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LES QUARANTE JOURS DE L’ECRITURE (9)

 

LES QUARANTE JOURS DE JONAS (Jonas 3 : 1-10 ; Matthieu 12 : 38-41) - Foi et repentance, ou le message de Dieu et la réponse de Ninive


Jonas, le serviteur rebelle
Jonas sous le gouvernement de Dieu
Les exercices d’âme de Jonas
La prédication de Jonas
Foi et repentance des Ninivites
La foi : croire Dieu
Importance de la repentance
 

            Il y a une très grande différence entre Dieu et l’homme, entre Dieu et ses serviteurs. Dans le livre de Jonas, ce contraste entre le Maître et le serviteur est très marqué. Au début du livre, l’Eternel dit à Jonas : « Lève-toi, va à Ninive, la grande ville, et crie contre elle, car leur méchanceté est montée devant moi » (1 : 2). Dieu prend connaissance de la méchanceté des hommes de Ninive, tout comme Il prend connaissance de la méchanceté de tous aujourd’hui. Ses yeux sont sur chacun, même si sa main ne l’est pas encore.


Jonas, le serviteur rebelle

            Jonas était très obstiné ; au lieu de faire aussitôt ce que Dieu lui dit, il fait tout l’opposé. La raison pour laquelle Jonas n’est pas allé tout de suite à Ninive est dévoilée au chapitre 4. Quand la grâce de Dieu envers cette ville coupable et condamnée a été manifestée, Jonas a été très mécontent. Il a dit : « Eternel, je te prie, n’était-ce pas là ma parole, quand j’étais encore dans mon pays ? C’est pourquoi j’ai d’abord voulu m’enfuir à Tarsis, car je savais que tu es un Dieu qui fais grâce et qui es miséricordieux, lent à la colère et grand en bonté et qui te repens du mal dont tu as menacé » (v. 2).
            Il s’est dit, en fait : Si je leur dis que le jugement arrive, je sais qu’il y a tant de bonté dans le cœur de mon Dieu que, s’ils se repentent, Il les épargnera ; ce que j’ai annoncé ne s’accomplira pas et je perdrai ma réputation. Oui, il en était ainsi, il s’irritait de ce que deux millions d’âmes se repentent sous ses yeux. Ah ! on ne peut que se réjouir lorsque quelqu’un se repent ; de plus, tout le ciel se réjouit aussi. N’est-ce pas merveilleux ? Que dit le chapitre 15 de Luc : « Il y a de la joie devant les anges de Dieu pour un seul pécheur qui se repent » (v. 10). Tout le ciel est ému, de Dieu jusqu’aux anges, tous se réjouissent du salut d’un seul pécheur.
            Mais cet homme est absolument bouleversé que Dieu ait épargné ce grand nombre de personnes. Jamais un aussi court sermon n’a produit un tel effet. Deux millions de personnes se sont inclinées par une seule prédication. Oh, que Dieu suscite de tels prédicateurs ! Mais ce pauvre Jonas avait peur de perdre sa réputation. Le message que Dieu lui donnait à délivrer ne lui convenait pas, aussi a-t-il suivi son propre chemin, allant tout à l’ouest, à Joppé, au lieu d’aller à l’est vers Ninive.
            Voyons quelles ont été les voies de Dieu envers Jonas, et ce qu’en dit le Seigneur Jésus en faisant allusion à son histoire : « comme Jonas fut un signe pour les Ninivites » (Luc 11 : 30) ; et encore : « Une génération méchante et adultère recherche un signe ; et il ne lui sera pas donné de signe, si ce n’est le signe du prophète Jonas. Car, comme Jonas fut dans le ventre du cétacé trois jours et trois nuits, ainsi le Fils de l’homme sera trois jours et trois nuits dans le sein de la terre. Des hommes de Ninive se lèveront, lors du jugement, face à cette génération, et la condamneront, car ils se sont repentis à la prédication de Jonas, et voici, il y a ici plus que Jonas » (Matt. 12 : 39-41). Pour les Ninivites, Jonas a été le signe de la mort et de la résurrection, et le signe que Dieu seul pouvait sauver l’homme. Personne, si ce n’est Dieu, ne peut délivrer l’homme, que ce soit Jonas, les Ninivites ou nous-mêmes aujourd’hui.
            Dieu avait dit à Jonas : « Va à Ninive ». Que fait-il ? Il prépare ses effets et s’en va à l’opposé. Il va tout droit à Joppé, parce qu’il projette de s’enfuir à Tarsis. La signification du mot Tarsis est « destruction ». Nous avons un tableau frappant de ce qu’est l’homme dans la première partie de ce livre : la fin de sa route est la destruction. Joppé signifie « agréable ». L’homme descend à Joppé. Le diable rendra les choses aussi satisfaisantes que possible pour l’homme dans ce monde. Mais il n’y a pas de satisfaction en enfer, et il n’y a pas de chemin pour en sortir. Il y a dix mille routes pour l’enfer, mais il n’y en a qu’une seule pour le ciel. On peut descendre en enfer soit sur le côté propre soit sur le côté sale de la route, soit du côté insouciant soit du côté religieux. On peut y descendre en étant raffiné ou grossier, par la boisson ou les jeux. Des milliers de voies différentes descendent en enfer. Le fait est qu’il n’y a qu’une fin au sentier de l’homme dans ses péchés, et une fois qu’il est là, il ne peut pas s’en retourner. Encore une fois, il n’y a qu’une route pour le ciel, et Jésus dit : « Moi, je suis le chemin, et la vérité, et la vie ; personne ne vient au Père si ce n'est par moi » (Jean 14 : 6).
            Jonas descend donc à Joppé, et trouve là un bateau qui va à Tarsis. Une chose est sûre, c’est que s’il n’y avait pas eu de bateau qui aille à Tarsis dans le port de Joppé auparavant, le diable aurait fait qu’il y en ait un ce jour-là, afin de conforter cet homme dans sa conduite obstinée. Jonas paie le prix de sa place. Pour aller en enfer, il faut payer le prix de sa place. Pour aller au ciel, le prix de la place a été payé par un autre, par le Seigneur Jésus qui, dans sa grâce souveraine, a accompli son œuvre expiatoire. Ne mépriserons pas un tel prix ! Le prix de notre place pour la gloire éternelle comprend les angoisses de la mort et les souffrances expiatoires du Fils éternel de Dieu, devenu homme afin qu’Il puisse mourir et nous racheter pour Dieu par son sang. Le prix de notre rançon est inestimable ; cette rançon est Lui-même – Jésus – notre bien-aimé Sauveur.
            Jonas a donc payé le prix de sa place. Il était sur un chemin qui descend. Dieu le savait, le diable aussi. On trouve quatre étapes descendantes pour Jonas ; car la marche de l’homme, jusqu’à ce que Dieu le touche, descend toujours. Il descend à Joppé (1 : 3), ensuite il descend dans le navire (1 : 3), puis il descend au fond du vaisseau (1 : 5) et enfin jusqu’aux fondements des montagnes (2 : 7). Quand il est au fond du vaisseau, Dieu envoie une tempête ; le navire semble vouloir se briser, mais Jonas dort profondément. Il peut dormir malgré la tempête, tout à fait inconscient du danger ! Il en est souvent ainsi des pécheurs ; ils dorment au lieu de passer les nuits en prière et dans les larmes, à cause de leur condition perdue. Ah, beaucoup de larmes seront versées en enfer, mais il n’y aura aucune main pour les essuyer !


