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LA VOLONTE DE DIEU
 

Le « bon plaisir » de la volonté de Dieu (Eph. 1)
Christ venu dans le monde pour accomplir la volonté de Dieu (Ps. 40 ; Héb. 10)
Les paroles du Seigneur exprimant le motif de sa venue dans le monde (Evangile de Jean)
Les prières de Jésus à Gethsémané
La volonté de Dieu dans la vie des croyants

 

Le « bon plaisir » de la volonté de Dieu (Eph. 1)

            « Il (Dieu) nous a élus en lui (Christ) avant la fondation du monde, pour que nous soyons saints et irréprochables devant lui en amour, nous ayant prédestinés pour nous adopter pour lui par Jésus Christ, selon le bon plaisir de sa volonté, à la louange de la gloire de sa grâce dans laquelle il nous a rendus agréables dans le Bien-aimé. En lui nous avons la rédemption par son sang, le pardon des fautes selon les richesses de sa grâce, grâce qu'il a fait abonder envers nous en toute sagesse et intelligence, nous ayant fait connaître le mystère de sa volonté selon son bon plaisir – ce qu’il s’est proposé en lui-même pour l’administration de la plénitude des temps : tout réunir en un dans le Christ, ce qui est dans les cieux et ce qui est sur la terre, en lui. En lui, nous avons aussi été faits héritiers, ayant été prédestinés selon le propos de celui qui opère toutes choses selon le dessein de sa volonté, afin que nous soyons à la louange de sa gloire, nous qui avons espéré à l’avance dans le Christ » (Eph. 1 : 4-12).

            « Le bon plaisir de sa volonté », c’est ce qui est agréable au cœur de Dieu. La volonté de Dieu est toujours orientée vers le bien. Nous voyons cela en Ezéchiel (18 : 23 ; 33 : 11) : Dieu ne prend pas plaisir à la mort du méchant, mais à ce qu’il se repente et qu’il vive. Voilà ce que Dieu aime faire : Il aime faire le bien et Il cherche le bien de nos âmes. Il cherche le bien du pécheur. Pour sauver le pécheur, Dieu n’a pas épargné pas son propre Fils, mais il l’a livré pour eux, pour moi ! (Rom. 8 : 32). Qui d’autre ferait cela ?
            La volonté de Dieu est quelque chose qui Lui appartient. Il n’est pas obligé de nous dire ce qu’est sa volonté, Il le fait progressivement. Il nous fait connaître le « mystère de sa volonté », c’est pour nous une chose extraordinaire. Ce n’est pas à n’importe qui que l’on dit les choses de son cœur. Cela nous montre le lien qu’il y a maintenant entre Dieu et nous, entre le Père céleste et ses enfants bien-aimés ; Dieu peut nous parler du mystère de sa volonté.
            La dernière expression - Dieu « opère toutes choses selon le conseil de sa volonté » montre que ce que Dieu a décidé de faire, Il le fait. Personne ne peut L’en empêcher. Ce qui s’accomplit, c’est « le conseil de sa volonté », ce merveilleux « conseil » du Dieu d’amour !

            Seul le Fils éternel de Dieu connaissait cette volonté de Dieu jusqu’au plus profond de son mystère. Nous allons considérer quelques passages montrant comment le cœur du Seigneur était rempli de cette volonté de Dieu, son Père.


Christ venu dans le monde pour accomplir la volonté de Dieu (Ps. 40 ; Héb. 10)

            « Au sacrifice et à l’offrande de gâteau tu n’as pas pris plaisir : tu m’as creusé des oreilles ; tu n’as pas demandé d’holocauste ni de sacrifice pour le péché. Alors j’ai dit : Voici, je viens ; il est écrit de moi dans le rouleau du livre. C’est mes délices, ô mon Dieu, de faire ce qui est ton bon plaisir, et ta loi est au dedans de mes entrailles » (Ps. 40 : 6-8).

