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Regarder à Christ, et non à soi-même
 

            « Ceux qui sont du Christ ont crucifié la chair avec les passions et les convoitises. Si nous vivons par l'Esprit, marchons aussi par l'Esprit » (Gal. 5 : 24-25).

            Même si le croyant n'est plus « dans la chair » (Rom. 7 :  5), il découvre avec tristesse que la chair habite encore en lui. Il apprend par des expériences humiliantes à dire : « en ma chair, il n'habite point de bien » (v. 18).

            La difficulté majeure, pour la croissance de tout croyant, ne réside pas dans ce qu'il a fait, mais dans ce qu'il est. Il a douloureusement conscience de la présence de sa vieille nature pleine d'orgueil, de propre volonté et de convoitise, même si elle ne se manifeste pas ouvertement. Plus l'enfant de Dieu désire vivre à la gloire de Dieu, plus grande est sa tristesse d'avoir « le vêtement souillé par la chair » (Jude 23).

            La chair est constamment le plus grand ennemi du croyant. Elle est tellement mauvaise et trompeuse par-dessus tout que ni le temps ni les événements ne peuvent l'améliorer (voir Jér. 17 : 9). Et plus nous sommes occupés de la vieille nature en nous, plus nous sommes faibles contre elle, car c'est elle qui remplira nos pensées au lieu que ce soit le Seigneur Jésus, Lui qui est notre vie.

            Etre occupés de la chair et de ses multiples manières trompeuses d'agir, n'est pas la tenir pour crucifiée, et nous tenir nous-mêmes pour morts à la chair. En la regardant comme un ennemi puissant à combattre, nous l'estimons vivante. Mais la tenir pour morte avec Christ, et trouver toutes nos ressources en Christ ressuscité et glorifié, c'est véritablement nous considérer nous-mêmes « comme morts au péché, mais comme vivants à Dieu dans le Christ Jésus » (Rom. 6 : 11).

            Marcher par la foi, c'est toujours voir les choses de la même manière que Dieu et agir en adoptant le point de vue de Celui qui voit notre vieil homme comme mis de côté pour toujours dans la mort de la croix. Il nous voit comme parfaits dans son Fils bien-aimé, en qui « habite toute la plénitude de la déité corporellement » (Col. 2 : 9).

 

D'après H.H. Snell - « LE SEIGNEUR EST PROCHE » (21/09/2017) –  www.labonnesemence.com