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UN  HOMME  PAUVRE  ET  SAGE


La sagesse préférable à la force et aux armes de guerre
La parabole d’Ecclésiaste 9 envisagée sous un angle évangélique
Comprendre le pauvre
La conclusion de la parabole
Avez-vous choisi la sagesse et compris l’homme pauvre ?

 

            Nous trouvons le sujet du livre de l’Ecclésiaste dès les premiers versets : « Vanité des vanités, dit le prédicateur ; vanité des vanités ! Tout est vanité. Quel profit a l’homme de tout son labeur dont il se tourmente sous le soleil ? » (v. 2-3). Cette expression : « sous le soleil » revient 28 fois dans l’ensemble des 12 chapitres : elle donne une idée du caractère de ce livre. L’Ecclésiaste décrit la vie de l’homme « en Adam » et propose une réponse aux questions qui se posent inévitablement à chacun : Qu’y a-t-il de bon pour l’homme ? Comment doit-il régler sa vie pour être heureux sur la terre ? - Mais il faut lire avec soin toute la Parole de Dieu, et en particulier le Nouveau Testament, pour recevoir de Dieu les bonnes réponses.
            Nous proposons d’examiner une courte parabole de ce livre de l’Ecclésiaste : « J’ai vu aussi cette sagesse sous le soleil, et elle a été grande pour moi : il y avait une petite ville, et peu d’hommes dedans ; et un grand roi vint contre elle, et l’investit, et bâtit contre elle de grandes terrasses ; or il s’y trouva un homme pauvre et sage, qui délivra la ville par sa sagesse ; mais personne ne se souvint de cet homme pauvre. Et j’ai dit : Mieux vaut la sagesse que la force ; mais la sagesse du pauvre est méprisée, et ses paroles ne sont pas écoutées. Les paroles des sages sont écoutées dans la tranquillité, plus que le cri de celui qui gouverne parmi les sots. Mieux vaut la sagesse, que les instruments de guerre, et un seul pécheur détruit beaucoup de bien » (Ecc. 9 : 13-18).

 

La sagesse préférable à la force et aux armes de guerre

            Dans cette parabole, Salomon illustre son appréciation de la sagesse ; elle était d'une grande valeur à ses yeux, mais elle n’était pas recherchée par les hommes. L’est-elle mieux aujourd’hui ? Il y a bien lieu d’en douter, mais « qui cherche trouve » (Luc 11 : 9-10). Dieu, dans son amour pour les hommes, leur a donné un Sauveur et Il veut le leur faire connaître. Il leur présente le salut en Jésus Christ.
            « Il y avait une petite ville, et peu d’hommes dedans (sans réelle capacité pour se défendre)… ». Un grand roi vient contre elle et l’assiège. Il bâtit à l’entour de grandes terrasses contre elle. Il y avait probablement des « pierriers » ; c’étaient, jadis, des engins capables de briser une muraille avec leurs projectiles (voir 2 Sam. 20 : 15).
            Cependant au moment où la situation semblait désespérée, « un homme pauvre et sage » délivre la ville par sa sagesse. Peut-être, sur le moment a-t-il été considéré comme un héros, mais bientôt personne ne se souviendra de lui. Le Prédicateur est attristé par une telle indifférence : il estimait que la sagesse était préférable à la force (Prov. 21 : 22 ; 24 : 5-­6) ! Cet homme pauvre est rapidement méprisé. Dès que la terrible menace qui pesait sur la ville est dissipée, personne ne pense plus utile de lui demander conseil. Le Prédicateur fait ensuite remarquer qu’en dépit de cette ingratitude et de l'indifférence de l'homme, si les paroles des sages sont écoutées dans le calme, elles auront une plus grande portée que les longs discours d’un homme qui gouverne parmi les sots. Il peut parfois même hurler, dans l’espoir d’attirer l’attention de l’auditoire ; il sera souvent déçu de l’accueil qui lui sera réservé (v. 17).
            La sagesse vaut mieux que des « armes de guerre ». On lira dans le deuxième livre de Samuel la manière dont une femme se sert de sa sagesse pour délivrer la ville où elle habitait (20 : 14-22), alors que Joab, toujours impétueux, s’apprêtait à détruire Abel et Beth-Maaca, car un ennemi du roi David s’y trouvait : Shéba, fils de Bicri.

 