            Ce passage est la magnifique déclaration de Celui qui connaît parfaitement la volonté de Dieu, qui sait ce qui plaît à Dieu, Celui qui est un avec Lui dans sa puissance, et qui l’est également dans son amour ; c’est Jésus, le Fils de son amour ! Les sacrifices, l’offrande de gâteau, l’holocauste, le sacrifice pour le péché, ne sont pas au fond des choses qui satisfont le cœur de Dieu. Dans le « rouleau du livre » de Dieu, la venue de Christ était annoncée ; bien au-delà de toutes les ordonnances de la Loi - qui devaient être le conducteur jusqu’à Lui (Gal. 3 : 24) -, Christ allait accomplir vraiment la volonté de Dieu, le désir profond de son cœur : inonder de sa grâce rédemptrice ce monde coupable et révolté, esclave du péché et de Satan. Ces versets du Psaume 40 sont cités dans l’épître aux Hébreux d’une manière remarquable : « C’est pourquoi, en entrant dans le monde, il dit : Tu n’as pas voulu de sacrifice ni d’offrande, mais tu m’as formé un corps. Tu n’as pas pris plaisir aux holocaustes ni aux sacrifices pour le péché ; alors j’ai dit : Voici, je viens, – il est écrit de moi dans le rouleau du livre – pour faire, ô Dieu, ta volonté » (10 : 5-7). L’auteur de l’épître aux Hébreux nous dit que le Seigneur a dit ces choses en entrant dans le monde. Il savait ce qu’Il venait faire dans ce monde où le Père l’avait envoyé. L’expression du Psaume 40 - « ce qui est ton bon plaisir » - est ici changée : « pour faire, ô Dieu, ta volonté ». Et l’auteur inspiré poursuit aux versets 9 et 10 : « Alors Il dit : Voici, Je viens pour faire ta volonté. Il annule le premier ordre de choses afin d’établir le second. C’est par cette volonté que nous avons été sanctifiés, par l’offrande du corps de Jésus Christ faite une fois pour toutes ». C’est en cela que résidait la volonté de Dieu, c’est là ce qui était caché dans ce mystère ; voilà ce qu’était le conseil de Sa volonté ; notre Dieu voulait nous sanctifier « par l’offrande du corps de Jésus Christ faite une fois pour toutes » !

                        Nous exaltons, ô Dieu, le Fils de tes délices,
                        
L'objet de ton amour de toute éternité ;
                        
Pour ta gloire il voulut s'offrir en sacrifice :
                        
Il vint pour accomplir toute ta volonté.


Les paroles du Seigneur exprimant le motif de sa venue dans le monde (Evangile de Jean)

