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LE LIVRE DE L'EXODE (12-14)


LA PÂQUE. LE DÉPART
            CHAPITRE 12
                      Le commencement des mois (v. 1-3)
                      L’institution de la Pâque (v. 4-10)
                      La Pâque de l’Eternel (v. 11-36)
                      Israël quitte l’Egypte (v. 37-42)
                      Le statut de la Pâque (v. 43-51)
            CHAPITRE 13
                      Le rachat des premiers-nés (v. 1-16)
                      Le chemin de Dieu (v. 17-22)
            CHAPITRE 14
                      Le passage de la mer Rouge

 

LA PÂQUE. LE DÉPART

                        CHAPITRE 12

                                    Le commencement des mois (v. 1-3)

            « L’Eternel parla à Moïse et à Aaron dans le pays d’Egypte » (v. 1). Israël, en effet, n’est pas encore délivré, mais reste sous la domination du Pharaon.
            Par la première pâque, l’Eternel offre à son peuple le seul moyen d’échapper au jugement qui va atteindre tout le pays d’Egypte représenté dans ses premiers-nés ; par la traversée de la mer Rouge, Il le délivrera de l’esclavage du Pharaon.
            Lorsqu’Israël célébrera à nouveau la pâque, ce sera hors d’Egypte : il s’agira alors du mémorial, le souvenir de la manière dont l’Eternel avait préservé les maisons d’Israël (v. 26-27). Il ne sera plus nécessaire, alors, d’asperger les poteaux et le linteau de la porte (v. 22), car le jugement est passé. Ainsi, l’œuvre de la croix a été parfaitement accomplie une fois pour toutes, mais sa valeur demeure à jamais devant Dieu, et son souvenir est cher aux rachetés de Christ.
            Au « commencement des mois », la délivrance d’Israël est prête - depuis la mort de Christ sur la croix et sa résurrection, le commencement des mois correspond à la nouvelle naissance, au jour où l’on croit au Seigneur Jésus pour être sauvé (lire Jean 3 : 3-8, 14-18 ; Act. 16 : 31 ; 2 Cor. 5 : 17-19).
            Dès le premier jour de ce mois, l’agneau, type de Christ, est là, sous le regard de Dieu ; mais ce n’est qu’au « dixième jour », c’est-à-dire après un temps d’épreuve complet (Apoc. 2 : 10), que chaque « maison de père » devra le « prendre » (v. 3).
            Certains commentateurs suggèrent la pensée que les dix premiers jours du mois correspondent à la période de la vie du Seigneur Jésus sur la terre, depuis sa naissance à Bethléem, jusqu’à sa manifestation publique, au moment de son baptême au Jourdain. A cet instant, une voix qui venait des cieux dit : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai trouvé mon plaisir » (Matt. 3 : 17). Dieu, à ce moment et par ces paroles, nous révèle ce qu’Il a déjà trouvé en Christ homme, mais Le désigne aussi, au début de son ministère, comme « séparé des pécheurs », Lui qui descendait au Jourdain, non pour la repentance, mais pour « accomplir toute justice » (Matt. 3 : 15).
            Christ est premier-né. Il n’a pas eu de substitut (remplaçant) comme pour Isaac. Il s’est offert à Dieu.
            L’agneau de Dieu est ainsi placé devant nous dans la perfection de sa Personne et de sa marche (Jean 1 : 36), comme l’agneau de la pâque était présenté à Israël.


                                    L’institution de la Pâque (v. 4-10)

