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Pour notre bien


 
Pour nous « faire du bien à la fin » (Deutéronome 8 : 16) 
« Dieu l'a pensé en bien » (Genèse 50 : 20)
« Toutes choses … pour le bien de ceux qui aiment Dieu » (Romains 8 : 28)


 
Pour nous « faire du bien à la fin » (Deutéronome 8 : 16)
 
 
            Quelqu'un a dit : « tout médicament qui provient de la pharmacie de Dieu porte sur son étiquette : « pour te faire du bien à la fin » (Deut. 8 : 16). Le médicament pourra être désagréable, son goût mauvais, mais il est prescrit par celui qui « se montre merveilleux en conseil et grand en sagesse » (Es. 28 : 29). Il diagnostique nos maladies avec un soin sans faille, et adapte les médicaments à notre état avec une parfaite exactitude.
            Nous pouvons ainsi nous remettre entre les mains du grand médecin, en sachant « qu'à la fin » tout tournera à notre profit.
 
            Telle a été la part du patriarche Job. Il a été soumis aux feux et aux vagues de la détresse. Nous le voyons dépouillé de ses possessions, pleurant dans le deuil, frappé de graves maladies, et s'écriant de la poussière : « j'ai eu une crainte, et elle est venue sur moi, et ce que j'appréhendais m'est arrivé » (Job 3 : 25). Si nous le laissions dans cette condition désastreuse, nous pourrions bien nous étonner ! Mais nous avons vu « la fin du Seigneur » dans cette affaire, il avait en vue la bénédiction de l'affligé. A « la fin », Job fut doublement béni. Humilié, et l'esprit contrit, il a été délivré de ce qui pesait sur lui. Le long et sombre tunnel étant enfin traversé, il en sortit dans la lumière et la joie de la connaissance de Dieu, d'une manière entièrement nouvelle.
            Nous avons « entendu parler de la patience de Job » (Jac. 5 : 11). Puissions-nous supporter l'épreuve, quand tout ce qui nous semble contraire nous arrive, quand des amis peuvent nous critiquer et nous condamner. S'ils ne nous comprennent pas, notre Dieu et Père, lui, nous comprend parfaitement. Quand il nous aura « éprouvés », nous sortirons « comme de l'or » (Job 23 : 10). Nous serons délivrés de bien des choses qui ne convenaient pas à la pensée de Dieu et étaient sans profit pour nous.
            Nous, chrétiens, nous le connaissons aujourd'hui comme le patriarche ne pouvait pas le connaître. Dans son grand amour, Dieu nous a donné son Fils, son propre Fils, son Unique. Ne pouvons-nous pas avoir l'assurance qu'il ne retiendra rien de ce qui sera pour notre bien véritable et permanent ?
            Ne considérerons-nous pas « la fin » en criant avec Job : « Voici, qu'il me tue, j'espérerai en lui » (Job 13 ; 15), nous souvenant que « la fin » est « de nous faire du bien », et que cette fin est proche.
 
                        Absolument tendre, absolument vrai,
                        Il sait toutes choses et Il vous connaît
                        Sans limites Il aime, Il est près de vous
                        Tel est notre Dieu, un Père fidèle !
                        Que craindrions-nous, cachés sous son aile ?
 
 
 
 
« Dieu l'a pensé en bien » (Genèse 50 : 20)
 
 
                        « Vous, vous aviez pensé du mal contre moi ; Dieu l'a pensé en bien, pour faire comme il en est aujourd'hui, afin de conserver la vie à un grand peuple » (Gen. 50 : 20).
 
            Les frères de Joseph avaient comploté et fait des projets contre leur frère. Apparemment, leurs méchants desseins avaient réussi. Le jeune homme avait été descendu dans une citerne, puis vendu comme esclave aux Madianites. Ils avaient accompli toute leur méchanceté. Ils avaient « pensé du mal... mais Dieu l'avait pensé « en bien» ! « Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? » (Rom. 8 : 31).
            Emmené en Egypte, Joseph prospéra ; « l'Eternel était avec lui » (Gen. 39 : 2, 23). Puis à nouveau, dans ce pays, on pensa du mal contre lui. Pour une faute – qu'il n'avait pas commise – il fut jeté en prison : « On lui serra les pieds dans les ceps, son âme entra dans les fers, jusqu'au temps où arriva ce qu'il avait dit : la Parole de l'Eternel l'éprouva » (Ps. 105 : 18-19).
            Dans son corps et dans son esprit, il fut lié jusqu'au moment déterminé par Dieu. La discipline était achevée. Le travail était arrivé à maturité et le façonnage était terminé. Alors Joseph sortit pour devenir seigneur de toute l'Egypte, pour la bénédiction du peuple de ce pays et de tous les peuples avoisinants ; il allait secourir son père et restaurer ses frères qui avaient projeté du mal contre lui.
 
