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Jésus - l’homme qui plaît à Dieu


Sa sainteté
Son humilité
Son obéissance
Sa soumission
Sa confiance
Son dévouement
Sa fidélité
Conclusion



            « Jésus… fut baptisé par Jean au Jourdain. Aussitôt, comme il remontait hors de l'eau, il vit les cieux se fendre et l'Esprit, comme une colombe, descendre sur lui. Et il y eut une voix venant des cieux : Tu es mon Fils bien-aimé ; en toi j'ai trouvé mon plaisir » (Marc 1 : 9-11).

            Né dans une crèche à Bethléem, Jésus grandit dans le foyer de Joseph et Marie. Devenu jeune homme, Il apprend le métier de charpentier et vit méconnu jusqu'à l'âge de trente ans. Puis, avant de commencer à enseigner en public, Il vient au Jourdain pour être baptisé par Jean. C'est alors qu'un événement extraordinaire se produit au moment où Il sort de l'eau : le ciel s'ouvre, l'Esprit Saint se pose sur Lui sous la forme d'une colombe, et du ciel, Dieu le Père fait entendre sa voix et déclare : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j'ai trouvé mon plaisir » (Matt. 3 : 17). Quelques années plus tard, alors que la croix se profile déjà à l'horizon, Jésus monte sur une montagne avec trois disciples, et la voix du Père se fait à nouveau entendre pour confirmer le plaisir qu'Il a trouvé en Jésus (lire Matt.17 : 1-5).
            Le premier homme, Adam, a offensé Dieu, et tous ses descendants aussi. Mais Jésus, le Fils de Dieu devenu homme, a toujours fait ce qui plaît à Dieu. Sa vie tout entière contraste avec celle du premier homme.
            Tenté par Satan, Adam a douté de la parole de Dieu et de sa bonté, il lui a désobéi, par orgueil et par volonté d'indépendance. Ainsi le péché est entré dans le monde, avec ses tristes conséquences. Mais, quand Satan a tenté Jésus, il n'a pas pu le faire dévier de son chemin de perfection.
            Nous allons considérer quelques-unes des perfections morales qu'a manifestées notre Seigneur, de sa naissance à sa mort.
            Oui, Dieu a enfin trouvé son plaisir dans un homme, un homme parfait, en Jésus !


Sa sainteté

            « Jésus, le Fils de Dieu,… a été tenté en toutes choses de façon semblable à nous, à part le péché » (Héb. 4 : 14-15).
            
« Vous avez été rachetés… par le sang précieux de Christ, comme d'un agneau sans défaut et sans tache » (1 Pier. 1 : 18-19).

            En naissant parmi nous, Jésus est devenu « à la ressemblance des hommes » (Phil. 2 : 7). Extérieurement, rien ne le distinguait des autres. Mais il y avait entre lui et eux une différence essentielle, et la Parole de Dieu prend soin de la souligner. Contrairement à tout descendant d'Adam, Jésus était sans péché :
                  – « Christ… n'a pas commis de péché » (1 Pier. 2 : 22). La conduite de Jésus était parfaite, il a toujours obéi à Dieu et n'a jamais rien fait de mal (Luc 23 : 41). Il a fermé la bouche à ses opposants en leur demandant : « Qui de vous me convaincra de péché » (Jean 8 : 46).
                  – « Celui qui n'a pas connu le péché, il l'a fait péché pour nous » (2 Cor. 5 : 21). Le péché était une chose complètement étrangère à cet homme saint et pur. Mais quand Il a pris notre péché sur Lui, pour en subir le jugement à notre place, le Dieu saint L'a frappé et abandonné. Fallait-il que le péché soit grave aux yeux de Dieu !
                  – « Il n'y a pas de péché en lui » (1 Jean 3 : 5). Alors que nous sommes tous pécheurs par nature, le péché n'avait aucune place dans la sainte personne de Jésus. Il ne trouvait en Lui aucun écho.

            Oui, Jésus était parfait à tous égards. Il était l'agneau pour le sacrifice dont parlait déjà Abraham (Gen. 22 : 8), cet « agneau sans défaut et sans tache, préconnu avant la fondation du monde » (1 Pier. 1 : 19-20) et reconnu par Jean le Baptiseur qui Lui rend un témoignage clair : « Voilà l'Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde ! »  (Jean 1 :  29).


Son humilité

            « Jésus,… étant en forme de Dieu,… s'est anéanti lui-même, prenant la forme d'esclave, étant fait à la ressemblance des hommes ; et, trouvé quant à son aspect comme un homme, il s'est abaissé lui-même, étant devenu obéissant jusqu'à la mort, et à la mort de la croix » (Phil. 2 : 5-8).
            