            « Au dixième jour de ce mois, vous prendrez chacun un agneau » (v. 3). Le sacrifice de cet agneau est suivi de plusieurs ordonnances, qui découlent de la valeur que Dieu attache au seul moyen qu’Il offre à son peuple pour le mettre à l’abri de son jugement. Chaque maison d’Israël doit « prendre un agneau », mais un (seul) agneau par maison (v. 3). Cette disposition nous montre d’abord que le salut est individuel : il y avait un « premier-né » dans chaque maison. Ensuite, le don de Dieu est parfaitement suffisant : un seul agneau est nécessaire. Il n’est pas envisagé qu’un seul agneau soit trop peu pour une maison : du côté de Dieu, rien ne fait défaut. Cependant, il peut y avoir une maison trop peu nombreuse pour un agneau : nous trouvons ici l’expression de la faiblesse spirituelle ; mais Dieu a pourvu aussi à ce cas. Ceux qui sont peu nombreux prendront l’agneau avec le voisin le plus proche de leur maison (v. 4). La pensée de Dieu est sans doute que la proximité des habitations suscite l’intérêt mutuel, figure de notre communion en Christ.
            Nous avons déjà remarqué qu’il est souvent question de « maisons » dans ce chapitre. Dieu attache donc une grande importance à ce sujet. En effet, la maison est le lieu des relations et des affections familiales ; c’est pourquoi elle est appelée « maison de père » (v. 3). Le « père » imprime son caractère sur sa maison ; il est responsable d’y exercer son autorité, afin de pouvoir dire en vérité : « Moi et ma maison, nous servirons l’Eternel » (Jos. 24 : 15). Il s’agit, en pratique, de garder la Parole de Dieu et de s’y soumettre. Cela était vrai pour les maisons d’Israël, cela demeure vrai pour les maisons chrétiennes.
            Nous comprenons donc que « toute l’assemblée d’Israël » (v. 3) était constituée de l’ensemble des « maisons de père ». Mais il est bien clair que la valeur des maisons d’Israël, aux yeux de Dieu, réside dans la présence de l’agneau dans chacune d’elle.
            Vous aurez « un agneau par maison de père, un agneau par maison » (v. 3). L’agneau est le sujet principal de ce chapitre, parce qu’il représente l’Agneau de Dieu, dont l’Ecriture tout entière nous entretient. « Vous aurez un agneau sans défaut, mâle, âgé d’un an » (v. 5). Chacun, dans la maison, est amené à en considérer les perfections du dixième au quatorzième jour du mois, période qui correspond à la manifestation publique de Christ. Mais ce n’est ici que « l’ombre des choses » (Héb. 10 : 1). Christ seul est « l’Agneau de Dieu » (Jean 1 : 29, 36) ; Lui seul est « l’agneau sans défaut et sans tache, préconnu avant la fondation du monde... » (1 Pier. 1 : 19). Cet agneau était, bien avant le « commencement des mois », « l’espérance de la vie éternelle que Dieu, qui ne peut mentir, a promise avant les temps des siècles » (Tite 1 : 2).
            Au quatorzième jour, « toute la congrégation de l’assemblée d’Israël l’égorgera entre les deux soirs » (v. 6). Tous, en Israël, sont ainsi identifiés avec l’agneau, égorgé dans chaque maison, au même moment. Chaque famille est, de la sorte, placée à l’abri du sang ; mais en fait, un seul et même sacrifice est offert : toute la congrégation de l’assemblée d’Israël est envisagée dans son ensemble. C’est l’expression de l’unité du peuple de Dieu.
            Cependant, la mise à mort de l’agneau n’aurait pas assuré la protection de la maison. Son sang devait être mis sur les poteaux et le linteau de la porte (v. 7), car c’est le sang qui met à l’abri du jugement (v. 7, 13, 23). Nous voyons ici clairement le sang séparé de la chair, ce qui exprime fortement la réalité de la mort. C’est ce que le Seigneur Jésus place devant ses rachetés, dans la Cène, mémorial de « la mort du Seigneur » (1 Cor. 11 : 26). Chaque maison d’Israël était donc à l’abri d’un sang qui parlait à Dieu du « sang précieux de Christ » (1 Pier. 1 : 19), qui « nous purifie de tout péché » (1 Jean 1 : 7). La paix avec Dieu est ainsi basée sur le sang de Christ (Col. 1 : 20). A l’extérieur de la maison, le sang de l’expiation était sous le regard de Dieu ; à l’intérieur, l’agneau était donné pour nourriture aux enfants d’Israël. Ils devaient en manger la chair (v. 8) cette nuit-là, sans en rien laisser jusqu’au matin (v. 10). Ils devaient ainsi s’approprier l’agneau, assimiler ses caractères - de même que Christ, par sa mort, donne la vie à quiconque croit en Lui, et est aussi sa nourriture pour la vie éternelle (Jean 6 : 48-51). L’agneau ne devait pas être mangé selon les pensées des hommes, mais suivant les instructions divines, qui expriment les perfections de l’Agneau sacrifié.
            Premièrement, l’action du feu doit être complète : le feu représente la sainteté de Dieu agissant en jugement. Le feu ne devait donc pas agir par un intermédiaire - l’eau (v. 9) -, mais il devait s’appliquer directement à toutes les parties du sacrifice. La tête exprime les pensées qui ont guidé Christ, Agneau de Dieu, dans sa marche (les jambes) ; l’intérieur représente les affections profondes de son cœur, qui ont caractérisé toutes ses actions (Ps. 40 : 8). Le feu faisait monter vers Dieu un parfum d’agréable odeur et préparait pour l’homme la nourriture convenable à sa vie de racheté.
            Ce type nous montre la nécessité de nous approprier la Personne de Christ, d’être occupés de Lui. Nous n’avons pas seulement besoin de savoir que nous sommes sauvés, nous avons besoin de connaître le Sauveur.
            Deuxièmement, des pains sans levain et des herbes amères accompagnaient la chair de l’agneau, rôtie au feu (v. 8). Le levain est une figure du mal : l’absence de levain dans le pain parle donc de pureté.
            Nous reviendrons sur ce type un peu plus loin. Les herbes amères ont aussi une signification : méditer ce que Christ a souffert à cause de nous, produit la repentance et le jugement de nous-mêmes dans la présence de Dieu.
            Enfin, si l’agneau ne pouvait être mangé « jusqu’au matin » (v. 10), c’est-à-dire avant qu’un nouveau jour n’efface ou n’atténue le souvenir de son sacrifice, ce qui restait devait être brûlé au feu, de peur d’être confondu avec une nourriture ordinaire. Séparer ce qui est précieux de ce qui est vil (Jér. 15 : 19), est un principe constant des pensées de Dieu.