Jonas sous le gouvernement de Dieu

            La tempête fait rage, le navire de Jonas est jeté d’un côté et de l’autre. Ils jettent les objets par-dessus bord pour alléger le navire, mais en vain ; le navire est en péril. Mais ils savent que Jonas est à bord ; le maître des rameurs s’approche et lui dit : « Que fais-tu, dormeur ? » (v. 6). Quelle secousse ! Il en avait besoin. Il se réveille et devra reconnaître la vérité : Je me suis enfui de devant la face de Dieu. Je suis un homme méchant. J’ai suivi mon propre chemin.
            Mais, d’abord, ils jetèrent le sort pour discerner le pécheur à bord du navire. Ils dirent : « Venez, jetons le sort, afin que nous sachions à cause de qui ce malheur nous arrive. Et ils jetèrent le sort, et le sort tomba sur Jonas » (v. 7). Ils lui demandèrent alors : « Quelle est ton occupation ? et d’où viens-tu ? Quel est ton pays, et de quel peuple es-tu ? » (v. 8). Toute l’histoire de Jonas est retracée là. Il leur dit donc ce qui avait eu lieu. « Et les hommes eurent une grande frayeur, et ils lui dirent : Qu’est-ce que tu as fait ? Car les hommes savaient qu’il s’enfuyait de devant la face de l’Eternel, car il le leur avait déclaré » (v. 10). Quand il est monté à bord du navire allant à Tarsis, il a peut-être dit : L’Eternel m’a dit d’aller à Ninive pour prêcher un sermon qui ne me plaisait pas, alors j’ai suivi mon propre chemin. - La vérité est révélée, elle l’est toujours, tôt ou tard.
            Les marins eurent une grande peur en apprenant cela. Alors, Jonas dit : « Prenez-moi et jetez-moi à la mer, et la mer s’apaisera pour vous ; car je sais que c’est à cause de moi que cette grosse tempête est venue sur vous » (v. 12). C’était juste, mais « les hommes ramèrent pour regagner la terre ; et ils ne purent pas » (v. 13). Personne ne peut atteindre la terre en ramant, l’homme ne peut se sauver lui-même. Il faut qu’il accepte et reconnaisse la vérité de son état. Il est absolument perdu.
            Alors, ils prirent Jonas et le jetèrent par-dessus bord. Ils ont dû se dire : « Il est perdu ». C’était ce qu’ils pensaient, mais c’était en fait le moment de son salut, car alors Dieu est intervenu. Il avait préparé un grand poisson qui a englouti Jonas. Dans le ventre du poisson il est descendu jusqu’aux fondements des montagnes, comme il le dit plus loin, et il est passé par de terribles exercices. Le premier chapitre présente l’obstination de Jonas ; le deuxième chapitre décrit les profonds exercices d’âme qu’il a traversés avant de connaître le salut.