Adam, le premier homme, a voulu s'élever et devenir comme Dieu. Jésus, le Fils de Dieu, s'est anéanti Lui-même pour devenir homme.
            Il a vécu comme homme sur la terre qu'il avait lui-même créée. Il savait tout, pouvait tout, maîtrisait tout. A-t-Il cherché à nous éblouir par sa grandeur ? Jamais ! Il n'était pas venu pour être servi, mais pour servir (Marc 10 : 45). Il a choisi pour disciples des personnes pour la plupart peu instruites, et Il est devenu leur serviteur, allant jusqu'à laver leurs pieds (Jean 13 : 5-15). Il s'est approché des pauvres, des faibles et des malheureux pour les soulager, sans jamais chercher à se faire admirer par ses miracles (Jean 7 : 3-4). Quand on a voulu Le faire roi, Il est parti ailleurs (Jean 6 : 15). On L'a traité de buveur et de fou, Il a laissé dire (Luc 7 : 34 ; Jean 10 : 20). Il appelait les gens fatigués de la vie : « Venez à moi…, je suis… humble de cœur » (Matt. 11 : 29). Il était le plus accessible des hommes.
            Après cette vie d'humilité, Jésus s'est encore « abaissé lui-même » jusqu'à la mort, par obéissance à Dieu. On a craché sur Lui, on L'a traité indignement, et pour finir on L'a condamné et mis à mort sur une croix entre deux malfaiteurs. La crucifixion a été pour le saint Fils de Dieu l'humiliation extrême.
            Mais Dieu a trouvé son plaisir dans l'humble Jésus, et l'a montré : « C'est pourquoi aussi Dieu l'a élevé très haut » (Phil. 2 : 9). « Dieu… l'a ressuscité d'entre les morts et lui a donné la gloire » (1 Pier. 1 : 21).


Son obéissance

            « S'étant mis à genoux, Jésus priait, disant : Père, si tu voulais faire passer cette coupe loin de moi ! Toutefois, que ce ne soit pas ma volonté mais la tienne qui soit faite » (Luc 22 : 41-42).
            
« Jésus dit à Pierre : … La coupe que le Père m'a donnée, ne la boirai-je pas ? » (Jean 18 : 11).

            Dieu n'avait défendu qu'une chose au premier homme qu'Il avait placé dans un merveilleux jardin : il ne devait pas manger du fruit d'un certain arbre. Mais Adam a désobéi, et a choisi de faire sa propre volonté plutôt que celle de Dieu.
            En contraste, la ligne de conduite invariable de Jésus a été de faire la volonté de son Père. « Voici, je viens… pour faire, ô Dieu, ta volonté » (Héb. 10 : 7). Et Il disait à ses disciples : « Ma nourriture est de faire la volonté de celui qui m'a envoyé et d'accomplir son œuvre » (Jean 4 : 34). Ou encore : « Je suis descendu du ciel pour faire, non pas ma volonté, mais la volonté de celui qui m'a envoyé » (Jean 6 : 38).
            La désobéissance du premier homme avait été un terrible affront fait à Dieu. Par son obéissance, Jésus a rendu à Dieu l'honneur qui Lui était dû. Il n'a pas obéi par contrainte, mais par amour : « Afin que le monde connaisse que j'aime le Père, et comme le Père m'a commandé, ainsi je fais » (Jean 14 : 31).
            Etant lui-même Dieu, Jésus n'avait jamais eu à obéir. Mais, étant devenu homme, Il a montré ce qui convenait à cette condition : une obéissance inconditionnelle à Dieu. Cette obéissance L'a conduit à la croix : « Il s'est abaissé lui-même, étant devenu obéissant jusqu'à la mort, et à la mort de la croix » (Phil. 2 : 8). Dieu a été pleinement glorifié par l'obéissance parfaite de l'homme Christ Jésus.


Sa soumission

            Jésus a dit : « Je ne peux, moi, rien faire de moi-même ; … je ne cherche pas ma volonté, mais la volonté de celui qui m'a envoyé » (Jean 5 : 30).
            « Moi, je n'ai pas parlé de par moi-même ; mais celui qui m'a envoyé - le Père - m'a commandé lui-même ce que je devais dire et comment j'avais à parler » (Jean 12 : 49).