                                    La Pâque de l’Eternel (v. 11-36)

            En se nourrissant du sacrifice qui les abritait de la mort et les mettait à part des Egyptiens, les fils d’Israël devaient prendre une attitude en harmonie avec la position d’étrangers, invités à partir pour le pays que l’Eternel leur avait promis (3 : 8 ; 6 : 4-8). Ils devaient prendre les vêtements du voyageur pour manger la pâque. Ils devaient préserver leurs vêtements - figure de leur état moral - des souillures et de la poussière de la route, en « ceignant leurs reins ». Les sandales aux pieds sont indispensables pour parcourir le chemin vers le pays promis : elles nous parlent de la marche de la foi. Le bâton, enfin, aide le voyageur jusqu’au terme de sa course (Héb. 11 : 21).
            Ces voyageurs, sur le point de quitter l’Egypte, devaient donc manger l’agneau « à la hâte » (v. 11), car certes, « ce n’est pas ici un lieu de repos » (Mich. 2 : 10). Ne serions-nous pas pressés de quitter un monde déjà jugé par la mort de Christ ? (Jean 12 : 31-32).
            « C’est la pâque à l’Eternel » (v. 11). Il passera « par-dessus la porte » (v. 23), là où Il verra le sang. Mais Il passera pour frapper, dans tout le pays d’Egypte et pour y exercer ses jugements sur tous ses dieux (v. 12). La sentence est scellée de son autorité toute-puissante : « Je suis l’Eternel » (v. 12).
            En même temps qu’Il juge ceux qui Lui désobéissent, Il peut faire grâce en toute justice à ceux qui se réclament de la valeur du sacrifice offert. « Le sang vous sera pour signe sur les maisons où vous serez », rappelle-t-Il aux siens, « et je verrai le sang » – non pas mon peuple Israël dans ses maisons. « Je passerai par-dessus vous et il n’y aura point de plaie à destruction au milieu de vous » (v. 13). Ce verset nous montre la valeur unique du sang de Christ, aux yeux de Dieu tout d’abord, avant que nous n’apprenions à en parler nous-mêmes comme du « sang précieux de Christ » (1 Pier. 1 : 19). Puissions- nous aussi apprécier la grâce qui nous est donnée, à nous chrétiens, de connaître l’amour de notre Sauveur, afin que nous rendions gloire « à celui qui nous aime, et qui nous a lavés de nos péchés dans son sang » (Apoc. 1 : 5).
            Le souvenir de « ce jour-là » (v. 14) sera célébré comme une fête, est-il dit alors à Israël, et les pains sans levain sont immédiatement mentionnés, suite et accompagnement de la pâque. Cela signifie qu’un peuple abrité par le sang de l’agneau doit être aussi « un peuple saint, consacré à l’Eternel » (Deut. 7 : 6).
            Or, cet état de sainteté pratique, de mise à part du mal et du péché, est présenté, par la grâce de Dieu, comme une fête : « Vous garderez la fête des pains sans levain » (v. 17). Cette période de sept jours était comprise entre deux saintes convocations (v. 16), où le peuple était invité à se tenir devant son Dieu. L’application que l’apôtre Paul fait aux croyants actuels, de la pâque et des pains sans levain, nous aide aussi à en comprendre le sens : « Notre pâque, Christ, a été sacrifiée ; c’est pourquoi célébrons la fête, non avec du vieux levain… mais avec des pains sans levain, de sincérité et de vérité » 1 Cor. 5 : 7-8).
            Le levain est une image du mal, particulièrement du mal doctrinal, des fausses doctrines. En Matthieu 16 : 6, le Seigneur désigne ainsi la doctrine des pharisiens et des sadducéens. « Un peu de levain fait lever la pâte tout entière » (1 Cor. 5 : 6) ; c’est-à-dire que, sous une apparence négligeable, il donne pourtant son caractère à tout le milieu où il est introduit. Manger du pain sans levain représente donc la séparation du mal : c’est la sainteté pratique, que nous ne pouvons réaliser qu’en prenant garde à nos voies selon la parole de Dieu (Ps. 119 : 9-11). Notre pâque, Christ, a été sacrifiée ; il a porté à notre place le châtiment de nos péchés. N’est-ce pas là un motif assez puissant pour que nous célébrions la fête avec des pains sans levain ?
           Enfin, les sept jours de la fête représentent une période de temps complète : celle de notre vie ici-bas, à partir du moment où, ayant cru au Seigneur Jésus, nous avons entendu le saint appel de Dieu (2 Tim. 1 : 9) - sainte convocation du premier jour - jusqu’au moment où nous répondrons à la « sainte convocation » qui termine la fête, pour être pour toujours avec le Seigneur (1 Thes. 4 : 17).
            Moïse communiqua ces instructions divines aux anciens d’Israël (v. 21-27), qui devaient eux-mêmes les enseigner au peuple. Ainsi Christ a placé des dons dans son assemblée pour l’édifier ici-bas.
            La mention du bouquet d’hysope (v. 22) à employer pour faire l’aspersion du sang, exprime l’état du cœur qui a affaire avec le sacrifice de l’agneau. L’hysope, opposée au cèdre majestueux (1 Rois 4 : 33), parle d’humilité et de petitesse. David en associe le nom - en pensant au sang - à la purification du péché et dit aussi : « O Dieu, tu ne mépriseras pas un cœur brisé et humilié » Ps. 51 : 7-17).
            Moïse répète encore une fois aux anciens d’Israël que l’Eternel passera par-dessus la porte car « il verra le sang » (v. 23) et ne permettra pas au destructeur d’entrer dans les maisons. Le souvenir d’une si grande délivrance est à garder (v. 24), comme un service et comme un témoignage pour les enfants (v. 25-26). Il rappelle aux parents leur délivrance, il annonce le salut à leurs enfants. Et si la Cène du Seigneur est d’abord le souvenir de ses souffrances et de sa mort, elle nous rappelle aussi notre délivrance et notre espérance.
            En entendant ces choses, le peuple s’inclina et se prosterna (v. 27), et ils s’en allèrent et firent comme l’Eternel l’avait commandé à Moïse : « ils firent ainsi » (v. 28).
            L’accent est mis ici sur leur obéissance ; c’est le caractère fondamental de la foi (Héb. 11 : 8 ; Jean 3 : 36).
            Le jugement annoncé tombe alors sur l’Egypte (v. 29-31), et, comme l’Eternel l’avait annoncé à Moïse et à Israël, le Pharaon renvoie le peuple, les Egyptiens les pressent de partir et « ils dépouillèrent les Egyptiens » (v. 36). Combien le monde est appauvri, lorsqu’il rejette le peuple de Dieu et Dieu lui-même !


