bible-notes.org

Imprimer ou partager la page :

    LE DEUXIEME LIVRE DE SAMUEL (11-14)

CHAPITRE 11
          Le péché de David  
CHAPITRE 12
           L'oracle divin
           Guerre contre les fils d’Ammon (12 : 26-31)
CHAPITRE 13
            Souillure de la famille de David (v. 1-22)
            La vengeance et la fuite d’Absalom
CHAPITRE 14
            Le retour d’Absalom à Jérusalem
 

LA CHUTE DE DAVID ET SES CONSEQUENCES (ch. 11-20)

Chute et discipline – Amnon, Tamar et Absalom (ch. 11-14)

                        CHAPITRE 11

                                    Le péché de David

                                                 Considérations générales

                On ne peut qu’être profondément attristé et impressionné par la lecture de ce récit. Attristé, car la conduite de David a porté gravement atteinte à la gloire de Dieu. Impressionné, car si nous voyons de près la faiblesse et la méchanceté de la chair, nous mesurons aussi la grandeur de la miséricorde divine. Les plus grandes faveurs de Dieu à notre égard et le déploiement de tous les soins de sa grâce ne peuvent améliorer en aucune manière la chair qui est en nous !
                Les détails de cette triste histoire sont conservés dans les Ecritures, pour nous dévoiler tous les secrets du cœur humain. Le péché de David est présenté sous ses divers caractères : adultère, hypocrisie, mensonge et meurtre. Certes, si le péché est confessé, il est ôté aux yeux de Dieu ; mais l’offense demeure et ses conséquences doivent être supportées.
                Une chute, même si elle survient subitement, n’est en fait que l’aboutissement de tendances secrètes qui n’ont pas été jugées et ont peut-être même été admises dans le for intérieur : « Du cœur des hommes sortent mauvaises pensées, fornications, vols, meurtres, adultère... » (Marc 7 : 21). Il suffit d’une occasion favorable et ce qui est en germe dans le cœur se développe pour porter de tristes fruits qui feront verser des larmes amères.
                David sera relevé de cette chute comme de ses autres défaillances, car il craint Dieu. Il n’y a en lui aucun endurcissement orgueilleux. Par la confession et la contrition de cœur, il retrouvera progressivement et pleinement la communion avec son Dieu. Néanmoins, le souvenir de sa faute demeurera (1 Rois 15 : 5).
                A part Bath-Shéba, les trois acteurs principaux de ce drame ont été David, Joab et Urie :
                        - Le courage et l’énergie naturels de Joab sont bien connus. Homme d’action et d’initiative, il est dur (3 : 39) et sans réelle crainte de Dieu. Peu lui importe de se faire le complice d’un affreux péché, pour conserver la faveur de David qui avait le pouvoir. Il aura la même attitude plus tard à l’égard d’Adonija (1 Rois 1 : 7).
                        - David, au contraire, rempli de bonté et d’humilité, manifeste une certaine faiblesse de caractère. Tout en désapprouvant Joab, il se sert de lui en plusieurs occasions.
                        - Urie, enfin, est en complet contraste avec Joab, et même avec David. Il fait preuve d’amour, de fidélité, de droiture et de dévouement. En définitive il perdra sa vie par la faute du roi !

                                               Le péché consommé (v. 1-5)

                La scène se passe au retour de l’année, au printemps, l’époque favorable pour les campagnes militaires. En hiver, on se retirait chez soi (10 : 14). Semblant avoir oublié l’expérience récente, David donne une deuxième fois à Joab la responsabilité du combat contre les fils d’Ammon qui n’avaient pas encore été détruits. N’était-ce pas à David lui-même d’en finir avec ces ennemis, lui dont Abigaïl avait dit qu’il combattait « les combats de l’Eternel » ? (1 Sam. 25 : 28).
                David se repose et prend ses aises, alors que son armée est en campagne. Ce moment de paresse et d’oisiveté éteint sa vigilance. Du toit de son palais, il laisse errer ses regards ; amorcé par la convoitise des yeux, il a déjà cédé dans son cœur à la tentation, qui entraîne le péché (Jac. 1 : 14-15).
                David apprend que cette femme qu’il convoitait était mariée à un de ses fidèles soldats, sorti à la guerre avec les armées d’Israël. N’ayant pas gardé son cœur (Prov. 4 : 23), rien n’arrête ses pas ; il met son autorité royale, reçue de Dieu, au service de ses propres convoitises.
                Au doux soleil de la prospérité, la conscience endurcie aux conséquences de ses actes, David profite de circonstances favorables pour céder à la tentation et commettre adultère avec Bath-Shéba. Mais celle-ci n’a-t-elle pas manqué de réserve et de prudence en s'exposant ainsi aux regards des autres ?
                L’adultère fournit au roi David un plaisir fugitif payé bien cher. Quelle amère récolte ! Regrets, dégoût, inquiétude, honte, dissimulation, stratagème, « conseil des méchants » (Ps. 1 : 1).

