la place, la position où se trouve Christ aujourd’hui. C’est l’excellente grandeur de la puissance de Dieu qui a été déployée et a pris Celui qui était dans la mort, dans la position de plus grande faiblesse pour un homme, pour Le ressusciter et Le faire asseoir à la seule place qui Lui revenait. Quelle place que celle à laquelle a été mis le Seigneur, à la droite de Dieu, « au-dessus de tout pouvoir, et autorité, et puissance, et domination, et de tout nom qui se nomme... ». Quelle place de domination, de majesté ! Et puis « il a assujetti toutes choses sous ses pieds ». Cela souligne la majesté et l’excellence de la personne du Seigneur Jésus.
            A la fin du chapitre, nous lisons encore : Il « l’a donné pour être chef sur toutes choses à l’assemblée, qui est son corps, la plénitude de celui qui remplit tout en tous » (v. 22-23). L’Assemblée est présentée liée à la personne du Seigneur Jésus. Nous avons là ce qui est la part du Seigneur Jésus, ce qui sera sa place éternellement. Dans cette place éternelle, il y aura avec Lui l’Assemblée « qui est son corps ». Cette pensée du corps est encore développée dans le chapitre 4. Ici c’est l’assemblée qui est « la plénitude de celui qui remplit tout en tous ». Nous ne devons pas nous tromper sur la véritable portée de ce mot « la plénitude ». La plénitude, ce n’est pas simplement la pensée que l’assemblée serait le complément, qu’elle ajouterait quelque chose à Christ. Non, Christ est parfait et n’a pas besoin que quoi que ce soit et qui que ce soit, soit ajouté pour que sa gloire brille davantage. « La plénitude de celui qui remplit tout en tous », c’est la pensée que l’assemblée éternellement associée à Christ, sera là pour le déploiement de sa gloire. Durant le règne millénaire, durant l’éternité, la gloire de Christ brillera et l’assemblée liée à Christ reflétera aussi la même gloire que celle de Christ. Quelle part que celle de l’assemblée ! « La plénitude de celui qui remplit tout en tous », nous la trouvons aussi dans 1 Cor. 15 ; cela signifie que tout ce que Christ est dans sa Personne sera en tous, durant l’éternité l’assemblée vivra en permanence dans l’amour de Christ. Comme Christ vit dans l’amour et rayonne cet amour, l’assemblée, remplie de cet amour, brûlant de cet amour, vivant de cet amour, rayonnera comme Christ rayonnera. Quelle pensée !
            A la lecture de ces versets, nous ne pouvons pas ne pas penser à ce que nous manifestons aujourd’hui. Sur la terre, quel est le rayonnement de l’assemblée par rapport à Christ ? Qu’est-ce que nous reflétons de la gloire de Christ ? C’est cela qui doit nous toucher, c’est cela qui doit nous amener à nous réveiller pour nous tenir dans la crainte de Dieu, suppliant le Seigneur qu’Il nous amène à marcher, à vivre dans la crainte de Dieu en manifestant toute la gloire de Christ.
            Cette expression « l’excellente grandeur de la puissance de Dieu » est la démonstration la plus grande de la puissance de Dieu. Dieu manifeste sa puissance de bien des manières. Dans la création, d’abord : par une parole les mondes ont été créés. Quelle puissance extraordinaire pour les créer à partir de rien, par une parole ! C’est une grandeur qui est réservée à Dieu. Mais quand cette excellente grandeur de la puissance de Dieu s’est déployée concernant la personne de son Fils, Il a pris Celui qui était dans la mort et Il l’a ressuscité. C’est une grandeur qui surpasse celle de la création. Cette excellente grandeur de la puissance de Dieu, c’est aussi celle qui s’exerce à notre égard. C’est bien parce qu’il y a cette ressource divine que nous pouvons crier au Seigneur pour qu’Il nous amène, déjà en assemblée, à refléter la gloire de Christ parce qu’Il en est éternellement digne. Ce n’est pas en comptant sur nous-mêmes, ce n’est pas en prenant de bonnes résolutions, mais c’est avec le secours de la grâce et du Saint Esprit, de la grandeur et de la puissance de Dieu, que nous pourrons refléter quelque chose de la personne du Seigneur Jésus.