            En mangeant du fruit défendu, Adam a agi dans l'indépendance de Dieu, selon sa propre volonté. Ses descendants, à sa suite, se sont organisés sans tenir compte de Dieu. L'homme estime désormais être son propre maître et avoir le droit de faire ce qu'il veut, sans en référer à Dieu.
            Il n'en a jamais été ainsi de Jésus. La volonté de Dieu réglait toute sa conduite, elle était sa raison de vivre, sa joie. Il ne faisait rien et ne voulait rien faire sans Lui. Il mangeait, Il buvait, Il parlait, Il agissait selon la volonté de son Père.
                  – Avant le début de son service public, Jésus jeûne pendant quarante jours. Sachant qu'Il a faim, Satan Lui suggère d'utiliser sa puissance pour transformer des pierres en pain. Mais Jésus n'utilise jamais sa puissance pour Lui-même. La Parole de Dieu Le fait vivre, et c'est Dieu qui Le nourrira…
                  – Quand on l'informe que son ami Lazare est malade, Il attend un ordre de son Père pour se rendre auprès de cette famille aimée. Lorsqu'Il arrive, Lazare est mort depuis quatre jours. Alors Jésus Le ressuscite, et le Père manifeste ainsi la gloire de son Fils.
                  – Peu avant la crucifixion, Jésus livre un terrible combat : Dieu veut sauver les hommes mais, pour cela, Jésus doit porter leurs péchés et en subir le châtiment. Il ne peut pas désirer cela, Lui qui est entièrement saint. Il supplie son Dieu avec de grands cris et des larmes (Héb. 5 : 7). Mais la volonté de Dieu passe avant tout, Il y soumet la sienne et offre sa vie pour nous.


Sa confiance

            « C'est toi qui m'as tiré du sein qui m'a porté ; tu m'as donné confiance sur les mamelles de ma mère » (Ps. 22 : 9).
            « Les principaux sacrificateurs, avec les scribes et les anciens, disaient en se moquant : … Il s'est confié en Dieu » (Matt. 27 : 41-43).
            « Le juste est plein de confiance, dans sa mort même » (Prov. 14 : 32).

            Adam s'est méfié de Dieu et, à sa suite, l'humanité a perdu confiance dans son Créateur. Le monde s'est organisé sans Dieu, la méfiance et la révolte envers Lui font partie de l'atmosphère ambiante. Le péché règne avec ses conséquences, et l'homme en accuse Dieu…
            C'est dans ce monde que Jésus est venu et qu'Il a vécu, comme un homme entièrement confiant en Dieu :
                  – Dieu est son Dieu dès le ventre de sa mère. Il veille aussi sur Lui au moment de sa naissance. Au cours de son enfance, c'est toujours en Dieu que Jésus se confie.
                  – En pleine tempête, Il dort paisiblement au fond d'une barque (Marc 4 : 38). Il peut dire : « Moi, je me confierai en lui » (Héb. 2 : 13).
                  – Avant de ressusciter son ami Lazare, Il dit à Dieu son Père, plein de confiance en Lui : « Je savais que tu m'entends toujours » (Jean 11 : 42).
                  – Il s'en remet entièrement à la sagesse de son Père : « Oui, Père, car c'est ce que tu as trouvé bon devant toi » (Matt. 11 : 26).
                  – Alors qu'Il est cloué sur la croix, que ses ennemis se moquent de Lui, que son Dieu l'abandonne (Matt. 27 : 46), sa confiance demeure (Prov. 14 : 32).
                  – Enfin, au moment d'expirer, c'est aux soins de son Père qu'il remet son esprit (Luc 23 : 46). Il a la confiance que Dieu veillera sur Lui et ne L'abandonnera pas à la mort (Ps. 16 : 9-10). Et sa confiance n'est pas déçue. Son Dieu Le ressuscite et Le fait asseoir à sa droite.

 

Son dévouement

            « Jésus… a passé de lieu en lieu, faisant du bien et guérissant tous ceux que le diable avait asservis à sa puissance » (Act. 10 : 38).
            « Au point du jour il vint encore au temple, et tout le peuple venait vers lui ; il s'assit et les enseignait » (Jean 8 : 2).