            Dans les évangiles, nous avons quelques beaux passages où nous voyons le Seigneur rempli de la volonté de son Père.
            Dans le chapitre 4 de l’évangile de Jean après sa rencontre avec la femme samaritaine, lorsque les disciples retrouvent le Seigneur, nous lisons : « Les disciples le priaient, disant : Rabbi, mange. Mais il leur dit : Moi, j’ai une nourriture à manger que vous, vous ne connaissez pas. Les disciples disaient alors entre eux : Quelqu’un lui aurait-il apporté à manger ? Jésus leur dit : Ma nourriture est de faire la volonté de celui qui m’a envoyé et d’accomplir son œuvre » (v. 31-34).
            La nourriture est une chose impérative, et les disciples insistent pour que leur Maître prenne quelque chose à manger. C’est l’occasion pour le Seigneur de leur dire ce dont Il nourrissait en fait son âme : sa viande était de faire la volonté de son Père, et c’est là ce qui « rassasiait » son être. Le Seigneur aimait faire la volonté de son Père ! Toute sa Personne était orientée dans ce sens. C’est une chose que les disciples ne connaissaient pas, et il en aurait été de même pour nous. Cette parole nous confond encore aujourd’hui.
            Au chapitre 5 de cet évangile, à partir du verset 20, il est dit : « Car le Père aime le Fils et lui montre tout ce qu’il fait lui-même… ». Ensuite, il est question de la puissance du Fils, qui vivifie ceux qu’Il veut, puis Il parle du jour de la résurrection et du jugement. Enfin Il dit au verset 30 : « Je ne peux, moi, rien faire de moi-même ; je juge selon ce que j’entends, et mon jugement est juste ; car je ne cherche pas ma volonté, mais la volonté de celui qui m’a envoyé ». Ce qui signifie : « je veux la connaître et je veux la faire ». Quelle dépendance ! Nous verrons plus loin à quel point nous sommes concernés.
            Au chapitre 6, Jésus dit : « Tout ce que le Père me donne viendra à moi ; et celui qui vient à moi, je ne le mettrai pas dehors ; car je suis descendu du ciel pour faire, non pas ma volonté, mais la volonté de celui qui m’a envoyé. Or la volonté de celui qui m’a envoyé, c'est que je ne perde rien de tout ce qu’il m’a donné, mais que je le ressuscite au dernier jour. Car la volonté de mon Père, c'est que quiconque discerne le Fils et croit en Lui, ait la vie éternelle ; et moi, je le ressusciterai au dernier jour » (v. 37-40). Le Seigneur montre clairement ici qu’Il connaissait parfaitement la volonté de Dieu à l’égard des pécheurs. Il savait que dans le cœur de Dieu il y avait le plan extraordinaire de la rédemption parfaite du pécheur pour l’amener à la vie éternelle ! Il savait ce que cela représentait pour Lui, de nous donner la vie éternelle. Il savait que tout ce qui nous concerne allait reposer sur Lui seul ; son Père lui confiait nos âmes, sa volonté était que son Fils ne nous perde pas, mais qu’il nous amène jusqu’à la résurrection au dernier jour! Plus loin dans l’évangile de Jean, le Seigneur dit : « De ceux que tu m’as donnés, je n’en ai perdu aucun » (18 : 9). Le Seigneur ne perdra certainement aucun d’entre nous. Si nous sommes venus à Lui, nous savons que Dieu a été à l’œuvre pour que nous fassions ce pas et que cela signifie qu’Il nous a donnés au Sauveur.

            Au chapitre 18 de l’évangile de Matthieu, nous lisons cette simple phrase : « Ainsi, ce n’est pas la volonté de votre Père qui est dans les cieux qu’un seul de ces petits périsse » (v. 14). Merveilleuse volonté de Dieu ! Adam a péché. Il ne s’est peut-être pas rendu compte alors qu’il a vendu toute sa descendance au péché. C’est une chose épouvantable : toute sa descendance perdue, tous ses enfants, les enfants de ses enfants, toute l’humanité précipitée dans le péché ! « Par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort… ainsi la mort a passé à tous les hommes, du fait que tous ont péché » (Rom. 5 : 12). Tous ceux qui ont péché sont bien sûr responsables à leur tour d’avoir péché. C’est un désastre terrible. Le péché se manifeste déjà dans la vie de l’enfant, et il fallait donc racheter les enfants ! Le Seigneur dit que c’est la volonté de votre Père qui est dans les cieux que ces petits ne périssent pas. Cette volonté de Dieu était sur le cœur du Seigneur, chose merveilleuse ! Il sauve les enfants qui ne sont pas encore responsables, mais Il les rachète par sa mort, comme il rachète n’importe quel pécheur. Il fallait les souffrances du Seigneur à la croix pour cela. Ce n’est pas parce qu’un enfant est petit que le péché est petit.


Les prières de Jésus à Gethsémané

            Le chemin d'obéissance du Seigneur à la volonté de son Père aboutit à Gethsémané, « ce lieu profond où il a pressenti l’abandon », comme le dit un cantique. Relisons ce passage dans l’évangile de Luc : « S’étant mis à genoux, il (Jésus) priait, disant : Père, si tu voulais faire passer cette coupe loin de moi ! Toutefois, que ce ne soit pas ma volonté mais la tienne qui soit faite. Alors lui apparut un ange du ciel, qui le fortifiait. Etant dans l’angoisse du combat, il priait plus instamment ; et sa sueur devint comme des grumeaux de sang qui tombaient sur la terre » (22 : 41-44).