                                                Un péché en entraîne un autre (v. 6-17)

                La faute de David et de Bath-Shéba entraîne des conséquences prévisibles : la femme attend un enfant (v. 5). Pour cacher son péché et ses conséquences, David est entraîné dans un enchaînement inéluctable de fautes d’où il ne pourra plus sortir.
                Le roi est totalement insensible aux reproches involontaires de celui dont il avait pris la femme. Une fois de plus, il use de sa puissance, et fait appeler Urie. Au péché d’adultère, qui méritait la mort (Lév. 20 : 10), David ajoute l’hypocrisie (v. 7). Ce n’est certes pas avec sincérité qu’il s’enquiert de l’état de Joab, du peuple, et de la guerre. Il offre un présent à Urie, paraissant avoir pour lui une estime particulière (v. 8). Or, par un présent, on fait « dévier les sentiers du jugement » (Prov. 17 : 23). Ce ne fut pas le cas pour Urie. Alors, David cherche à l’enivrer et à le tromper, mais en vain.
                Par opposition à la conduite coupable de David, combien brillent les beaux traits du caractère et de la conduite d’Urie ! Il n’exprime que la droiture, le sens du devoir, le dévouement et l’amour pour le peuple de Dieu. David lui-même avait regretté que l’arche de Dieu demeure sous une tente (7 : 2). On a pensé à tort que l’arche avait été amenée au combat comme dans une autre circonstance (1 Sam. 4 : 3). Le texte ne permet pas cette déduction.
                Maintenant, devant le roi endurci par le péché, Urie reprend la même pensée que David (v. 11a), mais peut-être avec plus de consécration.
                Toutes ses tentatives de couvrir le mal ayant échoué, David recourt au meurtre. Il renvoie Urie au combat, mais en fait à la mort, porteur de sa propre condamnation. Il ne craint pas de faire appel à la complicité du malheureux Joab, meurtrier lui-même. David sera désormais le débiteur de son capitaine.

                                                Tout s’arrange, en apparence (v. 18-27)

                Cette dernière stratégie de David réussit et Urie meurt. Il suffisait que cette mort paraisse fortuite pour sauver les apparences. Entre Joab et David, la connivence est complète. Joab prévoyait la colère justifiée du roi quand le messager décrirait la tactique dangereuse pour prendre la ville. La ville dont il est question (v. 16-17, 20, 25) est probablement la même que celle du récit précédent (10 : 14). Le fait rappelé ici (v. 21) fait allusion à Juges 9 : 53. L’argument décisif pour éteindre la colère du roi tenait en une seule parole : « Urie est mort ». David conclut par une parole de conciliation, un dernier mensonge (v. 25).
                Bath-Shéba semble respecter un deuil de convenance pour Urie, mort à cause d’elle. Elle se lamente sur la perte de son mari, mais pas sur son péché. Son attitude ne démontre-t-elle pas sa complicité ?
                Elle devient alors l’épouse légitime de David. On a dit que l’inconscience du pécheur est pire que sa mauvaise conscience.
                Quel terrible tableau ! Comment le doux psalmiste d’Israël en était-il arrivé là ?
                Le récit se termine sur cette solennelle déclaration divine : « Mais la chose que David avait faite fut mauvaise aux yeux de l’Eternel » (v. 27). Dieu ne pouvait en rester là. Il va entrer en scène par la voix de son prophète.

 

                        CHAPITRE 12

                                    L'oracle divin

                Plusieurs mois se sont écoulés depuis la mort d’Urie. Bath-Shéba, maintenant officiellement la femme de David, met au monde son enfant. A première vue, David semble en paix car tout se déroulait favorablement. Mais, au fond de lui-même, n’y avait-il pas un débat intérieur qui lui enlevait toute joie et toute force morale, comme le montre le Psaume 32 (v. 3-4), probablement inspiré par ces circonstances ?
                David n’avait pas envisagé toutes les conséquences de son acte, pour lui et pour sa famille. Un moment d’égarement produit des larmes amères et même du désespoir. Ésaü, Judas et bien d’autres en ont fait l’expérience. Que nous soyons préservés de cet enchaînement terrible : la convoitise, le péché, la mort !