            Dieu avait « pensé » tout cela en « bien ». « En bien » pour Joseph lui-même, « en bien » pour d'autres par son moyen.
            « Dieu est au-dessus de tout, et il n'y a personne au-dessus de lui » a-t-on dit. Il pense en bien pour les siens tout au long de leur histoire. Ce qui est douloureux et apparemment contraire, sera utilisé par sa main de grâce pour notre bien à la fin, et ensuite, par notre moyen, pour le bien d'autres personnes.
            Quand nous sommes consolés dans l'affliction, alors nous pouvons consoler les autres. L'affliction est ainsi dirigée pour notre instruction dans le service, afin que nous puissions être utiles pour encourager les autres, « de la consolation dont nous sommes nous-mêmes consolés de Dieu » (2 Cor. 1 : 4).
 
                   « En cela même en quoi ils ont agi présomptueusement, il a été au-dessus d'eux » (Ex. 18 : 11).
                   « Aucun malheur n'arrive au juste » (Prov. 12 : 21).
 
 
                                   Quand Il mettra à nu son bras de sainteté
                                   Qui pourra résister à sa grande puissance ?
                                   Et lorsque de son peuple Il prendra la défense,
                                   Par qui sa forte main serait-elle arrêtée ?
 
 
 
« Toutes choses … pour le bien de ceux qui aiment Dieu » (Romains 8 : 28)
 
 
            Avez-vous observé une habile tricoteuse ? Alors vous aurez vu que les aiguilles semblent se combattre. Du moins, c'est ce qu'il paraît. Une aiguille gagnera toute la laine, et puis l'autre récupérera tout ce qu'elle avait perdu, et davantage encore. L'opération peut sembler vaine à celui qui ne comprend pas le travail.
            Il en était ainsi pour moi quand ma vieille mère chrétienne s'employait habilement à cette activité. A quoi cela servait-il ? Pourquoi toutes ces complications ? Je ne comprenais pas. Ah, mais elle savait ! Elle avait une tâche en vue dès le début de son travail. Elle avait un modèle à l'esprit, et chacune de ses mailles contribuait à l'avancement de son ouvrage. Elle savait ce qu'elle faisait, et dans chaque mouvement de ses mains et de ses doigts, elle avait devant elle l'exécution de son modèle, et toute la laine était mise en oeuvre pour accomplir sa pensée.
 
                   « Nous savons que toutes choses travaillent ensemble pour le bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son propos » (Rom. 8 : 28).
                   « Toutes choses » : ce sont là des mots d'une vaste portée ! Toutes choses !  Oui, l'Artisan de chaque « point » a la fin en vue : le bien, le bien seulement est le but pour tous les enfants de Dieu et pour chacun.
                   « Quant à Dieu, sa voie est parfaite ; la parole de l'Eternel est affinée ; il est un bouclier à tous ceux qui se confient en Lui » (2 Sam. 22 : 31).
 
            Ma mère, si bonne tricoteuse qu'elle fût, faisait parfois une erreur dans son ouvrage, laissant tomber une maille ou en faisant une dans un mauvais sens : alors, une partie du travail devait être « défait ».
            Mais Dieu ne commet pas d'erreurs ! Il n'a jamais à défaire quoi que ce soit de son travail. Tout est « très bon ». Il ne laisse jamais tomber une de ses mailles, bien que parfois peut-être, nous souhaiterions que certains de ses actes ne soient pas accomplis. Il connaît la fin d'une chose avant son commencement, et ses mains adroites accomplissent les propos de son coeur pour notre véritable prospérité spirituelle (Es. 48 : 17).
            Quand une petite chaussette, une manche de pull-over ou un gant touchait à sa fin, je voyais quel avait été le but de ma mère, mais elle l'avait toujours à l'esprit.
            Bientôt nous verrons les « pourquoi » et les « comment » de tout ce que nous ne comprenons pas à présent. Alors, « dans sa lumière, nous verrons la lumière » (Ps. 36 : 9) et une louange sans limite jaillira de nos coeurs !
 
 
                                   Se confier en Lui, chaque jour davantage ;
                                   Nous appuyer sur Lui en toute confiance,
                                   Avancer simplement en parfaite assurance
                                   Goûtant l'amour du Père à chacun de nos pas,
                                   Sachant que le sentier troublé de notre vie
                                   Conduit à son repos ; car la voie qu'il choisit
                                   Sera toujours pour nous celle du vrai bonheur.
 
                                                                                 
 
                                                 D'après I. Fleming – « Des chants de joie dans la nuit »