L’assemblée, l’habitation de Dieu par l’Esprit (Eph. 2 : 19-22)

            L’assemblée est vue à la fin du chapitre 2 comme « l’habitation de Dieu par l’Esprit » (v. 22). C’est un autre caractère de l’assemblée. L’habitation de Dieu doit présenter les caractères de Dieu. Tout ce que Dieu est dans sa sainteté, dans sa puissance, dans son amour, dans sa grâce, dans sa miséricorde, constituent les caractères de son habitation. Dieu ne peut demeurer que dans une telle habitation où ces caractères sont vus.
            Nous voyons dans ce chapitre comment cette habitation de Dieu est constituée. Elle repose sur la « pierre maîtresses de l’angle » (v. 20). La personne du Seigneur Jésus est ce roc sur lequel l’assemblée est bâtie. Le Seigneur bâtit son assemblée. Sur ce roc, il ajoute des pierres citées au verset 19 : « vous n’êtes plus étrangers ni gens de passage, mais vous êtes concitoyens des saints et gens de la maison de Dieu ». Les croyants constituent ces pierres qui sont ajoutées par le Seigneur les unes aux autres pour former l’habitation de Dieu, lui-même le Seigneur étant la maîtresse pierre de coin. Quand nous lisons tout ce chapitre 2 nous voyons que ces pierres appelées à la fin du chapitre « concitoyens des saints et gens de la maison de Dieu », au début ils étaient morts dans leurs fautes et dans leurs péchés. Il a fallu toute l’œuvre accomplie à la croix par le Seigneur Jésus, son sang versé, pour que ceux qui étaient morts dans leurs fautes et dans leurs péchés, deviennent des concitoyens des saints et des gens de la maison de Dieu. Toute la grâce de Dieu brille.
            Mais il y a plus que cela dans cette habitation où Dieu habite par son Esprit. C’est du haut du ciel qu’on peut contempler et voir qu’Il nous aime tous. Nous devons bien reconnaître que si nous sommes concitoyens des saints, gens de la maison de Dieu, nous avons aussi chacun notre caractère particulier. Nous pouvons dire que nous sommes comme des pierres qui ont des angles qui ressortent et qui sont en danger de venir au contact des autres pierres. Quand il y a des pierres qui ne sont pas polies par le travail de la grâce divine, il y a ce danger que, dans l’habitation de Dieu, il n’y ait pas une satisfaction pour le cœur de Dieu parce qu’il y a beaucoup de failles. Parce que quand nous sommes dans un tel état, nous laissons ressortir en particulier notre caractère et il arrive très facilement que le défaut dans la vie de notre frère, c’est notre propre défaut. Alors nous ne pouvons pas répondre à ce qui satisfait le cœur de Dieu comme nous l’exprime le premier verset du Psaume 133 : « Voici, qu’il est bon et qu’il est agréable que des frères habitent unis ensemble ! ». Si nous laissons se manifester ce qui est de nous-mêmes, quel que soit notre caractère, il peut en ressortir du désordre. Nous avons besoin de nous laisser conduire par le Seigneur. Nous nous contentons souvent d’une habitation de Dieu dans laquelle nous trouvons ce qui peut satisfaire nos cœurs. Mais est-ce que ce que nous y trouvons satisfait le cœur de Dieu ? Nous devons nous laisser sonder par ce fait : l’assemblée est « l’habitation de Dieu ». Elle ne peut l’être pour la satisfaction du cœur de Dieu, que si nous laissons la mort de Christ opérer en nous et mettre de côté tout ce qui est de nous-mêmes.
            Dans ce chapitre il y a un exemple qui est donné. Il y avait des Juifs et des nations. S’il y avait deux personnes qui avaient du mal à s’entendre, c’était bien un Juif et quelqu’un des nations. Ce mur qui faisait séparation a été ôté par la mort de Christ. C’est ce travail résultant de la mort de Christ que nous devons laisser opérer dans nos cœurs pour qu’il n’y ait pas de mur entre nous dans nos relations, mais qu’il puisse y avoir une douce et heureuse communion les uns avec les autres. Ce que Dieu attend c’est que nous marchions, c’est que nous vivions dans la communion les uns avec les autres. Nous savons bien ce que nous avons dans la première épître de Jean : la communion les uns avec les autres découle de la communion avec Dieu et avec son Fils Jésus Christ. C’est dans la mesure où nous vivons dans la jouissance de cette communion avec les Personnes divines que nous pourrons vivre sans effort dans la communion les uns avec les autres.