                                             L’accusation (v. 1-7)

                Dieu envoie Nathan, le prophète, auprès de David. La portée de la parabole qu’il lui présente paraît évidente ; le climat pastoral du récit était particulièrement susceptible d’interpeller les sentiments du tendre berger que David avait toujours été. Mais son état d’inconscience est tel qu’il ne comprend pas le sens de l’accusation. Embrasé d’une vive indignation, il porte un jugement pleinement lucide sur le coupable : « L’homme qui a fait cela est digne de mort » (v. 6) ; selon la loi de Moïse, il devra rendre « au quadruple » (Ex. 22 : 1). Aurait-il été si catégorique s’il avait pressenti qui était incriminé ? Ne sommes-nous pas souvent plus lucides pour juger nos frères que pour nous juger nous-mêmes ?
                La réponse lapidaire de Nathan retourne le verdict si clair du roi contre lui-même : « Tu es cet homme ! » (v. 7). Quel coup terrible, comme celui d’un marteau qui brise le roc, comme la lumière qui éclaire tout homme et l’épée qui atteint au plus profond de l’être ! Il était impossible de se dérober. Voilà pourquoi, depuis sa faute, David était si misérable : ses os dépérissaient, sa vigueur se desséchait, et la main de Dieu était pesante (Ps. 32 : 3-4) !

                                                La répréhension (v. 7-9)

                Nathan énumère alors tous les bienfaits dont l’Eternel avait béni David. En ce temps-là, Dieu supportait la polygamie au milieu de son peuple, bien qu’elle soit contraire à sa pensée initiale du mariage (Gen. 2 : 24). David n’avait pas pris pour lui les femmes de Saül ; mais étant son successeur politique, il en avait le droit (voir 16 : 21 ; 1 Rois 2 : 22).
                David aurait pu demander encore davantage et Dieu aurait répondu (v. 8b). Mais au lieu de dire : « ma coupe est comble » (Ps. 23 : 5), il avait convoité ce qui ne lui appartenait pas. En méprisant la parole de Dieu (v. 9), il méprisait Dieu lui-même (v. 10). On comprend ainsi cette solennelle déclaration : « Tu es cet homme » (v. 7). En un instant, le juge était devenu l’accusé.

                                                La confession et le pardon (v. 13)

                Nathan rappelle par le détail tout le péché de David. Alors David confesse : « J’ai péché contre l’Eternel ». Son humiliation est vraie et profonde. Il n’invoque aucune excuse, ne fait état d’aucune circonstance atténuante. Il réalise que son péché n’était pas d’abord contre lui-même, contre Urie ou contre Bath-Shéba, mais avant tout contre Dieu (Ps. 51 : 4). Sa conviction de péché est totale. La mort en était la juste peine ; aussi sent-il un besoin absolu de la grâce de Dieu et s’en remet-il à sa miséricorde souveraine : « Délivre-moi de la coulpe du sang » (Ps. 51 : 14). Mais au moment même où le péché est confessé, il est ôté (1 Jean 1 : 9), éloigné de Dieu, à l’infini (Ps. 103 : 12).
                David ne peut pas offrir des sacrifices ou des holocaustes ; ils n’auraient pas été agréés. Le seul sacrifice acceptable est celui d’un esprit brisé que Dieu ne méprisera pas (Ps. 51 : 17).
                Dieu répond promptement et accorde son plein pardon. C’est ce qu’il fait toujours à celui qui se place à l’abri du sang versé par l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde. Le pécheur justifié peut alors offrir des sacrifices de louanges agréables à Dieu (Ps. 51 : 19).

                                                La discipline (v. 10-12 ; 14-19)

                La pure grâce de Dieu épargne David du jugement : « tu ne mourras pas » (v. 13) mais le gouvernement de Dieu s’exercera à son égard (v 10-11, 14). Le gouvernement de Dieu s’exerce à l’égard des siens (et même de tous les hommes), en discipline ou en châtiment, pendant leur vie sur la terre. Le salut et l’état de l’âme pour l’éternité ne sont pas en cause dans le gouvernement, qui est en rapport avec la conduite.
                Le péché est ôté, mais ses conséquences demeurent. Celles-ci, pour David et pour sa propre famille, seront tristes et durables.
                David avait été (1) meurtrier, (2) adultère et (3) avait donné occasion aux ennemis de l’Eternel de blasphémer. En conséquence :
                        – 1. L’épée et la violence ne s’éloigneraient pas de sa maison (v. 10).
                        – 2. La corruption et l’inconduite persisteraient aussi (v. 11). Selon le principe divin : « Il n’y a rien de couvert qui ne sera révélé, ni rien de secret qui ne sera connu » (Luc 12 : 2), le péché de David, commis dans le secret, devait être rendu public, de même que sa rétribution en discipline. David avait profané le plus sacré des liens de la nature ; à son tour, il allait être frappé dans ses liens naturels les plus chers. La discipline annoncée s’est d’abord accomplie dans l’affaire d’Amnon et de Tamar (13 : 1-14) ; puis, Absalom a été le triste instrument pour déshonorer son propre père et ses concubines (16 : 22). Quelle honte !
                        – 3. Enfin, le nom de Dieu avait été blasphémé. Aussi, l’enfant de Bath-Shéba devait-il mourir, comme témoignage public de la réprobation divine. La sentence est immédiatement exécutée (v. 15-19).
                        – 4. Mais une dernière discipline devait toucher David. Il avait, à son insu, déclaré son propre jugement, de rendre la brebis volée au quadruple. Il perdra donc d’abord le petit enfant, avant que trois de ses fils connaissent une mort violente : Amnon par la main d’Absalom (13 : 28) ; puis, Absalom, par la main de Joab (18 : 14). Enfin Adonija sera mis à mort sur ordre de Salomon (1 Rois 2 : 25).