            Il n'y a jamais eu sur la terre une personne plus dévouée que Jésus. Rempli de compassion, Il se penchait inlassablement sur les souffrances de ceux qu'Il rencontrait. Il ne pensait jamais à Lui-même, à son propre confort ou à sa fatigue. On pouvait venir à Lui à toute heure du jour ou de la nuit, Il ne repoussait personne :
                  – Il accueille un chef religieux qui, craintif, vient à Lui de nuit. Il répond à ses questions, et lui enseigne des choses merveilleuses (Jean 3).
                  – Il se tient assis, en plein midi, sur la margelle d'un puits, car Il sait qu'une femme au cœur assoiffé va venir là, et Il a un message de salut pour elle (Jean 4).
                  – Au soir d'une journée bien remplie, on Lui apporte encore des malades et des gens possédés par des démons. Inlassablement, Jésus chasse les mauvais esprits, guérit les malades, reçoit tous ceux qui ont besoin de Lui (Matt. 8).
                  – Ses disciples reviennent d'une mission, et ont beaucoup de choses à Lui raconter. Il leur propose d'aller dans un endroit tranquille pour se reposer un peu, mais la foule devine où ils vont et s'y rend avant eux. Au lieu de les repousser pour se préserver un moment de repos bien légitime, Jésus, ému à la vue de tous ces gens qui sont « comme des brebis sans berger », les accueille et les nourrit (Marc 6).

            Les souffrances et les besoins nombreux et variés de ceux qu'Il rencontrait ne laissaient jamais Jésus indifférent. Toujours dévoué, Il avait une réponse pour chacun. Lui seul a accompli ce commandement de la loi : « Tu aimeras ton prochain comme toi-même » (Lév. 19 : 18).


Sa fidélité

            « Le Christ n'a pas cherché à plaire à lui-même, mais comme il est écrit : Les outrages de ceux qui t'outragent sont tombés sur moi » (Rom. 15 : 3).
            « Un témoin fidèle délivre les âmes, mais la tromperie profère des mensonges » (Prov. 14 : 25).

            Jésus était à la fois plein de bonté et d'une fidélité parfaite à Dieu. Il ne flattait personne, ne se dérobait pas quand Il fallait parler sévèrement, ou faire un reproche nécessaire. Il n'atténuait jamais la vérité pour l'adapter au goût du jour ou éviter des réactions fortes. Sa pensée n'allait pas au-delà de sa parole (Ps. 17 : 3), elles étaient en parfait accord.
            La fidélité de Jésus était l'expression de son amour pour Dieu et pour l'homme. Il ne cherchait pas à plaire ou à être populaire, seule l'approbation de son Père Lui importait :
                  – Quand il découvre le commerce qui a lieu dans le temple, la maison de son Père, il renverse les tables des vendeurs. Plein de zèle, il fait passer l'honneur de Dieu avant tout (Marc 11. 15-17).
                  – Il dénonce énergiquement l'hypocrisie et le mensonge des chefs religieux, et attire ainsi sur lui leurs critiques (Matthieu 23).
                  – Lorsque Pierre veut le dissuader d'aller au supplice, il lui répond sévèrement, car sa mort était indispensable pour la gloire de Dieu et pour le salut des hommes (Matt. 16 : 21-23).
                  – Quand Il fait des reproches à ses disciples, c'est pour stimuler leur fragile foi et leur apprendre qu'ils peuvent toujours compter sur lui.

            Les hommes ont fini par crucifier ce témoin fidèle, qui les dérangeait. Mais Dieu l'a ressuscité et glorifié.


Conclusion

            « Il était dans le monde, et le monde fut fait par lui, et le monde ne l'a pas connu. Il vint chez lui, et les siens ne l'ont pas reçu. Mais à tous ceux qui l'ont reçu, il leur a donné le droit d'être enfants de Dieu, c'est-à-dire à ceux qui croient en son nom » (Jean 1 : 10-12).

            Jésus était un homme sans péché, faisant toujours la volonté de Dieu, se confiant en Lui envers et contre tout. Humble de cœur, Il disait la vérité quoi qu'il Lui en coûte. Dévoué envers tous sans jamais penser à Lui-même, Il a été obéissant jusqu'à la mort. Voilà quelques-uns des caractères de « l'homme Christ Jésus » (1 Tim. 2 : 6).
            Mais qui donc était Jésus, cet homme unique ? On L'a crucifié, mais sa mort aussi est unique, car la nuit est survenue alors en plein midi. Et trois jours après, Il est sorti du tombeau et Il est monté au ciel ! Tout démontre qu'Il était sur la terre « Dieu manifesté en chair » (1 Tim. 3 : 16) et que « l'amour de Dieu pour nous, c'est que Dieu a envoyé son Fils dans le monde afin que nous vivions par lui,... pour être la propitiation pour nos péchés » (1 Jean 4 : 9-10). Jésus a dit : « La volonté de mon Père, c'est que quiconque discerne le Fils et croit en lui ait la vie éternelle » (Jean 6 : 40).
            Pourrait-on ne pas reconnaître en Lui le Seigneur Jésus, et ne pas croire en Lui pour être sauvé ? Il est « notre grand Dieu et Sauveur Jésus Christ » (Tite 2 : 13).


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