                                    Israël quitte l’Egypte (v. 37-42)

            Le nom de la ville de Ramsès, dans le pays de Goshen, est associé au nom de la divinité égyptienne Râ. Les fils d’Israël quittent donc un monde caractérisé par ses idoles. Ils se dirigent vers Succoth (v. 37), dont le nom signifie « cabanes ». Dès le début du voyage, nous apprenons que « nous n’avons pas ici de cité permanente, mais nous recherchons celle qui est à venir » (Héb. 13 : 14). Les petits enfants et le bétail que le Pharaon avait voulu retenir en Egypte (10 :10-11, 24), partent avec les hommes faits : la délivrance est complète. Mais « un grand amas de gens » (v. 38) monta avec eux, véritable levain au milieu du peuple de Dieu. Ils seront prompts à regretter l’Egypte et à entraîner les fils d’Israël dans leurs convoitises (Nom. 11 : 4-6). Ils représentent ces hommes qui se sont glissés parmi les fidèles, « des impies, qui changent la grâce de notre Dieu en débauche, et qui renient notre seul Maître et Seigneur, Jésus Christ » (Jude 4), et ont été, dès le début, une source de maux pour l’Eglise.
            La hâte avec laquelle les fils d’Israël quittèrent l’Egypte, les conduisit à cuire « en gâteaux sans levain » (v. 39) la pâte qu’ils emportaient, « car elle n’avait pas levé… ils n’avaient pas pu tarder ». S’ils avaient eu du temps pour quitter l’Egypte, n’auraient-ils pas fait lever leur pâte, du moins pour quelques-uns d’entre eux ? Cela nous montre en tout cas que si nous tardons à nous séparer du monde et des choses qui y sont, nous risquons d’en emporter quelque levain, le regret de quelques-unes de ces « vanités mensongères » qui nous font abandonner la grâce qui est à nous (Jon. 2 : 9).
            Ainsi s’achève le séjour d’Israël en Egypte : 430 ans, dont 400 d’asservissement et d’oppression (Gen. 15 : 13). Pourraient-ils alors oublier la nuit de leur délivrance ? Pourtant Dieu, qui connaît nos cœurs, dit ici à deux reprises que cette nuit est à garder pour l’Eternel par tous les fils d’Israël en leurs générations (v. 42 ; comp. v. 24-25). Le Seigneur Jésus ne peut oublier ceux qu’Il aime, pour qui Il a souffert : ils sont gravés « sur les paumes de ses mains » (Es. 49 : 16). Mais nous sommes en danger d’oublier rapidement ce que notre salut a coûté à notre Sauveur. C’est pourquoi l’Eternel a donné la pâque à Israël, pour mémorial de « cette nuit à garder… en leurs générations » (v. 42). De même, le Seigneur Jésus nous a laissé, « la nuit où il fut livré » (1 Cor. 11 : 23), le mémorial de ses souffrances et de sa mort, « jusqu’à ce qu’il vienne » (v. 26).