                                              Soumission et consolation (v. 20-25)

                Le jeûne et la supplication sont l’attitude convenable pour David devant Dieu. La maladie grave de son fils l’amène à mesurer les conséquences de son péché. Oh, si Dieu pouvait faire grâce et laisser vivre l’enfant ! L’Eternel avait pardonné, mais la discipline doit s’exercer.
                Cependant l’enfant meurt et l’attitude de David change complètement. Il accepte pleinement la volonté de Dieu. Privé d’un fils, il connaît la douceur de la communion avec celui qui le châtiait pour son bien. Son cœur est ouvert devant Dieu.
                Alors, il entre dans la maison de l’Eternel, et se prosterne pour célébrer sa justice et sa miséricorde. L’Esprit de Dieu a conduit David à exprimer les sentiments de son cœur dans les Psaumes 51 et 32. Puis il retourne dans sa propre maison et cesse de jeûner, à l’étonnement de ses serviteurs qui n’ont pas la même spiritualité que lui.
                Une fois consolé, David peut consoler son épouse. Un autre enfant leur est donné. D’après la généalogie du premier livre des Chroniques (3 : 5), Bath-Shéba a eu quatre enfants de David, et Salomon est nommé le quatrième, de sorte qu’il serait le dixième fils de David. Il est nommé ici, sans respect de l’ordre chronologique, pour souligner la réponse de la grâce de Dieu envers David, plus forte que son péché.
               Appelé par ses parents : « Salomon », qui signifie « pacifique » ou « homme de paix » ou encore « homme de repos » (1 Chr. 22 : 9), l'Eternel le nomme : « Jedidia », le « bien-aimé de l’Eternel ». C’est ainsi que la grâce triomphe du péché.
                « David engendra Salomon, de celle qui avait été femme d’Urie » (Matt. 1 : 6). Bath-Shéba entre ainsi dans la lignée du Messie. David totalement rétabli pourra dans le psaume 72 exalter la justice, la grandeur, la puissance et la gloire de celui dont Salomon est le type.

                                    Guerre contre les fils d’Ammon (12 : 26-31)

                Le récit peut être considéré sous l’angle historique, moral et prophétique.
                La capitale des fils d’Ammon (la ville d’Amman, de nos jours) était en passe d’être conquise par Joab selon l’ordre de David (11 : 25). Le quartier du palais royal avait déjà été investi par Joab. Puis ce fut le cas de la ville basse ; le quartier appelé « ville des eaux », était un point stratégique important, car il était arrosé par les eaux abondantes du Jabbok supérieur. La conquête était donc presque achevée.
                Joab invite alors David à porter le coup de grâce en particulier contre la ville haute (la citadelle Rabba) afin que la gloire revienne au roi. Cette attitude de Joab avait une apparence de générosité et de désintéressement. En fait, il ne manquait pas une occasion de flatter David et de lui donner des conseils, afin de se le rendre redevable.
                Aucune gloire ne semble être rendue à Dieu pour cette victoire. Dans une circonstance antérieure (avant sa chute) David avait consacré à l’Eternel tout le butin pris aux ennemis (8 : 11). Maintenant, il accepte que la riche couronne de leur roi soit placée sur sa propre tête. Voulait-il régner sur eux, ou avait-il simplement succombé aux subtiles flatteries de Joab ?
                Un jugement d’une grande barbarie semble être infligé aux fils d’Ammon. Leur roi Nakhash avait fait de cruelles propositions au peuple d’Israël (1 Sam. 11 : 2) ; plus tard, les Ammonites seront même accusés d’avoir fendu le ventre des femmes enceintes de Galaad (Amos 1 : 13).
                L’insolence et la méchanceté des fils d’Ammon justifiaient donc un jugement sévère, et le temps était peut-être arrivé pour l’exercer. Mais David aurait-il traité ses ennemis de la sorte, dans les temps où il marchait humblement dans le chemin de la foi ? N’avait-il pas perdu dans une mesure son caractère de roi de grâce ? Depuis l’affaire de Bath-Shéba, hélas, plusieurs indices d’un certain déclin spirituel apparaissent chez lui.
                Peut-être cette déclaration de jugement (v. 31) signifie-t-elle seulement que David avait assujetti le peuple comme serviteurs aux travaux représentés par ces divers outils. La traduction de ce texte difficile laisse subsister un doute.
                En type, on voit pourtant que lorsque David, coupable d’un mal moral grave, s’est jugé à fond et humilié, il est apte à prendre à coup sûr la forteresse des fausses doctrines, représentée en figure par les fils d’Ammon. Le mal doctrinal (un égarement de l’esprit) ne peut être réprimé avant que le mal moral (un égarement du cœur) soit jugé et abandonné.
                Enfin prophétiquement, cette scène est une illustration complète, quoiqu’en raccourci, de la victoire finale du Seigneur, le Roi de gloire. D’abord la victoire sur les fils d’Ammon enrichit beaucoup David : « un grand butin » (v. 30). Ainsi, il sera dit prophétiquement de Christ : « Il partagera le butin avec les forts » (Es. 53 : 12). Christ exercera aussi sur tous ses ennemis un jugement terrible mais mérité. La couronne de l’usurpateur sera rendue au Roi des rois et au Seigneur des seigneurs. Celui-ci entrera triomphalement à Jérusalem (Zach. 14 : 3-11). Et la gloire de tous les peuples sera à ses pieds.