            Nous savons que le Seigneur a prié trois fois en prononçant les mêmes paroles. Nous disons que ce fut « le combat de Gethsémané ». C’est le combat du Seigneur Jésus pour que la volonté de son Père soit faite jusqu’au bout. Le Seigneur avait le droit de demander que cette coupe passe loin de lui ; Il était sans péché. Mais Il accepte pleinement la volonté de son Père, en sachant ce que représentait cette volonté à cette heure-là. Il devait être « fait péché pour nous » (2 Cor. 5 : 21). Le Seigneur avait pris Pierre, Jacques et Jean avec Lui ; ils devaient « veiller avec lui », mais ils n'ont pas pu le faire, ils se sont endormis de tristesse.

                        Anticipant l'heure terrible,
                        
Tu connus l'angoisse et l'effroi,
                        
Demandant, s'il était possible,
                        
Que ceci passât loin de toi.
                        
« Mais que ta volonté soit faite ! »
                        
O sublime acceptation
                        
Du Rédempteur que rien n'arrête,
                        
En qui tout est perfection !

            Dans le récit de cette scène de Gethsémané en Matthieu 26, le Seigneur dit : « Que ta volonté soit faite » (v. 42). Il a enseigné les mêmes paroles à ses disciples en Matthieu 6 : « Vous donc, priez ainsi… que ta volonté soit faite » (v. 10).
            Notre Dieu ne nous demande certainement pas ce qu’Il a demandé à son Bien-aimé ; mais ne devons-nous pas être concernés par la volonté de Dieu ? Que représente-t-elle pour moi ? Est-ce que je prie chaque matin en disant : Père céleste, que ta volonté soit faite dans ma vie ? - Un incroyant ne peut pas s’occuper de la volonté de Dieu, si ce n’est pour se repentir parce que Dieu le lui ordonne (Act. 17 : 30). Le croyant seul peut être occupé de la volonté de Dieu. Pour rechercher d’une manière positive la volonté de Dieu et y mettre son cœur, il faut être un enfant de Dieu. Comment devient-on un enfant de Dieu ? En recevant Jésus Christ dans son cœur, en se repentant d’être un pécheur et en croyant qu’Il est notre sauveur par sa mort expiatoire. Un enfant de Dieu donc, apprend à aimer la volonté de Dieu, son Père en Jésus. En cela il marche sur les traces du Seigneur.


La volonté de Dieu dans la vie des croyants

            « Christ donc ayant souffert pour nous dans la chair, vous aussi, armez-vous de cette même pensée, que celui qui a souffert dans la chair en a fini avec le péché – afin que vous ne viviez plus le reste de la vie terrestre pour des convoitises d'hommes, mais pour la volonté de Dieu. Car il nous suffit d’avoir accompli, dans le temps passé, la volonté des gens des nations, alors que nous marchions dans la débauche, les convoitises, l’ivrognerie, les orgies, les beuveries et les idolâtries criminelles ; à ce sujet, ils trouvent étrange que vous ne couriez pas avec eux dans le même débordement de corruption, et vous disent des injures… » (1 Pier. 4 : 1-4).

            Christ a souffert pour nous dans la chair, pour nous délivrer du péché. Nous avons pu vivre un temps dans la chair pour les convoitises des hommes. Mais maintenant il y a un grand changement. Par la foi en l’Agneau de Dieu, j’ai été lavé de mes péchés dans son sang et mon vieil homme « a été crucifié avec lui, afin que le corps du péché soit annulé » pour que je ne serve plus le péché (Rom. 6 : 6). C’est pour obéir à la volonté de Dieu que je commence une vie nouvelle sur la terre. Dieu me donne d’aspirer à vivre non plus pour moi, mais pour Lui (voir 2 Cor. 5 : 15). Les gens du monde trouvent cela étrange, ils en sont agacés. Mais Dieu a placé la vie de son Fils en moi ; il m’a donné le Saint Esprit, les « arrhes de mon héritage » (Eph. 1 : 14) ; je suis devenu un sarment de Jésus, Lui, le vrai cep. Je suis l’objet des soins de mon Père céleste, le Cultivateur (voir Jean 15).

            « Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à présenter vos corps en sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui est votre service intelligent. Et ne vous conformez pas à ce monde ; mais soyez transformés par le renouvellement de votre intelligence, pour discerner ce qu'est la bonne, agréable et parfaite volonté de Dieu » (Rom. 12 : 1-2).