La parabole d’Ecclésiaste 9 envisagée sous un angle évangélique

            Cette « petite ville » représente, semble-t-il, l’âme humaine : celle-ci est petite et n’a pas de moyens de défense. Ce « grand roi » est, très probablement, une image terrifiante de Satan. Ce grand Ennemi veut tout envahir et son but est toujours de tout détruire.
            L’apôtre dit : « Notre évangile est voilé... en ceux qui périssent ». Le dieu de ce siècle, Satan, a aveuglé les pensées des incrédules. Il veut empêcher par tous les moyens que la lumière de l’évangile de la gloire de Christ - qui est l’image de Dieu - resplendisse pour ceux qu’il retient captifs (2 Cor. 4 : 3-4) !
            Christ est « la puissance de Dieu » ; Il nous a aussi été fait sagesse de la part de Dieu (1 Cor. 1 : 24, 30). C’est « le mystère de Dieu dans lequel sont cachés tous les trésors de la sagesse et de la connaissance » (Col. 2 : 3).
            C’est de notre Sauveur que vient la délivrance ! « Vous connaissez la grâce de notre Seigneur Jésus Christ : pour vous, Lui qui était riche a vécu dans la pauvreté, afin que par sa pauvreté, vous soyez enrichis » (2 Cor. 8 : 9), dit Paul aux Corinthiens. Il est venu dans ce monde apporter « de bonnes nouvelles aux pauvres... aux captifs la délivrance » (Luc 4 : 18). Les hommes sont prisonniers de Satan et doivent être libérés par Christ. L'homme esclave a besoin d'être racheté ! Jésus Christ a payé dans ce but une immense rançon, le prix de sa vie.

 

Comprendre le pauvre

            « Bienheureux celui qui comprend le pauvre ! » (Ps. 41 : 1). Si on faisait un sondage en demandant ce qui peut nous apporter le bonheur, personne ne répondrait que c’est de « comprendre le pauvre ». Pour connaître ce bonheur, il faut se reconnaître soi-même pauvre, sur le plan spirituel. Comprendre le pauvre, c'est d'abord discerner que Jésus Christ est le grand Libérateur, Celui qui a vécu dans la pauvreté en quittant la gloire du ciel pour délivrer ceux qui étaient prisonniers de la puissance du péché. Comprendre le pauvre, c'est se souvenir et accepter ce que Jésus a accompli sur la croix. L'homme pauvre et sage a été aussi « l'homme de douleurs » (Es. 53 : 3). Il s'est offert lui-même pour abolir le péché par son sacrifice.
            Comprendre le pauvre, c'est encore savoir que Jésus a triomphé par sa mort et a rendu impuissant celui qui avait le pouvoir de la mort, c'est-à-dire le diable (Héb. 2 : 14). Sa résurrection atteste sa victoire définitive, elle est la base de notre foi.
            Comprendre le pauvre, c'est donc connaître Jésus Christ, avoir des liens définitifs avec Celui qui « a vécu dans la pauvreté » pour nous. C'est par son moyen que nous possédons la seule vraie richesse : celle d'être aimés de Dieu !

 

La conclusion de la parabole

            « Mais personne ne se souvint de cet homme pauvre », conclut ce récit (v. 15). La sagesse du Pauvre (par excellence) est méprisée (Ps. 40 :17) et Ses paroles ne sont pas écoutées. La plupart des hommes dans ce monde vivent exactement comme si Christ n’était pas mort sur la croix pour les sauver ! Il reste oublié d’un monde qui s’étourdit dans une activité fiévreuse, inutile.
            Un certain nombre de chrétiens n’ont pas « à cœur » de se souvenir de Lui de la manière qu’Il l’a pourtant demandé la nuit où Il fut livré - c’est-à-dire par la fraction du pain à Sa table (Luc 22 : 15-20). Dieu a veillé à ce que la mémoire du nom du Sauveur et de l’œuvre qu’Il a accomplie soient perpétuées à travers tous les âges. Ce sont ceux qui sont le fruit de son sacrifice à la croix qui sont appelés à se souvenir de sa Personne. Un mémorial nous a été laissé, amis chrétiens : toutes les fois que, réunis autour de Lui, nous mangeons le pain et nous buvons la coupe, nous annonçons la mort du Seigneur jusqu’à ce qu’il vienne (1 Cor. 11 : 26).

 

Avez-vous choisi la sagesse et compris l’homme pauvre ?

            Cet homme pauvre, Jésus Christ, devenu le Sauveur du monde, veut être le vôtre. Vous pouvez peut-être L'admirer pour le bien qu'il a apporté, mais en réalité si vous n'écoutez pas son enseignement et ne le mettez pas en pratique dans votre vie, vous ne l’avez pas encore rencontré comme Celui qui sauve et délivre ceux qui se confient en Lui. En prenant la dernière place, il s'est ainsi rendu parfaitement accessible. Il s'est mis au service de tous (pauvres, riches, malades, déçus de la vie…) pour apporter une réponse parfaite aux besoins de chacun. Il a fait du bien à tous (Act. 10 : 38), mais surtout Il a délivré tous ceux qui souffraient du fardeau de leurs péchés.
            En L’écoutant et en Le croyant, je comprends ce que je suis, un homme pécheur, et ce qu'Il veut être pour moi : mon Sauveur. Lui ne me condamne pas, Il me donne la vie éternelle. Le connaître, lui, la vraie sagesse, vaut mieux que les perles (Job 28 :18), c'est une richesse éternelle ! Ce ne sont pas des biens périssables, mais ce qui a bien plus de valeur : la paix avec Dieu, et le repos du cœur et de la conscience.

            « Si, de ta bouche, tu reconnais Jésus comme Seigneur, et si tu crois dans ton cœur que Dieu l'a ressuscité d'entre les morts, tu seras sauvé » (Rom. 10 : 9).
            « Souviens-toi de Jésus Christ, ressuscité d'entre les morts » (2 Tim. 2 : 8).

 

Ph. L          Le 08-01-2018