 

                        CHAPITRE 13

                                    Souillure de la famille de David (v. 1-22)

                                               L’affection déréglée d’Amnon, fils aîné de David (v. 1-14)

            Amnon, premier-né de David, au lieu de refouler ses mauvais instincts se laisse dominer par eux, au mépris de la loi (Deut. 27 : 22).
            Voilà donc le premier maillon de cette chaîne de malheurs annoncés par le prophète (12 : 10). Que David soit rétabli ne l’empêchera pas de connaître l’irritation (v. 21) et les pleurs (v. 36). « Car ce qu’un homme sème, cela aussi il le moissonnera » (Gal. 6 : 7). David s’était rendu coupable de convoitise, d’adultère et de meurtre ; son fils aîné, Amnon, se révèle violent et immoral ; Absalom deviendra un meurtrier. Et Jonadab, le propre neveu du roi, est un complice malicieux, instigateur du mal, qui œuvre d’abord pour le compte d’Amnon (v. 5), puis en faveur d’Absalom (v. 32). Au milieu de cette scène affligeante, la propre fille de David, Tamar, belle, digne et pure, est déshonorée, désolée et sa vie est brisée. Personnellement, David, dépourvu de sagesse, favorise involontairement cette catastrophe (v. 7).

                                                La haine d’Amnon (v. 15-22)

            Sans transition, l’amour charnel et pervers d’Amnon est changé en une haine impitoyable, et totalement injustifiée. Il rejette sur Tamar le mépris qu’il a pour lui-même dans son subconscient. Amnon fait pire que David son père qui, lui, au moins, avait recueilli Bath-Shéba. En chassant Tamar, Amnon ajoute à son grand péché, la lâcheté et l’égoïsme. Tamar, elle, chassée et désolée, déchire son vêtement de fille vierge et met ses mains sur sa tête en signe de deuil (Jér. 2 : 37).
            Très irrité, David, le chef de famille, fait preuve néanmoins à plusieurs reprises d’une faiblesse coupable :
                    - II ne semble pas s’occuper de Tamar, et laisse ce soin à Absalom.
                    - Mais, avant tout, il ne châtie pas sévèrement Amnon qui ne manifeste ni regret ni repentance.
                    - Le grave manque de fermeté de David a certainement exaspéré Absalom et l’a conduit à nourrir des pensées de meurtre et de vengeance à l’égard d’Amnon.
                    - Joab avait dû prendre l’initiative de remettre David au combat (12 : 28) ; celui-ci met alors sur sa propre tête la couronne du roi ennemi, alors qu’antérieurement, il avait consacré à l’Eternel les objets précieux (8 : 11).
                    - David manque de discernement en envoyant Tamar chez Amnon (13 : 7), et n’adresse pas la moindre réprimande à ce dernier après sa conduite honteuse (v. 21).
                    - Plus loin, on le verra céder à Absalom à propos de son invitation d’Amnon (v. 27).
                    - Ensuite, il languira de l’absence d’Absalom en exil (v. 39).
                    - Enfin, il cédera une fois de plus au mauvais conseil de Joab pour faire revenir Absalom (14 : 33).

            Voilà où en était David. Sa faute avait été effacée ; il était pardonné, mais il n’avait pas retrouvé son discernement spirituel. Que cette triste histoire nous serve d’avertissement ! Qui peut dire où s’arrêteront les conséquences d’un péché d’une telle gravité ?
            « Crains Dieu, et garde ses commandements ; car c’est là le tout de l’homme, car Dieu amènera toute œuvre en jugement, avec tout ce qui est caché, soit bien, soit mal » (Eccl. 12 : 13-14).