Le mystère, tenu caché de tout temps en Dieu, maintenant révélé (Eph.3 : 8-12)

            Dans le chapitre 3 une autre gloire de l’assemblée est présentée. Il s’agit du « mystère caché de tout temps en Dieu qui a tout créé ; afin que la sagesse si variée de Dieu soit maintenant donnée à connaître aux pouvoirs et aux autorités qui sont dans les lieux célestes, par le moyen de l’assemblée, selon le dessein éternel qu'il a réalisé dans le Christ Jésus notre Seigneur » (v. 9-11). Nous sommes étonnés quand nous lisons ce qui est confié à l’assemblée : faire connaître la sagesse si diverse de Dieu. Et à qui cette sagesse si diverse de Dieu doit-elle être donnée à connaître ? « Aux pouvoirs et aux autorités dans les lieux célestes ». Nous pensons souvent au témoignage que l’assemblée doit rendre à la face de ce monde, à tous ceux qui nous entourent et à tous ceux qui voient l’assemblée, la connaissant ou ne la connaissant pas, mais qui est dans ce monde. Nous reconnaissons encore quel témoignage nous pouvons rendre, souvent un témoignage bien faible, un petit lumignon qui brille à peine. Mais la sagesse si diverse de Dieu doit être amenée à la connaissance des pouvoirs et des autorités dans les lieux célestes. Là encore c’est quelque chose qui est impossible, impossible pour l’homme. Mais dans la mesure où nous vivons dans la dépendance du Saint Esprit, où nous jouissons dans les réunions d’assemblée que le Seigneur nous accorde, de sa présence, la sagesse de Dieu sera pour nous.
            Nous avons un exemple pour nous encourager dans la première épître aux Corinthiens. « Si tous prophétisent et qu’il entre un incrédule ou un homme simple, il est convaincu par tous, il est jugé par tous : les secrets de son cœur sont mis à nu ; alors il tombera sur sa face et rendra hommage à Dieu, en proclamant que Dieu est véritablement parmi vous » (14 : 24-25). Cette sagesse si diverse de Dieu est un témoignage confié à l’assemblée : c’est quelque chose qui pourra être réalisé sans que nous fassions le moindre effort et dans la mesure où Dieu est véritablement présent au milieu de nous. C’est un point au sujet duquel nous avons besoin encore de nous laisser sonder. Nous voyons l’assemblée « plénitude de celui qui remplit tout en tous », l’assemblée qui est « l’habitation de Dieu » avec le caractère qu’elle doit avoir pour être véritablement cette habitation. L’assemblée, le chef-d’œuvre que Dieu a créé, est unique ; il y aura plusieurs familles sur la terre qui succéderont à l’assemblée et qui après l’enlèvement de l’assemblée manifesteront les caractères de Dieu, mais il n’y a aucune de ces familles qui aura tous les caractères et toutes les beautés de l’assemblée. Nous pouvons aussi nous laisser pénétrer par ce qu’est l’assemblée aux yeux de Dieu, sa grandeur, sa valeur. Dans la mesure où Dieu est vraiment présent parmi nous, cette sagesse si diverse de Dieu est donnée à connaître. Nous ne savons pas comment elle sera donnée à connaître aux pouvoirs et aux autorités, ni même comment nous avons à rendre témoignage au milieu de ce monde, mais goûtons la présence de Dieu dans l’assemblée et Dieu sera honoré et tout sera accompli pour la satisfaction de son cœur.


Christ, monté au ciel, donne des dons aux hommes (Eph. 4 : 7-16)