Les exercices d’âme de Jonas

            Notons ses expériences : « J’ai crié à l’Eternel du fond de ma détresse, et il m’a répondu. Du sein du shéol, j’ai crié ; tu as entendu ma voix » (2 : 2). Il a écrit ce récit longtemps après, mais il n’a jamais oublié ces trois jours et ces trois nuits. Celui qui expérimente, sur la terre, le sein du shéol, n’en connaîtra jamais la réalité éternelle. Mais celui qui n’a jamais été brisé par le sentiment de ses péchés et de sa culpabilité, ici-bas, et qui n’a pas goûté l’affliction du sein du shéol qu’il estime ne pas mériter, devra la goûter un jour, quand il sera trop tard pour échapper à ses effrayantes réalités. Les sentiments de Jonas décrits dans ce chapitre 2 sont très intéressants. Ils étaient le fruit normal de son péché et de son obstination, mais par leur moyen, Dieu préparait indubitablement cet homme pour donner son message. « Je suis descendu jusqu’aux fondements des montagnes », dit-il (v. 6). Jonas a parcouru trois étapes de sa propre volonté et Dieu lui a fait faire la quatrième.
            Puis il commence à prier et à faire des promesses mais cela ne le délivre pas, et à la fin il dit : « Ceux qui regardent aux vanités mensongères abandonnent la grâce qui est à eux » (v. 9). Il était l’illustration de ce qu’il énonçait. Ensuite il dit : « Je te sacrifierai avec une voix de louange », mais cela ne le sauve pas. Puis il ajoute : « Je m’acquitterai de ce que j’ai voué », mais cela ne le sauve pas. Chacun peut dire : J’ai prié, j’ai promis, j’ai fait des vœux, mais je ne suis pas meilleur ; Dieu m’a réveillé, et depuis, je n’ai pas un jour ou une nuit paisible. - Si tel est le cas, c’est bon signe, le salut est proche. L’homme qui n’a jamais connu la misère ne goûte jamais la grâce, mais celui qui crie à Dieu dans la détresse de son âme est sûr d’être entendu. Jusqu’à ce qu’un homme sache qu’il est perdu, il ne sait pas ce que c’est d’être sauvé. Beaucoup ne connaîtront jamais le salut, parce qu’ils ne pensent pas être perdus.
            Mais Jonas doit renoncer à ses vœux. Ils ne le délivrent pas. La prière ne le délivre pas, et les larmes ne le délivrent pas du sein du shéol. Mais renoncer à tout cela ne délivre pas ! Même donner tout ce que l’on a pour le salut de l’âme, ne délivrera pas. Il est là, enfermé dans l’obscurité, quand soudain il dit : « La délivrance est de l’Eternel », et il se retrouve immédiatement sur la terre sèche. C’est Dieu seul qui peut sauver l’homme ; ni les prières, ni les larmes ne le peuvent. Il faut saisir le Sauveur. Grâces à Dieu, chacun peut Le saisir. Ce dont l’homme a besoin en tant que pécheur, l’amour de Dieu y a pourvu dans la personne de son Fils. Tout ce qui est lié à l’homme est désespéré. Il en était ainsi avec Jonas. Mais au moment où il dit : « La délivrance est de l’Eternel », « l’Eternel commanda au poisson, et il vomit Jonas sur la terre » (v. 10), et non pas dans la boue ! Nombre de personnes entrent dans la boue, en étant dans l’incertitude. Elles prennent leurs quartiers dans le « Château du Doute », et vont çà et là avec des doutes et des craintes. La terre sèche ce sont les côtes ensoleillées de la résurrection, la connaissance d’un Christ ressuscité, d’un Sauveur triomphant. Jonas était sur la terre sèche où tout parle de délivrance et de sécurité.
            Maintenant il est apte pour délivrer le message que Dieu a pour lui. « Et la parole de l’Eternel vint à Jonas une seconde fois, disant : Lève-toi, va à Ninive, la grande ville, et crie-lui selon le cri que je te dirai » (3 : 1-2). C’est un point important. Un prédicateur doit recevoir ses ordres d’en haut. Si certains lui demandent pourquoi il ne prêche pas ceci et cela, selon ce style, et de cette manière, il leur répondra : Parce que je n’ai pas reçu de tels ordres de Dieu. « Va et crie-lui selon le cri que je te dirai », dit Dieu à Jonas. C’est un grand principe pour tout serviteur, si nous ne le saisissons pas, cela nuira à notre service.