                                    La vengeance et la fuite d’Absalom

                                                L’invitation d’Absalom (v. 23-27)

            Deux ans s’écoulent sans le moindre signe de repentance chez Amnon. Pensait-il que le temps arrangerait les choses ? Il semble que David ait voulu étendre un voile épais sur cette pénible affaire, pour l’oublier. Mais rien n’était réglé devant Dieu.
            Hypocritement, Absalom adresse des paroles d’apaisement à Tamar (v. 20), et ne fait aucune réprimande à son frère Amnon pour ne pas éveiller sa méfiance. Mais un dessein implacable de vengeance se cachait dans son cœur. Qu’il est dangereux d’entretenir dans le cœur des pensées d’irritation contre son frère : « que le soleil ne se couche pas sur votre irritation » (Eph. 4 : 26). La conduite à tenir à l’égard d’un frère offensé, clairement indiquée par le Seigneur, est tout à l’opposé (Matt. 18 : 15-17).
            L’occasion favorable attendue par Absalom se présente enfin, la tonte de son troupeau. Les réjouissances à l’occasion de la tonte des troupeaux ont été plusieurs fois le théâtre d’une scène de mal (Gen. 38 : 12 ; 1 Sam. 25 : 2).
            Une fête de famille est prévue. Mais David pouvait-il se réjouir ? Deux années pouvaient-elles effacer de son cœur pieux et sensible l’infamie qui avait eu lieu dans sa propre maison ? Le roi refuse donc l’invitation pour lui-même ; mais il n’a pas l’énergie de désapprouver cette réunion, et il bénit même Absalom (v. 25). Celui-ci se sent alors encouragé à inviter au moins Amnon, et force l’accord de son père. Mais David, saisi peut-être d’un sombre pressentiment, fait accompagner Amnon par tous les fils du roi. Il avait déjà cédé à la demande d’Amnon (v. 6) ; il ne résiste pas maintenant à l’insistance d’Absalom (v. 27). Quel manque de force et d’autorité envers ses fils ! Que nous en tirions la leçon.

                                                Le meurtre d’Amnon (v. 28-29)

            Pour Absalom, Amnon avait non seulement déshonoré sa sœur, mais il était aussi l’héritier légitime au trône de leur père, comme fils aîné de David. Tamar et Absalom devraient donc accepter de se soumettre à l’autorité d’Amnon, après la mort de leur père ; la pensée était intolérable pour un homme fier et ambitieux comme Absalom ! Tout est donc prêt pour la vengeance et le meurtre. Absalom agira par le bras de ses serviteurs, mais il en revendique la totale responsabilité : « N’est-ce pas moi qui vous l’ai commandé ? » Dieu laisse faire et Amnon meurt dans son péché, frappé par l’épée comme l’avait été Urie qui, lui, servait la cause d’Israël.
            David avait entendu de la bouche de Nathan : « l’épée ne s’éloignera pas de ta maison, à jamais » (12 : 10). Cette prédiction se réalise à la lettre. Dieu veille ainsi sur sa Parole pour l’exécuter (Jér. 1 : 12).
            Les deux grands maux si largement répandus dans le monde depuis la chute de l’homme se donnent ici libre cours : la corruption chez Amnon, et la violence chez Absalom. David refait l’expérience de Jacob qui avait eu à souffrir de la violence de Siméon et Lévi, puis de l’inconduite de Ruben (Gen. 49 : 3-7).

                                                Compte rendu à David (v. 30-36)

            Dieu permet que, pour un temps, David croie à la perte de tous ses fils. Quelle détresse inexprimable pour David, comparable à celle de Job ! Mais Dieu, dans sa grâce, ne l’afflige pas au-delà de ce qu’il peut supporter.
            Le neveu de David, Jonadab, cet homme à double face, rétablit la vérité. Il connaissait depuis longtemps le complot d’Absalom et n’avait rien dit (v. 32). Les autres fils du roi, purs dans l’affaire, arrivent et pleurent tous amèrement, avec le roi et ses serviteurs. Quelle douleur et quelle honte dans la maison de David !

                                                Fuite d’Absalom (v. 37-39)

            David est placé devant un dilemme douloureux. Son cœur est déchiré entre les sentiments d’un père qui veut pardonner à un fils particulièrement affectionné et les responsabilités du roi chargé d’exercer le jugement.
            La pensée de Dieu, confirmée par la loi, était formelle : l’expiation du sang ne pouvait être faite que par le sang de celui qui l’avait versé (Gen. 9 : 6 ; Nom. 35 : 33). Dans des cas antérieurs, comme celui de l’Amalékite (1 : 15), et celui des fils de Rimmon (4 : 12), David était intervenu sans faiblesse. Mais c’était avant sa propre chute. Reconnu de tous comme le vrai meurtrier d’Urie, pouvait-il maintenant exercer le jugement ?
            Conscient de ce qu’il mérite, Absalom prend la fuite et se réfugie chez Talmaï, le père de sa mère Maaca (3 : 3). C’était le roi de Gueshur, qui régnait sur un peuple ennemi d’Israël (Jos. 13 : 2-3). Pourquoi David avait-il épousé cette étrangère ? Il récolte maintenant le triste fruit de sa désobéissance à la Loi (Ex. 34 : 12-16) ; son fils devient un meurtrier. Voilà David menant deuil sur cette deuxième perte d’un fils. A la mort de l’enfant de Bath-Shéba, il avait été consolé par la naissance de Salomon. Maintenant, il apparaît que son ardent désir de revoir Absalom lui fait presque oublier la mort d’Amnon (v. 39). Plusieurs traducteurs ont adopté l’autre sens du mot original hébreu. L’expression : « David languissait d’aller vers Absalom » devient alors : « David renonça à poursuivre Absalom ». Le sens s’accorderait peut-être mieux avec l'état de faiblesse dans lequel David était en ce temps-là. Toutefois, l’éloignement d’Absalom dure trois ans, et David manifeste de la réserve à son égard, malgré sa partialité, en le maintenant éloigné : « qu’il se retire dans sa maison et qu’il ne voie point ma face » (14 : 24). Deux ans de plus s’écouleront avant que le fils ne voie son père.
            David, malgré son rétablissement, ne retrouve pas son niveau spirituel antérieur. Dès lors, il est de moins en moins un type de Christ, il représente plutôt un croyant responsable et sous la discipline.
            Quelle mise en garde pour nous ! Ayons donc en horreur le mal (Rom. 12 : 9), et n’admettons aucun manquement dans notre vie. Les conséquences pourraient en être douloureuses.