            Dans le chapitre 4, une autre gloire de la personne du Seigneur Jésus est présentée : « Etant monté en haut, il a emmené captive la captivité, et a fait des dons aux hommes. Or, qu’il soit monté, qu’est-ce, sinon qu’il est aussi descendu dans les parties inférieures de la terre ? » (v. 8-9). Nous avons là encore une gloire de la personne du Seigneur Jésus, de Celui qui seul peut lier ce qui est le point le plus bas, la terre, au point le plus haut, le ciel. Celui qui est descendu dans les profondeurs de la terre : cela nous parle de ce que le Seigneur Jésus a connu quand Il est entré dans la mort. La mort est le domaine de la faiblesse de l’homme, celui où le péché se trouve. « Le salaire du péché, c’est la mort » (Rom. 6 : 23). C’est le domaine où Satan manifeste sa puissance. C’est là, dans les parties inférieures de la terre, que Christ, homme, est descendu. Mais Celui qui est descendu, est monté dans le ciel. C’est le même. Il est descendu et il est monté. Il a été ressuscité par l’excellente grandeur de la puissance de Dieu (ch. 1), et ici c’est la personne du Seigneur dans toute son excellence, descend dans les parties inférieures de la terre, puis remonte, vainqueur, dans le ciel. Il avait ce pouvoir de laisser sa vie et de la reprendre, ayant reçu ce commandement de la part de son Père (Jean 10 : 18). Il a dit à Marie : « Je monte vers mon Père et votre Père, et vers mon Dieu et votre Dieu » (Jean 20 : 17). Contemplons là la personne du Seigneur Jésus. Nous ne pouvons qu’effleurer ce qu’Il est, s’arrêter sur sa majesté. Il nous faudra l’éternité, le contemplant de nos yeux, pour Le voir là dans tout ce qu’il est, dans toute son excellence. Il est l’incomparable. A lui nul n’est semblable. Cela place quelque peu devant nous la grandeur de sa Personne. Nous avons besoin encore de nous laisser pénétrer par l’excellence et la grandeur de sa Personne, dans tout ce qu’Il est. Il est le vainqueur, Il a remporté la victoire, Il a réglé la question du péché, Il a remporté la victoire sur Satan. Il est remonté au ciel et au ciel Il est victorieux. Nous le savons par la foi, mais la victoire de Christ n’est pas vue aujourd’hui, elle n’est pas vue par ce monde.
            Le témoignage de cette victoire de Christ qui nous est donné : « Etant monté en haut, il a emmené captive la captivité, et a fait des dons aux hommes ». Ces dons du Seigneur Jésus aux siens, à son assemblée, sont le témoignage de la victoire qu’Il a remportée sur la mort et sur Satan. Nous avons la foi qui nous donne cette assurance, mais le Seigneur dans sa grâce nous fait toucher du doigt cette victoire remportée sur l’Ennemi. Et chaque croyant a reçu un don. Nous avons tous, quel que soit notre âge, un don ; chacun doit l’employer pour Dieu.