La prédication de Jonas

            « Et Jonas se leva et s’en alla à Ninive, selon la parole de l’Eternel. Or Ninive était une fort grande ville, de trois journées de chemin » (v. 3). Ce que l’archéologie a mis à jour des ruines de Ninive confirme absolument l’Ecriture. « Une fort grande ville, de trois journées de chemin » indique sa taille énorme. Elle devait couvrir apparemment 150 kilomètres carrés. Cette ville était remarquable par ses défenses. Les murailles avaient trente mètres de haut, et trois chars pouvaient passer côte à côte sur ses remparts. Sur ceux-ci étaient construits quelque 1 500 tours, chacune de soixante mètres de haut, ce qui permettait de voir facilement l’avance de l’ennemi de tous côtés. C’était une place imprenable. Et cependant, elle a été engloutie au point que ceux qui ont cherché à découvrir son site ont eu des difficultés. Dieu a d’abord envoyé une parole d’avertissement à Ninive par les lèvres de Jonas, comme Il avertit chacun aujourd’hui.
            Allons maintenant dans cette grande ville. « Et Jonas commença à entrer dans la ville, le chemin d’un jour ». Il entre par une des portes monumentales. Nous pourrions penser qu’il lui aurait fallu trois jours pour délivrer le message que Dieu lui avait donné, mais il ne va que le chemin d’un jour. Il n’était pas nécessaire qu’il fasse le chemin de trois jours. Le travail de Dieu commencé à un bout de la ville allait s’étendre à l’autre bout. La nouvelle se répand comme une traînée de poudre dans Ninive. Cet homme étrange brillant d’un éclat de résurrection, entre dans cette ville et fait entendre sa voix en criant : « Encore quarante jours, et Ninive sera renversée ». Quoi, Ninive détruite ? Jamais on n’avait entendu une chose semblable jusque-là. Les Ninivites ont-ils prêté attention à ce message présentant et la grâce et le jugement, ou s’en sont-ils moqués ? Ont-ils traité cette parole d’avertissement comme plus d’un pécheur dans ce monde traite l’évangile ? Non. Dans toute la Parole de Dieu, c’est un des plus frappants exemples d’hommes qui ont pris garde au message de Dieu et se sont inclinés devant Lui dans une vraie repentance.
            Nous ne savons pas si Jonas a parcouru plusieurs rues, mais il suffisait que ce serviteur de Dieu, comme ressuscité d’entre les morts, annonce une seule fois son message de la part de Dieu, en puissance de résurrection : « Encore quarante jours, et Ninive sera renversée ». Quelle grâce, Il leur a donné quarante jours ! Il leur a donné du temps pour se repentir. S’il avait dit : « Avant que le soleil se couche, Ninive sera renversée », ils n’auraient pas eu beaucoup de temps pour se repentir. Mais cette promesse de « quarante jours » était le souffle de la miséricorde qui se glorifie vis-à-vis du jugement. Dieu ne se hâte jamais de juger. Il est lent dans le jugement, mais toujours pressé de recevoir un pécheur angoissé. Luc 15 nous le montre au sujet du fils prodigue : « Il se leva et vint vers son père. Comme il était encore loin, son père le vit et fut ému de compassion ; il courut à lui, se jeta à son cou et le couvrit de baisers » (v. 20). Dieu se hâte de recevoir un pécheur anxieux, mais Il est très lent pour juger ce monde impie.


