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LES MAINS DU SEIGNEUR JESUS (1)


Des mains qui sauvent
Des mains qui travaillent
Des mains qui bénissent
Des mains fortes

 

Des mains qui sauvent

            « Aussitôt Jésus, étendant la main, le saisit et lui dit : Homme de petite foi, pourquoi as-tu douté ? » (Matt. 14 : 31).

            Les disciples passent une nuit éprouvante sur le lac à lutter contre le vent et les vagues. Il n'y a que six kilomètres à parcourir pour atteindre l'autre rive, et pourtant ils ne sont qu'au milieu de la traversée. Le matin va bientôt se lever – c'est « la quatrième veille de la nuit » (v. 25) – et ils ont quitté le rivage au début de la soirée ! Ils commencent à être fatigués, tandis que leur petit bateau est secoué par les vagues. C'est alors qu'ils sont soudain effrayés par une apparition marchant sur l'eau. Mais il n'y a rien à craindre – c'est le Seigneur Jésus ! Il a prié pour ses disciples alors qu'Il était en haut sur la montagne, et maintenant Il vient vers eux pour les secourir. Pour notre bénédiction, cet épisode illustre comment le Seigneur intervient en notre faveur actuellement encore, en haut à la droite de Dieu (Rom. 8 : 34), alors que nous traversons cette terre pleine de conflits.
            Matthieu, Marc et Jean relatent tous les trois cette scène remarquable de la traversée des disciples dans la barque battue par la tempête. Mais un fait captivant est rapporté par Matthieu seul : Pierre, au commandement du Seigneur, est descendu de la barque pour marcher sur l'eau ! Lorsqu'il détache son regard du Seigneur pour le porter sur la tempête, il commence à s’enfoncer dans l'eau et s'écrie : « Seigneur, sauve-moi ! » (v. 30). Il y a là pour nous deux enseignements importants.
                        – Premièrement, ce ne sont pas la force du vent et la grosseur des vagues qui ont fait que Pierre s’est enfoncé. Comme l'a dit quelqu'un, il est tout autant impossible de marcher sur des eaux calmes que sur des vagues en fureur : pour surmonter ce qui nous entraîne vers le bas, nos yeux doivent être fixés sur Jésus en toute circonstance.
                        – Deuxièmement, la main du Seigneur Jésus est puissante pour sauver, non seulement des pécheurs allant à la perdition, mais également des croyants dans les difficultés qu'ils rencontrent sur la terre. « Il peut sauver entièrement ceux qui s'approchent de Dieu par lui », car « il est toujours vivant afin d'intercéder pour eux » (Héb. 7 : 25). Nous avons besoin chaque jour d'être secourus, et si nous avons manqué, Il peut nous délivrer et nous restaurer.
            Chrétiens, regardons vers Jésus !


Des mains qui travaillent

            « D'où cela lui vient-il ? Quelle est cette sagesse qui lui est donnée, et d'où vient que de tels miracles s'opèrent par ses mains ? Celui-ci n'est-il pas le charpentier…? (Marc 6 : 2-3)

            Le Seigneur Jésus vient de regagner sa ville après une tournée de prédication et, selon sa coutume, Il va à la synagogue le jour du sabbat. Les gens de Nazareth sont frappés d'étonnement par ses paroles. Ils sont également étonnés par les récits des miracles de puissance qui leur ont été rapportés, et qui ont été opérés par les mains du Seigneur. Mais là, parmi les habitants de sa propre ville, Jésus ne peut pas faire beaucoup de miracles, et Il s'étonne de leur incrédulité (Marc 6 : 5b). En contraste et de manière frappante, la seule autre fois où il est dit que Jésus s'est étonné, c'est au sujet de la foi d'un commandant romain (Matt. 8 : 10) : ainsi Jésus a pu s'étonner du manque de foi de ses proches et de la grande foi d'un étranger.
            Malgré tout, le Seigneur Jésus « imposa les mains à un petit nombre d'infirmes et les guérit » pendant qu'Il était là, dans son pays (Marc 6 : 5a). Nous remarquons qu'Il a guéri ces infirmes en posant les mains sur eux. Il ne s'est pas tenu à distance, mais a posé ses mains bénissantes directement sur ceux qui en avaient désespérément besoin. L'incrédulité des gens de sa ville provenait du fait que Jésus avait grandi parmi eux : « Un prophète n'est pas sans honneur, si ce n'est dans son pays » (v. 4). Ils considéraient qu'ils Le connaissaient, Lui et sa famille. Il ne pouvait certainement pas être le Messie, pensaient-ils. Dans ces versets où ses mains sont mentionnées deux fois en rapport avec des guérisons (v. 2, 5), il est très frappant d’entendre les gens de sa ville dire : « Celui-ci n'est-il pas le charpentier ? », c'est-à-dire quelqu'un qui travaille de ses mains !
            Oui, c'était le charpentier de Nazareth, et Il avait travaillé de ses propres mains, peut-être pour pourvoir aux besoins de sa mère et de ses frères et sœurs. C'étaient des mains qui savaient ce que c'était que de travailler. Les charpentiers de ce temps-là et dans ces contrées travaillaient souvent avec des pierres, particulièrement dans la construction des bâtiments. Le Seigneur Jésus est encore le « charpentier », et Il bâtit actuellement son Assemblée, en y ajoutant l'une après l'autre chaque « pierre vivante » (Matt. 16 : 18 ; 1 Pier. 2 : 5). Chaque croyant a actuellement le privilège de faire partie de cet édifice que le Seigneur est en train de bâtir conformément au plan céleste !