            Dans ce chapitre, une pensée supplémentaire concerne l’assemblée : elle est le « corps de Christ ». Pour nous aider à comprendre ce qu’est le corps de Christ, la Parole de Dieu donne comme comparaison ce qui est dit à propos d’Adam et d’Eve : « celle-ci est os de mes os et chair de ma chair » (Gen. 2 : 23 : Eph. 5 : 30). L’assemblée est vue dans la même relation qu’Eve avec Adam. Eve est le corps d’Adam. Elle est aussi la femme d’Adam. Pour notre esprit humain, c’est difficile de saisir cela, mais pourtant la Parole de Dieu nous le dit. Eve est vue comme corps d’Adam, elle est tirée d’Adam. Elle a été formée à partir d’Adam. Adam était cet homme que Dieu a fait. Dieu fait toutes choses bonnes. Adam était un homme qui était pour la satisfaction de Dieu, il était bon. Et tout ce qu’Adam était, Eve tirée de lui, l’était. Alors appliquons ceci à l’assemblée. L’assemblée est le corps de Christ, c’est-à-dire qu’elle est tirée de Christ et Lui est l’homme glorifié, l’homme parfait, c’est-à-dire que toutes les perfections de Christ homme sont la part de l’assemblée comme corps tiré de Christ.
            En pensant à ce qu’est l’assemblée, corps de Christ, combien devrions-nous avoir le désir de le vivre chaque jour davantage. L’assemblée est le corps de Christ ; toutes les gloires de Christ, homme glorifié, lui appartiennent ! Désirons-nous les manifester et les vivre davantage ?
            Dans ce chapitre 4, il y a aussi le côté de la responsabilité, ce que nous avons à vivre et il est question de la croissance du corps de Christ : « jusqu’à ce que nous parvenions tous à l’unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l’état d’homme fait... » (v. 13). L’unité de la foi signifie la foi, les enseignements de la Parole de Dieu. Ils doivent être connus dans l’unité, c’est-à-dire que tous les enseignements doivent être observés, vécus. Il n’y en a pas un pour lequel nous pouvons dire : celui-là est trop difficile, celui-là il ne correspond pas… Non, l’unité de la foi, c’est conserver, garder et vivre tous les enseignements que la Parole de Dieu a placés devant nous. Dans bien des sujets qui ont été placés devant nous, concernant l’assemblée, rien n’est optionnel ; on peut dire que c’est obligatoire, terme que l’on n’aime pas trop employer dans le monde, on préfère pouvoir choisir ce que l’on veut. Il nous faut parvenir à l’unité de la foi, garder tous ces enseignements qui sont placés devant nous. C’est quelque chose qui nous sonde. Nous saisissons bien que nous nous sommes écartés, nous avons gardé certaines parties de la Parole et d’autres, nous les avons un peu oubliées.
            La Parole de Dieu est là pour nous rappeler ce qui est placé devant nous : garder « l’unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu ». Alors pour parvenir à cela, effectivement tous les dons sont donnés en vue du perfectionnement des saints. Nous lisons encore : « le Christ, de qui tout le corps, bien ajusté et lié ensemble par chaque jointure qui le soutient, produit, selon l’opération de chaque partie dans sa mesure, la croissance de ce corps pour être lui-même en amour » (v. 15-16). Il y a l’action des dons, il y a aussi l’action de chaque jointure qui soutient le corps. Ces jointures sont mentionnées dans l’épître aux Colossiens : « Le chef, de qui tout le corps, alimenté et bien uni ensemble par des jointures et des ligaments, s’accroît de l’accroissement de Dieu » (2 : 19). Ces jointures et ces ligaments permettent au corps de rester uni et d’être bien alimenté : ce sont les services, les secours, les soins manifestés par les membres du corps les uns à l’égard des autres. Il y a les dons qui sont ce qui est vu extérieurement, et il y a les jointures qui sont le travail opéré intérieurement, sans que cela soit vu, mais d’une efficacité particulièrement appréciée, qui permet que le corps soit uni et alimenté. Nous avons besoin de crier au Seigneur pour qu’Il nous donne d’être ces jointures, de faire ce service dans le silence pour la bénédiction de l’assemblée et pour la gloire de Dieu.


L’assemblée, épouse de Christ (Eph. 5 : 22-33)