Foi et repentance des Ninivites

            Si Dieu s’était hâté de juger le péché de l’homme, le monde ne serait pas resté si longtemps souillé par le meurtre de son Fils. Dieu n’a pas encore tiré du fourreau l’épée du jugement. Il est plein de miséricorde. « Encore quarante jours, et Ninive sera renversée » était vraiment la voix de la miséricorde. Elle a produit tout son effet : « Et les hommes de Ninive crurent Dieu » – et non pas Jonas. Cette déclaration est magnifique. Le Seigneur Jésus dit : « ils se sont repentis à la prédication de Jonas ». Cet avertissement solennel qu’entendent ces personnes n’est pas entré par une oreille pour ressortir par l’autre ; il a eu un puissant effet sur leurs âmes. « Et les hommes de Ninive crurent Dieu ». La parole était mêlée avec de la foi dans ceux qui l’entendirent (voir Héb. 4 : 2).
            Le court sermon de Jonas dans Ninive a deux effets très importants : la foi et la repentance. Ils ont cru Dieu par la foi. La foi est la réception dans l’âme d’un témoignage divin ; la repentance est le résultat dans l’âme de la réception de ce témoignage. Celui de Jonas était très solennel. Aujourd’hui, nous ne savons pas s’il reste encore quarante jours pour se tourner vers Dieu. Personne ne peut être sûr d’avoir quarante jours, quarante heures, ou quarante minutes devant lui. Pour un pécheur dans ses péchés, la bonne nouvelle est qu’il y a miséricorde, grâce et pardon par la foi au nom du Seigneur Jésus Christ. Celui qui croit la Parole de Dieu, connaîtra aussi la repentance, car elle est le résultat de la foi. La repentance est la larme dans l’œil de la foi.
            Il n’a pas été dit à ces Ninivites de se repentir, mais manifestement, ils se sont repentis. Bien que le mot n’ait pas été utilisé par Jonas, toute leur marche a été changée quand ils ont saisi le fait solennel que Dieu allait s’occuper d’eux à cause de leurs péchés. Aujourd’hui, Dieu fait encore entendre sa voix : Il « ordonne maintenant aux hommes que tous, en tous lieux, ils se repentent ; parce qu’il a fixé un jour où il doit juger avec justice la terre habitée, par l’Homme qu’il a destiné à cela, ce dont il a donné une preuve certaine à tous, en le ressuscitant d’entre les morts » (Act. 17 : 30-31). Jonas était en type un homme ressuscité ; Jésus est l’Homme ressuscité. Et si Dieu ordonne à tous les hommes, partout de se repentir, c’est parce que le jugement est fixé et qu’Il a désigné le Juge qui est précisément Celui qui est mort et a été ressuscité. Ninive avait quarante jours pour se repentir. Il semble qu’ils se sont repentis le tout premier jour. La foi a jailli immédiatement de leurs cœurs, et ils se sont repentis. Le Seigneur a dit : « Des hommes de Ninive se lèveront, lors du jugement, face à cette génération, et la condamneront, car ils se sont repentis à la prédication de Jonas » (Matt. 12 : 41).
            Il est manifeste qu’ils s’étaient repentis. Il est dit : « Et les hommes de Ninive crurent Dieu, et proclamèrent un jeûne, et se vêtirent de sacs, depuis les plus grands d’entre eux jusqu’aux plus petits » (v. 5). Dans l’Ancien Testament, le sac est l’expression de la repentance. Il est remarquable de voir où le travail a commencé. Si, de nos jours, il est très difficile d’apporter l’évangile au sommet de l’Etat, à Ninive la repentance a commencé par le roi et s’est étendue au peuple. Nous ne savons comment, mais la parole a atteint le roi de Ninive : « Encore quarante jours, et Ninive sera renversée ». Lui et tous ses subordonnés ont été si impressionnés qu’ils se sont repentis. Aujourd’hui, les hommes entendant que le jugement est certain et que la fin de toutes choses s’est approchée, ne seraient-ils pas impressionnés et ne se repentiraient-ils pas ? Dans l’heure qui vient, tout peut être fini pour toujours. Le Seigneur peut venir, son Eglise peut être appelée dans la gloire, et le monde être laissé pour les jugements dévastateurs annoncés par Dieu, jugements que ses habitants ont largement mérités.
