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Porter du fruit en toute bonne œuvre


Un vase préparé pour toute bonne œuvre (2 Tim. 2 : 21)
Un homme de Dieu parfaitement accompli pour toute bonne œuvre (2 Tim. 3 : 17)
Un peuple zélé et prêt à toute œuvre bonne (Tite 2 : 14 ; 3 : 1)
Des personnes qui ont « porté du fruit en toute bonne œuvre »
            Trois hommes forts de David
            Ezéchias
            Marie de Béthanie
            L’apôtre Paul
            Epaphrodite
Que Dieu veuille nous affermir en toute bonne œuvre (2 Thes. 2 : 17)
En résumé 


            En nous laissant sur la terre, nous ses enfants bien-aimés qu’Il a sauvés, Dieu veut dans sa grâce nous employer pour accomplir les « bonnes œuvres » qu’Il a « préparées à l’avance afin que nous marchions en elles » (Eph. 2 : 10). De telles œuvres démontrent la réalité de la foi (Jac. 2 : 14-26) et sont vraiment bonnes et utiles ; elles sont le fruit de l’Esprit et de l’opération de la grâce divine dans nos cœurs. Soyons « prêts à toute bonne œuvre » (Tite 3 : 1), sachant que c’est « le Dieu de paix » qui peut nous rendre « accomplis en toute bonne œuvre pour faire sa volonté » (Héb. 13 : 21).
            Nous proposons d’étudier différents passages des épîtres de Paul où se trouve l’expression « toute bonne œuvre », et de relever dans la Bible quelques exemples de personnes ayant « porté du fruit en toute bonne œuvre » (Col. 1 : 10).


Un vase préparé pour toute bonne œuvre (2 Tim. 2 : 21)

            Dans la deuxième épître à Timothée, Paul nous enseigne que, dans les derniers jours, la maison de Dieu sur la terre est semblable à une « grande maison », où se trouvent des vases « à honneur » et d’autres « à déshonneur » (2 : 20). Par cette image du vase fréquemment utilisée dans le Nouveau Testament, l’apôtre distingue ici différentes catégories de personnes, en évoquant soit la substance des vases (or et argent, ou bois et terre), soit leur emploi (à honneur, ou à déshonneur). Remarquons qu’il n’y a pas de correspondance systématique entre la matière du vase et son caractère de vase à honneur ou à déshonneur. En effet même un vase d’or ou d’argent peut être à déshonneur s’il est sale ou si son utilisation est impure.
            Ainsi, le croyant fidèle, qui veut obéir à la Parole, est appelé d’abord à « se retirer de l’iniquité » (v. 19), c’est-à-dire à réaliser pratiquement la séparation personnelle du mal, moral ou doctrinal, et aussi à « se purifier » des vases à déshonneur afin d’être un « vase à honneur, sanctifié, utile au maître, préparé pour toute bonne œuvre » (v. 21). Mais il n’en reste pas là : il « poursuit la justice, la foi, l’amour, la paix, avec ceux qui invoquent le Seigneur d’un cœur pur » (v. 22). Ainsi seront « utiles au maître » ceux qui ont répondu à ces exhortations du Seigneur et sont ainsi des « vases à honneur ». Appliquons-nous humblement et fermement à vivre dans cette pureté, alors que le mal progresse rapidement autour de nous dans ce monde, mais aussi parmi les chrétiens.


Un homme de Dieu parfaitement accompli pour toute bonne œuvre (2 Tim. 3 : 17)