                                    Le statut de la Pâque (v. 43-51)

            Le « statut de la Pâque » précise quels sont ceux qui ne peuvent en manger, où et comment elle doit être mangée, et qui doit la faire. Ce sont là des dispositions obligatoires, « un statut ».
            L’étranger (v. 44) est celui qui ne fait pas partie du peuple de Dieu, « sans droit de cité en Israël… sans Dieu » (Eph. 2 : 12). « Car quelle part a le croyant avec l’incrédule ? » (2 Cor. 6 : 15). L’incirconcis, qu’il soit habitant du pays ou même salarié d’un Israélite, n’avait pas de part avec le peuple de Dieu et ne pouvait manger de la pâque. Mais l’esclave, « acheté à prix d’argent », c’est-à-dire au bénéfice de la rédemption, devait être circoncis (Gen. 17 : 12) pour faire partie de la maison de l’Israélite et devait faire la pâque.
            La « maison » où Israël est à l’abri du sang, est à nouveau mentionnée ici. Là et nulle part ailleurs, la pâque devait être mangée, et « vous n’en casserez pas un os » (v. 46). L’unité de la maison d’Israël s’exprime dans la célébration du même sacrifice (comp. v. 6) ; ce qui est à l’extérieur de la maison est, selon le sens du type ici, étranger au peuple de Dieu, peuple séparé des nations par le sang de l’agneau. Les disciples réalisaient cela, au premier jour de la semaine, quand les portes du lieu où ils étaient assemblés étaient fermées par crainte des Juifs, devenus les ennemis de Christ (Jean 20 : 19).
            De plus, aucun os de l’agneau ne devait être cassé (v. 46). Nous trouvons d’abord ici un avertissement quant à la manière de considérer Christ dans sa mort : il faut du soin, de la délicatesse et de la crainte, pour s’occuper de l’œuvre de Christ et de la perfection de sa Personne. Nous avons ensuite un type frappant de ce qui constitue « un seul corps et un seul Esprit » (Eph. 4 : 4). L’Eglise de Dieu est une, Il la voit et la maintient telle. Il veille à l’unité de l’Eglise comme Il a veillé sur le corps de son Fils bien-aimé sur la croix. Les chefs des Juifs avaient souhaité ne pas se saisir de Jésus pendant la fête (Matt. 26 : 4-5) ; mais, selon le décret de Dieu, son Agneau devait être sacrifié à ce moment là. Les Juifs avaient demandé à Pilate qu’on brise les jambes des crucifiés, mais les soldats, « une fois venus à Jésus, quand ils virent qu’il était déjà mort... ne lui brisèrent pas les jambes… Car tout cela arriva afin que soit accomplie l’Ecriture : Pas un de ses os ne sera cassé » (Jean 19 : 31-37).
            Ainsi, quelque 15 siècles à l’avance, Dieu annonçait de quelle manière Il veillerait sur son Fils bien-aimé, le vrai Agneau de la pâque.
            Le livre de l’Exode nous montre combien la première pâque avait été importante pour le peuple d’Israël ; dans l’évangile de Luc, nous assistons à la célébration de la dernière pâque dont nous parle l’Ecriture, la dernière de l’histoire d’Israël avant la croix.
            Lors de cette Pâque, que le Seigneur Jésus a « fortement désiré manger » avec ses disciples (Luc 22 : 15), le Saint Esprit a voulu réunir l’agneau pascal, type de Christ, et l’Agneau de Dieu - Christ, notre Pâque, sacrifié (1 Cor. 5 : 7).
            Quelle scène unique ! L’agneau, rôti au feu, dont aucun os n’était cassé, était là, devant les yeux et le cœur du Sauveur avant qu’Il ne souffre. Il savait parfaitement ce que serait pour Lui le feu qu’avait subi l’agneau pascal. Il entendait aussi la parole divine : aucun de ses os ne sera cassé. Gethsémané, la croix, étaient devant Lui qui, « bien qu’il fût Fils, a appris l’obéissance par tout ce qu’il a souffert » (Héb. 5 : 8).
            C’est alors que le Seigneur a institué pour les siens, pour nous, le mémorial de ses souffrances et de sa mort (Luc 22 : 19-20), rappelant un sacrifice accompli, alors que la pâque annonçait un sacrifice à venir.
            La fin du statut de la pâque concerne « l’étranger qui séjourne chez toi » (v. 48). Pour lui, comme pour l’Israélite de naissance, la condition nécessaire à sa participation à la pâque était qu’il soit circoncis, figure du « dépouillement de la chair » (Col. 2 : 11-12). Car « ceux qui sont dans la chair ne peuvent plaire à Dieu » (Rom. 8 : 8).
            Ainsi, la sortie d’Egypte est étroitement liée au sacrifice de la pâque (v. 51).