 

                        CHAPITRE 14

                                    Le retour d’Absalom à Jérusalem

                                                Une initiative de Joab (v. 1-3)

            Joab apparaît comme le principal acteur de la scène. Il manifeste plus que jamais son ambition sous une apparence altruiste et désintéressée. Ayant percé les secrets du cœur de David, il discerne vite ses sentiments pour Absalom, et va s’appliquer à les satisfaire. Par ailleurs, il désire avoir sur Absalom une emprise certaine, comme celle qu’il exerce sur David, car il croit voir en lui le futur roi.
            Joab imagine donc une véritable mise en scène, et emploie une femme thekohite ; elle est originaire de Thekoa, ville de Juda, cité d’origine du prophète Amos (2 Chr. 20 : 20 ; Jér. 6 : 1 ; Amos 1 : 1). Elle est chargée de délivrer un message à David ; il ne s’agissait pas d’éveiller la conscience du roi, comme l’avait fait Nathan, mais d’opérer artificiellement la réconciliation entre Absalom et son père. Peu lui importait si les choses étaient en ordre devant Dieu. Tout n’était que calcul et ambition personnelle.

                                                Effet d’un stratagème (v. 4-24)

            Joab pense être plus efficace en agissant par personne interposée, en l’occurrence une femme habile. De plus, on pouvait minimiser le péché d’Absalom. Amnon n’avait-il pas été grandement coupable ? Joab connaissait bien David, toujours prêt à faire grâce et à défendre les faibles et les opprimés. Par son artifice, il espérait ainsi obtenir du roi une grâce abusive qui négligerait la justice de Dieu. Symboliquement, c’était mettre du miel sur l’offrande (Lév. 2 : 11). Aussi légitimes soient-elles, les affections naturelles ne doivent pas passer avant les droits de Dieu.
            La femme thekohite sait que sa demande au roi était une entorse à la loi qui exigeait que l’expiation du sang soit faite par le sang de celui qui l’a versé. C’est pourquoi, elle en revendiquera l’entière responsabilité et en déchargera David : « que l’iniquité soit sur moi et sur la maison de mon père » (v. 9). Habilement, elle emploie le terme de « tison » qui évoque dramatiquement un reste de vie, faible et menacée. A deux reprises, elle mentionne l’héritier (v. 7, 16). Dans l’application de l’allégorie qu’elle présente à David, Absalom était donc bien le successeur tout désigné pour le trône.
            Comme prévu, le roi ordonne la clémence et use de son autorité pour qu’elle soit appliquée (v. 10). Une fois les affections de David stimulées et déclarées, la femme laisse un moment son cas de côté pour évoquer celui d’Absalom (v. 13). Ses paroles dissimulent un reproche à l’encontre du roi, et mettent en doute la culpabilité d’Absalom. Si, dans l’allégorie, le fils de la femme était à l’abri, a fortiori Absalom le serait aussi, lui dont l’exil (d’après elle) heurtait la pensée du peuple. Elle appuie son raisonnement sur l’argument de la mortalité de tout homme (v. 14). La vie vécue, comme de l’eau répandue, ne peut être recommencée. Enfin, elle ose même se faire le porte-parole de Dieu : si Dieu n’avait pas ôté la vie d’Absalom, son exil était abusif. C’était le but de tout le stratagème de Joab. Mais quel raisonnement spécieux et pernicieux pour y parvenir !
            La femme semble ensuite revenir à son cas personnel pour donner l’impression que c’est ce qui la préoccupe en premier chef (v. 15-16). Femme habile (v. 2), elle pense en avoir assez dit pour que le roi comprenne l’allusion. Son langage excessif confine à la flatterie : « le roi, mon seigneur, est comme un ange de Dieu pour entendre le bien et le mal » (v. 17). David est estimé ici comme un ange en justice. Plus tard, sa sagesse sera comparée à celle d’un ange (v. 20). Auparavant, il avait été comparé à un ange, en droiture et vérité (1 Sam. 29 : 9). Alors, le voile est ôté pour découvrir toutes les machinations de Joab. David comprend, non seulement le motif de l’allégorie, mais celui qui en était l’instigateur (v. 19). Pleinement lucide, le roi s’aperçoit, mais trop tard, qu’il était tombé dans le filet et qu’il ne pouvait plus reculer.
            David, aveuglé par l’amour pour son fils indigne, accepte donc le propos de Joab qui avait atteint ses desseins (v. 21-22). D’après le récit (v. 21), on a pensé que cette femme thekohite, soi-disant veuve, s’était présentée au cours d’une cession de justice présidée par le roi en présence de personnalités telles que Joab (lire à ce sujet : Ex.18 : 13 ; 1 Rois 3 : 16). Un mauvais conseiller tel que Joab ne pouvait qu'avoir de plus en plus d’influence sur David qui avait perdu sa force spirituelle comme autrefois Samson, lorsque ses cheveux avaient été coupés.
            Ainsi Joab, vainqueur de cet affrontement moral avec le roi, ramène Absalom à Jérusalem, mais sans que celui-ci soit autorisé à voir la face de son père. Quelle situation anormale, qui n’était satisfaisante ni pour Absalom, ni pour David, mais surtout qui ignorait la gloire de Dieu ! Désormais, Absalom serait l’obligé de Joab.