            L’apôtre Paul adressait également cette exhortation à son enfant Timothée : « Mais toi, demeure dans les choses que tu as apprises et dont tu as été pleinement convaincu : tu sais de qui tu les as apprises et que, dès l’enfance, tu connais les Saintes Lettres, qui peuvent te rendre sage à salut par la foi qui est dans le Christ Jésus. Toute Ecriture est inspirée de Dieu, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice, afin que l’homme de Dieu soit accompli et parfaitement préparé pour toute bonne œuvre » (2 Tim. 3 : 14-17).
            Il faut que la Parole de Dieu agisse en nous pour nous former. Demandons au Seigneur d’ouvrir nos cœurs (Act. 16 : 14), de les préparer à écouter quand il nous parle. Sa Parole est « vivante et opérante, plus pénétrante qu’aucune épée à deux tranchants… » (Héb. 4 : 12). Laissons-la agir sur nos consciences et nous éclairer sur notre propre état. Disons comme Job : « Ce que je ne vois pas, montre-le-moi » (34 : 32). C’est ainsi que nous serons « accomplis » (c’est-à-dire complètement formés) pour toute bonne œuvre et que nous manifesterons les caractères d’un « homme de Dieu » agissant selon la pensée divine.
            A la fin de l’épître aux Hébreux, un souhait semblable est exprimé à l’égard des croyants juifs : « Que le Dieu de paix… vous rende accomplis en toute bonne œuvre pour faire sa volonté, produisant en vous ce qui est agréable devant lui, par Jésus Christ » (13 : 20-21). C’est notre propre volonté qui s’oppose à celle de Dieu, et Il doit faire notre éducation sur la terre. Il nous fait connaître des circonstances difficiles, et Il fait parfois peser sur nous sa discipline corrective. Nous sommes souvent comme Jacob qui a lutté toute la nuit avec l’ange, sa volonté s’opposant au travail de la grâce de Dieu qui voulait le bénir. Notre vieille nature, qui est « inimitié contre Dieu » (Rom. 8 : 7), refuse de se soumettre. Or, si Dieu doit briser cette volonté propre, s’Il doit utiliser quelquefois « la bride et le mors » (Ps. 32 : 9), c’est pour produire en nous « ce qui est agréable devant lui ».
            Pensons à ce que Dieu a fait pour nous et de nous, mais aussi à ce qu’Il fait en nous. La puissance nous est donnée d’en haut ; elle agit en nous par le Saint Esprit. Dieu nous vient en aide dans nos faiblesses, et « opère en nous et le vouloir et le faire, selon son bon plaisir » (Phil. 2 : 13). A Lui « soit la gloire aux siècles des siècles ! Amen » (Héb. 13 : 21b).


Un peuple zélé et prêt à toute œuvre bonne (Tite 2 : 14 ; 3 : 1)

            Dans son épître à Tite, l’apôtre insiste sur les bonnes œuvres ; il exhorte Tite lui-même à être « un modèle de bonnes œuvres » (2 : 7). En se donnant lui-même afin de nous racheter de toute iniquité, notre grand Dieu et Sauveur Jésus Christ s’est acquis un peuple qu’il appelle à être « zélé pour les bonnes œuvres » (2 : 14). Le modèle divin nous est donné par Jésus, servant « aussitôt », dès son entrée dans son ministère, et « priant dans un lieu désert » (Marc 1 : 21, 35). Il était toujours occupé des « affaires de son Père » (Luc 2 : 49), lui dont il est dit : « Le zèle de ta maison me dévore » (Jean 2 : 17).
            Si nous sommes « prêts à toute bonne œuvre », comme les Crétois devaient y être encouragés (3 : 1), nous pourrons alors nous « appliquer à être les premiers » à les accomplir (v. 8), afin de ne pas être « sans fruit » (v. 14). Il ne s’agit pas, évidemment, de chercher à entrer en compétition avec d’autres chrétiens et de vouloir les devancer dans un service d’amour pour Dieu. Sa Parole nous invite au contraire à nous encourager et à nous stimuler les uns les autres : « Veillons les’uns sur les autres pour nous stimuler à l’amour et aux bonnes œuvres » (Héb. 10 : 24).
            N’oublions pas non plus que tout ce que nous faisons doit procéder de la foi (Rom. 14 : 23). Ayant placé telle bonne œuvre sur notre chemin, Dieu nous donnera l’assurance que nous pouvons l’accomplir pour lui et avec lui : cette œuvre sera véritablement une œuvre de foi. Il peut nous arriver parfois d’essayer de cacher un mauvais état spirituel en multipliant les œuvres, mais celles-ci n’auront pas de prix pour Dieu. L’assemblée à Thyatire pouvait sans doute se glorifier dans l’accomplissement de beaucoup d’œuvres, mais de sévères reproches lui sont adressés par « le Fils de Dieu, qui a les yeux comme une flamme de feu » (Apoc. 2 : 18-23).
            Soyons gardés également de nous engager dans une œuvre pour laquelle nous n’avons pas été appelés ; toutefois, ne craignons pas d’accomplir humblement les tâches que le Seigneur nous présente, en comptant sur la force que lui-même fournit (1 Pier. 4 : 11). « Maudit l’homme qui se confie en l’homme, et qui fait de la chair son bras… ! Béni l’homme qui se confie en l’Eternel, et de qui l’Eternel est la confiance ! » (Jér. 17 : 5-8).