Des mains qui bénissent

            « On lui apportait des petits enfants pour qu'il les touche, mais les disciples reprirent ceux qui les apportaient ; Jésus, voyant cela, en fut indigné… Puis, après les avoir serrés dans ses bras, il posa les mains sur eux et les bénit » (Marc 10 : 13-16).

            L'un des traits marquants de la Bible, qui confirme son caractère divin et son inspiration, c'est qu'elle ne cache pas les défauts des croyants dont elle nous parle.
            Les points faibles des disciples font continuellement surface dans les évangiles, et le texte d'aujourd'hui le montre bien. Les disciples reprenaient les parents qui voulaient apporter leurs enfants au Seigneur Jésus pour qu'Il les touche !
            Il apparaît clairement ici que les disciples ne se préoccupaient pas des enfants et ne leur accordaient pas beaucoup d'importance. Peut-être cela venait-il d'une habitude éducative selon laquelle les enfants devaient rester en arrière-plan. Sans aucun doute, les disciples étaient très occupés quand ils étaient auprès de leur Seigneur, face aux foules et pourvoyant à leurs besoins. Peut-être pensaient-ils rendre service à leur Maître en le protégeant de parents trop envahissants. Aux yeux des disciples, les enfants ne valaient pas la peine qu'on gaspille pour eux du temps et de l'énergie, et ils avaient des choses plus importantes à faire.
            Mais l'attitude du Seigneur Jésus envers les enfants est bien différente ! En fait, c'est contre la manière d'agir des disciples qu'Il s’indigne. Saisissant cette occasion, Il leur enseigne une leçon pratique essentielle : « Laissez venir à moi les petits enfants ; ne les en empêchez pas, car le royaume de Dieu est à ceux qui sont comme eux » (Marc 10 : 14b). L'innocence intacte, l'humilité, la dépendance, la foi et la confiance simples des enfants, fournissent un excellent exemple pour illustrer les caractères de ceux qui peupleront le royaume de Dieu. Puis le Seigneur Jésus prend les enfants dans ses bras, pose les mains sur eux et les bénit. La foi de ces parents a été merveilleusement récompensée ce jour-là par les mains de Christ.

 

Des mains fortes

            « Mes brebis écoutent ma voix… ; moi, je leur donne la vie éternelle; elles ne périront jamais, et personne ne les arrachera de ma main. Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tous, et personne ne peut les arracher de la main de mon Père. Moi et le Père, nous sommes un » (Jean 10 : 27-30).

            La question de la sécurité éternelle du croyant a été un sujet brûlant et longtemps débattu. En Jean 10, le Seigneur Jésus Lui-même donne une réponse claire à cette question. Il parle de ses brebis qui ont été placées dans l'enclos du judaïsme ; puis Il dit qu'Il a « d'autres brebis qui ne sont pas de cet enclos », qui font partie des nations non juives. Il va laisser sa vie pour toutes ses brebis, et elles formeront « un seul troupeau » (v. 16). Le Seigneur annonce ensuite qu'Il donne la vie éternelle à ses brebis, et Il ajoute qu'elles ne périront jamais !
            Mais ce n'est pas tout : le Seigneur Jésus poursuit son enseignement concernant la sécurité de ses brebis en affirmant que personne ne pourra les arracher de sa main. Quelqu'un m'a dit une fois : Oui, les croyants sont entre les mains de Christ, mais ils peuvent toujours s'en échapper, si volontairement ils se rebellent et s'engagent sur une voie de péché. – J'ai répliqué alors : Ils peuvent s'en échapper, mais ils n'iront pas loin, parce qu'ils vont buter contre la main du Père. Nous sommes enveloppés et en sécurité dans le creux des mains du Père et du Fils !
            Le Seigneur ajoute : « Moi et le Père, nous sommes un ». L'unité de la Déité dans son amour, ses plans et sa puissance pour les accomplir, garantit la sécurité des brebis qui sont dans les mains du Père et du Fils. Paul pouvait écrire : « Je suis assuré que ni mort, ni vie, ni anges, ni pouvoirs, ni choses présentes, ni choses à venir, ni puissances, ni hauteur, ni profondeur, ni aucune autre créature ne pourra nous séparer de l'amour de Dieu, qui est dans le Christ Jésus notre Seigneur » (Rom. 8 : 38-39).

                        Ta divine tendresse, Jésus, puissant Berger,
                        
M'entoure en ma détresse, m'abrite du danger.
                        
Sur ton cœur tu me portes, faible et souvent lassé ;
                        
Tes mains douces et fortes me tiennent enlacé.


B. Reynolds - « LE SEIGNEUR EST PROCHE » (07, 14, 21, 28/01/2018) –  www.labonnesemence.com