                        CHAPITRE 13

                                    Le rachat des premiers-nés (v. 1-16)

            Le récit de la sortie d’Egypte des fils d’Israël est interrompu au chapitre 13. « L’Eternel parla à Moïse, disant : Sanctifie-moi tout premier-né… » (v. 1-2). Occupé de sa merveilleuse délivrance, Israël était peut-être en danger d’oublier les droits de l’Éternel sur lui. Car, en épargnant les premiers-nés d’Israël lors de la nuit de la pâque, l’Eternel les avait acquis pour Lui au prix du sang de l’agneau, de sorte qu’Il déclare, au sujet de « tout premier-né : « il est à moi » (v. 2). C’est la sanctification, c’est-à-dire la mise à part pour Dieu, de personnes, et aussi de biens (Jos. 6 : 19). Lavés, sanctifiés, justifiés… (1 Cor. 6 : 11), nous ne sommes pas à nous-mêmes, « car vous avez été achetés à prix » (1 Cor. 6 : 19-20).
            A la sanctification des premiers-nés, l’Eternel ajoute aussitôt le souvenir de la délivrance et l’ordonnance des pains sans levain (v. 3). La sainteté pratique, conséquence de l’aspersion du sang (12 : 7-8) doit demeurer le trait caractéristique du peuple de Dieu après son entrée dans le pays promis (v. 5-7). La fête des pains sans levain devait aussi donner à l’Israélite entré dans le pays, l’occasion d’expliquer à son fils pourquoi il faisait « ce service en ce mois-ci » (v. 5) : « C’est à cause de ce que l’Eternel m’a fait quand je sortis d’Egypte » (v. 8). Certes, tout Israël était sorti, mais il importait à chaque père de parler à son fils de cette délivrance, comme d’une expérience personnelle et vivante. Que chacun de nous puisse dire ainsi : « Le Fils de Dieu m’a aimé et s’est livré lui-même pour moi » (Gal. 2 : 20).
            La sainteté pratique (les pains sans levain) dans la vie de l’Israélite, imprime ainsi son sceau sur ses activités (sa main), et sur son discernement (un mémorial entre ses yeux) (v. 9) afin que son témoignage oral soit en accord avec sa conduite et convienne à un racheté - un homme que l’Eternel a fait sortir d’Egypte - qui habite le pays que l’Eternel lui a donné (v. 11).
            La consécration des premiers-nés dans le pays (v. 12) est liée d’une façon remarquable à la sainteté pratique (v. 7) et aux devoirs des pères envers leurs fils (v. 14).
            Combien il est important de nous souvenir que nous sommes un peuple racheté et que tout ce dont nous disposons par la grâce de Dieu, Lui appartient.
            Ici intervient une disposition particulière et inattendue, touchant le rachat des premiers-nés des ânes (v. 13). L’âne ne présente pas les caractères des bêtes pures (Lév. 11 : 1-8, 26) : il est donc impur comme beaucoup d’autres. Pourquoi donc doit-il être racheté avec un agneau, au même titre que le premier-né de l’homme (v. 13), ou avoir la nuque brisée ? C’est sans doute parce que l’âne représente ici l’homme qui, par nature, est étranger et ennemi de Dieu dans ses pensées et ses actions (Col. 1 : 21), comme Ismaël l’illustre, « âne sauvage » (Gen. 16 : 12), fils d’une Egyptienne et ennemi de Dieu et de son peuple.
            Le rachat du premier fruit des ânes met donc l’accent, une fois de plus, sur la manière dont le sang de l’agneau répond à toutes les exigences de Dieu. L’homme, tel qu’il naît dans le monde, est impur devant Dieu, aussi misérable qu’une bête (Ps. 49 : 12), et comme le premier-né de l’âne, il est voué à la mort (ce que représente la nuque brisée), à moins d’être racheté par un agneau. D’un côté donc, par nature, nous n’aurions pu tomber plus bas, mais d’un autre côté la grâce ne peut élever davantage les rachetés de Christ, car Dieu les a « prédestinés à être conformes à l’image de son Fils, pour qu’il soit premier-né parmi beaucoup de frères » (Rom. 8 : 29). Notons encore que les droits de Dieu sur les premiers-nés de son peuple, se lient à la destruction des premiers-nés d’Egypte (v. 15).
            Israël fut épargné en vertu du sang de l’agneau aspergé sur ses portes, c’est-à-dire à cause de la mort d’un autre. C’est le principe de la substitution. Dieu réclame donc pour Lui ceux que le sang de l’agneau a mis à l’abri de la mort. C’est pourquoi nous appartenons  à Celui « qui pour nous est mort et a été ressuscité » (2 Cor. 5 : 15).
            Ce qui était prescrit aux « pères » en Israël constituait un enseignement pratique, vivant, propre à susciter les questions des « fils » : « Qu’est-ce que ceci ? » (v. 14). Remarquons que c’est ici la troisième occasion donnée aux pères d’enseigner à leurs fils les ordonnances de l’Eternel (comp. 12 : 26 ; 13 : 8, 14), et que cet enseignement est basé sur l’exemple que donne le père, de l’obéissance à la Parole de Dieu, et sur la valeur qu’a pour lui le souvenir de ce que Dieu a fait (v. 8, 14-15). C’est à travers l’exemple des parents, que les enfants apprennent l’obéissance au Seigneur.
            Le verset 16 est semblable au verset 9. « Vous écrire les mêmes choses n’est pas pénible pour moi, et c’est votre sûreté » (Phil. 3 : 1), disait l’apôtre Paul. La sortie d’Egypte est mentionnée sept fois dans ce passage (v. 3-4, 8-9, 14, 16). N’est-ce pas pour nous mettre en garde d’oublier notre délivrance, notre Sauveur et notre espérance ?
 