Des personnes qui ont « porté du fruit en toute bonne œuvre »

                        Trois hommes forts de David

            Alors que David souffre encore de la part de Saül et qu’il doit combattre contre les Philistins pour défendre le peuple de Dieu, il éprouve le désir de boire de l’eau du puits de Bethléhem, son village natal, où se trouvait alors un poste des ennemis. Il laisse échapper ce soupir : « Qui me fera boire de l’eau du puits de Bethléhem, qui est près de la porte ? » (2 Sam. 23 : 15). Trois de ses hommes l’ont entendu et, sans qu’aucun ordre ne leur soit donné directement, ils forcent le passage à travers le camp des Philistins et rapportent l’eau de ce puits. Ils n’ont pas cherché de prétexte pour éviter de braver un danger réel ; c’est leur dévouement pour le roi rejeté qui les a poussés à agir. Touché par un tel acte de bravoure en sa faveur, David voit dans cette eau la vie même de ses compagnons, et « il en fait une libation à l’Eternel ». L’Ecriture rend ce beau témoignage à leur égard : « Ces trois hommes forts firent cela » (v. 16-17).
            Quelle belle image nous donne ce récit d’une œuvre accomplie par amour pour le Seigneur ! Aimer et servir Christ, c’est aussi aimer et servir les siens (Héb. 6 : 10 ; 1 Jean 4 : 20-21 ; Matt. 25 : 40). C’est chercher également la bénédiction spirituelle de tous les hommes, ne pas leur fermer notre cœur (1 Jean 3 : 17). Soyons animés du désir de les amener à la repentance et à la foi. Veillons « de peur que quelqu’un ne manque de la grâce de Dieu » (Héb. 12 : 14-15).

                        Ezéchias

            Il est dit au sujet de ce roi pieux : « Dans toute œuvre qu’il entreprit, dans le service de la maison de Dieu… il agit de tout son cœur, et prospéra (2 Chr. 31 : 21). Le récit du livre des Chroniques, qui montre surtout l’action de la grâce de Dieu dans les cœurs, passe sous silence les défaillances d’Ezéchias à la fin de sa vie.
            Dès le début de son règne, à 25 ans, Ezéchias purifie le temple et rétablit le culte de l’Eternel que son père avait entièrement mis de côté. « Maintenant, j’ai à cœur de faire alliance avec l’Eternel, le Dieu d’Israël, afin que l’ardeur de sa colère se détourne de nous », dit-il aux lévites (29 : 10). Sous son influence, des fruits précieux pour Dieu sont produits parmi le peuple de Juda, mais malheureusement, il n’en sera plus ainsi lors du règne de son fils, Manassé.
            Ezéchias a agi « de tout son cœur ». Désirons-nous manifester nous-mêmes, dans les activités que Dieu nous confie, cette ferveur caractérisant des cœurs attachés au Seigneur ? Dans quel esprit venons-nous autour du Seigneur pour exprimer la louange ? « Je célébrerai l’Eternel de tout mon cœur », dit David (Ps. 9 : 1), et l’Ecriture rend ce témoignage à l’égard du « doux psalmiste d’Israël » (2 Sam. 23 : 1) : « Mon serviteur David… gardait mes commandements et marchait après moi de tout son cœur » (1 Rois 14 : 8).
            Ezéchias a prospéré « partout où il allait », et « l’Eternel fut avec lui » (2 Rois 18 : 7). Il avait mis sa confiance en l’Eternel et s’était attaché à lui ; « il ne se détourna point de lui, et il garda ses commandements (v. 6). De même, l’Eternel avait insisté pour que Josué médite le livre de la loi jour et nuit, afin de prendre garde à faire selon tout ce qui y était écrit, « car alors tu feras réussir tes voies, et alors tu prospéreras » (Jos. 1 : 8). Celui « qui a son plaisir en la loi de l’Eternel, et médite dans sa loi jour et nuit... sera comme un arbre planté près des ruisseaux d’eaux, qui rend son fruit en sa saison, et dont la feuille ne se flétrit point, et tout ce qu’il fait prospère » (Ps. 1 : 3).