            C’est le « prolongement » de cet événement extraordinaire qu’est la conversion d’une âme. Elle a connu pour elle-même « les compassions de Dieu » : par le renouvellement de son entendement, avec la faculté de connaître et de comprendre, elle cherche à saisir la volonté de Dieu, de plus en plus, de mieux en mieux ! C’est un travail continuel dans son cœur ; l’âme n’est pas « transformée » d’un seul coup dans ce renouvellement de son entendement. L’apôtre affirme ici que cette volonté de Dieu que l’on doit rechercher, elle est « bonne et agréable et parfaite » ! On dira dans le monde : Quelle chose pénible, difficile et désagréable que la volonté de Dieu ! Il m’empêche de faire tant et tant de choses que j’aimerais faire comme je veux, comme je l’aime... - Mais le croyant dit : Non, non, tout cela n’est pas bon ; c’est la volonté de Dieu qui est bonne pour mon âme, agréable et parfaite. C’est cette volonté que j’aime, que je désire faire de plus en plus, de mieux en mieux !

            « Vous savez... quelles instructions nous vous avons données de la part du Seigneur Jésus. Car la volonté de Dieu, c'est votre sainteté : abstenez-vous de la fornication ; que chacun de vous sache posséder son propre corps en sainteté et en honneur, non sous l'emprise de la convoitise, comme font les nations qui ne connaissent pas Dieu » (1 Thes. 4 : 2-5).

            La fornication concerne le domaine de la sexualité ; ce mot désigne les relations intimes « en dehors » du mariage. S’abstenir de la fornication, c’est tenir le mariage en honneur à tous égards (Héb. 13 : 4). Un frère écrivait : Dieu protège la sexualité par le mariage. - Le monde, gouverné par Satan, entraîne l’homme vers la fornication, et en particulier la jeunesse de nos jours ; il attise « la convoitise de la chair » par l’impudicité, l’indécence de la tenue vestimentaire, par ses livres, ses revues, ses films, ses publicités et ses plaisanteries. Nous sommes confrontés maintenant à cela chaque jour. Veillons et prions pour ne pas entrer en tentation, résistons au diable, ayons à cœur la volonté de Dieu dans ce domaine.

            « En toutes choses rendez grâces, car telle est la volonté de Dieu dans le Christ Jésus à votre égard » (1 Thes. 5 : 17). Telle est la volonté de Dieu « pour moi », dans ma vie. L’action de grâce honore Dieu ! Par elle nous reconnaissons que « tout ce qui nous est donné de bon et tout don parfait descendent d’en haut, du Père des lumières » (Jac. 1 : 17). Par elle nous prenons toutes choses de Sa main. Nous lui disons : Tout ce que tu permets pour moi est bon et parfait. - Il peut être très difficile parfois de rendre grâce pour toutes choses. Job disait : «Nous avons reçu le bien aussi de la part de Dieu, et nous ne recevrions pas le mal ? » (2 : 10). L’action de grâce en toutes choses est une victoire sur l’incrédulité et les insinuations de l’Ennemi.

            « Soyez donc soumis à toute autorité instituée parmi les hommes, à cause du Seigneur : soit au roi comme étant au-dessus de tous, soit aux gouverneurs comme envoyés de sa part pour punir ceux qui font le mal et pour louer ceux qui font le bien ; car la volonté de Dieu, c'est qu’en faisant le bien vous fermiez la bouche à l’ignorance des hommes dépourvus de sens : comme libres, et n'usant pas de la liberté pour voile de la méchanceté, mais comme esclaves de Dieu. Honorez tous les hommes ; aimez tous les frères ; craignez Dieu ; honorez le roi » (1 Pier. 2 : 13-17).