            L’assemblée est l’épouse de Christ. Dans la Parole de Dieu, l’assemblée est vue comme l’épouse et aussi comme la femme de l’Agneau (Apoc. 21 : 9). Ces deux titres donnés à l’assemblée présentent deux caractères différents de l’assemblée aussi précieux l’un que l’autre.
            Quand l’assemblée est vue comme épouse, elle est vue dans toute la fraîcheur des affections que l’épouse a pour son mari, fraîcheur de ces affections qui brillent au début du mariage. Pour l’assemblée, cette fraîcheur des affections doit durer continuellement. Ce qu’il y a de remarquable c’est que quand on voit l’assemblée durant le règne millénaire, elle est vue comme l’épouse de Christ. Les affections de l’assemblée pour Christ durant le règne millénaire ne varieront absolument pas, elles ne diminueront pas d’intensité. Il n’y aura pas de déclin dans ces affections encore moins d’extinction des affections de l’épouse pour Christ durant le règne millénaire. Durant mille ans elles resteront toujours les mêmes. Combien nous avons besoin que le Seigneur dans le temps présent, où l’assemblée est vue comme l’épouse, ait toujours des affections fraîches pour la personne du Seigneur et c’est bien nous devons le reconnaître, ce qui nous manque souvent : des affections pour le Seigneur.
            L’assemblée est vue aussi comme la femme. Cette pensée de la femme fait ressortir le lien qu’il y a entre Christ et l’assemblée. L’assemblée vue comme la femme, nous parle de l’union qu’il y a entre Christ et l’assemblée. L’assemblée est unie à Christ pour être toujours avec lui. Elle est liée à Christ dans un lien indissoluble, que rien ne pourra séparer. Il y a encore une autre pensée concernant la femme, elle est celle qui connaît le mieux son mari, elle partage tout avec lui et elle saura le représenter là où elle se trouve. Et puis selon Proverbes 31. 11 : « Le cœur de son mari se confie en elle », il a une pleine confiance dans sa femme. Voilà ce qu’est l’assemblée pour le cœur du Seigneur, à la fois son épouse, celle pour laquelle les affections doivent continuellement briller, celle qui est unie à lui, et en qui Christ aime à se confier, à être représenté par elle. Là encore nous voyons combien nous avons pu nous écarter. Quand nous considérons l’assemblée, aussi bien comme corps que comme épouse, dans les deux cas Christ est la tête, il est la tête du corps, il est la tête de la femme, deux pensées qui se complètent. La tête du corps : c’est une pensée sur laquelle nous devons encore nous arrêter. Christ est celui qui dans le ciel partage toutes ses pensées avec Dieu, il a les mêmes pensées avec Dieu de toute éternité. Il sait tout ce qui est pour le plaisir de Dieu, tout ce qu’il y a dans le cœur de Dieu. Et en tant que tête, chef, du corps, toutes ses pensées, Christ les communique à l’assemblée, corps de Christ. C’est ce qui donne la force à l’assemblée pour fonctionner et vivre en suivant tout ce qu’elle reçoit de Christ, la tête. Elle n’a pas de meilleure ressource que de regarder à Christ chef du corps. Quand l’assemblée est vue comme femme, et avec la pensée de Christ la tête, c’est la pensée de l’union mais c’est aussi la pensée de la soumission. L’assemblée est soumise à Christ la tête, comme la femme est soumise à son mari.
            Aujourd’hui ces termes soumission et obéissance dans le monde, on ne veut pas en entendre parler. Gardons-nous de nous laisser imprégner par les pensées du monde. La Parole de Dieu nous donne ce qu’est la pensée de Dieu et cette pensée de soumission et d’obéissance est une pensée que possède l’assemblée, épouse, femme de Christ. Et là encore ce n’est pas quelque chose que nous avons à choisir, c’est ainsi que la Parole de Dieu nous le présente. Il y a une différence entre Christ chef du corps et Christ chef de l’assemblée, Christ nous savons qu’il est notre Seigneur, que nous avons à lui obéir parce qu’il a toute autorité sur nous. Christ étant le chef de la femme, l’assemblée a à lui obéir parce que c’est une soumission en amour. C’est parce que Christ aime l’assemblée que l’assemblée est soumise à Christ. Cette soumission est étroitement liée à l’amour de Christ pour l’assemblée. Il doit en être ainsi dans les relations entre mari et femme. Si une femme n’accepte pas la soumission qu’elle devrait manifester à son mari, on peut bien penser que c’est parce que le mari ne manifeste pas envers elle l’amour qu’il devrait lui montrer.