                        Marie de Béthanie

            Cette femme nous donne l’exemple de ce qui devrait toujours être à l’origine d’une « bonne œuvre » : la communion avec Christ, la connaissance de ses pensées révélées dans l’Ecriture, et la recherche de son approbation. Apprenons, comme elle, à venir aux pieds du Seigneur pour « écouter sa parole » (Luc 10 : 39). Ainsi préparés et instruits par le Maître, nous pourrons le servir de la manière qu’il désire.
            Marie avait choisi la « bonne part », dit Jésus (v. 42), et elle n’est pas restée sans œuvres. Elle a discerné le moment convenable pour honorer son Seigneur et recevoir son approbation : « Elle a fait une bonne œuvre envers moi », a-t-il dit (Matt. 26 : 10). Marie a su rafraîchir le cœur de Celui qui était alors méprisé et rejeté, et ce parfum de l’onction de son corps pour sa mise au tombeau est monté vers Dieu et a rempli la maison où ils étaient (Jean 12 : 3).

                        L’apôtre Paul

            Cet apôtre, qui avait été formé à l’école de Dieu, pouvait dire : « Je peux tout en celui qui me fortifie » (Phil. 4 : 11-13). Il n’avait qu’un seul objectif : la gloire de Dieu. Il nous invite à être ses « imitateurs » (1 Cor. 4 : 16 ; 11 : 1 ; Phil. 3 : 17) et à « faire tout pour la gloire de Dieu » (1 Cor. 10 : 31).
            Chez lui se trouvaient les vertus d’un serviteur « préparé pour toute bonne œuvre » : l’amour pour le Seigneur et pour les âmes, l’humilité, l’abnégation, la persévérance… Il était prêt à souffrir et à tout donner pour les saints. Il écrit aux Corinthiens, dans sa deuxième lettre : « Et moi, très volontiers, je dépenserai et je me dépenserai moi-même entièrement pour vos âmes, même si, vous aimant beaucoup plus, je devais être moins aimé » (12 : 15).
            Il nous enseigne encore que « pour chacun, l'approbation viendra de Dieu » (1 Cor. 4 : 5), et en affirmant qu’il faut « que nous soyons tous manifestés devant le tribunal du Christ », il nous exhorte à « nous appliquer avec ardeur » à être agréables au Seigneur (2 Cor. 5 : 9-10). Ayant « achevé la course » chrétienne, Paul avait la certitude qu’il recevrait du Seigneur « la couronne de justice », réservée à « ceux qui aiment son apparition » (2 Tim. 4 : 7-8).

                        Epaphrodite

            Ce serviteur est appelé par l’apôtre Paul « mon frère, mon compagnon d’œuvre et mon compagnon d’armes » (Phil. 2 : 25). En effectuant fidèlement le service que Dieu lui confiait, il avait risqué sa vie (v. 30) ; il avait fait un voyage particulièrement dangereux pour subvenir aux besoins de Paul, prisonnier : il lui avait apporté un don de la part des Philippiens. Il avait été malade, et même « tout près de la mort » (2 : 27), mais Dieu avait eu pitié de lui et l’avait guéri, épargnant à Paul et aux Philippiens un très grand chagrin (v. 27).
            Après avoir prié Epaphrodite de retourner vers les Philippiens, l’apôtre demande à ceux-ci de le recevoir « dans le Seigneur », avec une pleine joie, et d’honorer de tels hommes (v. 28-29). Pensons dans nos prières aux frères qui transmettent les dons des assemblées aux croyants que Dieu a envoyés dans sa moisson (Matt. 9 : 37-38), ainsi qu’à ceux qui se rendent dans ces champs missionnaires pour visiter ces serviteurs, les encourager, et communiquer ensuite leurs nouvelles à d’autres, ainsi que leurs besoins.