            Les Ninivites, de même que leur roi, ont écouté, ont cru et se sont repentis. Le roi d’Assyrie qui était le pouvoir dominant, le monarque le plus puissant sur la terre à ce moment-là, s’incline devant Dieu. Quel homme sage ! « Car la parole parvint au roi de Ninive, et il se leva de son trône, et ôta de dessus lui son manteau, et se couvrit d’un sac et s’assit sur la cendre » (v. 6). Il semble dire : A quoi me sert mon manteau royal si le jugement de Dieu est sur moi, et si dans quarante jours je suis un cadavre ? - Homme sage, homme sensible, homme humilié, homme repentant ! Pourquoi ? Parce qu’il a cru.
            Ensuite le roi « fit crier et dire dans Ninive, par un édit du roi et de ses grands, disant : Que les hommes, et les bêtes, le gros et le menu bétail, ne goûtent de rien ; qu’ils ne paissent pas et ne boivent pas d’eau ; et que les hommes et les bêtes soient recouverts de sacs. Et qu’ils crient à Dieu avec force ; et qu’ils reviennent, chacun, de leur mauvaise voie et de la violence qui est en leurs mains » (v. 7-8). Leur façon de vivre devait changer ! La vie d’un homme qui se convertit est toujours changée. Il quitte ce en quoi il se trouvait. Il fuit le péché et aime la sainteté.
            Le roi dit ensuite de façon poignante : « Qui sait ? Dieu reviendra et se repentira, et reviendra de l’ardeur de sa colère, et nous ne périrons pas » (v. 9). Il ressentait qu’ils devaient périr s’ils continuaient ce qu’ils faisaient, mais que s’ils se repentaient, Dieu reviendrait peut-être et se repentirait ; ils seraient épargnés et ne périraient pas. Que celui qui aurait des doutes sur ce point écoute ceci : « Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle » (Jean 3 : 16). Le roi de Ninive ne pensait pas à la vie éternelle, mais à la possibilité d’échapper au jugement solennel dont Dieu l’avait averti et menacé. Il voyait une porte de sortie : c’était la repentance. Alors il s’est couvert d’un sac, s’est assis sur la cendre et a crié à Dieu avec force.
            Entrons maintenant dans Ninive où le roi, couvert d’un sac, est assis sur la cendre. Qu’auraient dit les hommes du monde de cette attitude ? Ils l’auraient méprisée. Que dit le Seigneur Jésus d’un tel mépris ? « Des hommes de Ninive se lèveront lors du jugement face à cette génération et la condamneront, car ils se sont repentis à la prédication de Jonas » ; oui, ils ont cru et se sont repentis. Dieu invite quiconque à se repentir, à revêtir moralement le sac. Job l’a fait, il a dit : « Mon oreille avait entendu parler de toi, maintenant mon œil t’a vu : c’est pourquoi j’ai horreur de moi, et je me repens dans la poussière et dans la cendre » (Job 42 : 5-6). Job et les Ninivites étaient moralement sur le même terrain.
            Si nous avions été à Ninive à ce moment-là, nous aurions entendu le beuglement du bétail assoiffé et affamé, n’ayant personne pour les mener boire et paître. Dans cette ville, seules les prières devaient interrompre le silence terrible qui régnait. Ils avaient le sentiment du jugement imminent de Dieu. Oh ! si seulement les pécheurs, aujourd’hui, pouvaient être vus dans un état semblable, courbés et repentants devant Dieu ! Jamais un tel tableau ne s’est vu auparavant, ni depuis. Cependant ce que nous voyons dans Ninive est exactement ce qui a lieu pour tout homme, quand il est réveillé et sur le point d’être béni par Dieu. Il acquiert la connaissance et le sentiment du péché, il est amené à la repentance, même s’il n’en comprend peut-être pas bien la signification. Ce mot signifie quelque chose de très précieux. L’apôtre Paul dit : « en insistant auprès des Juifs comme des Grecs sur la repentance envers Dieu et la foi en notre Seigneur Jésus Christ » (Act. 20 : 21). Ces choses vitales vont toujours ensemble. « Et les hommes de Ninive crurent Dieu » : c’était la foi. Comment s’est-elle manifestée ? Ils « proclamèrent un jeûne, et se vêtirent de sacs, depuis les plus grands d’entre eux jusqu’aux plus petits » (v. 5) : c’était la repentance. Ceux qui croient Dieu s’inclineront devant Lui dans la repentance, et obtiendront la bénédiction. « La repentance envers Dieu et la foi en notre seigneur Jésus Christ » sont les sûrs précurseurs d’une bénédiction profonde de l’âme.