            Les versets 25 à 29 évoquent le travail que le Seigneur opère envers l’assemblée en la sanctifiant, en la purifiant par le lavage d’eau par la parole. Et ce verset 25 « Christ a aimé l’assemblée » : nous devons bien saisir ce que signifie Christ a aimé l’assemblée. Bien sûr dans le v. 25 il est dit « Christ a aimé l’assemblée et s’est livré lui-même pour elle ». C’est Christ qui s’est livré et qui par son sang versé à la croix a acquis chacun de nous, chaque racheté, et a acquis son assemblée. Christ a aimé l’assemblée : c’est un témoignage de l’amour et du dévouement personnel, sans limite de Christ pour l’assemblée. Ce travail, cet amour de Christ qui le conduit à s’occuper de l’assemblée, à la laver, à la purifier, c’est un service d’amour qui se manifeste en permanence envers l’assemblée. Pour enlever quoi ? Les taches et les rides. Les taches, c’est tout ce qui dans l’assemblée n’est pas en accord avec Christ ; les rides c’est tout ce qui fait disparaître le brillant des affections de l’assemblée. Christ opère dans l’assemblée pour enlever taches et rides. Nous, nous tolérons bien des choses dans la vie de l’assemblée. Christ ne se satisfait pas de ce qui n’est pas en accord avec son désir, son amour pour l’assemblée. Et il opère ce travail en permanence pour laver, purifier l’assemblée. Ce travail s’opère dans le temps présent.
            Nous devons bien saisir que si le Seigneur opère un tel travail dans l’assemblée, pour la purifier, pour la sanctifier, pour se la présenter glorieuse, n’ayant ni tache ni ride, c’est déjà dans le temps présent. Quand Il enlèvera son assemblée, qu’Il nous prendra avec Lui dans le ciel, Il n’aura plus besoin de purifier ni de laver. L’assemblée ne variera plus dans sa beauté et dans la gloire qui seront les siennes. Mais c’est sur la terre. Et le Seigneur veut déjà sur la terre avoir son assemblée ainsi. Nous devons nous laisser pénétrer par ce désir du Seigneur d’avoir son assemblée ainsi. Nous savons malheureusement ce que nous montrons trop souvent des taches, des rides, mais laissons la Parole de Dieu opérer dans nos cœurs pour que le Seigneur puisse enlever taches et rides et nous rendre tels qu’Il désirerait nous avoir.
            Le lavage, la purification enlève les taches et les rides, mais ce n’est pas ce qui rend l’assemblée fondamentalement parfaite aux yeux du Seigneur. L’assemblée est parfaite parce que Christ a laissé sa vie sur le bois de la croix. Et c’est cela qui donne à l’assemblée sa valeur, au départ. C’est ce que nous avons dans le livre d’Esther. Cette jeune fille était belle, et plaisait à tous ceux qui la voyaient, image de ce qu’est l’assemblée, belle et parfaite aux yeux du Seigneur. Puis il y avait ce travail de purification qu’Esther accomplissait pendant douze mois, avec des aromates pendant six mois et de la myrrhe pendant six mois, ce qui rendait Esther attrayante pour le roi. C’est bien parce qu’Esther était belle initialement que ce travail de purification la remettait dans cet état, sinon la myrrhe et les aromates n’auraient pas pu changer quoi que ce soit dans la beauté d’Esther. L’assemblée est belle parce qu’elle est bâtie par Christ et qu’elle repose sur son œuvre accomplie à la croix. Et aujourd’hui Christ travaille dans l’assemblée pour la rendre glorieuse à ses yeux.
            Christ « nourrit » et « chérit » l’assemblée » (v. 29). Non seulement Il la sanctifie, la purifie l’assemblée par le lavage d’eau par la parole, mais encore Il la nourrit et la chérit. Par le travail de l’action du Saint Esprit, par la Parole, Christ nourrit son assemblée. Il est, lui, la nourriture pour l’assemblée, Il est le pain de vie. Et la nourriture la plus précieuse que Christ communique à l’assemblée, c’est en révélant le Père. Il n’y a pas de nourriture plus pure et meilleure pour l’assemblée que d’être nourri par Christ de l’excellence de la révélation du Père. Mais le Seigneur ne se limite pas à nourrir l’assemblée, Il la chérit. Et c’est un point fondamental, nous le savons bien dans la vie de tous les jours. Nous pouvons nous occuper de notre épouse, lui donner toute la nourriture dont elle a besoin, mais si nous ne la chérissons pas, ses affections diminueront. C’est pour cela que le Seigneur peut dire, c’est encore une gloire du Seigneur : Il chérit son assemblée, pour que les affections de l’assemblée pour Lui, nourries par lui, de toutes les gloires qui dont les siennes, de toute la révélation qu’Il peut en faire, puissent demeurer toujours en éveil pour lui.

            Que le Seigneur nous accorde de revenir, de nous laisser sonder par sa Parole, de repasser toutes ces gloires de la personne du Seigneur Jésus et tout ce qui en découle pour l’assemblée pour qu’effectivement nous soyons réveillés et que dans les quelques jours qui nous séparent du retour du Seigneur, nous soyons en veille et en prière et tels qu’Il nous désire pour la satisfaction de son cœur, pour la gloire de son nom.


M-H. M – D’après les notes prises lors d’une réunion d’édification

 

                  De la Divinité, plénitude ineffable !
                  
De puissance et d’amour trésor inépuisable,
                      
Fils éternel !
                      
Gloire du ciel !
                  
O Jésus, dans ta paix, ton Eglise chérie
                  
T’adore et s’humilie !

                  Tu sièges, ô Jésus, à la droite du Père,
                  Revêtu de pouvoir, de gloire – et de lumière.
                      
O Dieu Sauveur !
                      
Tout notre cœur,
                  
Prosterné devant toi, te rend obéissance,
                  
Sagesse, honneur, puissance.