            C’est la volonté de Dieu que nous soyons soumis à tout ordre humain, soumis aux autorités, que nous honorions tous les hommes, que nous aimions tous les frères, que nous craignons Dieu et que nous honorions le roi. En respectant les autorités, comme d’autres passages nous l’apprennent, on ferme la bouche à l’ignorance des hommes dépourvus de sens, qui contestent dans la rue, qui se plaignent toujours et qui dénigrent les autorités ! Celles-ci peuvent être notre directeur, notre chef de service, notre professeur, et comme enfant, tout d’abord, nos parents. Ce sont les personnes que Dieu a placées au-dessus de nous, même si elles ne sont pas parfaites, même si elles se trompent parfois, dans la limite où elles ne nous font pas faire des choses qui sont vraiment contraires à la volonté de Dieu.

            « Qui est-ce qui vous fera du mal, si vous êtes devenus imitateurs de celui qui est bon ? » (1 Pier 3 : 13). Un croyant juste, droit, qui imite Dieu, son Père pour le bien des autres, ne devrait pas avoir beaucoup de problèmes en société ; il est généralement apprécié par les autres. Or nous vivons dans un monde qui, au fond, est ennemi de Dieu et de ceux qui Lui appartiennent. « S’ils m’ont persécuté, ils vous persécuteront aussi », a dit le Seigneur (Jean 15 : 20). « Mais si même vous souffrez pour la justice, vous êtes bienheureux ; ne craignez pas leurs craintes, et ne soyez pas troublés, mais sanctifiez le Seigneur - le Christ - dans vos cœurs. Soyez toujours prêts à répondre à quiconque vous demande raison de l’espérance qui est en vous, mais avec douceur et crainte, gardant une bonne conscience, afin que, sur les points où ils médisent de vous comme de gens qui font le mal, ceux qui calomnient votre bonne conduite en Christ soient confus. Car il vaut mieux, si telle était la volonté de Dieu, souffrir en faisant le bien, qu’en faisant le mal. Car aussi Christ a souffert une fois pour les péchés, le juste pour les injustes, afin de nous amener à Dieu… » (1 Pier. 3 : 14-18). Tout en ayant une bonne conduite en Christ, nous pouvons avoir de graves ennuis avec les autres hommes qui sont avec nous sur la terre. Nous pouvons être l’objet de médisances, peut-être même de calomnies, être considérés comme des gens qui font le mal, alors que nous faisons le bien. Mais Pierre nous dit dans ce passage, et dans l’ensemble de cette épître où il veut soutenir les croyants opprimés, que de telles situations sont parfaitement entre les mains de Dieu ! Nous pouvons prendre cela de Sa main et compter sur son secours pour le supporter. « Si la volonté de Dieu le voulait », nous pouvons traverser de telles difficultés et souffrir en faisant le bien. Ce fut le chemin de Christ, mon Sauveur ; plus que tous, Il a souffert en faisant le bien. Il a souffert pour mes péchés pour m’en délivrer pour toujours !

            « Que ceux qui souffrent selon la volonté de Dieu remettent leur âme, en faisant le bien, à un fidèle créateur » (1 Pier. 4 : 19). Ceux qui souffrent selon la volonté de leur Dieu, de leur Créateur, peuvent se reposer paisiblement sur Lui. Il a permis que je sois dans telle situation, que j’ai tel problème avec un camarade, avec un collègue de travail, avec des membres de ma famille. Alors je peux remettre mon âme, en faisant le bien, entre les mains du « fidèle Créateur ». Tout ce qu’il y a sur la terre est issu de ses mains, et tout ce qui se passe sur cette terre est sous son contrôle ! Il est un fidèle créateur, Il sait ce qui est bien et ce qui est mal dans sa création et le croyant, son enfant, ne perdra pas sa récompense.

            Soyons donc occupés de la volonté de notre Père qui est dans les cieux, qui est au-dessus de tout et de tous ; marchons sur les traces de Celui dont la nourriture était de faire la volonté de son Père et qui a parfaitement achevé son œuvre.

                              O Jésus !
                        
Conduis-nous, puissant Berger.
                        
Ta volonté bonne et sainte
                        
Nous est un fardeau léger ;
                        
Ton amour bannit la crainte :
                        
Nourris-nous de ton amour
                        
Chaque jour.


A-D S - D'après une méditation de la Parole de Dieu (22-04-18)