                                    Le chemin de Dieu (v. 17-22)

            Pour éviter à son peuple de rencontrer la guerre dès le commencement du chemin, Dieu lui fait faire un détour par la mer Rouge. Le peuple quitte ainsi l’Egypte et Moïse prend avec lui les os de Joseph, obéissant à l’ordre que « par la foi », Joseph avait donné à ce sujet (Héb. 11 : 22). La confiance de Joseph dans la promesse de l’Eternel (Gen. 50 : 24-25), était un encouragement pour Israël à l’entrée du désert.
            Associé ainsi à la mort de Joseph, Israël était appelé à réaliser que la mort le sépare de l’Egypte (le monde) pour vivre et marcher par la foi.
            Quittant Succoth pour Etham, à l’extrémité du désert, Israël se trouve maintenant sous la seule direction de l’Eternel, qui est dans une colonne de nuée de jour, et de nuit dans une colonne de feu, pour les éclairer (v. 21). Ils peuvent ainsi marcher jour et nuit en suivant l’Eternel. C’est aussi la ressource qui nous est donnée pour traverser le désert de ce monde. Ayant tout accompli pour nous délivrer de la puissance de l’ennemi et de nous-mêmes, le Seigneur Jésus dit à chacun des siens : « Toi, suis-moi » (Jean 21 : 23).

 