Que Dieu veuille nous affermir en toute bonne œuvre (2 Thes. 2 : 17)

            Par le moyen de Paul, les Thessaloniciens avaient reçu « la parole de la prédication qui est de Dieu » comme étant véritablement « la Parole de Dieu » (1 Thes. 2 : 13). Au début de sa première lettre, Paul rend grâces à Dieu en se souvenant, en particulier, de leur « œuvre de foi » et de leur « travail d’amour » (1 : 3). Mais pour tenir ferme et ne pas être ébranlés par les faux enseignements, ils devaient maintenant obéir à cette Parole et retenir les instructions données par l’apôtre. En effet, au moment où celui-ci écrivait, la parole de Dieu n’était pas encore complète (Col. 1 : 25) : il fallait donc garder l’enseignement reçu, soit oralement, soit par lettre (2 Thes. 2 : 15). Dans sa première épître, Paul les avait déjà exhortés à « tenir ferme dans le Seigneur » (3 : 8). Ils avaient donc, en dépit des persécutions et des tribulations, à demeurer fermes. La perspective de la gloire incite le chrétien à la fermeté (1 Cor. 15 : 58) ; il peut, « après avoir tout surmonté, tenir ferme » (Eph. 6 : 13). Par notre attachement aux enseignements de l’Ecriture, nous manifesterons la vigilance et le désir de tenir ferme ce que Dieu nous a confié.
            A Thessalonique, les croyants avaient besoin aussi d’encouragement au sein des épreuves qu’ils traversaient. Par la prière qu’il adresse à Dieu pour eux (2 Thes. 2 : 16-17), Paul place devant leur cœur de précieux motifs de consolation : ils étaient aimés du Seigneur Jésus et de Dieu le Père ; ils possédaient déjà une « consolation éternelle », cette consolation dont jouissent les morts en Christ (1 Thes. 4 : 16 ; Luc 16 : 25) en attendant la résurrection. Ils avaient reçu une « bonne espérance par grâce » (1 Pier. 1 : 3) : Christ dans le ciel, « ancre de l’âme, sûre et ferme » (Héb. 6 : 18), allait venir prendre les siens auprès de lui (1 Thes. 4 : 17-18) et serait plus tard manifesté en gloire et eux avec lui (2 Thes. 1 : 10).
            Paul exprime enfin le vœu que les Thessaloniciens soient affermis dans leur marche de chaque jour (2 Thess. 2 : 17 b). S’ils appréciaient les choses célestes, leur vie chrétienne porterait des fruits et apporterait le signe de la vie divine chez eux, en même temps que la preuve de leur élection.
            Ces fruits de la marche chrétienne ont un double caractère : ils sont « en toute bonne œuvre » et « en toute bonne parole ». Les actes du Seigneur précédaient ses paroles (Act. 1 : 1 ; Luc 24 : 19). Remarquons ici le même ordre : d’abord les œuvres, puis les « bonnes paroles ». Il est souvent plus facile de parler que d’agir ! Pensons à mettre nos actes en accord avec nos paroles. Adressons à notre Dieu cette prière de David : « Que les paroles de ma bouche et la méditation de mon cœur soient agréables devant toi, ô Eternel, mon rocher et mon rédempteur ! » (Ps. 19 : 14).


            A la veille du retour du Seigneur, que l’état spirituel que Paul désirait voir chez les Colossiens puisse nous caractériser : « Que vous soyez remplis de la connaissance de sa volonté, en toute sagesse et intelligence spirituelle, pour marcher d’une manière digne du Seigneur afin de lui plaire à tous égards, portant du fruit en toute bonne œuvre, et croissant par la connaissance de Dieu ; étant pleinement fortifiés, selon la puissance de sa gloire, pour toute patience et toute persévérance, avec joie » (1 : 9-11).


En résumé 

            Nous ne sommes pas sauvés par les œuvres, néanmoins Dieu a préparé pour nous des « bonnes œuvres » afin que nous marchions en elles. Ces œuvres prouvent la réalité de la foi, elles sont le fruit de l'opération de Dieu dans nos vies. Dans la seconde épître à Timothée, nous devons nous séparer de tout mal pour être prêts à accomplir toute bonne œuvre. La Parole a aussi son effet sur nous pour que nous soyons formés pour toute bonne œuvre. Plusieurs exemples nous parlent de ces bonnes œuvres :
                    
- Trois hommes forts de David nous donnent une image d'une œuvre accomplie pour le Seigneur.
                    
- Ezéchias agit de tout son cœur dans toute l’œuvre qu'il entreprit.
                    
- Marie de Béthanie a fait une bonne œuvre envers le Seigneur.
                    
- Epaphrodite était un compagnon d’œuvre de l'apôtre Paul.
                    
- Paul souhaite que la marche des Thessaloniciens porte ce double caractère : « en toute bonne œuvre » et « en toute bonne parole ».


A F - article paru dans le « Messager évangélique » (2018 n° 2  - mars-avril)