La foi : croire Dieu

            La foi, c’est croire Dieu, Le croire sur parole, Le prendre au mot. C’est recevoir un témoignage divin ; et cela est le fruit d’une opération divine dans le cœur. « Celui qui a reçu son témoignage a scellé que Dieu est vrai » (Jean 3 : 33). Ce verset est une définition divine de la foi. Un jour, à l’école du dimanche, à la question posée : « Qu’est-ce que la foi ? », une petite fille qui l’avait saisi très clairement avait répondu : « C’est croire ce que Dieu dit dans la Bible au sujet de Jésus, et ne pas poser de questions ».
            Dieu est digne d’être cru sur parole. Les hommes peuvent dire des mensonges, car « ils errent dès le ventre, parlant le mensonge » (Ps. 58 : 3), mais Dieu est vrai et dit toujours la vérité. Dieu n’est pas la vérité ; Christ est la vérité. La vérité est l’expression absolue et parfaite de ce qui est. Christ est cela. Dieu est amour, Il est plein de grâce, saint, tendre, et miséricordieux. Nous le savons parce que tous ses caractères ont été vus dans la personne du Fils de Dieu, car Il était la vérité. Avoir « la foi en notre Seigneur Jésus Christ », c’est croire qu’Il est, ce qu’Il dit. Abraham a réalisé cela, car il est dit : « Abraham crut Dieu ». Dieu lui avait montré les étoiles et avait dit : « Ainsi sera ta semence ». Abraham l’a cru sur parole et a été justifié sur le champ.
            N’est-il pas étrange que certains trouvent difficile de croire Dieu, alors qu’ils mettent une confiance totale dans un horaire de train ? Ils se fieront absolument à l’horaire du train et en tiendront compte pour être à l’heure pour le prendre, et ne peuvent pas croire Dieu au sujet de la vie éternelle « que Dieu, qui ne peut mentir, a promise avant les temps des siècles » (Tite 1 : 2). Cela montre ce qu’est le cœur de l’homme : il peut croire un homme faillible, mais ne peut pas croire Celui dont il est écrit qu’il est impossible que Dieu mente (Héb. 6 : 18).
            Dieu ne fait pas d’erreur dans sa Parole ; il n’y en a pas dans l’Ecriture. Des hommes sages selon le monde disent qu’elle contient des erreurs, mais ce n’est pas vrai. Les erreurs sont dans les cœurs et les têtes de ces écrivains et orateurs. C’est une grande erreur de ne pas croire Dieu simplement, quand Il s’adresse à chacun en grâce. « Et les hommes de Ninive crurent Dieu » ! Ecoutons ce que dit Paul, sur le fait de croire Dieu, quand il traverse une grande tempête : « cette nuit m’est apparu un ange du Dieu à qui j’appartiens et que je sers, et il m’a dit : Ne crains pas, Paul, il faut que tu comparaisses devant César ; et voici, Dieu t’a accordé la vie de tous ceux qui naviguent avec toi. Courage, donc, hommes ! Car j’ai confiance en Dieu : il en sera exactement comme il m’a été dit » (Act. 27 : 23-25). C’était la foi.
            Cher lecteur, si vous croyez Dieu, vous serez sauvé aussitôt. Croyez-Le maintenant. Croyez en son amour, sa grâce, la miséricorde de son cœur. Sachez que ce n’est pas votre repentance qui pousse Dieu à la bonté, mais « la bonté de Dieu te pousse à la repentance » (Rom. 2 : 4).
            Le roi de Ninive a dit : « Qui sait ? Dieu reviendra et se repentira, et reviendra de l’ardeur de sa colère, et nous ne périrons pas » (v. 9). Quant à nous, nous ne disons pas : « Qui sait ? ». Le Fils de Dieu est venu et nous a dit toute la vérité : « Il veut miséricorde et non pas sacrifice » (Matt. 9 : 13). « Le Père a envoyé le Fils pour être le Sauveur du monde » (1 Jean 4 : 14). « Car Dieu n’a pas envoyé son Fils dans le monde afin qu’il juge le monde, mais afin que le monde soit sauvé par lui » (Jean 3 : 17). Dieu a ouvert son cœur, Il a donné la meilleure chose du ciel : le Bien-aimé qui était dans son sein, pour la pire chose sur la terre : un pécheur dans ses péchés. Oui, Jésus s’est donné Lui-même pour nous. L’amour de Dieu a été manifesté, et maintenant, pour nous comme pour Jonas ou Ninive autrefois, nous devons apprendre le fait béni que « la délivrance est de l’Eternel ».
            La bénédiction vient vraiment de Dieu, sans argent et sans prix. A un petit garçon qui offrait de lui vendre un journal, dans la rue, un monsieur lui dit : Je pensais que tu allais me le donner pour rien. - Il répondit : « Oh non, monsieur, il n’y a rien pour rien dans ce monde ». - En es-tu sûr ? lui dit l’homme. - Le petit garçon rougit et dit : Si, le salut et le Seigneur Jésus. - Il avait trouvé le salut peu avant lors d’une réunion d’évangélisation.
            Il y a deux raisons pour obtenir le salut comme un don : Dieu est trop riche pour le vendre, et l’homme est trop pauvre pour l’acheter. Nous ne le méritons pas, mais nous pouvons l’obtenir en le prenant simplement comme un don gratuit de Dieu. Il faut se tenir brisé et repentant devant Dieu pour l’acquérir. La repentance résulte de la réception du témoignage de Dieu ; l’âme est saisie par le sentiment de son propre péché et de la bonté de Dieu. La repentance n’est pas, cependant, comme des marches par lesquelles on accède au salut. La repentance est un mouvement divin dans l’âme qui fait suite à la foi. Notre âme aurait pu être brisée par le sentiment de nos péchés et notre cœur ému par l’amour du Fils de Dieu qui est mort sur le Calvaire pour nos péchés, nos larmes auraient pu couler abondamment - cela ne nous aurait pas lavés de nos péchés. Mais, en voyant que le sang précieux de Christ nous lave de tous nos péchés, des larmes de reconnaissance pourront couler librement, et nous pourrons dire, comme l’apôtre Paul : « le Fils de Dieu... m’a aimé et... s’est livré lui-même pour moi » (Gal. 2 : 20).