                        CHAPITRE 14

                                    Le passage de la mer Rouge

            Le campement d’Etham (13 : 20) était à l’extrémité ouest du désert de Shur (ou d’Etham). Il fallait donc que les fils d’Israël fassent un détour pour établir un campement devant Pi-Hahiroth, entre Migdol et la mer. Leur chemin longeait la rive occidentale de la pointe de la mer Rouge, en descendant vers le Sud. Cet itinéraire les éloignait « du chemin du pays des Philistins » pour accomplir le double propos de Dieu : épargner la guerre à son peuple, et détruire la puissance du Pharaon. Une fois de plus, l’Eternel endurcit le cœur du Pharaon. Il permet ainsi que les pensées des Egyptiens et de leur roi soient changées à l’égard d’Israël. Le Pharaon se lance alors avec l’élite de son armée et de ses chars à la poursuite du peuple de Dieu, proie apparemment facile. Je poursuivrai, disait-il, j’atteindrai… ma main les exterminera (15 : 9). Le spectacle de la redoutable armée égyptienne était, certes, assez effrayant pour causer aux fils d’Israël « une grande peur ».
            Ils apprenaient ainsi la leçon que nous devons aussi apprendre, leur impuissance à se délivrer de la puissance du Pharaon, figure de Satan. Rappelons que la Pâque représente la mort de Christ pour nos péchés : c’est l’expiation. Israël rencontre maintenant la mer Rouge, qui le séparera de l’Egypte : c’est pour Israël la mort à l’Egypte ; cela représente notre mort au péché.
            Le sang de l’agneau pascal les avait abrités du jugement, la mer Rouge va les délivrer de la puissance de l’ennemi.
            C’est là la différence entre la Pâque et la mer Rouge : à la Pâque, la question était entre le peuple et Dieu ; à la mer Rouge, elle est entre le peuple et ses ennemis.
            La première question était parfaitement et définitivement réglée ; Dieu avait vu le sang et avait ainsi pu passer par-dessus Israël.
            La seconde question soulevée ici par le peuple est de savoir s’il peut échapper à la servitude du Pharaon. Israël est placé, à ce moment-là, entre les Egyptiens et la mer, entre la puissance de Satan et la mort.
            Moïse leur montre alors que, s’ils ne peuvent rien faire, leur ressource consiste à se tenir là et à voir la délivrance de l’Eternel. Comment la puissance de Satan est-elle donc surmontée ? Par Christ qui, par la mort, a rendu « impuissant celui qui avait le pouvoir de la mort, c’est-à- dire le diable », et qui a délivré « tous ceux qui, par la crainte de la mort, étaient, pendant toute leur vie, tenus en esclavage » (Héb. 2 : 14-15).
            A vue humaine, l’alternative pour Israël était de périr dans la mer Rouge ou de se rendre au Pharaon. Dieu leur fait traverser la mer à pied sec.
            Tout en rassurant le peuple, Moïse crie à l’Eternel ; mais le moment est venu de marcher, et non de combattre les Egyptiens, car Israël n’a pas la force d’obtenir ainsi sa délivrance. De la même manière, le croyant aujourd’hui ne peut pas davantage vaincre par ses propres forces « la loi du péché et de la mort » (Rom. 8 : 2), et se délivrer de sa puissance.
            Pour Israël, « demeurer tranquille » consistait à laisser l’Eternel combattre pour son peuple, à voir la mer se fendre quand Moïse leva sa verge (la verge de la puissance de Dieu) et étendit sa main ; il ne lui restait plus qu’à y entrer à sec. Le croyant, aujourd’hui, rend grâces à Dieu par Jésus Christ, notre Seigneur (Rom. 7 : 25), car « la loi de l’Esprit de vie dans le Christ Jésus m’a affranchi de la loi du péché et de la mort » (Rom. 8 : 2).
            Nous devons considérer ici comment l’Eternel agit. D’abord, à l’égard de Lui-même : Il se glorifie ; puis, à l’égard de son peuple : Il le délivre ; enfin, à l’égard de ses ennemis : Il les détruit.
            Je me glorifierai dans le Pharaon… Je serai glorifié dans le Pharaon… Dieu se révèle aux siens par ce qu’Il fait en leur faveur ; mais Il veut d’abord être glorifié devant le monde ; c’est l’un des motifs de ses voies. Le Pharaon méprisait le seul vrai Dieu (5 : 2). Dans son incrédulité et son hostilité envers Israël, il était certain d’atteindre le peuple, de lui faire du mal et de le ramener à son état de servitude et d’oppression. C’est la pensée de Satan, qui veut ramener les hommes sous sa domination, par la crainte de la mort (Héb. 2 : 14-15). L’Eternel détruit la puissance du Pharaon par une glorieuse victoire, dont le renom atteint les nations environnantes. (Souvenons-nous qu’historiquement, l’Egypte était alors une puissance militaire de premier ordre). C’est une figure de ce que nous trouvons à la croix : au moment où Satan pensait triompher, il rencontrait la défaite. La mort de Christ glorifiait le nom de son Père (Jean 12 : 28) et Dieu a glorifié son Fils (Jean 13 : 31-32).
            Nous voyons ensuite Israël sous la nuée. L’Ange de Dieu va derrière lui ; la colonne de nuée, lumière pour Israël, ténèbres pour les Egyptiens, est un rempart infranchissable. « Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? » (Rom. 8 : 31). Israël a été sous la nuée et est passé à travers la mer : « Tous ont été baptisés pour Moïse », c’est-à-dire identifiés à lui, « dans la nuée et dans la mer » (1 Cor. 10 : 1-2). La nuée abritait les fils d’Israël de leurs ennemis, la mer les en séparait. Elles étaient pour eux ce que sont pour nous le tombeau et la croix de Christ. Dans le baptême, nous sommes identifiés à la mort de Christ ; c’est de l’autre côté de son tombeau que commence notre voyage dans le désert.
            Nous lisons dans l’épître aux Hébreux que, « par la foi, ils (les fils d’Israël) traversèrent la mer Rouge comme une terre sèche… » ; les eaux étaient pour eux comme un mur à leur droite et à leur gauche, menaçantes mais impuissantes… Les Egyptiens ayant tenté, dans leur présomptueuse incrédulité, de traverser aussi, ils « furent engloutis » (Héb. 11 : 29). Alors qu’ils étaient au milieu de la mer, l’Eternel, dans la colonne de feu, regarda leur armée et combattit contre elle. Ils comprirent peut-être, mais trop tard, qu’ils faisaient la guerre à Dieu. A la parole de l’Eternel, Moïse étend à nouveau sa main sur la mer. Ce qui avait été la délivrance d’Israël (la mort) est alors la perte de ses ennemis.
            Délivré, racheté, Israël voit ses ennemis morts sur le rivage et la grande puissance de l’Eternel ; il craint l’Eternel, sa foi est affermie : le voyage dans le désert va commencer.


D'après « Sondez les Ecritures » (vol. 4)

 

A suivre