                                                Le piège de la beauté (v. 25-27)

            Tout dans la personne physique d’Absalom attirait les regards : « il n’y avait point en lui de défaut ». Cette beauté servait sa vanité ; il acceptait volontiers la louange d’un peuple toujours enclin à juger sur l’apparence. A une belle prestance, ne répond pas toujours une belle âme. Saül et Eliab en sont des exemples (1 Sam. 9 : 2 ; 16 : 7). La conscience de son pouvoir de séduction et son orgueil s’associent au ressentiment entretenu contre son père pendant des années, pour le conduire finalement à la révolte et à la mort.

                                                Absalom force les circonstances (v. 28-33)

            Voyant que rien n’est changé au bout de deux années, Absalom oblige Joab, à sa manière habituelle (la violence), à venir le voir. Celui-ci y était peu disposé, ne voulant pas désavouer le roi ni lui déplaire. Enfin, contre son gré, Joab intercède pour lui auprès de David. Mais, désormais Absalom ne sert plus ses intérêts. Aussi, d’allié, il devient son ennemi et finalement, Joab l’éliminera sans scrupule.
            Quelle outrecuidance dans les paroles d’Absalom ! S’il a commis l’iniquité, il est prêt à en subir les conséquences. Cinq ans après le meurtre d’Amnon, c’est un véritable défi qu’il lance à son père. Aucun regret, aucune contrition, aucun mouvement de repentance n’apparaissent chez Absalom. Est-ce le besoin de pardon, de paix, et d’amour qui le poussait à désirer revoir son père ? Absolument pas, la suite le prouvera. Que dire de sa rencontre avec David ? Le baiser par lequel le père reçoit son fils avait-il un sens ? David savait très bien que son fils n’était pas restauré devant l’Eternel ; mais il a la faiblesse de le recevoir, comme si Dieu avait pardonné.
            Que les pères de familles chrétiennes soient gardés d’une telle conduite (Prov. 13 : 24). La grâce sans la vérité n’est pas la grâce. Dispenser celui qui a péché de la confession et de l’humiliation, c’est laisser la porte ouverte à une discipline de notre Père céleste. Elle pourra atteindre à la fois le coupable et celui qui l’avait tenu pour innocent. Ainsi, la faiblesse coupable de David à l’égard de son fils Absalom entraînera de graves conséquences pour le fils comme pour son père.

                                                Conclusion

            Plusieurs conséquences pratiques importantes sont à retenir de ce chapitre :
                    – On peut tenter de tromper les hommes, mais tout est à nu devant Dieu.
                    – La flatterie n’est pas une voie de lumière ; elle tend souvent un piège et amène la ruine (Prov. 26 : 28).
                    – Dieu veut la vérité dans l’homme intérieur (Ps. 51 : 6).
                    – L’absence de repentance ferme l’accès à la grâce.
                    – Ne pas discipliner les enfants est une coupable démission des parents ; ce n’est pas une marque du véritable amour selon Dieu.
                    – Un premier péché en entraîne souvent un autre, plus grave (ch. 15).
                    – Celui qui roidit son cou sera subitement brisé, sans remède (Prov. 29 : 1). La suite de l'histoire d'Absalom le confirmera (ch. 18).

 

D'après « Sondez les Ecritures » (vol. 8)