Importance de la repentance

            Insistons sur cette question de la repentance, car elle a une grande place dans l’Ecriture. Jean le baptiseur criait dans le pays : « Repentez-vous, car le royaume des cieux s’est approché » (Mat. 3 : 2). Les hommes étaient si remués que le diable a rapidement amené Hérode à le mettre en prison, et à lui faire couper la tête. Satan s’est réjoui de se débarrasser de cet homme. Juste après, le Maître de Jean apparaît sur la scène. Si le fidèle serviteur est mort, son divin Maître réitère son cri. C’est presque sa première parole : « Repentez-vous, car le royaume des cieux s’est approché » (Matt. 4 : 17) ; Dieu allait revendiquer ses droits. Après cela, le Seigneur Jésus choisit douze hommes : « Etant partis, ils prêchèrent qu’on se repente » (Marc 6 : 12). Le Seigneur Jésus disait aux pharisiens : « Je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs à la repentance » (Luc 5 : 32). Au sujet de la tour de Siloé qui était tombée sur des gens, Il dit à quelques-uns : « Si vous ne vous repentez pas, vous périrez tous pareillement » (Luc 13 : 5). Par une parabole, Il nous fait entendre, des profondeurs de l’enfer, la prière d’un homme à Abraham : « Je te prie donc, père, d’envoyer Lazare dans la maison de mon père, car j’ai cinq frères : qu’il les avertisse solennellement, afin qu’ils ne viennent pas, eux aussi, dans ce lieu de tourment. Mais Abraham lui dit : Ils ont Moïse et les prophètes ; qu’ils les écoutent. L’autre reprit : Non, père Abraham ; mais si quelqu’un va des morts vers eux, ils se repentiront » (Luc 16 : 27-30). Même les damnés en enfer savent que la repentance est nécessaire.
            Plus tard, une fois ressuscité d’entre les morts, Christ a dit : « Il est ainsi écrit ; et ainsi il fallait que le Christ souffre, qu’il ressuscite d’entre les morts le troisième jour, et que la repentance et la rémission des péchés soient prêchées en son nom à toutes les nations, en commençant par Jérusalem » (Luc 24 : 46-47). La repentance et la rémission des péchés vont toujours ensemble. Quand un homme entend la Parole de Dieu et la croit, il est amené à la repentance, et la rémission des péchés suit immédiatement. Au chapitre 2 des Actes, Pierre dit à ceux qui ont eu le cœur saisi de componction suite à son sermon : « Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus Christ, pour le pardon de ses péchés ; et vous recevrez le don du Saint Esprit » (v. 38). Au chapitre suivant, il dit : « Repentez-vous donc et convertissez-vous, pour que vos péchés soient effacés » (3 : 19) ; plus tard il dit : « C’est lui que Dieu a exalté par sa droite Prince et Sauveur, afin de donner à Israël la repentance et le pardon des péchés » (5 : 31).
            La repentance est le fruit de la bonté de Dieu, afin que l’on sache que les péchés sont pardonnés et que l’âme est sauvée. Au chapitre 17 des Actes, il est dit : « Dieu donc, ayant passé par-dessus les temps de l’ignorance, ordonne maintenant aux hommes que tous, en tous lieux, ils se repentent ; parce qu’il a fixé un jour où il doit juger avec justice la terre habitée, par l’Homme qu’il a destiné à cela, ce dont il a donné une preuve certaine à tous, en le ressuscitant d’entre les morts » (v. 30-31). De ce passage nous apprenons que le jour du jugement est fixé, et que le Juge est désigné. C’est solennel. Nous ne savons pas quand cela arrivera ; peut-être demain ! Si l’Eglise est enlevée dans la gloire aujourd’hui, demain se tiendra le tribunal. Alors, ceux qui seront jugés ne pourront être que condamnés.
            « La repentance envers Dieu et la foi en notre seigneur Jésus Christ » étaient amplement prêchées par l’apôtre Paul. Quand il raconte l’histoire de sa conversion au roi Agrippa, il dit : « Ainsi, ô roi Agrippa, je n’ai pas été désobéissant à la vision céleste : c’est d’abord à tous les habitants de Damas et de Jérusalem, puis à tout le pays de la Judée et aux nations, que j’ai prêché de se repentir et de se tourner vers Dieu, en faisant des œuvres qui conviennent à la repentance » (Act. 26 : 19-20). Cette pensée traverse toute l’Ecriture. C’est tout simple : je reçois la lumière du témoignage de Dieu, je le crois, je me juge moi-même et je juge mes voies, puis je mène une nouvelle vie. Je m’incline devant le témoignage au sujet du jugement et devant le témoignage quant à l’œuvre de Christ. En m’inclinant ainsi, je vois que mon besoin est de croire à l’amour qui cherche ma bénédiction, et de me juger moi-même. Le fils prodigue a été amené à la repentance. Il dit : « Combien d’ouvriers de mon père ont du pain en abondance, et moi je péris ici de faim ! Je me lèverai, je m’en irai vers mon père et je lui dirai : Père, j’ai péché contre le ciel et devant toi – c’est la confession – « je ne suis plus digne d’être appelé ton fils » – c’est la repentance (Luc 15 : 17-19). Il se juge lui-même. Il y a de la joie au ciel, quand un homme se repent.
            Ainsi, les Ninivites se sont repentis avec beaucoup de sagesse à la prédication de Jonas ; aussi ont-ils été bénis et épargnés. « Dieu vit leurs œuvres, qu’ils revenaient de leur mauvaise voie ; et Dieu se repentit du mal qu’il avait parlé de leur faire, et il ne le fit pas » (Jonas 3 : 10). Notre bien-aimé Seigneur a dit : « Ils se sont repentis à la prédication de Jonas, et voici, il y a ici plus que Jonas ». Si ces hommes se sont repentis à la prédication de ce Jonas « ressuscité » qui leur apportait la Parole de Dieu, cher lecteur, qu’en est-il de vous qui entendez parler de Jésus, le Fils unique de Dieu, qui est mort pour des pécheurs tels que vous ? Il est entré dans la mort pour nous racheter pour Dieu. Il est maintenant ressuscité d’entre les morts, Lui le Vainqueur triomphant. Croyez en Celui qui est plus grand que Jonas. Tournez-vous vers le Seigneur aujourd’hui. Dites dans votre cœur : Christ est pour moi ; je suis un pécheur perdu, ruiné, mais « la délivrance est de l’Eternel ».
            Saisissez-le comme votre Sauveur maintenant, et continuez votre chemin en témoignant pour Christ.

 

Extrait et adapté de la traduction de l'ouvrage : "Les quarante jours de l'Ecriture" (W.T.P. Wolston)

 

A suivre - les 7 chapitres suivants devraient être publiés à partir de mi-avril